Memoire Satou

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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

******** ********
PAIX-TRAVAIL-PATRIE PEACE-WORK-FATHERLAND
******* *******
MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPERIEUR **********
********** UNIVERSITY OF NGAOUDERE
UNIVERSITE DE NGAOUDERE ********
********

INSTITUT UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE DE NGAOUNDERE


**********
Division des stages, de la Formation Permanente et des Relations avec les milieux
Professionnels
*******
BP : 455 NGAOUNDERE
Tel : 6 99523727/ 695397885/ 694879713
E-Mail : Divisiondestage2015@Gmail.com

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme universitaire de technologie (DUT) à


l’institut Universitaire de Technologie (IUT) de Ngaoundéré

Mention : Génie Biologique


PARCOURS : Analyses Biologiques et Biochimiques (ABB)

SUJET : ETUDE COMPARATIVE DE DEUX TESTS DE DIAGNOSTIC DU


PALUDISME : GOUTTE EPAISSE ET TDR ( ParaHIT f 1.0)

Stage effectué du 12 Avril au 28 Juin 2022 à l’Hôpital régionale de Ngaoundéré

Par

SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE

Matricule : 21B086IU

Encadreur industriel : Encadreur école :

Année académique 2021- 2022


DEDICACES
Sujet : Étude comparative de deux tests de diagnostic du paludisme : goutte épaisse et TDR ( parahit f 1.0)

DEDICACE

A
Mes chers parents monsieur
Moussa jéremie et madame
Nalé juvénille Aurore

Etudié, rédigé et présente par SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE


REMERCIEMENTS
Sujet : Étude comparative de deux tests de diagnostic du paludisme : goutte épaisse et TDR ( parahit f 1.0)

REMERCIEMENTS

Au terme de ce travail nous tenons à exprimer notre profonde gratitude envers toutes ces
personnes qui ont contribués à sa réalisation.

Nos remerciement vont particulièrement à


➢ DIEU le tout puissant par sa grâce qui m’a permis de mener à bien ce travail ;
➢ Mr LOMBO LOMBO LANDRY, Directeur général de l’HDE pour avoir accepté de
nous accueillir au sein de son illustre structure dont il a la charge ;
➢ Mr MOUHAMMADOU BOUBA Adji Directeur de l’IUT de Ngaooundéré pour
toutes les dispositions qu’il prend pour la réussite de notre formation à l’IUT.
➢ Mme MBELLA MARIE FRIDOLINE ,major du service laboratoire pour notre suivi
durant notre séjour au sein de l’hopital ;
➢ Mme SIGNE PAMELA d’avoir accepté de m’encadrer et pour son aide,bien
également ses conseils ;
➢ Mr le chef de service de la division de stage de l’IUT Ngaoundéré pour ses efforts afin
de nous offrir des stages ;
➢ Mr le chef de service des relations avec le milieu professionnel de l’IUT de
Ngaoundéré ;
➢ Aux personnels du laboratoire de l’hopital de district d’Efoulan de Yaoundé pour leur
collaboration et disponibilité pendant le déroulement du stage
➢ Tout le corps professoral de l’IUT pour les enseignements dispensés et leurs soutiens ;
➢ A mes grands frères et sœurs : LAHOTE BABANDJE FRANCK ET BOUGOE
RAISSA PRISCA toute leur disponibilité et l’aide qu’ils m’ont apportés ainsi qu’a
ma tante KALLA MOUSSA de m’avoir hébergé pendant ma période de stage.
➢ A la grande famille MOUSSA pour toute les contributions apportées qu’elle soit
morale ou matérielle pour la réussite de ce travail ;
➢ Tous mes amis (es) pour les nombreux échanges et leur soutien ;
➢ Mes camarades de promotion GBIO 19 en général et ceux d’analyse biologique et
biochimique en particulier pour tous ces bons comme mauvais moments vécus ;

Etudié, rédigé et présente par SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE


LISTE DES ABREVIATIONS

HDE : hopital district d’efoulan

CPN : consultation prénatale

P.f : Plasmodium falciparum

UPEC :
Sujet : Étude comparative de deux tests de diagnostic du paludisme : goutte épaisse et TDR ( parahit f 1.0)

PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

Etudié, rédigé et présente par SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE


A. PRESENTATION DE L’HÔPITAL

1 SITUATION GEOGRAPHIQUE DE L’ENTREPRISE


L’HDE est situé dans l’arrondissement de Yaoundé 3e sur l’axe allant du carrefour columbia à
la basilique de Mvolyé à côté de la sous-préfecture il est situé à 100 m du carrefour de la
chefferie reliant le carrefour Efoulan et le carrefour Obobogo ; cette structure est limitée :
-Au nord par le commissariat et la mairie d’Efoulan ;
- Au sud par la gendarmerie et la brigade de recherche ;
- A l’est par la basilique de Mvolyé ainsi que les quartiers tels que Nsam et Dakar ;
- A l’ouest par le carrefour Columbia ;

2- Plan d’accès
Sujet : Étude comparative de deux tests de diagnostic du paludisme : goutte épaisse et TDR ( parahit f 1.0)

3. Adresse complète de l’hôpital de district d’Efoulan


Comme toute structure, l’HDE répond à l’adresse indiquée ci-dessous
Tableau 1 : adresse de l’HDE

STRUCTURE HOPITAL DE DISTRICT D’EFOULAN

REGION CENTRE
COMMUNE YAOUNDE 3e
QUARTIER EFOULAN
BP 1113
TEL +237 222310309
E-mail HôpitalEfoulan@yahoo.fr

4. Secteurs d’activités

L’hôpital de district d’Efoulan est divisé en deux bâtiments, et ces bâtiments sont situés de
chaque côté de la route possède :
➢ un laboratoire qui est ouvert 24H/24,7J/7 ;
➢ un service d’accueil ;
➢ un service d’urgence ;
➢ une pharmacie ;
➢ une salle de consultation prénatale ;
➢ une caisse ;
➢ un service de vaccination ;
➢ un économat ;
➢ une salle de consultation ophtalmologique ;
➢ une salle de chirurgie dentaire ;
➢ une chirurgie ;
➢ un service d’UPEC ;
➢ des salles d’hospitalisation ;
➢ une salle d’imagerie médicale ;
➢ une médecine générale ;
➢ un service ORL ;
➢ un planning familial ;

Etudié, rédigé et présente par SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE


6. Nombre de personnel

L’HDE est assuré par un directeur entouré d’une équipe dirigeante composée de :

Tableau 2 : personnel de l’HDE

RESSOUCES HUMAINES NOMBRE


Conseiller médical 01

Surveillant général 01

Econome 01
Registreur des recettes 01

Major de service 08
Médecins composés de généralistes et spécialistes 22

Infirmiers et techniciens d’analyses médicales 55

Techniciens buco-sanitaire 05

Techniciens de maintenance du matériel biomédical 02

Personnels de service social 05

Personnels et agents de l’état 05

Du côté du pavillon du mère –enfant nous avons :


Sujet : Étude comparative de deux tests de diagnostic du paludisme : goutte épaisse et TDR ( parahit f 1.0)

02
Gynécologues

Sages-femmes 06
IDE 06
Majors de service 01

Gardien 03
Agent d’entretien 03
TOTAL 21

Etudié, rédigé et présente par SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE


7. Organigramme hiérarchique

Directeur

Surveillance Economat Secretariat Comptabilité Conseiller


Générale Matière Medical

Chefs de service
Coordination des
Soins

Coord N°1 Coord N°2 Coord NO3

Laboratoire maternité médecine

Bloc opératoire gynécologie pédiatrie


Economat CPN petite chirurgie
Echographie PEV Stomatologie

PF
Médecine
-

Major

Professionnel

A. Présentation du laboratoire
Sujet : Étude comparative de deux tests de diagnostic du paludisme : goutte épaisse et TDR ( parahit f 1.0)

❖ Paillasse biochimie
Sur cette paillasse, on effectue des examens de dosages et déterminé des concentrations en
certains ion a partir d’un spectrophotomètre comme : calcium, potassium, magnésium,
chlorure, créatine, ASAT, ALAT.

