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L'externalisation Informatique: Causes de Défaillance Cas de L'entreprise SEROR-Tlemcen
L'externalisation Informatique: Causes de Défaillance Cas de L'entreprise SEROR-Tlemcen
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Khadidja Nemmiche
University centre of maghnia
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All content following this page was uploaded by Khadidja Nemmiche on 08 February 2021.
الملخص
اإلسرتاتيجية و التكنولوجية لتخريج وظيفة،يف هذه الورقة نقوم مبحاولة نظرية و تطبيقية من أجل عرض األمهية االقتصادية
دراسة حالة إحدى املؤسسات الكربى يف والية تلمسان تسمح لنا باستخالص أسباب فشل ختريج وظيفة.تقنية مثل املعلوماتية
تدل النتائج على أنه هناك أسباب عديدة جتعل التعاون مع املورد من أجل وظيفة املعلوماتية مغيب كليا من تصورات.املعلوماتية
تعترب املؤسسات أن توفر الكفاءات يف الداخل و احلل التطبيقي السوقي جيعل التدخيل و السوق اهليكل احلوكمايت املختار.املسريين
البساطة الوظائفية لوظيفة املعلوماتية باإلضافة إىل توفر املوارد البشرية تسمح حبماية االستقاللية التامة.دائما على حساب التخريج
.للمؤسسة اجتاه األطراف اخلارجية
Résumé
Dans ce papier, une tentative théorique et empirique est menée pour présenter l’importance
économique, stratégique et technologique de l’externalisation d’une fonction technique comme
l’informatique. Une étude de cas de l’une des grandes entreprises qui se situent dans la Willaya de
Tlemcen nous permet de retirer les causes de défaillance de l’externalisation informatique. Les
résultats suggèrent que différentes causes rendent la coopération avec un prestataire pour la
fonction informatique est totalement absente de la perception des managers. Les entreprises
considèrent que la disponibilité de compétences internes et de la solution applicative marchande
rend l’internalisation et le marché la structure de gouvernance perpétuellement choisie au
détriment de l’externalisation. La simplicité fonctionnelle de la fonction informatique ainsi que la
disponibilité de ressources humaines permettent de protéger l’indépendance totale de l’entreprise
vis-à-vis de parties externes.
1. Introduction
L’un des phénomènes les plus répandus aujourd’hui dans la vie économique et managériale est
la coopération interentreprises. Cette stratégie organisationnelle de relations hybrides entre firmes
est opportune dans certaines situations économiques, managériales et/ou et techniques liées à la
firme ou à la fonction concernée par cette démarche.
Les origines de cette orientation structurelle qui rend les frontières de la firme mouvantes
reviennent à la contribution scientifique de Coase (1937)1. Dans son article, Coase (1937)2 a donné
naissance à celles qui sont appelées aujourd’hui : théories de la firme et coopération inter-firmes.
Dans la même ligné de Coase (1937)3, Williamson au fil de ses travaux a pu enregistrer dans la
littérature une troisième forme organisationnelle à coté du marché et de l’hiérarchie reconnus
auparavant. Il s’agit de la forme hybride qui fait référence aux relations de coopération
interentreprises. Avec les travaux de Williamson, cette structure de gouvernance a pris un essor
exceptionnel dans les pratiques des entreprises.
L’une des stratégies qui s’inscrivent dans la catégorie hybride de relations entre entreprises est
l’externalisation informatique. Cette pratique qui fait référence à l’orientation vers l’externe pour
faire gérer une telle fonction technique est plus étendue aujourd’hui. Dans l’économie
contemporaine, établir une relation de coopération bipolaire conduit souvent à atteindre des
objectifs multiples pour les deux parties.
En revanche, l’externalisation informatique s’avère dans certains cas déficient à servir les
besoins de la firme cliente. Les causes qui rendent cette solution organisationnelle désavantageuse
sont diverses et se diffèrent d’une firme à l’autre.
