Magnetic Particle Testing

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Essais de particules magnétiques
Le contrôle des particules magnétiques est l'une des méthodes CND les plus largement
utilisées car il est rapide et relativement facile à appliquer et la préparation de la surface des
pièces n'est pas aussi critique que pour certaines autres méthodes. Cette méthode utilise
des champs magnétiques et de petites particules magnétiques (c'estàdire de la limaille de
fer) pour détecter les défauts des composants. La seule exigence du point de vue de
l'inspectabilité est que le composant inspecté doit être constitué d'un matériau ferromagnétique
(un matériau qui peut être magnétisé) tel que le fer, le nickel, le cobalt ou certains de leurs
alliages.
La méthode est utilisée pour inspecter une variété de formes de produits, y compris les
pièces moulées, les pièces forgées et les soudures. De nombreuses industries différentes
utilisent l'inspection par particules magnétiques telles que les industries de l'acier de
construction, de l'automobile, de la pétrochimie, de la production d'énergie et de l'aérospatiale.
L'inspection sousmarine est un autre domaine où l'inspection par particules magnétiques
peut être utilisée pour tester des éléments tels que des structures offshore et des pipelines sousmarins.
Principes de base
En théorie, les tests par particules magnétiques ont un concept relativement simple. Il peut être considéré
comme une combinaison de deux méthodes de test non destructif : le test de fuite de flux magnétique et le
test visuel. Dans le cas d'un barreau magnétique, le champ magnétique est dans et autour de l'aimant. Tout
endroit où une ligne de force magnétique sort ou entre dans l'aimant est appelé un «pôle» (les lignes de force
magnétiques sortent de l'aimant du pôle nord et entrent du pôle sud).
Lorsqu'un barreau magnétique est cassé au centre de sa longueur, il en résultera deux barreaux magnétiques
complets avec des pôles magnétiques à chaque extrémité de chaque pièce. Si l'aimant est juste fissuré mais
pas complètement cassé en deux, un pôle nord et un pôle sud se formeront à chaque bord de la fissure. Le
champ magnétique sort du pôle nord et rentre au pôle sud. Le champ magnétique se propage lorsqu'il
rencontre le petit entrefer créé par la fissure car l'air ne peut pas supporter autant de champ magnétique par
unité de volume que l'aimant. Lorsque le champ s'étend, il semble s'échapper du matériau et est donc appelé
champ de fuite de flux.
Introduction aux techniques de contrôle non destructif Instructeurs : Dr. Style hijazi
Essais de particules magnétiques Page 1 sur 34
Si des particules de fer sont saupoudrées sur un aimant fissuré, les particules seront attirées et se
regrouperont non seulement aux pôles aux extrémités de l'aimant, mais aussi aux pôles aux bords de
la fissure. Ce groupe de particules est beaucoup plus facile à voir que la fissure réelle et c'est la base
de l'inspection par particules magnétiques.
La première étape d'un contrôle par magnétoscopie consiste à magnétiser le composant à inspecter.
Si des défauts sur ou près de la surface sont présents, les défauts créeront un champ de fuite. Après
magnétisation du composant, des particules de fer, sous forme sèche ou humide en suspension, sont
appliquées à la surface de la pièce magnétisée. Les particules seront attirées et se regrouperont au
niveau des champs de fuite de flux, formant ainsi une indication visible que l'inspecteur pourra détecter.
Avantages et inconvénients
Les principaux avantages et inconvénients par rapport aux autres méthodes CND
sont:
Avantages
• Haute sensibilité (de petites discontinuités peuvent être détectées).
• Les indications sont produites directement sur la surface de la pièce et constituent un visuel
représentation de la faille. •
Préparation minimale de la surface (pas besoin d'enlever la peinture)
• Portable (petit équipement portable et matériaux disponibles dans des bombes
aérosols) • Faible coût (les matériaux et l'équipement associé sont relativement peu coûteux)
Désavantages
• Seuls les défauts de surface et proches de la surface peuvent être
détectés. • Uniquement applicable aux matériaux ferromagnétiques.
• Une zone relativement petite peut être inspectée à la fois. • Seuls
les matériaux ayant une surface relativement non poreuse peuvent être inspectés.
• L'inspecteur doit avoir un accès direct à la surface inspectée.
Magnétisme
Le concept de magnétisme est centré sur le champ magnétique et sur ce qu'on appelle un dipôle. Le terme
"champ magnétique" décrit simplement un volume d'espace où il y a un changement d'énergie dans ce volume.
L'endroit où un champ magnétique sort ou pénètre dans un matériau s'appelle un pôle magnétique. Les pôles
magnétiques n'ont jamais été détectés isolément mais se produisent toujours par paires, d'où le nom de dipôle.
Par conséquent, un dipôle est un objet qui a un pôle magnétique à une extrémité et un second pôle magnétique,
égal mais opposé, à l'autre. Un barreau magnétique est un dipôle avec un pôle nord à une extrémité et un pôle
sud à l'autre.
La source du magnétisme réside dans l'élément de base de toute matière, l'atome.
Les atomes sont composés de protons, de neutrons et d'électrons. Les protons et
les neutrons sont situés dans le noyau de l'atome et les électrons sont en mouvement
constant autour du
noyau. Les électrons portent une charge électrique négative et produisent un champ
magnétique lorsqu'ils se déplacent dans l'espace. Un champ magnétique est produit
chaque fois qu'une charge électrique est en mouvement. L'intensité de ce champ
s'appelle le moment magnétique.
Lorsqu'un courant électrique traverse un conducteur, le mouvement des électrons à travers le conducteur provoque
la formation d'un champ magnétique autour du conducteur. Le champ magnétique peut être détecté à l'aide d'une
boussole. Étant donné que toute matière est composée d'atomes, tous les matériaux sont affectés d'une manière
ou d'une autre par un champ magnétique; cependant, les matériaux ne réagissent pas de la même manière au
champ magnétique.
Réaction des matériaux au champ magnétique
Lorsqu'un matériau est placé dans un champ magnétique, les forces magnétiques des électrons du matériau
seront affectées. Cet effet est connu sous le nom de loi de Faraday sur l'induction magnétique.
Cependant, les matériaux peuvent réagir très différemment à la présence d'un champ magnétique externe. Les
moments magnétiques associés aux atomes ont trois origines : le mouvement des électrons, le changement de
mouvement provoqué par un champ magnétique externe et le spin des électrons.
Dans la plupart des atomes, les électrons se produisent par paires où ces paires
tournent dans des directions opposées. Les directions de spin opposées des paires
d'électrons provoquent l'annulation de leurs champs magnétiques. Par conséquent,
aucun champ magnétique net n'existe. Alternativement, les matériaux avec certains non appariés
les électrons auront un champ magnétique net et réagiront davantage à un champ externe.
Selon leur interaction avec un champ magnétique, les matériaux peuvent être classés en :
Matériaux diamagnétiques qui ont une sensibilité faible et négative aux champs magnétiques. Les
matériaux diamagnétiques sont légèrement repoussés par un champ magnétique et le matériau ne
conserve pas les propriétés magnétiques lorsque le champ externe est supprimé. Dans les
matériaux diamagnétiques, tous les électrons sont appariés, il n'y a donc pas de moment magnétique
net permanent par atome. La plupart des éléments du tableau périodique, y compris le cuivre,
l'argent et l'or, sont diamagnétiques.