❖ paillasses de parasitologie et de sérologie

• La parasitologie : ici on effectue des examens à l’aide d’un microscope optique de la


gouttes épaisse pour la recherche parasitaire des espèces de plasmodium et bien
également la coproculture qui est un examen direct de recherche des parasites
intestinaux sous toutes leur formes :kystique et végétative.
• La sérologie : c’est des réactions entre anticorps et son antigène spécifique ; on réalise
les tests grâce au prélèvement veineux. comme examen nous avons par exemple :

• Le WIDAL : pour la détection de la présence ou pas d’anticorps contre les salmonelles


afin de pouvoir diagnostiquer la fièvre typhoide.
• Le SEROLAV : pour la détection du VIH ce test se fait à l’aide d’une bandelette et du
sérum sanguin .
Cependant d’autres examens sont également effectués comme La CRP (protein c-réactive),
les tests d’hépatite (A, B, C et D) H –pilori, syphilis ou Bw , toxoplsmose.

• La salle de bactériologie : c’est un endroit très peu accessible car on y effectue beaucoup de
culture des liquides biologiques (selle, urine) pour la recherche d’eventuels germe bactérienne
ainsi que des antibiogrammes.

Etudié, rédigé et présente par SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE


RESUME
Sujet : Étude comparative de deux tests de diagnostic du paludisme : goutte épaisse et TDR ( parahit f 1.0)

RESUME

Le paludisme est l’une des maladies parasitaires les plus répandues dans les pays sous
développé ou en voie de développement voire dans le monde. De nos jours, elle est
considérée comme l’une des maladies les plus fréquemment retrouvées chez l’HOMME .la
présente étude a été fait dans le but de comparer deux tests de diagnostiques du paludisme qui
sont la goutte épaisse et le test de diagnostic rapide (TDR) en vue de démontrer les limites du
TDR et les problèmes rencontrées lors des examens au laboratoire. Cependant, nous avons
mené une étude prospective qui s’est déroulé sur une période d’un mois et demie (25 avril au
25 mai). C’une période pendant laquelle nous avons accueilli et enregistré des patients, fait
des prélèvements sanguins des patients, analysé les échantillons et interprété les résultats.

Etudié, rédigé et présente par SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE


ABSTRACT
Sujet : Étude comparative de deux tests de diagnostic du paludisme : goutte épaisse et TDR ( parahit f 1.0)

INRODUCTION

Etudié, rédigé et présente par SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE


INTRODUCTION

Le paludisme est une maladie parasitaire qui infecte annuellement des millions de
personnes dans le monde, particulièrement en Afrique subsaharienne où il représente un
véritable fléau pour la population. Pour la prise en charge de cette pathologie, le diagnostic
précoce est crucial afin de permettre une intervention rapide et efficace, ainsi que d'éviter les
complications mortelles. Selon l'OMS, en 2009, le paludisme est endémique dans 109 pays.
Ces pays se trouvent également être parmi les plus pauvres de la planète «Ceinture de la
pauvreté » (Gentilini et al, 1995). Quarante-cinq (45) de ces 109 pays sont situés en Afrique
sub-saharienne et concentrent à eux seuls près de 90% de l'incidence palustre total (OMS,
2009).
Au Cameroun, cette maladie demeure un problème majeur de santé publique. En effet,
en 2010, il était encore responsable de 40,1% de la morbidité hospitalière générale et de 40%
de mortalité chez les < 5ans. Deux millions de cas sont enregistrés dans les formations
sanitaires chaque année mais on estime que 80% de ces cas n'arrivent pas dans les formations
hospitalières (MSP, 2010). Elle représentait 40% des dépenses des ménages pour la santé et
1,3% de perte sur le taux de croissance en 2007, selon le Ministère de la santé publique
(MSP). Ici, plus de 90 % des cas de paludisme, sont dus à P. falciparum, (MSP, 2007). Dans
la région Ouest du pays, où la transmission du paludisme est certes permanente mais
inconstante, on estime qu'entre 91,5% et 96% des cas sont dus à P. falciparum (www.impact-
malaria.com).
Plusieurs méthodes de diagnostic sont disponibles, notamment la goûte épaisse et le
Test de Diagnostic Rapide (TDR). Les études antérieures ont tenté de comparer ces deux tests
de diagnostic pour mieux comprendre leurs performances respectives. En effet, ces travaux de
recherche ont montré des résultats contrastants en termes de sensibilité et de spécificité.
Certaines études ont avancé que la goûte épaisse était plus sensible que le TDR. Une
étude menée par Tientcha Happi et al. (2010) a rapporté que la goûte épaisse avait une
sensibilité de 72,5% tandis que le TDR avait une sensibilité de 63,6%. De même, un autre
travail réalisé par Singh et al. (2013) a indiqué que la goûte épaisse avait une sensibilité de
80% tandis que le TDR avait une sensibilité de 62%. Dans ces deux études, la spécificité de la
goûte épaisse était également meilleure que celle du TDR, avec respectivement 96,9% et 94%
pour la première, et 99% et 94,4% pour la seconde. Quelques études ont également été
effectué sur l'évaluation des TDR au Cameroun par rapport au « gold standard » qu'est la GE.
Sujet : Étude comparative de deux tests de diagnostic du paludisme : goutte épaisse et TDR ( parahit f 1.0)

Bechem et al en 1999 ont trouvé une sensibilité de 98% et une spécificité de 88,8% par
rapport à la goutte épaisse (GE) dans une étude ayant évalué un TDR (HRP2) sur une
population d'enfants. Une autre étude réalisée à Yaoundé par Sayang et al (2009) a attribué au
Diaspot®-Malaria-Pf (HRP2) une sensibilité de 71,12% et une spécificité de 82,2% avec des
Valeurs prédictives positives (VPP) et négatives (VPN) de 73,8% et 80,4% respectivement.
Quant à l'étude menée par Wanji et al en 2008 au Mont-Cameroun, elle a établi que
Hexagon®-(pLDH) avait une sensibilité de 85,3% et une spécificité de 95,5% et une autre
étude par Norbert TANKE DOGMO (2014) a établi que Les caractéristiques propres au
Diaspot®-Malaria-Pf sont respectivement de 94,7% et de 95,5% pour la sensibilité et la
spécificité et les valeurs prédictives positives et négatives sont respectivement de 89,0% et
97,9%. Toutes fois, pour la capacité du Diaspot®-Malaria-Pf à détecter de P. falciparum seul,
sa sensibilité est de 97,8% .

