Grand oral SVT

Problématique : Dans quelle mesure les jeux vidéos impacteraient-ils notre cerveau ?

Axe 1 : Effets positifs

Depuis longtemps, la majorité des personnes pensent que les jeux vidéo ont un effet néfaste sur le cerveau,
mais ne connaissent pas l’existence des nombreux effets positifs étant plus nombreux que les effets négatifs.
En effet, les jeux vidéo sont une activité complexe qui implique de nombreuses parties du cerveau et aident
donc à les développer et ainsi améliorer différentes facultés. Ces derniers peuvent tout d’abord améliorer les
fonctions cognitives de manière significative: Les jeux en tout genre impliquent principalement une
réflexion rapide, une prise de décision rapide et donc une planification stratégique ainsi que dans certains
cas comme dans les jeux de tir une coordination œil-main efficace. Ces taches impliquent ici le cortex
préfrontal zone du cerveau situé en avant des régions pré motrices et le cortex pariétal situé en arrière du lob
frontal. Une étude menée par l’université de Rochester montre que les personnes jouant à des jeux de tir tel
que « call of duty » ont une meilleure capacité de prise de décision rapide ainsi qu’une meilleure mémoire a
court terme. D’une autre part, les jeux vidéo peuvent aussi aider au développement social des joueurs grâce
a la coopération et a la collaboration nécessitées dans un grand nombre de jeux en ligne particulièrement,
avec la résolution de problèmes a plusieurs. Ici aussi différentes parties du cerveau sont impliquées en
particulièrement celles de la perception sociale, la cognition et la prise de décision. Ces zones incluent le
cortex préfrontal ventromédian, le gyrus temporal supérieur et l'amygdale. Cependant, il est important de
noter que l'impact des jeux vidéo sur le développement social est complexe et dépend de nombreux facteurs
individuels et environnementaux.

Axe 2 : Effets négatifs 

Bien que les différentes études aient présenté les nombreux effets positifs des jeux vidéo, ces derniers ne
sont pourtant pas sans inconvénients. Tout d’abord, comme un grand nombre de personnes le savent les jeux
vidéo favorisent la sédentarité, celle-ci créant un grand nombre de maladies chroniques telles que les
maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 ainsi que des problèmes d’obésité. Cette sédentarité est
généralement due aux addictions créées en jouant aux jeux vidéo et cela en lien avec le système de
récompense. Dans le cerveau, le circuit de la récompense est un circuit de renforcement positif. Il met en jeu
la libération d’un neuromédiateur : la dopamine. Cette libération provoque la sensation de plaisir. C’est un
important facteur de motivation, mais, lors de l’addiction, le circuit de la récompense est déréglé. La
recherche du plaisir par la libération de dopamine devient compulsive et irrépressible. D’une autre part les
jeux vidéo peuvent affecter l’hippocampe qui est la zone du cerveau responsable de la mémoire et du
repérage. En effet, Il a été montré que la pratique des jeux vidéo stimule davantage le noyau caudé que
l’hippocampe. Par conséquent, l’hippocampe est moins sollicité, perd des cellules et s’atrophie. Par
exemple, de nombreuses études montrent que la pratique en excès de jeux de tir particulièrement génère une
atrophie de certaines zones du cerveau et développant ainsi un risque plus grand
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