Matériaux paramagnétiques qui ont une petite susceptibilité positive aux champs magnétiques. Ces
matériaux sont légèrement attirés par un champ magnétique et le matériau ne conserve pas les
propriétés magnétiques lorsque le champ externe est supprimé.
Les matériaux paramagnétiques ont des électrons non appariés. Des exemples de matériaux
paramagnétiques comprennent le magnésium, le molybdène et le lithium.
Les matériaux ferromagnétiques ont une grande susceptibilité positive à un champ magnétique
externe. Ils présentent une forte attraction pour les champs magnétiques et sont capables de
conserver leurs propriétés magnétiques après la suppression du champ externe.
Les matériaux ferromagnétiques ont des électrons non appariés, de sorte que leurs atomes ont un
moment magnétique net. Ils obtiennent leurs fortes propriétés magnétiques en raison de la présence
de domaines magnétiques. Dans ces domaines, un grand nombre de moments atomiques sont
alignés parallèlement de sorte que la force magnétique dans le domaine est forte (cela se produit
lors de la solidification du matériau où les moments atomiques sont alignés dans chaque cristal
"c'estàdire le grain" provoquant une forte force magnétique dans un sens). Lorsqu'un matériau
ferromagnétique est à l'état non magnétisé,
aléatoire
les domaines
(puisque
sont
les
organisés
cristaux sdont
e mdanière
ans des
presque
directions
arbitraires) et le champ magnétique net pour la pièce dans son ensemble est nul. Lorsqu'une force
de magnétisation est appliquée, les domaines s'alignent pour produire un champ magnétique
puissant à l'intérieur de la pièce. Le fer, le nickel et le cobalt sont des exemples de matériaux
ferromagnétiques. Les composants constitués de ces matériaux sont couramment inspectés à l'aide
de la méthode des particules magnétiques.
Caractéristiques du champ magnétique
Champ magnétique dans et autour d'un barreau aimanté
Le champ magnétique entourant un barreau magnétique peut être vu dans le magnétographe cidessous.
Un magnétographe peut être créé en plaçant un morceau de
papier sur un aimant et en saupoudrant le papier de limaille de
fer. Les particules s'alignent sur les lignes de force magnétique
produites par l'aimant. On peut voir sur le magnétographe qu'il y
a des pôles sur toute la longueur de l'aimant mais que les pôles
sont concentrés aux extrémités de l'aimant (les pôles nord et
sud).
Champs magnétiques dans et autour des aimants en fer à cheval et en anneau
Les aimants se présentent sous une variété de formes et l'une des plus courantes est
l'aimant en fer à cheval (U). L'aimant en fer à cheval a des pôles nord et sud, tout
comme un aimant en forme de barre, mais l'aimant est courbé de sorte que les pôles se
trouvent dans le même plan. Les lignes de force magnétiques circulent d'un pôle à
l'autre, tout comme dans le barreau magnétique. Cependant, étant donné que les pôles
sont situés plus près les uns des autres et qu'il existe un chemin plus direct pour que les
lignes de flux se déplacent entre les pôles, le champ magnétique est concentré entre les
pôles.
Propriétés générales des lignes de force magnétiques
Les lignes de force magnétiques ont un certain nombre de propriétés importantes, notamment :
• Ils recherchent le chemin de moindre résistance entre les pôles magnétiques opposés
(dans un seul barreau magnétique illustré, ils tentent de former des boucles
fermées d'un pôle à l'autre).
• Ils ne se croisent jamais. • Ils ont tous la
même force. • Leur densité diminue avec
l'éloignement des pôles. • Leur densité diminue (ils s'étalent) lorsqu'ils passent d'une
zone de perméabilité plus élevée à une zone de perméabilité plus faible.
• Ils sont considérés comme ayant une direction comme s'ils coulaient, bien qu'aucun mouvement réel
se produit.
• Ils circulent du pôle sud au pôle nord dans un matériau et du pôle nord au pôle sud dans l'air.
Champs électromagnétiques
Les aimants ne sont pas la seule source de champs magnétiques. Le passage du courant électrique à
travers un conducteur génère un champ magnétique. Lorsque le courant électrique circule dans un long
fil droit, un champ magnétique circulaire est généré autour du fil et l'intensité de ce champ magnétique
est directement proportionnelle à la quantité de courant transporté par le fil. La force du champ est la
plus forte près du fil et diminue avec la distance. Dans la plupart des conducteurs, le champ magnétique
n'existe que tant que le courant circule. Cependant, dans les matériaux ferromagnétiques, le courant
électrique entraînera l'alignement de certains ou de tous les domaines magnétiques et un champ
magnétique résiduel restera.
De plus, la direction du champ magnétique dépend de la direction du courant électrique dans le fil. La
direction du champ magnétique autour d'un conducteur peut être déterminée à l'aide d'une règle simple
appelée «règle du fermoir à droite». Si une personne saisit un conducteur dans sa main droite avec le
pouce pointant dans la direction du courant, les doigts encercleront le conducteur dans la direction du
champ magnétique.
Remarque : rappelezvous que le courant circule de la borne positive vers la borne négative (les
électrons circulent dans le sens opposé).
Champ magnétique produit par une bobine
Lorsqu'un fil porteur de courant est formé en plusieurs
boucles pour former une bobine, le champ magnétique
entourant chaque boucle se combine avec les champs
des autres boucles pour produire un champ concentré à
travers le centre de la bobine (le champ circule le long
de l'axe longitudinal et tourne autour autour de l'extérieur
de la bobine).
Lorsque les boucles de la bobine sont étroitement enroulées, un champ magnétique uniforme se
développe sur toute la longueur de la bobine. La force du champ magnétique augmente non seulement
avec l'augmentation du courant, mais également avec chaque boucle ajoutée à la bobine. Une longue
bobine droite de fil s'appelle un solénoïde et peut être utilisée pour générer un champ magnétique
presque uniforme similaire à celui d'un barreau magnétique. Le champ magnétique concentré à
l'intérieur d'une bobine est très utile pour magnétiser les matériaux ferromagnétiques pour l'inspection
à l'aide de la méthode d'essai par particules magnétiques.
Quantification des propriétés magnétiques
Les différentes caractéristiques du magnétisme peuvent être mesurées et exprimées quantitativement.
Différents systèmes d'unités peuvent être utilisés pour quantifier les propriétés magnétiques. Les unités
SI seront utilisées dans ce document. L'avantage d'utiliser des unités SI est qu'elles sont traçables
jusqu'à un ensemble convenu de quatre unités de base ; mètre, kilogramme, seconde et ampère.
• L'unité de l'intensité du champ magnétique H est l' ampère/mètre (A/
m). Une intensité de champ magnétique de 1 A/m est produite au
centre d'un seul conducteur circulaire d'un diamètre de 1 mètre
transportant un courant constant de 1 ampère.
• Le nombre de lignes de force magnétiques traversant un plan d'une zone donnée à angle droit est
connu sous le nom de densité de flux magnétique, B. La densité de flux ou l'induction
magnétique a le Tesla comme unité. Un Tesla est égal à 1 Newton/(A/m). À partir de ces unités,
on peut voir que la densité de flux est une mesure de la force appliquée à une particule par le
champ magnétique.
• Le nombre total de lignes de force magnétique dans un matériau est appelé flux magnétique, .
La force du flux est déterminée par le nombre de domaines magnétiques qui sont alignés dans
un matériau. Le flux total est simplement la densité de flux appliquée sur une zone. Flux porte
l'unité d'un weber, qui est simplement un Teslamètre2 .