Cependant, d'autres études ont montré des résultats inverses, avec des performances
supérieures pour le TDR. Par exemple, une recherche menée par Gamboa et al. (2010) a
révélé une sensibilité de 96,5% pour le TDR contre 76,2% pour la goûte épaisse, tandis que la
spécificité était respectivement de 83,8% et 66,7%. De même, une étude menée par Ejim et al.
(2014) a montré que la sensibilité du TDR était de 91,7% contre 78,6% pour la goûte épaisse,
tandis que la spécificité était respectivement de 97,1% et 95,7%.

Ces résultats contradictoires entre les différentes études montrent la nécessité d'une
étude comparative complémentaire .La présente étude a été conçue pour comparer les
performances du performances d'un TDR (HRP2) en l'occurrence le ParaHit® f ver. 10 dans
le diagnostic biologique du paludisme au district d’efoulan a Yaoundé par rapport à la GE
classique réalisée dans les conditions standards. Une sensibilité > 95% est exigée par l'OMS
(2000) pour juger un TDR satisfaisant.

Etudié, rédigé et présente par SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE


PREMIÈRE PARTIE : REVUE DE LA LITTÉRATURE
Sujet : Étude comparative de deux tests de diagnostic du paludisme : goutte épaisse et TDR ( parahit f 1.0)

REVUE DE LA LITTÉRATURE

A. Définitions et classification du paludisme

1) Définitions

Le paludisme est une maladie fébrile aigue causée par un parasite de type
plasmodium, transmise à l’HOMME par piqure de moustique de type anophèle
femelle. Selon l’OMS, il est définit comme une pathologie parasitaire potentiellement
mortelle qui infeste les globules rouges.

Goutte épaisse : c’est un examen parasitaire qui consiste à étaler une goutte de sang
sur la lame afin de mieux concentrer les parasites sur une surface restreinte pour le
diagnostic du paludisme.

TDR : test de diagnostic rapide c’est un système de détection du paludisme grâce à


une cassette qui permet de mettre en évidence les antigènes spécifique (des protéines)
produits par des plasmodies présent dans le sang des personnes infectées.

2) Classification

Le paludisme est une maladie fébrile due à un parasite du genre Plasmodium et qui se
transmet par la piqûre du moustique (anophèle femelle infectée) .Les différentes formes de
paludisme sont classées en deux catégories principales : Paludisme simple et Paludisme
grave.

o Paludisme simple : se caractérise essentiellement par une fièvre (température axillaire ≥ à


37,5°C) ou antécédent de fièvre avec souvent des douleurs musculaires, de la faiblesse
articulaire, des troubles digestifs, des frissons, et des courbatures, confirmé par un examen
biologique (TDR ou GE/FM)
o Paludisme grave : se caractérise par une confirmation biologique (TDR ou GE/FM) On
parle de paludisme grave chaque fois que l’on retrouve une parasitémie positive à P.
falciparum associée à l’un des signes de gravité de paludisme de l’OMS 2015 :
Hyperparasitémie : supérieure à 10% des hématies 28Anémie grave : taux d’hémoglobine

Etudié, rédigé et présente par SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE


≤ 5g/dl ; ou hématocrite ≤ 15% chez les enfants < 12 ans (< 7 g/dL and < 20%,
respectivement chez l’adulte) qui se confirme grace a un examen de la NFS et avec une
parasitémie > 10 000/μL

3. épidémiologie
1. Agent pathogène

L’agent pathogènes du paludisme c’est le plasmodium, un protozoaire très petit de taille


variable selon les espèces qui après coloration avec du GIEMSA présente une forme
trophozoide caractérisée par un noyau coloré en rouge et un cytoplasme coloré en bleu. Il
existe de nombreuses espèces de Plasmodium (plus de 140) touchant diverses espèces
animales mais seulement 5 de ces sont pathogènes de l’HOMME (cours de parasitologie
APICOMPLEXA Pg5 Dr AGUME) ; il s’agit de Plasmodium falciparum, Plasmodium vivax,
Plasmodium ovale, Plasmodium malariae, Plasmodium knowlesi de découverte assez récente
est une espèces simienne capable d’infester l’HOMME (Escalante et Ayala ,1994) .

Figure 1 : femelle d’une Anophèle se gorgeant de sang


Source :( Photo ISTOCK Radio canada).
Taxonomie :
Sous-règne : Protozoa
Phylum : Apicomplexa
Classe : sporozoa
Sous-classe : Coccidia
Super- classe : Eucoccidia
Ordre : Eucocciddida
Sous-ordre : Haemosporina
Famille : Plasmodiidae
Sujet : Étude comparative de deux tests de diagnostic du paludisme : goutte épaisse et TDR ( parahit f 1.0)

Genre : Plasmodium
Espèces : P. falciparum, P. vivax, P. ovale (sous espèce Walkeri, curtisi), P. malariae : P.
knowlesi.

2. Mode de transmission
On distingue plusieurs modes de transmission du paludisme mais le principale est le fait du
vecteur biologique : Anophèle femelle infesté qui inocule par piqure et cela pendant son repas
sanguin, les plasmodiums (sporozoides) sont transmis à une personne saine (Norbert
TANKEU DONGMO master en biologie 2012). Bien évidemment, les autres formes de
transmission ne sont pas à négliger nous avons ainsi :

• la transmission verticale par voie trans-placentaire d’une mère impaludée vers


son enfant ;
• la transmission par exposition au sang (AES) et également chez les
toxicomanes sont exceptionnelles (Petithory et Ardoin-Guidon)
• la transfusion du sang d’un donneur infesté a un receveur sain.

3. Cycle du parasite

Le cycle se déroule successivement chez l’HOMME qui est l’hôte intermédiaire donc en
deux phases (asexuées) et une phase (sexuée) chez l’anophèle qui est l’hôte définitif.

• Chez l’homme

▪ La phase pré érythrocytaire : ce stade est marqué l’inoculation par l’anophèle femelle
des sporozoïdes contenu dans sa glande salivaire dans le système circulatoire de
l’HOMME et ces sporozoides arrivés au stade de maturation dans le foie ils vont
s’éclaté et libéré des mérozoides.

▪ La phase de schizogonie érythrocytaire : les mérozoides libérés au niveau du foie vont


migrés et pénétrés dans les globules rouges ; en effet ceux-ci, lors de leurs entrés dans
l’érythrocyte se transformeront en trophozoides et se multiplieront dans les globules

Etudié, rédigé et présente par SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE


rouges hôtes jusqu’à ce qu’ils éclatent (GR) ; Et le cycle devient répétitif, après
plusieurs cycles, il y aura formation des gamétocytes.

Chez l’anophèle femelle

Après quelques cycles de réplication des mérozoïtes, des parasites sexués mâles et femelles
(gamétocytes) sont formés à l’intérieur des globules rouges. Lorsqu’un moustique pique une
personne infectée, il ingère ces gamétocytes, qui se transforment en gamètes. Leur
fécondation engendre un zygote, qui se différencie en oocyste dans le tube digestif du
moustique. Les oocystes produisent des sporozoïtes, qui migrent vers les glandes salivaires du
moustique. Un nouveau cycle peut alors commencer.