Dans ce travail, notre tentative cherche principalement à mettre l’accent sur les causes de
défaillance de l’externalisation informatique. Différents facteurs ont été connus dans la littérature
comme un élément crucial qui rend cette relation prédéterminée négligée de la conception
managériale de responsables.
Certes, l’absence quasiment absolue de cette démarche chez les entreprises algériennes malgré
la grande extension de celle-ci dans le monde des affaires pose une grande interrogation sur la
nature de la perception de la firme algérienne envers cette solution.
Pou mener à bien l’analyse, l’étude empirique se concentre sur l’entreprise SEROR. Tout
comme les autres entreprises algériennes, la question de l’externalisation informatique ou de
l’externalisation en général est quasiment inexistante de la réflexion stratégique. Dès lors, l’étude
empirique nous permettra de retirer les causes réelles qui rendent défaillante cette tendance.
2. L’approche théorique :
2.1. Externalisation et externalisation informatique
L’externalisation est un mouvement stratégique né aux Etats-Unis dans les années 1970 en
représentant trois sens ; « Outside- Ressource- Using » à entendre l’utilisation des ressources
externes (Arnold, 2000)4. Externaliser une fonction signifie le fait de confier cette dernière à une
autre partie externe juridiquement indépendante et est défini par Barthélémy (2006, p.7)5 comme :
« le recours à un prestataire ou un fournisseur extérieur pour réaliser une activité qui était
jusqu’alors réalisée au sein de l’entreprise. L’externalisation s’accompagne alors fréquemment
d’un transfert de ressources matérielles et/ou humaines vers un prestataire qui remplace les
services internes ».
Les pratiques de l’externalisation ne peuvent pas toucher toutes les fonctions au sein de la
firme. Existent certaines fonctions qui ne doivent jamais être externalisées. Ce sont les activités
stratégiques ayant une importance particulière en entreprise. Plus l’activité est proche du cœur de
métier, plus son externalisation fait courir le risque d’un échec. L’appartenance au cœur de métier
demeure donc le critère de décision central. Les activités qui font partie du cœur de métier doivent
impérativement être conservées en interne (Barthélémy et Donada, 20076, Norbaya, 20107).
Aujourd’hui, l’externalisation informatique totale ou partielle est l’une des plus récentes
tendances marquées dans les pratiques interentreprises (Laigle, 2000)8. Sous ses différentes
appellations : Externalisation informatique, Externalisation de systèmes d’information,
Externalisation de technologies de l’information, Infogérance, Facility management, cette
orientation vers l’extérieur permet pour la firme cliente de se dégager d’une fonction complexe et
lourde (Reix, 2004)9. Dans ce contexte, Godwin(2000)10 utilise la notion de ‘Headache’ ou
‘Fardeau’ pour designer les sous-fonctions de l’informatique qui présentent un problème
managérial difficilement géré. Pour l’auteur, confier une telle fonction à un prestataire spécialisé
est une solution idéale.
Al-Salti et al. (2010, p.1)11 définit l’externalisation informatique comme: «…where a client
organization contract out some or all of its IS functions to one or more external vendors». Pour une
firme dont son domaine d’activité est loin du secteur informatique, le développement, la mise en
exploitation et la gestion de l’outil informatique en la seine demeure une fonction de seconde
importance. L’externalisation d’une telle fonction devient donc faisable. Cette situation peut donc
affecter la totalité ou juste une partie des SI tout en assumant que le prestataire est mieux équipée
que l’entreprise externalisatrice pour effectuer cette tâche.
Multiples sont les raisons qui poussent les firmes à externaliser la totalité ou juste une partie de
leurs systèmes d’information (Bahli et Rivard, 200812 ; Gonzalez et al., 200813). On peut classifier
ces raisons en trois principales catégories : économique, stratégique et technologique.