• L' aimantation M est une mesure de la mesure dans laquelle un objet est magnétisé. C'est une
mesure du moment dipolaire magnétique par unité de volume de l'objet. L'aimantation porte les
mêmes unités qu'un champ magnétique A/m.
Quantité Les unités SI Les unités SI Unités CGS

(terrain d'été) (Kennely) Villes
Champ H Suis Suis (gaussiennes)
(
Force de
) magnétisation
Densité de flux B Tesla Tesla gauss
(
)
Induction magnétique
Flux Weber Weber maxwell

Magnétisation M Suis erg/Oecm3
La boucle d'hystérésis et les propriétés magnétiques
De nombreuses informations peuvent être apprises sur les propriétés magnétiques d'un
matériau en étudiant sa boucle d'hystérésis. Une boucle d'hystérésis montre la relation entre
la densité de flux magnétique induit (B) et la force magnétisante (H). Elle est souvent appelée
boucle BH . Un exemple de boucle d'hystérésis est illustré cidessous.
La boucle est générée en mesurant le flux magnétique d'un matériau ferromagnétique pendant
que la force de magnétisation est modifiée. Un matériau ferromagnétique qui n'a jamais été
magnétisé auparavant ou qui a été complètement démagnétisé suivra la ligne pointillée
lorsque H est augmenté. Comme le montre la ligne, plus la quantité de courant appliquée
(H+) est élevée, plus le champ magnétique dans le composant (B+) est fort. Au point "a"
presque tous les domaines magnétiques sont alignés et une augmentation supplémentaire de la force de
magnétisation produira une très faible augmentation du flux magnétique. Le matériau a atteint le point de
saturation magnétique. Lorsque H est réduit à zéro, la courbe se déplacera du point "a" au point "b". À ce stade,
on peut voir qu'un certain flux magnétique reste dans le matériau même si la force de magnétisation est nulle.
Ceci est appelé le point de rémanence sur le graphique et indique le niveau de magnétisme résiduel dans le
matériau (certains des domaines magnétiques restent alignés mais certains ont perdu leur alignement). Lorsque
la force de magnétisation est inversée, la courbe se déplace vers le point "c", où le flux a été réduit à zéro. C'est
ce qu'on appelle le point de coercivité sur la courbe (la force de magnétisation inversée a basculé suffisamment
de domaines pour que le flux net dans le matériau soit nul). La force nécessaire pour éliminer le magnétisme
résiduel du matériau est appelée force coercitive ou coercivité du matériau.
Lorsque la force de magnétisation est augmentée dans le sens négatif, le matériau redeviendra magnétiquement
saturé mais dans le sens opposé, point "d". La réduction de H à zéro amène la courbe au point "e". Il aura un
niveau de magnétisme résiduel égal à celui atteint dans l'autre sens. Augmenter H dans le sens positif ramènera
B à zéro. Notez que la courbe n'est pas revenue à l'origine du graphique car une certaine force est nécessaire
pour supprimer le magnétisme résiduel. La courbe empruntera un chemin différent du point "f" au point de
saturation où elle terminera la boucle.
A partir de la boucle d'hystérésis, un certain nombre de propriétés magnétiques primaires d'un matériau peuvent
être déterminées :
1. Rémanence Une mesure de la densité de flux résiduel correspondant à l'induction de saturation d'un
matériau magnétique. En d'autres termes, il s'agit de la capacité d'un matériau à conserver une certaine
quantité de champ magnétique résiduel lorsque la force magnétisante est supprimée après avoir atteint
la saturation (la valeur de B au point b sur la courbe d'hystérésis).
2. Magnétisme résiduel ou flux résiduel La densité de flux magnétique qui reste dans un matériau lorsque la
force de magnétisation est nulle. Notez que le magnétisme résiduel et la rémanence sont les mêmes
lorsque le matériau a été magnétisé au point de saturation. Cependant, le niveau de magnétisme résiduel
peut être inférieur à la valeur de rémanence lorsque la force magnétisante n'a pas atteint le niveau de
saturation.
3. Force coercitive La quantité de champ magnétique inverse qui doit être appliquée à un matériau
magnétique pour ramener le flux magnétique à zéro (la valeur de H au point c sur la courbe d'hystérésis).
4. Perméabilité, µ Une propriété d'un matériau qui décrit la facilité avec laquelle un
le flux magnétique s'établit dans le matériau.
5. Réticence C'est l'opposition qu'un matériau ferromagnétique montre à l'établissement d'un champ
magnétique. La réluctance est analogue à la résistance dans un circuit électrique.
Perméabilité
Comme mentionné précédemment, la perméabilité (µ) est une propriété matérielle qui décrit la facilité avec
laquelle un flux magnétique est établi dans un composant. C'est le rapport de la densité de flux (B) créée
dans un matériau au champ magnétisant (H) et il est représenté par l'équation suivante :
µ = B/H
Cette équation décrit la pente de la courbe en tout point de la
boucle d'hystérésis. La valeur de perméabilité donnée dans la
littérature pour les matériaux est généralement la perméabilité
maximale ou la perméabilité relative maximale. La perméabilité
maximale est le point où la pente de la courbe B/H pour le
matériau non magnétisé est la plus grande. Ce point est
souvent considéré comme le point où une ligne droite partant
de l'origine est tangente à la courbe B/H.
La forme de la boucle d'hystérésis en dit long sur le matériau magnétisé. Les courbes d'hystérésis de deux
matériaux différents sont représentées sur le graphique.
• Par rapport à d'autres matériaux, un matériau avec une boucle
d'hystérésis plus large a :
Perméabilité inférieure
Rémanence supérieure
Coercivité plus élevée
Plus grande réticence
Magnétisme résiduel supérieur
• Par rapport à d'autres matériaux, un matériau avec un
boucle d'hystérésis a :
Perméabilité supérieure
Rémanence inférieure
Faible coercivité
Moins de réticence
Magnétisme résiduel inférieur
Dans les essais par magnétoscopie, le niveau de magnétisme résiduel est important. Les champs
magnétiques résiduels sont affectés par la perméabilité, qui peut être liée à la teneur en carbone
et à l'alliage du matériau. Un composant à haute teneur en carbone aura une faible perméabilité
et retiendra plus de flux magnétique qu'un matériau à faible teneur en carbone
contenu.
Orientation du champ magnétique et détectabilité des défauts
Pour inspecter correctement un composant à la recherche de fissures ou d'autres défauts, il est
important de comprendre que l'orientation de la fissure par rapport aux lignes de force
magnétiques détermine si la fissure peut ou non être détectée. Il existe deux types généraux de
champs magnétiques qui peuvent être établis dans un composant.
• Un champ magnétique longitudinal a des lignes de force magnétique
parallèles au grand axe de la pièce. L'aimantation longitudinale
d'un composant peut être réalisée à l'aide du champ longitudinal
créé par une bobine ou un solénoïde. Il peut également être réalisé
à l'aide d'aimants permanents ou d'électroaimants. • Un champ
magnétique circulaire a des lignes de force magnétique qui courent
circonférentiellement autour du périmètre d'une pièce. Un champ
magnétique circulaire est induit dans un article en faisant passer
un courant à travers le composant ou en faisant passer un courant
à travers un conducteur entouré par le composant.