Figure 2 : cycle biologique du Plasmodium ssp


Source : www.dpd.cdc.go/ dpdx
Sujet : Étude comparative de deux tests de diagnostic du paludisme : goutte épaisse et TDR ( parahit f 1.0)

4. Répartition géographique
➢ Dans le monde : selon l’OMS 2021
Durant ces dernières décennies est l’une des endémies parasitaires qui a fait beaucoup de
ravages et cela a travers le monde, entrainant la mort de beaucoup d’HOMME. Chaque année
on dénombre plusieurs cas de décès et des milliers des personnes exposées a des risques de
contaminations. Selon l’OMS EN 2021, près de la moitié de la population était exposée au
risque de paludisme ,selon les données on a enregistré 247 millions de cas de paludismes
contre 245 millions en 2020 avec une estimation du taux de morbidité a 619000 personnes
contre 625000 dont en effet 96% vivaient en Afrique. Toutefois, bien qu’aillant enregistré au
temps décès en Afrique on observe une augmentation significatives des cas dans certains
pays :les Comores (56,9%) ;le Costa Rica (52,4%) ; l’Equateur(11,1%) ; le Guatemala
(16,9%) ;la Guyane française (2,1%) ;le Honduras (47,4%) ; le Panama (55,3%) ; la
république démocratique de Corée(22,8%) ; le Swaziland( 53,9%).( World Heath
Organization : https://www.who.int.treatment.

Figure 3 : évolution du taux de paludisme dans le monde ( World Health Organisation , 2021).

Etudié, rédigé et présente par SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE


➢ Au Cameroun

En 2021, le Cameroun est classé par l’OMS au 11e rang des pays les plus touchés par le
paludisme. en effet, le Cameroun a enregistré 4000 décès dus au paludisme selon les chiffres
actualisés rendus publique par le ministère de la santé publique, a l’occasion de la journée
mondiale de lutte contre le paludisme ; il représentait un taux de mortalité de14% ;une
prévalence de 24%. (26 AVRIL 2O22 : french.china.org.cn.forein.txt.cont-78187032. Selon
les chiffres officiels, le paludisme a tué 3863 personnes (contre 4121 en 2020), pour 3 150
784 malades enregistrés (contre 2 646 139). 14,3% de ces décès sont survenus dans les
formations sanitaires, contre 17,2% en 2020. « Ces données permettent de constater une
augmentation de l’incidence du paludisme et une baisse de la mortalité attribuée à cette
maladie », a expliqué Dorothy Achu, secrétaire permanente du Programme national de lutte
contre le paludisme (Pnlp). C’était le 25 avril 2022 à l’occasion de la 15e journée mondiale de
lutte contre le paludisme (Alain Nwaha Actu Cameroun).

5. Mécanisme de détection du paludisme


La fièvre est fréquente dans les zones d'endémie du paludisme, et il est important d'établir le
bon diagnostic (paludisme ou autres causes) et d'administrer le traitement approprié car cela
peut sauver des vies, en particulier chez les enfants. L'Organisation mondiale de la santé
(OMS) recommande désormais que tous les patients présentant une fièvre pouvant être liée au
paludisme soient correctement diagnostiqués avant d'initier tout traitement. Cela permet de
garantir l'utilisation appropriée des antipaludiques hautement efficaces tels que les traitements
combinés à base d'artémisinine (TCA) afin d'éviter l'administration de traitements superflus,
les risques pour la santé et le développement d'une résistance. Par le passé, le diagnostic
standard du paludisme reposait sur l'examen du sang par microscopie et le diagnostic clinique,
mais cette technique exige un technicien et un laboratoire qui ne sont pas toujours disponibles
dans les services de santé de nombreuses régions du monde. Dans le cadre des études de
recherche, on utilise parfois une autre technique connue sous le nom d'amplification en chaîne
par polymérase (ACP). Les progrès technologiques ont également permis le développement
de tests de diagnostic rapide (TDR) du paludisme (ABBA K, Deeks jj et all Cochrane 2011).
Pour pouvoir détecter le paludisme, on a recouru à plusieurs méthodes donc les plus utilisées
sont
Sujet : Étude comparative de deux tests de diagnostic du paludisme : goutte épaisse et TDR ( parahit f 1.0)

➢ Diagnostic clinique :

Cette méthode est basée sur des suspicions cliniques de l’état du patient par un médecin
qualifié qui pourrait présenter les symptômes de la maladie cette méthode de diagnostic est la
moins coûteuse et la plus commune. L’accès palustre sans signe de gravité se déroule suivant
la triade « frissons, chaleur, sueurs » survenant tous les deux à trois jours suivant l’espèce de
parasite. Il fait suite à un stade de primo invasion non traité, qualifié d’«embarras gastrique
fébrile». Le premier stade de l’accès palustre est caractérisé par des frissons violents pendant
environ 1 h suivis d’une forte fièvre à 40°C avec des céphalées et des douleurs abdominales
durant 3 à 4 h. La crise se termine par des sueurs profuses, une émission d’urine foncée et un
effondrement brusque de la température ; ce stade dure entre 2 et 4 heures (Anne claire
LANGLOIS 2014). Cependant, dans le cas d’un paludisme grave (principalement causé par le
P. falciparum), les caractéristiques cliniques telles que confusion, coma, convulsions, anémie
sévère, gêne respiratoire, sont plus précises et augmentent l’indice de suspicion de paludisme
(DHMOSH section santé publique AVRIL 2019).

➢ Diagnostic microscopique
La microscopie :est un ensemble de technique d’imagerie des objets de petites tailles et ceci
grâce a un appareil appelé le microscope( wikipédia).en laboratoire médical , le microscope
est utilisé pour la détection des micro-organismes pathologiques de l’homme parmi lesquels
les espèces de plasmodium responsable du paludisme. En effet pour observer les trophoides
au microscope on a recourt a deux méthodes qui sont complémentaire : la goutte épaisse et le
frottis mince

➢ La goutte épaisse :

Elle est effectuée en étalant quelques microlitres de sang sur une lame en faisant une
rotation de telle en sorte que le sang soit bien hémolysée, sécher la lame par la suite et colorée
au GIEMSA ,rincer puis resecher. Apres séchage, il faut mettre une goutte d’huile a
immersion et ensuite observer au microscope a l’objectif 100. Le dénombrement de parasites
pour 200 leucocytes doit être effectué par un manipulateur expérimenté, car la lecture des
lames reste assez délicate. Le diagnostic d’espèce n’est pas toujours possible du fait de la
superposition de plusieurs couches de globules rouges, cette méthode permet à l’examinateur
d’observer davantage d’érythrocytes afin de déceler des parasites, ce qui permet d’identifier
les faibles parasitémie plus facilement qu’avec un frottis sanguin. En moyenne, la limite de

Etudié, rédigé et présente par SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE


détection d’un examen microscopique par un examinateur expérimenté est d’environ 10
parasites/ μL (Bejon et al., 2006). Dans les zones à faibles ressources économiques, le
diagnostic microscopique reste peu sensible et peu spécifique dû au manque de formation des
manipulateurs.