Le souci premier du dirigeant est la recherche de réduire les coûts. Cet objectif figure souvent
le principal facteur déclencheur de la démarche d’externalisation notamment en matière de la
fonction informatique. De nombreux exemples suggèrent que l’externalisation permet
effectivement de réduire les coûts de la fonction informatique (Lacity et Willcocks, 199814;
Dibbern et al., 200415). Cette réduction des coûts provient de l’aptitude du prestataire informatique
à réduire ses coûts de production grâce aux économies d’échelle qu’il réalise. Ainsi, la
mutualisation de ses mêmes ressources entre plusieurs entreprises clientes lui permet d’atteindre
cet objectif (Barthélémy, 2007)16.
De surcroit, la flexibilisation des coûts est une autre raison de l’externalisation citée par les
chercheurs. Si l’entreprise recourt à l’externalisation, elle transformera les coûts fixes en coûts
variables et ne payera que le tarif pratiqué par le prestataire (McFarlan et Nolan, 1995) 17. Cela lui
permet ainsi d’ajuster facilement le volume des activités informatiques externalisées selon les
besoins réels de l’entreprise. Pour les entreprises situées dans un environnement industriel
changeant cet avantage paraît plus important (Reix, 2004)18.
fonction informatique est coûteuse, plus le degré d’externalisation informatique sera élevé (Loh et
Venkatraman 1992)21.
D’une autre part, la rareté des ressources à laquelle se confronte l’entreprise oblige celle-ci à
recourir à un prestataire. Étant donnée que ce dernier se concentre sur son domaine d’activité
principal qui est la prestation informatique, il dispose les ressources humaines, financières et
technologiques pour mieux gérer la fonction externalisée (Hui et Beath, 2001)25.
L’homogénéisation des ressources de l’entreprise cliente avec celles du prestataire produite lors du
transfert de ou vers la partie externalisatrice conduit à combler la lacune qui existe entre les
ressources tout en enlevant le niveau de celles qui sont liées à l’entreprise cliente.
Les raisons technologiques s’imposent comme les principaux facteurs incitant les entreprises à
laisser la charge de la fonction informatique à un prestataire spécialisé. La fonction informatique
demeure une fonction complexe et difficilement gérée pour plusieurs raisons. D’une part ;
l’obsolescence technologique est intense et la maturité technologique reste une situation
allégorique (Lee et al., 200026, 200327). L’accompagnement technologique durable par l’entreprise
cliente reste donc difficilement réalisable (Zaheer et Venkatraman, 1998)28.
Les causes technologiques figurent comme les principaux facteurs qui peuvent rendre
l’externalisation informatique défaillante. La fonction informatique est très complexe à développer,
à implémenter et à maintenir, et donc une forte incertitude entoure cette fonction. Les projets
informatiques sont soumis à une forte éventualité d’échec, et prédire un degré exact de succès au
projet reste souvent infaisable. Externaliser un projet soumis à une forte incertitude s’avère
généralement inopportun, car l’entreprise cliente ne pourra jamais prédire tous les cas de figure
possibles dans le futur.
En outre, la compréhension des besoins des utilisateurs est un facteur clé de succès du projet
(Bouchy, 1994)40. Pour interpréter exactement les besoins d’usagers, le prestataire doit établir une
communication durable, approfondie et globale avec toutes les parties concernées par
l’externalisation informatique au sein de l’entreprise cliente. Or, cette opération reste lourde,
coûteuse et difficile.
De surcroit, le prestataire reste parfois incapable de répondre à certains besoins exprimés par
les clients. Notamment pour des besoins spécifiques, le prestataire devient inapte à satisfaire les
besoins des utilisateur finaux soit par un mauvais rendement différent à ce qu’ils entendent soit par
le refus définitif à réaliser une telle tâche (Sabherwal, 2003)41.
3. L’étude empirique
Pour mener à bien notre étude, on a sélectionné l’une des plus grandes entreprises qui
connaissent une bonne réputation managériale et économique. Il s’agit de l’entreprise SEROR de
Tlemcen. On va commencer tout d’abord cette étude de cas par une présentation récapitulative sur
l’entreprise dans laquelle est faite cette étude.