Le type de champ magnétique établi est déterminé par la méthode utilisée pour magnétiser
l'échantillon. Pouvoir magnétiser la pièce dans deux directions est important car la meilleure
détection des défauts se produit lorsque les lignes de force magnétique sont établies
perpendiculairement à la dimension la plus longue du défaut. Cette orientation crée la plus grande
perturbation du champ magnétique à l'intérieur de la pièce et la plus grande fuite de flux à la
surface de la pièce. Si le champ magnétique est parallèle au défaut, le champ sera peu perturbé
et aucun champ de fuite de flux ne sera produit.
Une orientation de 45 à 90 degrés entre le champ magnétique et le défaut est nécessaire pour former
une indication. Étant donné que des défauts peuvent se produire dans des directions diverses et
inconnues, chaque pièce est normalement magnétisée dans deux directions perpendiculaires l'une à
l'autre. Si l'on considère le composant représenté, on sait que le passage du courant à travers la pièce
de bout en bout établira un champ magnétique circulaire qui sera de 90 degrés par rapport à la direction
du courant. Par conséquent, les défauts qui ont une dimension significative dans le sens du courant
(défauts longitudinaux) doivent
être détectables, tandis que les
défauts de type transversal ne
seront pas détectables avec une
aimantation circulaire.
Magnétisation des matériaux ferromagnétiques
Il existe une variété de méthodes qui peuvent être utilisées pour établir un champ magnétique dans un
composant pour une évaluation à l'aide d'une inspection par magnétoscopie. Il est courant de classer
les méthodes de magnétisation comme directes ou indirectes.
Magnétisation par induction directe (magnétisation directe)
Avec la magnétisation directe, le courant passe directement à travers le composant. Le flux de courant
provoque la formation d'un champ magnétique circulaire dans et autour du conducteur. Lors de
l'utilisation de la méthode de magnétisation directe, des précautions doivent être prises pour s'assurer
qu'un bon contact électrique est établi et maintenu entre l'équipement de test et le composant de test
pour éviter d'endommager le composant (en raison d'un arc ou d'une surchauffe au niveau des ponts à
haute résistance).
La magnétisation directe est couramment réalisée de plusieurs manières.
L'une consiste à serrer le composant entre deux contacts électriques
dans un équipement spécifique.
Le courant passe à travers le composant et un champ magnétique
circulaire est établi dans et autour du composant. Lorsque le
courant magnétisant est arrêté, un champ magnétique résiduel
restera à l'intérieur du composant. La force du champ magnétique
induit est proportionnelle à la quantité de courant traversant le
composant.
Une deuxième technique consiste à utiliser des pinces ou des pointes, qui
sont fixées ou placées au contact du composant. Le courant électrique
traverse le composant de contact en contact.
Le courant établit un champ magnétique circulaire autour du trajet du
courant.
Magnétisation par induction indirecte (magnétisation indirecte)
La magnétisation indirecte est réalisée en utilisant un champ magnétique externe puissant pour
établir un champ magnétique à l'intérieur du composant. Comme pour la magnétisation directe, il
existe plusieurs façons de réaliser la magnétisation indirecte.
L'utilisation d' aimants permanents est une méthode peu coûteuse
d'établissement d'un champ magnétique. Cependant, leur utilisation est
limitée en raison du manque de contrôle de l'intensité du champ et de la
difficulté de placer et de retirer des aimants permanents puissants du
composant.
Les électro aimants sous la forme d'un aimant en fer
à cheval réglable (appelé culasse) éliminent les
problèmes associés aux aimants permanents et sont
largement utilisés dans l'industrie.
Les électroaimants ne présentent un flux magnétique
que lorsque le courant électrique circule autour du
noyau de fer doux. Lorsque l'aimant est placé sur le
composant, un champ magnétique s'établit entre les
pôles nord et sud de l'aimant.
Une autre manière d'induire indirectement un champ magnétique dans un
matériau consiste à utiliser le champ magnétique d'un conducteur porteur de
courant. Un champ magnétique circulaire peut être établi dans des
composants cylindriques en utilisant un conducteur central. En règle
générale, un ou plusieurs composants cylindriques sont suspendus à une
barre de cuivre solide traversant le diamètre intérieur. Le courant passe à
travers la barre de cuivre et le champ magnétique circulaire résultant établit
un champ magnétique dans les composants de test.
L'utilisation de bobines et de solénoïdes est une troisième méthode d'aimantation indirecte.
Lorsque la longueur d'un composant est plusieurs fois supérieure à son diamètre, une
champ magnétique peut être établi dans le
composant. Le composant est placé
longitudinalement dans le champ magnétique
concentré qui remplit le centre d'une bobine ou
d'un solénoïde. Cette technique de magnétisation
est souvent appelée « coup de bobine ».
Types de courant magnétisant
Comme mentionné précédemment, le courant électrique est souvent utilisé pour établir le champ
magnétique dans les composants lors de l'inspection par magnétoscopie. Le courant alternatif (AC) et le
courant continu (DC) sont les deux types de courant de base couramment utilisés. Le type de courant
utilisé peut avoir un effet sur les résultats de l'inspection, c'est pourquoi les types de courants couramment
utilisés sont brièvement décrits ici.
Courant continu
Le courant continu (DC) circule en continu dans une direction à une tension constante. Une batterie est
la source de courant continu la plus courante. On dit que le courant circule de la borne positive à la
borne négative, bien que les électrons circulent dans la direction opposée. Le courant continu est très
souhaitable lors de l'inspection des défauts souterrains car le courant continu génère un champ
magnétique qui pénètre plus profondément dans le matériau. Dans les matériaux ferromagnétiques, le
champ magnétique produit par le courant continu pénètre généralement dans toute la section transversale
du composant.
Courant alternatif
Le courant alternatif (AC) inverse sa direction à un rythme de 50 ou 60 cycles par seconde.
Étant donné que le courant alternatif est facilement disponible dans la plupart des installations, il est
pratique de l'utiliser pour l'inspection par magnétoscopie. Cependant, lorsque le courant alternatif est
utilisé pour induire un champ magnétique dans des matériaux ferromagnétiques, le champ magnétique
sera limité à une couche mince à la surface du composant. Ce phénomène est connu sous le nom
"d'effet de peau" et il se produit parce que le champ magnétique changeant génère des courants de
Foucault dans l'objet à tester. Les courants de Foucault produisent un champ magnétique qui s'oppose
au champ primaire, réduisant ainsi le flux magnétique net sous la surface. Par conséquent, il est
recommandé d'utiliser AC uniquement lorsque l'inspection se limite aux défauts de surface.
Courant alternatif redressé
De toute évidence, l'effet de peau limite l'utilisation de l'AC car de nombreuses applications d'inspection
nécessitent la détection de défauts de soussurface. Heureusement, le courant alternatif peut être converti
en courant qui ressemble beaucoup au courant continu par le processus de rectification. Avec l'utilisation de
redresseurs, le courant alternatif inversé peut être converti en un courant unidirectionnel. Les trois types de
courant redressé couramment utilisés sont décrits cidessous.
Courant alternatif redressé demionde (HWAC)
Lorsqu'un courant alternatif monophasé traverse un redresseur, le courant ne peut circuler que dans une
seule direction. La moitié inverse de chaque cycle est bloquée de sorte qu'un courant pulsé unidirectionnel
est produit. Le courant monte de zéro à un maximum puis revient à zéro. Aucun courant ne circule pendant
le temps où le cycle inverse est bloqué. Le HWAC se répète au même rythme que le courant non redressé
(50 ou 60 Hz).
Étant donné que la moitié du courant est bloquée, l'ampérage est la moitié du courant alternatif non modifié.