➢ Le frottis mince

Un frottis sanguin est un examen qui consiste à prélever un échantillon de sang à des fins
d'analyse déposer une petite goutte de sang au centre de la lame (5 µl) tirer le frottis avec la
goutte du centre, ensuite faire sécher la lame colorer cela avec du GIEMSA puis rincer par la
suite et sécher la lame ; ajouter de l’huile a immersion et faire une observation au microscope
a l’objectif 100 ( travaux pratiques Dr AGUME) .Cet examen sanguin permet d'analyser
qualitativement et quantitativement les cellules sanguines d'un patient. En d'autres termes,
cela signifie que cet examen permet d'évaluer l'aspect et le nombre de cellules sanguines. De
plus, cet examen sanguin permet de distinguer le pourcentage de chaque type de cellule
sanguine : globules rouges (hématies), globules blancs (leucocytes) et plaquettes dans le but
de diagnostiquer des infections spécifiques comme le paludisme où le parasite (trophozoides)
est présent dans les globules rouges (Ooreka).

➢ Diagnostic par immuno-chromatographie ou Test de Diagnostic rapide

L'OMS recommande de diagnostiquer sans retard la maladie au moyen d’un diagnostic


parasitologique chez tous les patients dont on suppose qu’ils sont atteints de paludisme, avant
d’administrer le traitement. Les TDR du paludisme détectent des antigènes spécifiques (des
protéines) produits par les plasmodies présentes dans le sang des personnes infectées. Certains
TDR détectent les infections mono spécifiques (soit P. falciparum soit P. vivax), d'autres
détectent des infections mixtes (P. falciparum, P. vivax, P. malariae et P. ovale) tandis que
d'autres distinguent les infections par P. falciparum et non P. vivax, ou des espèces
spécifiques.

Le sang est habituellement prélevé par une piqûre au doigt et les résultats sont disponibles en
15 à 30 minutes. S'il existe des variations entre les quelques 200 produits de TDR disponibles
sur le marché, les principes des tests restent similaires (who 2015, who 2021). Les TDR
utilisent de petites quantités de sang (de 2 à 50 μL) et peuvent être effectués sur des
prélèvements par ponction digitale ou sur du sang ou du plasma traité à l’anticoagulant. Les
cibles actuelles des TDR sont la protéine 2 riche en histidine de P. falciparum (PfHRP-2) ou
Sujet : Étude comparative de deux tests de diagnostic du paludisme : goutte épaisse et TDR ( parahit f 1.0)

des enzymes de la voie glycolytique du parasite, par exemple la lactate déshydrogénase


spécifique du parasite (pLDH) ou l’aldolase de Plasmodium (également appelé antigène pan-
spécifique du paludisme). Les tests basés sur la lactate déshydrogénase permettent de détecter
toutes les espèces de plasmodies ou peuvent être propres au P. falciparum ou au P.
vivax(CCMTMV CANADA). Dans notre étude nous utiliserons paraHIT f 1.0 pour le
diagnostic.

➢ Diagnostic par les techniques de biologie moléculaire ou Réaction en Chaine de


Polymérisation

La technique PCR (Polymerase Chain Reaction ) repose sur la détection de l’ADN des
parasites circulants afin de pouvoir estimer semi-quantitativement la densité parasitaire
sanguine, elle consiste à amplifier l’ADN du plasmodium spp a partir d’un sang prélevé afin
de le rendre détectable (Norbert TANKE DONGMO 2012). Cette technique peut être utilisée
comme aide au diagnostic, car elle possède une excellente sensibilité et est discriminative
d’espèce. Elle peut ainsi détecter jusqu’à 0,5 parasite/mL après concentration de l’échantillon.
La mise au point et la démonstration sur le terrain de technologies PCR, à fort rendement,
adaptées aux conditions locales sont nécessaires afin d’améliorer l’utilisation de la PCR en
zone endémique (The malERA Consultative Group on Diagnoses and Diagnostics, 2011).

➢ Diagnostic par les techniques utilisant la microscopie a fluorescence

Le microscope a fluorescence est une technique utilisant un microscope optique en tirant


profit du phénomène de fluorescence et de phosphorescence au lieu de ,ou en plus de
l’observation classique par réflexion ou absorption de la lumière naturelle ou artificielle(
wikipedia). En effet ,les exemples les plus connus de microscopes a fluorescence sont le
QBC( Quantity Buffy Coat) et le cyscope qui est bien plus récent : fonctionne sur le principe
suivant : Le sang est prélevé dans un tube micro-hématocrite contenant un fluorochrome
(acridine orange) et un flotteur. L'acridine se fixe alors sur l'ADN des différents Plasmodiums.
Après une centrifugation à grande vitesse, ce flotteur qui se trouve dans la zone de densité
correspondant à celle des hématies parasitées ne laisse qu'un film d'hématies entre lui-même
et la paroi du tube, ce qui permet d'examiner cette zone à l'aide d'un dispositif adapté comme
le microscope à fluorescence et il une très grande spécificité (NORBERT TANKEU) .tandis
que le microscope à fluorescence Cyscope, utilise des teintures fluorescentes spécifiques de
l'acide nucléique de Plasmodium pour faciliter la détection des parasites, même dans des
conditions de faible parasitémie, grâce au contraste avec l’arrière-plan. Le microscope à

Etudié, rédigé et présente par SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE


fluorescence Cyscope s’est révélé sensible et spécifique. Il fournit des résultats rapides et
fiables en moins de dix minutes. Pour diagnostiquer le paludisme, le microscope Cyscope doit
donc être considéré comme une option viable, moins coûteuse et plus rapide, particulièrement
dans les zones où le parasite prédominant est Plasmodium falciparum (Hassan et all 2010).

6. AVANTAGES ET LILMITES DES TESTS DE DIAGNOSTICS UTILISES


➢ Diagnostic microscopique
• Avantages

- Grace la GE on peut dépister et quantifier les trophozoides présents dans le sang du


patient ;

-A l’aide d’un frottis mince d’identifier les espèces de plasmodium (cheesbrough 2010).

• Inconvénients

Nous avons des possibilités que le test de détection soit négatif du a plusieurs paramètres
comme :

-Le contrôle qualité des colorants qui lorsqu’ils ne sont pas de qualités en faisant la
préparation ils peuvent abimés le sang du patient ;

-Le contrôle qualité des lames.

-Le contrôle qualité du microscope et le suivi de ses opérations de maintenance

-Le contrôle qualité du pH de l’eau utilisée pour la dilution du Giemsa ;

-La durée que met l’examen avant que le résultat ne soit rendu.

➢ Diagnostic par la méthode immuno-chromatographique(TDR)


• avantages

Ces tests permettent de détecter la présence d'antigènes spécifiques au parasite dans le


sang et sont faciles à utiliser même dans les zones de très forte endémicité voire en absence
des personnels non qualifiés; elles permettent également de rendre les résultats de l’examen
en 15min. Dès lors, les tests de diagnostic rapide sont aussi considérés comme une manière de
lutter contre le phénomène de résistance aux médicaments car ils évitent d'administrer des
médicaments antipaludéens lorsque c'est inutile (Julie Luong).