SEROR est une société d’études et de réalisation d’ouvrage d’art. Cette entreprise a pour objet
de faire des études et réalisation d’ouvrages d’art de toutes natures et notamment: les ponts, les
viaducs, les aqueducs…; ainsi que les ouvrages hydrauliques tels que: les barrages, les réservoirs;
et les Bâtiments industriels.
La société a été crée par décret n°80-155 du 24/05/1980 au capital social de 96 000 000 DA.
Une modification portant sur son siège d'Oran vers Tlemcen a été prise conformément au décret
n° 84-86 du 15/01/1983. Ce siège abrite la Direction Générale qui assure la coordination entre ses
différentes directions.
Ses principaux Clients sont : l’agence nationale des barrages, les directions des travaux
publics des différentes Willayas, les directions de l’urbanisme et de l’habitat des Willayas.
EPLF (Entreprise des Promotions du Logement Familial), ainsi que les collectivités locales.
Le nombre d’employés dans l’entreprise est de 2407. Cet effectif se répartît entre cinq
directions. Il s’agit de la direction générale qui coordonne les activités de toutes les structures de
l’entreprise et veille à l'exécution des décisions. Dans ce cadre, on trouve six départements :
département étude de prix, département contrôle de gestion, département juridique et
documentation, département système informatique, département moyens généraux et département
système qualité.
Il y a ainsi la direction des travaux ayant pour mission la gestion et la réalisation des différents
projets au niveau national. Les études d’engineering et expertise d’ouvrages de toutes natures
relèvent de la direction des études. En outre, la direction de logistique et du matériel qui consiste à
la gestion des stocks, des achats, la facturation, la consommation, les travaux spéciaux et la
maintenance de différents ateliers. La direction des finances et de la comptabilité qui est
responsable de la comptabilité et les opérations financières. Enfin, il y a la direction des ressources
humaines qui assure la gestion de la paie, la gestion du personnel, la formation et la gestion des
carrières des ressources humaines.
Pour ce qui est de la responsabilité externe de la fonction informatique, celle-ci fait référence à
prendre en charge tout comme la responsabilité interne les besoins du développement ou de
maintenance exprimés par les employés de la direction des études dépendante à l’entreprise mère.
Cette direction qui a pour mission l’étude, le suivi et le contrôle technique des projets accordés à
l’entreprise SEROR n’inclut que des ingénieurs et techniciens en génie civil, en architecture et en
génie routier. En cas d’un besoin informatique, il faut revenir à la fonction informatique de
l’entreprise mère.
Ce qu’il a attiré notre attention lors de notre discours avec le responsable de la fonction
informatique est l’importance grande et accrue accordée à l’outil informatique en entreprise.
SEROR utilise des outils informatiques et technologiques récents et modernes pour soutenir toutes
les fonctions en la seine. L’Intranet, l’Extranet, le développement web et le développement
applicatif sont des pratiques largement déployées en entreprise.
Ainsi, l’entreprise refuse toute sorte d’utilisation de logiciels craqués. L’achat des clés de
licences d’utilisation des logiciels est une priorité irremplaçable. Selon le responsable de la
fonction informatique, cette tendance nous permettra de protéger la grande réputation de
l’entreprise. Les fournisseurs de telles clés de licences qui assurent l’utilisation légale de la version
logicielle sont soit des représentants algériens de produits logiciels développés par des grandes
entreprises mondiales ; soit des développeurs de leurs propres produits reconnus par leur
qualification au niveau national.
Les logiciels utilisés dans la direction des études sont purement techniques. Lors de l’achat
d’un tel produit. Les responsables informatiques exigent de la partie vendeuse de former les
employés de l’entreprise sur la gestion et l’exploitation de ces nouveaux rentrants. Voici quelques
exemples de logiciels techniques utilisés dans le service technique : Autocad, Autodesk, Topcad,
Advance concret, Geo5, Primalgerie, Sap2000, Covadis.