Ce type de courant est souvent appelé CC demionde ou CC pulsé. La pulsation du HWAC aide à former
des indications de particules magnétiques en faisant vibrer les particules et en leur donnant une mobilité
supplémentaire là où cela est particulièrement important lors de l'utilisation de particules sèches. HWAC est
le plus souvent utilisé pour alimenter des culasses électromagnétiques.
Courant alternatif redressé pleine onde (FWAC) (monophasé )
Le redressement pleine onde inverse le courant négatif en courant positif plutôt que de le bloquer. Cela
produit un courant continu pulsé sans intervalle entre les impulsions.
Le filtrage est généralement effectué pour adoucir la commutation de polarité nette dans le redressé
actuel. Alors que la mobilité des particules n'est pas aussi bonne que le courant alternatif demionde en raison de la
réduction des pulsations, la profondeur du champ magnétique souterrain est améliorée.
Courant alternatif redressé triphasé pleine onde Le courant triphasé
est souvent utilisé pour alimenter les équipements industriels car il présente des caractéristiques de transmission de
puissance et de charge de ligne plus favorables. Ce type de courant électrique est également très souhaitable pour
les tests de particules magnétiques car lorsqu'il est redressé et filtré, le courant résultant ressemble très étroitement
au courant continu. L'équipement stationnaire à particules magnétiques câblé avec du courant alternatif triphasé
aura généralement la capacité de magnétiser avec du courant alternatif ou du courant continu (rectifié triphasé
pleine onde), offrant à l'inspecteur les avantages de chaque forme de courant.
Distribution et intensité des champs magnétiques
Champs longitudinaux
Lorsqu'un composant long est magnétisé à l'aide d'un solénoïde ayant une longueur plus courte, seul le matériau à
l'intérieur du solénoïde et à peu près de la même longueur de chaque côté du solénoïde sera fortement magnétisé.
Cela se produit parce que la force de magnétisation
diminue avec l'augmentation de la distance par rapport
au solénoïde. Par conséquent, un long composant doit
être magnétisé et inspecté à plusieurs endroits sur sa
longueur pour une couverture d'inspection complète.
Champs circulaires
Lorsqu'un champ magnétique circulaire se forme dans et autour d'un conducteur en raison du passage du courant
électrique à travers celuici, on peut dire ce qui suit sur la distribution et l'intensité du champ magnétique :
L'intensité du champ varie de zéro au centre du composant à un maximum
en surface.
L'intensité du champ à la surface du conducteur diminue à mesure que le rayon de
conducteur augmente (lorsque l'intensité du courant est maintenue constante).
L'intensité du champ à l'intérieur du conducteur dépend de l'intensité du courant, de la perméabilité magnétique
du matériau et, s'il est ferromagnétique, de l'emplacement sur la courbe BH.
L'intensité du champ à l'extérieur du conducteur est directement proportionnelle à l'intensité du courant et
diminue à mesure que l'on s'éloigne du conducteur.
Les images cidessous montrent l'intensité du champ magnétique représentée graphiquement en fonction de la
distance depuis le centre du conducteur lorsque le courant traverse un conducteur circulaire solide.
• Dans un conducteur non magnétique transportant du courant continu, l'intensité du champ interne passe de zéro
au centre jusqu'à une valeur maximale à la surface du conducteur.
• Dans un conducteur magnétique transportant du courant continu, l'intensité du champ à l'intérieur du conducteur
est beaucoup plus grande qu'elle ne l'est dans le conducteur non magnétique. Cela est dû à la perméabilité
du matériau magnétique. Le champ externe est exactement le même pour les deux matériaux à condition que
le niveau de courant et le rayon du conducteur soient les mêmes.
• Lorsque le conducteur magnétique transporte du courant alternatif, le champ magnétique interne sera concentré
dans une fine couche près de la surface du conducteur (effet de peau). Le champ externe diminue avec
l'augmentation de la distance de la surface, comme avec DC.
La distribution du champ magnétique dans La distribution du champ magnétique dans La distribution du champ magnétique dans

et autour d'un conducteur solide d'un et autour d'un conducteur solide d'un et autour d'un conducteur solide d'un
matériau non magnétique transportant un matériau magnétique transportant un courant matériau magnétique transportant un courant

courant continu. continu. alternatif.
Dans un conducteur circulaire creux, il n'y a pas de champ magnétique dans la zone vide. Le champ
magnétique est nul sur la surface interne et augmente jusqu'à atteindre un maximum sur la surface
externe.
• Comme avec un conducteur solide, lorsque le courant continu traverse un conducteur magnétique,
l'intensité du champ dans le conducteur est beaucoup plus grande que dans un conducteur non
magnétique en raison de la perméabilité du matériau magnétique. L'intensité du champ externe
diminue à mesure que l'on s'éloigne de la surface du conducteur.
Le champ externe est exactement le même pour les deux matériaux à condition que le niveau de
courant et le rayon du conducteur soient les mêmes.
• Lorsque le courant alternatif passe à travers un conducteur magnétique circulaire creux, l'effet de peau
concentre le champ magnétique au diamètre extérieur du composant.
La distribution du champ magnétique dans et La distribution du champ magnétique dans et La distribution du champ magnétique dans et

autour d'un conducteur creux d'un autour d'un conducteur creux de autour d'un conducteur creux de
matériau non magnétique transportant du un matériau magnétique transportant directement un matériau magnétique transportant un

courant continu. actuel. courant alternatif.
Comme on peut le voir sur ces trois images de distribution de champ, l'intensité du champ à la surface
intérieure du conducteur creux est très faible lorsqu'un champ magnétique circulaire est établi par
aimantation directe. Par conséquent, la méthode directe de magnétisation n'est pas recommandée lors
de l'inspection de la paroi de diamètre intérieur d'un composant creux pour les défauts peu profonds (si
le défaut a une profondeur importante, il peut être détectable en utilisant le courant continu car l'intensité
du champ augmente rapidement à mesure que l'on se déplace de l'intérieur vers la face externe).
• Une bien meilleure méthode de magnétisation des composants creux
pour l'inspection des surfaces ID et OD consiste à utiliser un
conducteur central. Comme on peut le voir dans l'image de
distribution de champ, lorsque le courant passe à travers un
conducteur central non magnétique (barre de cuivre), le champ
magnétique produit sur la surface du diamètre intérieur d'un tube
magnétique est beaucoup plus grand et le champ est encore assez
fort pour la détection des défauts sur la surface OD.
Démagnétisation
Après avoir effectué une inspection magnétoscopique, il est généralement nécessaire de démagnétiser le
composant. Les champs magnétiques rémanents peuvent :
affecter l'usinage en faisant adhérer les copeaux à une pièce. interférer avec
un équipement électronique tel qu'une boussole. créer une condition connue
sous le nom de "coup d'arc" dans le processus de soudage. Le soufflage de l'arc peut provoquer l'arc de
soudage ou le refoulement du métal d'apport de la soudure. provoquer l'adhérence de particules
abrasives sur les surfaces d'appui ou de contact et augmenter l'usure.
La suppression d'un champ peut être effectuée de plusieurs manières. Le moyen le plus efficace de
démagnétiser un matériau consiste à chauffer le matériau audessus de sa température de curie (par
exemple, la température de curie pour un acier à faible teneur en carbone est de 770°C). Lorsque l'acier
est chauffé audessus de sa température de curie, puis refroidi, l'orientation des domaines magnétiques
des grains individuels redeviendra aléatoire et le composant ne contiendra donc aucun champ magnétique
résiduel. Le matériau doit également être placé avec son grand axe dans une orientation estouest pour
éviter toute influence du champ magnétique terrestre.