De plus les TDR (HRP2) sont en général plus sensibles que les TDR (pLDH) et les
TDR (Aldolase), ils sont relativement moins coûteux (Swartout et al, 2007).
Sujet : Étude comparative de deux tests de diagnostic du paludisme : goutte épaisse et TDR ( parahit f 1.0)

• Inconvénients

En 2004, l’OMS a recommandé l’utilisation des tests de diagnostic rapide (TDR) afin
d’améliorer la qualité du diagnostic. En effet,( Munier et al) ont montré que 43 % des patients
diagnostiqués paludéens, par présomption, présentaient un TDR négatif ; « Je ne suis pas
convaincu que les TDR puissent poser un diagnostic fiable et efficace permettant de
diagnostiquer correctement le paludisme... Les résultats me posent beaucoup de problèmes
car, il y a des cas de paludisme avec tous les signes et dont le diagnostic au TDR est négatif
[…] (ICP Keri Suuf). le polymorphisme observé au sein des séquences répétées du gène Pf
HRP2 pourrait être la cause de la grande variation de sensibilité des TDR entre des isolats
provenant du même pays et entre des isolats de pays différents (Baker et al., 2005) Les TDR
présentent donc des défauts de diagnostic, des fois elles donnent des faux négatifs. Leur
sensibilité et leur spécificité sont variables, leur vulnérabilité aux températures élevées et a
l’humidité reste evidemment un inconvénient majeur (WHO, 2008).

Ils ne sont pas adaptés au suivi du traitement des patients en raison de la persistance
de la HRP2 dans le sang jusqu'à 35 jours après le traitement (OMS, 2005) et ne peuvent
détecter que P. falciparum.

❖ TRAITEMENT ET PREVENTION DU PALUDISME

➢ PREVENTION

Le renforcement de la prévention et des interventions de lutte anti-vectorielle a été

une étape décisive dans le recul de la pathologie depuis l’an 2000. À l’échelle individuelle, la
prévention du paludisme doit associer une protection physique contre les piqûres de
moustiques (via l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticides) à une chimio
prophylaxie médicamenteuse antiparasitaire (pour les sujets non immuns se rendant en zone
impaludée).

Les mesures préventives du paludisme consistent ;

• Au nettoyage des alentours de la maison ; Les moustiquaires imprégnées d'insecticides


(Type perméthrine ou deltaméthrine) sont recommandées par l’OMS dans les régions

Etudié, rédigé et présente par SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE


où le paludisme et les moustiques sont endémiques, avec une importance particulière
pour les femmes enceintes et les jeunes enfants qui sont particulièrement vulnérables.
• Couvrir votre corps:
• Essayez de minimiser l'exposition corporelle en portant des pantalons longs et des
chemises à manches longues
• Les moustiques sont plus actifs du crépuscule à l'aube, des précautions doivent être
prises pendant ces périodes en appliquant des crèmes ou des sprays anti-moustiques
• A la désinfection des mares d’eaux ; L’utilisation d’insectifuges (ceux contenant du
DEET 20% à 35% ou du Picaridin 20%) sont les plus efficaces) pour asperger les
murs des maisons, les vêtements ou la peau (Passeport santé) ;
• Placez des écrans anti-insectes sur les fenêtres (OMS 2015).

➢ TRAITEMENT

L’OMS recommande que, chez tous les cas présumés, le paludisme soit confirmé par un
diagnostic basé sur la recherche des plasmodies (par microscopie ou test diagnostique rapide.
Le paludisme est une infection grave qui nécessite toujours un traitement médicamenteux.
Plusieurs médicaments sont utilisés pour prévenir et traiter le paludisme. Les médecins en
choisiront un ou plusieurs en fonction :

• du type de paludisme de la résistance d’un parasite du paludisme à un médicament


• du poids ou de l’âge de la personne infectée par le paludisme du fait que la personne
est enceinte ou non (WHO 2023).

Les traitements du paludisme simple au Cameroun comme la plupart des pays touchés par
le paludisme, notamment à celui de P.falciparum est calqué sur les recommandations de
l’OMS (2006). Il recommande vivement l’utilisation des différents combinaisons
d’Artemisinin based Combination Therapy (ACT) en trois jours de prise en association avec
un antipyrétique (Paracétamol ou Aspirine) à des doses convenables (OMS 2006.MSP 2007) :
Les combinaisons thérapeutiques actuellement recommandés sont :

• D’artémisinine, comme l’artéméther-luméfantrine, sont généralement les


médicaments les plus efficaces.
• La chloroquine est recommandée pour le traitement de l’infection par le parasite P.
vivax uniquement dans les endroits où il est encore sensible à ce médicament.
Sujet : Étude comparative de deux tests de diagnostic du paludisme : goutte épaisse et TDR ( parahit f 1.0)

• La primaquine doit être ajoutée au traitement principal pour prévenir les rechutes de
l’infection par les parasites P. vivax et P. ovale.
• La plupart des médicaments utilisés se présentent sous forme de pilules. Certaines
personnes devront se rendre dans un centre de santé ou un hôpital pour obtenir des
médicaments injectables.

Pour les cas de paludisme grave, administrer les agents antipaludiques par voie parentérale au
minimum pendant 24 heures, même si entre-temps le patient parvient à tolérer des
médicaments per os. Ensuite, prescrire une cure complète d’une association médicamenteuse
à base d’artémisinine (ACT) efficace là où l’infection a été contractée (WHO 2013).

DEUXIEME PARTIE : MATERIEL ET


Etudié, rédigé et présente par SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE

METHODES
II. DEUXIEME PARTIE : MATERIEL ET METHODES

Nous avons effectué à partir d’un nombre considérable de matériel et de méthodes :

1. MATERIEL UTILISE

a. Matériel biologique

Nous avons comme matériel biologique les échantillons de sang des patients que l’on
prélevait pour effectuer les analyses au laboratoire.

b. Matériel non biologique

Comme matériel non biologique nous avons :

• Les équipements de protection individuel (EPI) : la blouse, les gants, les calots, des
sabots…
• Le matériel de prélèvement : les seringues ou les lancettes stériles, tubes (EDTA),
garrot, tampon ou buffer (fourni avec le TDR), coton sec ;
• Matériel d’analyse : compte-goutte, micropipette, les pipettes, le portoir, des lames,
papier hygiénique, des cassettes de TDR, un microscope, un chronomètre, l’huile
d’immersion, du réactif (GIEMSA au 1/10).
• Des bacs à déchets, des solutions de décontaminations (matériel de désinfection)
Sujet : Étude comparative de deux tests de diagnostic du paludisme : goutte épaisse et TDR ( parahit f 1.0)

2. Méthodologie du travail
a. Cadre d’étude

Nous avons effectué ce travail au service de laboratoire de l’hôpital de district d’Efoulan.

b. Type et durée du travail

Il s’agit d’une étude prospective qui s’est déroulée sur une période d’un mois (allant du 25
avril au 25 mai 2022).

c. Echantillonnage
d. Critères d’inclusion

Notre étude concerne les patients externes comme interne à l’HDE ayant comme examen à
faire l’examen du paludisme.

e. Critère d’exclusion

De ce travail sont exclu :

• Des patients n’ayant pas comme examen, l’examen du paludisme ;


• Des patients n’ayant fait les examens du paludisme.
• Les patients reçus hors de la période d’étude.

f. Population d’étude

Tous les patients venus pour effectuer l’examen du paludisme sans distinctions d’âges,
d’ethnie, de sexe ou de religion.