Pour l’internalisation, SEROR considère que les capacités de ressources humaines internes
permettent de se baser sur ce qui est disponible en interne. L’internalisation est donc rendue
possible et l’indépendance absolue vis-à-vis de tiers reste facilement réalisable. L’entreprise voit
ainsi que ce n’est pas obligatoire d’établir une relation de moyen ou de long terme avec un
prestataire pour avoir un logiciel. La simplicité fonctionnelle des logiciels dont l’entreprise a
besoin rend facile l’internalisation de tels projets du développement en se basant sur les
développeurs qui appartiennent à l’entreprise.
En outre, pour les logiciels du développement d’applications, le marché reste le seul recours.
Tout comme la majeure partie de développeurs, ces logiciels d’applications sont offerts uniquement
par le marché, car la forte complexité technique de tels produits dépasse la capacité d’être
développés par l’utilisateur lui-même.
Ainsi, pour ceux qui sont purement techniques c.-à-d. ceux qui sont utilisés par les spécialistes
dans la direction des études, le marché est apte à satisfaire leurs besoins spécifiques. Il suffit de
contacter le vendeur ou le représentant du produit pour avoir le logiciel. Même si ces logiciels sont
extrêmement coûteux, mais en comparaison avec l’externalisation, cette solution est moins chère.
Selon le responsable de la fonction informatique, la solution marchande nous offre plus
d’opportunités à apprécier la qualité des produits préalablement. Ainsi, la réputation de parties
vendeuses nous encourage à suivre une telle stratégie.
Pour l’entreprise SEROR, la question de l’externalisation informatique reste donc une stratégie
complexe en quelque sorte et incertaine. Cette solution est substituée facilement pour les deux
autres traditionnelles solutions, à savoir : l’internalisation et le marché. Pour l’entreprise, ces deux
derniers choix organisationnels demeurent plus faciles à gérer et économiquement moins coûteux.
La disponibilité de ressources techniques et humaines qui permet de réaliser un projet du
développement logiciel encourage la solution interne. Ainsi, la simplicité technique de l’outil
informatique utilisé en entreprise rend possible la satisfaction par internalisation et par marché.
4. Conclusion
L’externalisation informatique s’avère une solution rationnelle pour que la firme cliente se
réoriente vers des considérations plus stratégiques. Pour cette dernière, le développement, la mise
en exploitation et la gestion d’une fonction ou d’une sous-fonction de l’informatique sont perçus
comme un fardeau managérial. L’entreprise se dégage de cette charge et se concentre sur son cœur
de métier tout en réduisant les coûts internes.
Nous avons eu pour objectif dans ce travail de retirer les raisons qui encouragent beaucoup
d’entreprises à externaliser partiellement ou totalement leur fonction informatique ainsi que les
causes qui rendent une telle stratégie défaillante dans certaines circonstances. Cette mise en
balance a été accompagnée d’une étude de cas de l’entreprise SEROR, et ce pour retirer les sources
réelles de la défaillance de l’externalisation informatique. Les résultats confirment que l’entreprise
tout comme la plupart des autres entreprises algériennes préfère les deux traditionnelles solutions à
savoir ; le marché et l’internalisation. Les causes de défaillance de l’externalisation informatique
reviennent d’une part à la simplicité fonctionnelle de l’outil informatique accompagnée d’une
disponibilité qualitative de ressources qui rend facile l’internalisation d’une telle transaction et à
l’abondance marchande d’autre part. L’externalisation apparaît donc défaillante et rationnellement
substituée par l’un de ses adversaires traditionnelles: l’internalisation et le marché. En
comparaison avec ses deux alternatives, l’externalisation informatique est considérée comme une
orientation économique couteuse, une stratégie périlleuse qui menace l’indépendance de
l’entreprise, et une solution technique incertaine.
5. Références bibliographiques :
1
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2
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3
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17
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18
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19
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20
Strassmann, P.A. (2004), « Most outsourcing is still for losers », Computerworld, vol.38, n°5,
p.25.
21
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23
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Gonzalez et al., (2008), Op.cit.
40
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41
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projects: a comparison of client and vendor perspectives, Information and Organization,
Vol.13, n.3, pp.153-202.