Cependant, il est souvent peu pratique de chauffer un matériau audessus de sa température de curie pour
le démagnétiser, de sorte qu'une autre méthode qui ramène le matériau à un état presque non magnétisé
est couramment utilisée.
Soumettre le composant à un champ magnétique inversé et décroissant ramènera les dipôles à une
orientation presque aléatoire dans tout le matériau. Cela peut être accompli en retirant un composant et en
l'éloignant d'une bobine avec passage de courant alternatif
à travers. Avec les culasses AC, la démagnétisation des zones locales peut
être réalisée en plaçant les contacts de culasse sur la surface, en les
déplaçant selon des motifs circulaires autour de la zone et en retirant
lentement la culasse pendant que le courant est appliqué. En outre, de
nombreuses unités fixes d'inspection par particules magnétiques sont
équipées d'une fonction de démagnétisation qui réduit lentement le courant
alternatif dans une bobine dans laquelle le composant est placé.
Un mesureur de champ est souvent utilisé pour vérifier que le flux résiduel
a été éliminé d'un composant. Les normes de l'industrie exigent généralement que le flux magnétique soit réduit à
moins de 3 Gauss (3x104 Tesla) après avoir effectué une inspection par particules magnétiques.
Mesurer les champs magnétiques
Lors d'une inspection magnétoscopique, il est très important de pouvoir déterminer la direction et l'intensité du champ
magnétique. L'intensité du champ doit être suffisamment élevée pour provoquer la formation d'une indication, mais
pas trop élevée pour que des indications non pertinentes masquent des indications pertinentes. De plus, après une
inspection magnétique, il est souvent nécessaire de mesurer le niveau de magnétisme résiduel.
Puisqu'il n'est pas pratique de mesurer l'intensité réelle du champ à l'intérieur du matériau, tous les appareils mesurent
le champ magnétique qui se trouve à l'extérieur du matériau. Les deux appareils couramment utilisés pour la mesure
quantitative des champs magnétiques dans l'inspection par particules magnétiques sont l'indicateur de champ et le
compteur à effet Hall, également appelé gauss.
mètre.
Indicateurs de terrain
Les indicateurs de terrain sont de petits dispositifs mécaniques qui utilisent un fer doux
palette qui est déviée par un champ magnétique. La palette est attachée à une aiguille
qui tourne et déplace le pointeur sur l'échelle. Les indicateurs de terrain peuvent être
ajustés et calibrés afin d'obtenir des informations quantitatives. Cependant, la plage de
mesure des indicateurs de champ est généralement petite en raison de la mécanique de
l'appareil (celui montré dans l'image a une plage de plus 20 à moins 20 Gauss). Cette
plage limitée les rend plus adaptés à la mesure du champ magnétique résiduel après
démagnétisation.
Compteur à effet Hall (Gauss/Tesla)
Un compteur à effet Hall est un appareil électronique qui fournit une lecture numérique de l'intensité du
champ magnétique en unités Gauss ou Tesla. Le compteur utilise un très petit conducteur ou élément
semiconducteur à l'extrémité de la sonde.
Le courant électrique est passé à travers le conducteur. Dans un
champ magnétique, une force s'exerce sur les électrons en
mouvement qui tend à les repousser d'un côté du conducteur.
Une accumulation de charge sur les côtés des conducteurs
équilibrera cette influence magnétique, produisant une tension
mesurable entre les deux côtés du conducteur. La sonde est placée
dans le champ magnétique de sorte que les lignes de force
magnétiques coupent les dimensions principales de l'élément de
détection à angle droit.
Équipement de magnétisation pour les essais de particules magnétiques
Pour inspecter correctement une pièce à la recherche de fissures ou d'autres défauts, il est important
de se familiariser avec les différents types de champs magnétiques et l'équipement utilisé pour les
générer. Comme discuté précédemment, l'une des principales exigences pour détecter un défaut dans
un matériau ferromagnétique est que le champ magnétique induit dans la pièce doit intercepter le défaut
à un angle de 45 à 90 degrés. Les défauts normaux (90 degrés) au champ magnétique produiront les
indications les plus fortes car ils perturbent davantage le flux magnétique. Par conséquent, pour une
bonne inspection d'un composant, il est important de pouvoir établir un champ magnétique dans au
moins deux directions.
Il existe une variété d'équipements pour établir le champ magnétique pour les tests de particules
magnétiques. Une façon de classer l'équipement est basée sur sa portabilité. Certains équipements
sont conçus pour être portables afin que les inspections puissent être effectuées sur le terrain et
d'autres sont conçus pour être fixes pour faciliter l'inspection en laboratoire ou dans les installations de
fabrication.
Équipement portatif
Aimants permanents
Les aimants permanents peuvent être utilisés pour l'inspection par magnétoscopie en tant que source
de magnétisme (barres magnétiques ou aimants en fer à cheval). L'utilisation d'aimants industriels n'est
pas populaire car ils sont très puissants (ils nécessitent une force importante pour les retirer
de la surface, environ 250 N pour certains aimants) et donc difficiles et parfois dangereux à
manipuler. Cependant, les aimants permanents sont parfois utilisés par les plongeurs pour
l'inspection dans des environnements sousmarins ou d'autres zones, telles que des environnements
explosifs, où les électroaimants ne peuvent pas être utilisés. Les aimants permanents peuvent
également être suffisamment petits pour s'adapter aux espaces restreints où les électroaimants
pourraient ne pas convenir.
Jougs électromagnétiques
Une culasse électromagnétique est un équipement très courant utilisé pour établir un champ magnétique. Un interrupteur est
inclus dans le circuit électrique afin que le courant et, par conséquent, le champ magnétique puissent être activés et désactivés.
Ils peuvent être alimentés en courant alternatif à partir d'une prise murale ou en courant continu à partir d'une batterie. Ce type
d'aimant génère un champ magnétique très puissant dans une zone locale où les pôles de l'aimant touchent la pièce à inspecter.
Certains jougs peuvent soulever des poids de plus de 40 livres.
Produits
Les aiguillons sont des électrodes portatives qui sont pressées contre la surface du composant
inspecté pour établir un contact afin de faire passer le courant électrique (CA ou CC) à travers
le métal. Les aiguillons sont généralement fabriqués à partir de cuivre et ont une poignée
isolée pour aider à protéger l'opérateur. L'un des aiguillons a un interrupteur à gâchette afin
que le courant puisse être activé et désactivé rapidement et facilement.
Parfois, les deux aiguillons sont reliés par n'importe quel isolant, comme indiqué sur l'image,
pour faciliter l'utilisation d'une seule main. Ceci est appelé une sonde double et est couramment
utilisé pour les inspections de soudure.
Cependant, il faut être prudent lors de l'utilisation des pointes car des arcs électriques peuvent se produire et endommager le
composant si un bon contact n'est pas maintenu entre les pointes et la surface du composant. Pour cette raison, l'utilisation
d'aiguillons n'est pas autorisée lors de l'inspection de composants aérospatiaux et d'autres composants critiques. Pour aider à
prévenir la formation d'arcs, le
Les pointes des aiguillons doivent être inspectées fréquemment pour s'assurer qu'elles ne sont pas oxydées, recouvertes de
tartre ou d'autres contaminants, ou endommagées.