3. Méthode

a. Accueil et enregistrement des patients

Le laboratoire de l’HDE possède une salle de prélèvement dans laquelle les patients sont
reçus. En effet, on recoit les patients et on note les informations telles que l’âge, le sexe, le
quartier, le nom, ainsi que les examens qui seront effectués dans le registre d’accueil.

Etudié, rédigé et présente par SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE


b. Prélèvement du patient

lors du prélèvement on doit s’assurer de la concordance du matériel de prélèvement avec la


prescription ,bien vérifier l’identité du patient et bien étiqueter ses informations sur le
materiel.

❖ Confection de la goutte épaisse :

• Toujours mettre des gants. Désinfecter l’annulaire avec de l’alcool à 70%. (Pour le
tout petit enfant on peut utiliser le gros orteil ou le talon)
• Laisser sécher l’alcool
• Piquer avec une lancette stérile
• Déposer 1 grosse goutte (ou 3 petites gouttes) de sang au milieu de la lame
• A l’aide du coin d’une lame, étaler le sang sous forme d’un cercle d’un centimètre
de diamètre en tournant avec des mouvements circulaires. (Essuyer le coin de la
lame qui a servi à étaler le sang)
• Laisser sécher en position horizontale, à la température ambiante, à l’abri des
mouches et des poussières ou on peut utiliser un sechoir (On peut aussi utiliser du
sang prélevé à la veine pour d’autres examens).
• Il faut bien sécher la goutte épaisse avant la coloration !
• Ensuite colorer avec du GIEMSA au 1/10 pendant 15 min
• Rincer la lame avec de l’eau et sécher

c. Technique d’examen des gouttes épaisses :

La lecture des gouttes a été effectuées au poste de parasitologie du laboratoire de


l'HDE à l'aide d'un microscope optique à l'objectif 100 (à immersion) et selon les procédures
recommandées (OMS, 1994).

La parasitémie a été quantifiée selon la formule suivante (Moody, 2002 ; WHO, 2005 ; Payne,
1988): P = (X / Y) 8000 parasites par mm3 de sang où X est le nombre de parasites comptés
au microscope, Y le nombre de leucocytes comptés en même temps (200 leucocytes) et 8000,
le chiffre consensuel du nombre de GB/µL chez l'Homme. La lecture de 100 champs
microscopiques était nécessaire pour rendre une rendre un résultat négatif.
Sujet : Étude comparative de deux tests de diagnostic du paludisme : goutte épaisse et TDR ( parahit f 1.0)

Les résultats des GE ont notés en même temps dans le cahier de paillasse et dans la fiche des
résultats. Les densités parasitaires étaient groupées en 3 classes : < 500/ul (faiblement positif)
; 501 - 5 000/ul (positif) ; > 5000/ul .

NB. : La réalisation d'un frottis n'a été nécessaire qu'en cas de difficulté réelle à confirmer un
diagnostic d'espèce sur GE. Leur réalisation (confection frottis, coloration et lecture) a été
faite comme indiquée au paragraphe.

Aspect :

- Le fond doit être propre, exempt de débris, coloré en bleu ;


- Les noyaux des leucocytes sont en violet foncé ;
- Les parasites du paludisme sont bien définis, avec une chromatine rouge foncé et un
cytoplasme bleu pale.

Figure 4: Vue microscopique d’une goutte épaisse (100x). Trophozoïtes de P. Falciparum


(Coloration Giemsa).

(Laboratoire médical d’efoulan 15/05/2023)

d. TDR du Paludisme ParaHIT f ver.1.0-Ag P.falciparum Malaria –device

• Principe

Etudié, rédigé et présente par SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE


Il est basé sur la migration par immunochromatographie du sang total sur une cassette dans
lequel la membrane de nitrocellulose est recouverte d’un anticorps Anti-HRP II (anticorps de
capture) spécifique pour P falciparum.

Lorsque l’échantillon testé traverse le tampon de réaction conjugué, l’or colloïdal couplé à
l’anticorps anti-HRP II (anticorps détecteur) se lie à l’antigène HPR II libéré lorsque
l’échantillon testé traverse le tampon de réaction conjugué, l’or colloïdal couplé à l’anticorps
anti-HPR II (anticorps détecteur) se lie à l’antigène HPR II libéré par les globules rouges
infectés lysés dans l’échantillon testé. Ce complexe antigène-détecteur –anticorps se déplace
le long de la membrane de nitrocellulose et se lie à l’anticorps anti- HPR II immobilisé
correspondant (anticorps de capture), ce qui entraine la formation d’une bande de couleur
rouge indiquant des résultats réactifs. La bande de contrôle doit apparaitre indépendamment
du fait que l’échantillon soit réactif ou non réactif. L’affichage de la bande de contrôle
indique une migration réussie du mélange. Le test est performant suivant les instructions du
pratiquant. Il ne peut en aucun cas détecter les infections causées par P. vivax, P. ovale et P.
malariae.

Figure 5 : Principale étapes (1,2 et 3) d’un TDR

Source : (OMS, 2008).

e. Procédure d’utilisation du TDR


c. Ouvrir le flacon compte –goutte de tampon de réaction, serrer d’avantage le
bouchon pour percer le haut de l’embout du flacon, puis retirer le bouchon pour
délivrer le tampon de réaction ;
Sujet : Étude comparative de deux tests de diagnostic du paludisme : goutte épaisse et TDR ( parahit f 1.0)

d. Ponctionner le doigt avec la lancette stérile fournie dans le kit après nettoyage du
doigt avec du tampon ;
e. Aspirez l’échantillon de sang a l’aide de la pipette en plastique jetable fournie dans
le kit, plongez l’extrémité ouverte dans la goutte de sang, puis relâchez doucement
pour aspirer le sang jusqu’aux deux projections.
f. Déposez les gouttes de sang dans le carré A.
g. Ajoutez 4 gouttes (200µL) de tampon de réaction dans la fenêtre ronde B du
dispositif.
h. Rebouchez le flacon de tampon de réaction
i. Observez apres 20 minutes.
.

F. Définition et détermination des variables statistiques

• Prévalence (P) : proportion des malades dans une population a un moment donné

P(%) = M*100 /N

Avec M= Total des cas confirmés positifs et N =Total des cas testés
(population d’étude)

• Sensibilité (se) : capacité du paraHIT f 1.0 a pouvoir détecter les patients atteints du
paludisme (patients GE+) dans notre population d’étude. elle mesure l’aptitude du test a éliminer les
faux négatifs (FN).

Se (%)= VN*100/VP+FP

• Spécificité (Sp) ; capacité du paraHIT f 1.0 a détecter des sujets indemnes du paludisme
patients (GE-)dans notre population d’étude. Elle mesure l’aptitude du test à éliminer les faux positifs
(FP).
Sp(%)= VN*100/FP+VN

Etudié, rédigé et présente par SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE


• Valeur Prédictive Positive (VPP) : probabilité qu’un patient ait réellement le paludisme
(GE+) lorsque son test paraHIT f 1.0 est positif.

VPP(%) =VP*100/VP+FP

• Valeur Prédictive Négative (%) : probabilité pour qu’un patient soit vraiment indemne
lorsque le test paraHIT f 1.0 est négatif.