Bobines portables et câbles conducteurs
Des bobines et des câbles conducteurs sont utilisés pour établir un champ
magnétique longitudinal à l'intérieur d'un composant. Lorsqu'une bobine préformée
est utilisée, le composant est placé contre la surface intérieure de la bobine. Les
bobines ont généralement trois ou cinq tours d'un câble en cuivre à l'intérieur du
cadre moulé.
Un interrupteur au pied est souvent utilisé pour alimenter la bobine.
De plus, des câbles conducteurs flexibles peuvent être enroulés autour d'un
composant pour former une bobine. Le nombre d'enroulements est déterminé par
la force de magnétisation nécessaire et bien sûr, la longueur du câble.
Normalement, les enveloppes sont maintenues aussi rapprochées que possible.
Lors de l'utilisation d'une bobine ou d'un câble enroulé dans une bobine,
l'ampérage est généralement exprimé en ampèrestours. Les ampèrestours sont
l'ampérage indiqué sur l'ampèremètre multiplié par le nombre de tours dans la
bobine.
Alimentations portatives
Les alimentations portables sont utilisées pour fournir l'électricité nécessaire
aux aiguillons, bobines ou câbles.
Les blocs d'alimentation sont disponibles dans le commerce dans une
variété de tailles. Les petites alimentations fournissent généralement jusqu'à
1 500 A de courant continu ou alternatif demionde. Ils sont suffisamment
petits et légers pour être transportés et fonctionner sur une alimentation
électrique de 120 V ou 240 V.
Lorsque plus de puissance est nécessaire, des alimentations mobiles
peuvent être utilisées. Ces unités sont livrées avec des roues pour pouvoir
être roulées là où c'est nécessaire. Ces unités fonctionnent également sur
un service électrique de 120 V ou 240 V et peuvent fournir jusqu'à 6 000 A
de courant alternatif ou continu demionde.
Équipement de papeterie
L'équipement d'inspection par particules magnétiques stationnaire
est conçu pour être utilisé en laboratoire ou dans un environnement
de production. Le système stationnaire le plus courant est l'unité
horizontale humide (banc). Les unités horizontales humides sont
conçues pour permettre des inspections par lots d'une variété de
composants. Les unités ont des stocks de tête et de queue
(semblables à un tour) avec un contact électrique entre lesquels
la pièce peut être serrée. Un champ magnétique circulaire est
produit avec une aimantation directe.
La plupart des unités ont également une bobine mobile qui peut être
mise en place afin que la magnétisation indirecte puisse être utilisée
pour produire un champ magnétique longitudinal. La plupart des
bobines ont cinq tours et peuvent être obtenues dans une variété de
tailles. La solution humide de particules magnétiques est collectée et
conservée dans un réservoir. Un système de pompe et de tuyaux est
utilisé pour appliquer la solution de particules sur les composants inspectés.
Certains des systèmes offrent une variété d'options de courant
électrique utilisé pour magnétiser le composant (CA, CC demionde
ou CC pleine onde ). Dans certaines unités, une fonction de
démagnétisation est intégrée, qui utilise la bobine et le courant alternatif en décomposition.
Indicateurs de champ magnétique
Déterminer si un champ magnétique est d'une force adéquate et dans la bonne direction est essentiel lors de
l'exécution d'un test de particules magnétiques. Il n'existe en fait aucune méthode facile à appliquer qui
permette une mesure exacte de l'intensité du champ en un point donné à l'intérieur d'un matériau. Découper
une petite fente ou un trou dans le matériau et mesurer le champ de fuite qui traverse l'entrefer avec un
compteur à effet Hall est probablement le meilleur moyen d'obtenir une estimation de l'intensité réelle du champ
dans une pièce. Cependant, comme cela n'est pas pratique, il existe un certain nombre d'outils et de méthodes
qui sont utilisés pour déterminer la présence et la direction du champ entourant un composant.
Compteur à effet Hall (gaussmètre)
Comme indiqué précédemment, un gaussmètre est couramment utilisé pour mesurer l'intensité du champ
tangentiel à la surface de la pièce. En plaçant la sonde près de la surface, le compteur
mesure l'intensité du champ dans l'air adjacent au composant lorsqu'un champ magnétique est appliqué.
Les avantages de ce dispositif sont les suivants : il fournit une mesure quantitative de l'intensité de la force
magnétisante tangentielle à la surface d'une éprouvette, il peut être utilisé pour la mesure de champs
magnétiques résiduels et il peut être utilisé de manière répétitive. Le principal inconvénient est que de tels
dispositifs doivent être périodiquement calibrés.
Indicateur quantitatif de qualité (QQI)
L'indicateur quantitatif de qualité (QQI) ou la norme de défaut artificiel est souvent
la méthode préférée pour assurer une direction de champ appropriée et une
intensité de champ adéquate (il est utilisé avec la méthode humide uniquement).
Le QQI est une fine bande (0,05 ou 0,1 mm d'épaisseur) d'acier AISI 1005 avec un
motif spécifique, tel que des cercles concentriques ou un signe plus, gravé dessus.
Le QQI est placé directement sur la surface, avec le côté démangé vers la surface,
et il est généralement fixé à la surface à l'aide d'un ruban adhésif puis le composant
est ensuite magnétisé et des particules sont appliquées. Lorsque l'intensité du
champ est adéquate, les particules adhèrent au motif gravé et fournissent des
informations sur la direction du champ.
Jauge à
tarte La jauge à tarte est un disque de matériau hautement perméable divisé en quatre, six ou
huit sections par un matériau non ferromagnétique (comme le cuivre). Les divisions servent de
défauts artificiels qui rayonnent dans des directions différentes de la
centre. Les sections sont brasées au four et cuivrées. La jauge est placée sur l'éprouvette côté
cuivre vers le haut et l'éprouvette est magnétisée.
Une fois les particules appliquées et l'excès retiré, les indications fournissent à l'inspecteur
l'orientation du champ magnétique. Les jauges à tarte sont principalement utilisées sur des
surfaces planes telles que des soudures ou des pièces moulées en acier où la poudre sèche
est utilisée avec un joug ou des pointes. La jauge circulaire n'est pas recommandée pour les
pièces de précision aux formes complexes, pour les applications par voie humide ou pour
prouver l'amplitude du champ. La jauge doit être démagnétisée entre les lectures.
Bandes à fentes
Les bandes à fentes sont des morceaux de matériau ferromagnétique hautement perméable avec des fentes
de différentes largeurs. Ces bandes peuvent être utilisées avec la méthode humide ou sèche. Ils sont placés
sur l'objet à tester au fur et à mesure qu'il est inspecté. Les indications produites sur les bandes donnent à l'inspecteur
une idée générale de l'intensité du champ dans une zone particulière.
Particules magnétiques
Comme mentionné précédemment, les particules utilisées pour l'inspection par magnétoscopie sont un ingrédient clé
car elles constituent les indications qui alertent l'inspecteur de la présence de défauts. Les particules commencent
par de minuscules morceaux de fer ou d'oxyde de fer broyés. Un pigment (un peu comme de la peinture) est lié à
leurs surfaces pour donner de la couleur aux particules.
Le métal utilisé pour les particules a une perméabilité magnétique élevée et une faible rémanence.
Une perméabilité magnétique élevée est importante car elle permet aux particules d'attirer facilement les petits
champs de fuite magnétique à partir de discontinuités, telles que des défauts. Une faible rémanence est importante
car les particules ellesmêmes ne deviennent jamais fortement magnétisées, de sorte qu'elles ne collent pas les unes
aux autres ou à la surface de la pièce. Les particules sont disponibles en mélange sec ou en solution humide.