VPN(%) =VN*100/VN+FP
Sujet : Étude comparative de deux tests de diagnostic du paludisme : goutte épaisse et TDR ( parahit f 1.0)

TROISIÈME PARTIE :
RESULTATS ET DISCUSSIONS

Etudié, rédigé et présente par SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE


I. Interprétation des Résultats

Dans notre étude, nous avons inclus 177 patients et nous avons obtenus les résultats suivants :

✓ Test négatif : (Pas d’antigène P. falciparum de la malaria)

Une ligne « C » dans la fenêtre de résultats :absence d’antigène de P. falciparum (HPR


II)

Figure 6: TDR Négatif (-)

✓ Test Positif : (positif pour P. falciparum de la malaria)

Deux lignes « C » et « p.f » dans la fenêtre des résultats ce qui indique la présence de
l’antigène P. falciparum

Figure 7 : TDR Positif (+)

✓ Test non valide :


Aucune ligne « C » dans la fenêtre des résultats). Dans ce cas, il est recommandé de
tester à nouveau l’échantillon à l’aide d’un nouveau kit.
Sujet : Étude comparative de deux tests de diagnostic du paludisme : goutte épaisse et TDR ( parahit f 1.0)

➢ Répartition des échantillons selon la négativité des TDR, GE et par tranche d’âge

120

100

80

60

40

20

0
1-15 1-11 1-5 Ans 6-15 Ans 16-25 26-40 41-90 TOTAL
Jours Mois Ans Ans Ans

CAS NEGATIFS GE CAS NEGATIF TDR

Figure 8 : Répartition des échantillons selon la négativité des TDR, GE et par tranche
d’âge

➢ Répartition des échantillons selon la positivité des TDR, GE et par tranche d’âge

120

100

80

60

40

20

0
1-15 1-11 1-5 Ans 6-15 Ans 16-25 26-40 41-90 TOTAL
Jours Mois Ans Ans Ans

CAS POSITIF GE CAS POSITIF TDR

Figure 9: Répartition des échantillons selon la positivité des TDR, GE et par tranche d’âge

Etudié, rédigé et présente par SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE


POURCENTAGE EN GENRE DE LA POPULATION ETUDIEE

hommes
43% femmes
femmes
57%
hommes

Figure 10 : pourcentage en genre de la population étudiée

La tranche d’âge de 6-15 ans était la plus touchée selon les résultats des TDR avec des cas
positifs au TDR les sujets de cette tranche d’âge.

La tranche de 6-15ans était la plus touché selon les résultats des GE, avec de cas
positifs à la goutte épaisse chez les sujets de cette tranche d’âge suivi de la tranche de 26-
40ans.

➢ Tableau 2 : de repartions des TDR et GE dans notre population

GE (+) GE (-) TOTAL


TDR (+) 68 02 70
TDR (-) 47 60 107
TOTAL 115 62 177

Au total, 177 patients fébriles ont été dépistés à la fois par microscopie et par TDR pour une
infection à P. falciparum. La sensibilité du TDR ParaHIT-f était de : 6800/145 =59 ,13% et la
Spécificité du TDR :60000/62 =96,77%, avec des valeurs prédictives positives et négatives
(VPP et VPN) de 97,14% et 56,07% ce qui est différent des résultats obtenus par Neeru Singh
et al (2005) au district de Corée avec une sensibilité et des spécificité de 97% et de 95% avec
des VPP et des VPN respectivement de 75% et de 99,4%. Cependant nos résultats semble être
supérieur par a l’étude faite à l’hopital médical collège de Jabalpur ou la sensibilité du test
Sujet : Étude comparative de deux tests de diagnostic du paludisme : goutte épaisse et TDR ( parahit f 1.0)

était de 70% avec une spécificité de 93% , la VPP et la VPN étaient respectivement de 33% et
de 98%. La prévalence de cas positifs au TDR ParaHit Pf® était de 38,41%

Le sexe masculin était le moins touché soit des hommes étaient positifs à la goutte épaisse et
6,71% au ParaHit f contre de sexe féminin à la GE et au ParaHit f®.La répartition des
patients selon la parasitémie a montré plusieurs cas positifs à la goutte épaisse avait une
parasitémie dans la tranche 1 – 100 TPF / µl de sang, des patients avaient une parasitémie
dans la tranche 101-200 TPF / µl de sang et un faible taux avait une parasitémie >à 1000
TPF/µl de sang. Dans notre étude, le cas de TDR positifs a été trouvé dans toutes les tranches
de parasitémie. La prévalence de TDR positifs est passée à 100%, à partir de la tranche de 201
– 400 TPF/ µl de sang. Les cas de TDR positifs lorsque la parasitémie est presque nulle et
dans les tranches 1 –200 TPF / µl de sang, cela peut s’expliquer par le fait que le taux de
détection de la parasitémie par le TDR ParaHit f soit élevé (soit un parasitémie de 100
donnerait des faux négatifs)

Etudié, rédigé et présente par SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE


CONCLUSION ET PERSPECTIVE
Sujet : Étude comparative de deux tests de diagnostic du paludisme : goutte épaisse et TDR ( parahit f 1.0)

A. Conclusion
Le paludisme reste un problème pertinent de la santé publique dans le monde et en
particulier au Cameroun. Notre étude est une preuve apparente de cette affirmation, avec une
prévalence de 64,97% de cas positifs à la goutte épaisse de nos 177 sujets d’étude. En
absence des équipements permettant la réalisation des techniques microscopiques le ParaHIT
f® peut être utilisé dans ce cas pour permettre aux personnels soignants de faire la prise en
charge des cas d’urgence de paludisme. C’est un test rapide, facile d’utilisation mais selon
notre étude, nous avons remarqué une sensibilité de 59,13% et une Spécificité de 96,77% lors
que la parasitémie est base. Cette faible sensibilité de ParaHit f® selon notre étude pourrait
être lier à un défaut de conservation ou être lier au lot de TDR que nous avons utilisé.

Etudié, rédigé et présente par SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE


B. PERSPECTIVE
✓ Aux personnels de santé
• Respecter les procédures de réalisation de ces TDR, comme indiqué par le fabriquant.
• Faire une confirmation par microscopie des cas de TDR négatifs lors que les signes
cliniques du paludisme sont persistants chez le malade afin d’éviter les faux négatifs.
• Bien conserver les boites de TDR avant l’utilisation.
✓ Au PNPL
Sujet : Étude comparative de deux tests de diagnostic du paludisme : goutte épaisse et TDR ( parahit f 1.0)

CINQUIEME PARTIE :
REFERENCES BILIOGRAPHIQUES

Etudié, rédigé et présente par SATOU MOUSSA AURELINA SYLVIE


REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
• (World Heath Organization) : https://www.who.int.treatment.
• french.china.org.cn.forein.txt.cont-78187032. Date de mise en jour 26 AVRIL 2022. Date de
consultation 6 MAI 2023
• https://cdn.who.int/media/docs/default-source/malaria/diagnosis/genericpfguide-fr.pdf
• WHO (2006). The role of Laboratory diagnosis to support malaria case management fucus on
the use of rapid diagnostic test in areas of high transmission. Report of a WHO technical mise
a jour. 25-26 Octobre 2004. 40 P consutation le 27 avril 2023
• www.dpd.cdc.gov : Cycle biologique du Plasmodium spp: Consulté 10 MAI 2023
• Cheesbrough, M. (2010). District Laboratory Practice in Tropical Countries. Cambridge:
Cambridge Press University.

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