Particules magnétiques sèches
Les particules magnétiques sèches peuvent généralement être achetées en rouge, noir, gris, jaune et plusieurs
autres couleurs afin d'obtenir un niveau élevé de contraste entre les particules et la pièce inspectée. La taille des
particules magnétiques est également très importante.
Les produits de particules magnétiques sèches sont produits pour inclure une gamme de tailles de particules. Les
particules fines ont un diamètre d'environ 50 µm tandis que les particules grossières ont un diamètre de 150 µm (les
particules fines sont plus de 20 fois plus légères que les particules grossières). Cela rend les particules fines plus
sensibles aux champs de fuite des très petites discontinuités. Cependant, les particules d'essai sèches ne peuvent
pas être constituées exclusivement de particules fines où des particules plus grossières sont nécessaires pour
combler de grandes discontinuités et pour réduire la nature poussiéreuse de la poudre. De plus, les petites particules
adhèrent facilement à la contamination de la surface, comme les restes de saleté ou d'humidité, et sont piégées dans
les caractéristiques de rugosité de la surface. Il faut également reconnaître que les particules plus fines seront plus
facilement soufflées par le vent; par conséquent, des conditions venteuses peuvent réduire la sensibilité d'une
inspection. De plus, la récupération des particules sèches n'est pas recommandée car les petites particules sont
moins susceptibles d'être récupérées et le mélange "une fois utilisé" entraînera des inspections moins sensibles.
La forme des particules est également importante. Les particules longues et fines ont tendance à s'aligner le long des
lignes de force magnétique. Cependant, si la poudre sèche se compose uniquement de particules allongées, le
processus d'application serait moins que souhaitable car les particules longues n'ont pas la capacité de s'écouler
librement.
Par conséquent, un mélange de particules arrondies et allongées est utilisé car il en résulte
une poudre sèche qui coule bien et maintient une bonne sensibilité. La plupart des
mélanges de particules sèches ont des particules avec des rapports L/D entre un et deux.
Particules magnétiques humides
Les particules magnétiques sont également fournies dans une suspension humide telle que de l'eau ou de l'huile. La
méthode de test des particules magnétiques par voie humide est généralement plus sensible que la méthode sèche car
la suspension confère aux particules une plus grande mobilité et permet d'utiliser des particules plus petites (les
particules mesurent généralement 10 µm et moins) car la poussière et l'adhérence à la contamination de surface sont
réduite ou supprimée. La méthode humide facilite également l'application uniforme des particules sur une surface
relativement grande.
Les produits de particules magnétiques de méthode humide diffèrent des produits de poudre
sèche de plusieurs façons. Une façon est que les particules visibles et fluorescentes sont
disponibles. La plupart des particules non fluorescentes sont des oxydes de fer ferromagnétiques,
de couleur noire ou brune.
Les particules fluorescentes sont recouvertes de pigments qui deviennent fluorescents lorsqu'ils
sont exposés à la lumière ultraviolette. Les particules qui émettent une fluorescence vertjaune
sont les plus courantes pour tirer parti de la sensibilité maximale de l'œil aux couleurs, mais
d'autres couleurs fluorescentes sont également disponibles.
Les solutions porteuses peuvent être à base d'eau ou d'huile. Les supports à base d'eau forment
des indications plus rapides, sont généralement moins chers, présentent peu ou pas de risque
d'incendie, ne dégagent pas de vapeurs pétrochimiques et sont plus faciles à nettoyer de la
pièce. Les solutions à base d'eau sont généralement formulées avec un inhibiteur de corrosion
pour offrir une certaine protection contre la corrosion.
Cependant, les solutions de support à base d'huile offrent une protection supérieure contre la
corrosion et la fragilisation par l'hydrogène aux matériaux susceptibles d'être attaqués par ces
mécanismes.
De plus, les particules en suspension humides visibles et fluorescentes sont disponibles dans des bombes aérosols
pour une portabilité accrue et une facilité d'application.
Inspection des particules sèches
Dans cette technique de test par particules magnétiques, des particules sèches sont saupoudrées
sur la surface de l'objet à tester lorsque l'objet est magnétisé. L'inspection par particules sèches
est bien adaptée aux inspections réalisées sur des surfaces rugueuses. Lorsqu'une culasse
électromagnétique est utilisée, le courant alternatif crée un champ magnétique pulsé qui assure
la mobilité de la poudre.
L'inspection des particules sèches est également utilisée pour détecter les fissures souterraines
peu profondes. Les particules sèches avec CC demionde constituent la meilleure approche lors
de l'inspection du manque de pénétration de la racine dans les soudures de matériaux minces.
Étapes pour effectuer l'inspection des particules sèches :
• Préparation de la surface La surface doit être relativement propre, mais ce n'est pas aussi critique qu'avec l'inspection par
ressuage. La surface doit être exempte de graisse, d'huile ou de toute autre humidité qui pourrait empêcher les particules
de se déplacer librement. Une fine couche de peinture, de rouille ou de tartre réduira la sensibilité du test mais peut parfois
être laissée en place avec des résultats adéquats. Les spécifications autorisent souvent jusqu'à 0,076 mm d'un revêtement
non conducteur (tel que la peinture) ou 0,025 mm d'un revêtement ferromagnétique (tel que le nickel) à laisser sur la
surface. Toute saleté, peinture, rouille ou tartre doit être enlevée.
o Certaines spécifications exigent que la surface soit recouverte d'une fine couche de peinture blanche afin d'améliorer la
différence de contraste entre le fond et les particules (surtout lorsque des particules de couleur grise sont utilisées).
• Application de la force magnétisante Utiliser des aimants permanents, une culasse électromagnétique, des aiguillons, une
bobine ou tout autre moyen pour établir le flux magnétique nécessaire.
• Application de particules magnétiques sèches Poussière sur une légère couche de particules magnétiques.
• Souffler l'excès de poudre Avec la force de magnétisation toujours appliquée, enlever l'excès de poudre de la surface avec
quelques bouffées d'air sec. La force de l'air doit être suffisamment forte pour éliminer les particules en excès, mais pas
assez pour éliminer les particules retenues par un champ de fuite de flux magnétique.
• Arrêt de la force de magnétisation Si le flux magnétique est généré avec un électroaimant ou un champ
électromagnétique, la force de magnétisation doit être arrêtée. Si des aimants permanents sont utilisés, ils
peuvent être laissés en place.
• Inspection des indications Recherchez les zones où les particules magnétiques sont
groupé.
Inspection de la suspension humide
L'inspection par particules magnétiques en suspension humide, plus
communément appelée inspection par particules magnétiques humides,
consiste à appliquer les particules alors qu'elles sont en suspension
dans un support liquide. L'inspection par particules magnétiques par
voie humide est le plus souvent effectuée à l'aide d'une unité
d'inspection horizontale, humide et stationnaire, mais des suspensions
sont également disponibles dans des bombes aérosols à utiliser avec
une culasse électromagnétique.
Une inspection humide présente plusieurs avantages par rapport à une inspection sèche. Tout d'abord, toutes les
surfaces du composant peuvent être rapidement et facilement recouvertes d'une couche de particules relativement
uniforme. Deuxièmement, le support liquide fournit une mobilité aux particules pendant une période de temps
prolongée, ce qui permet à suffisamment de particules de flotter vers de petits champs de fuite pour former une
indication visible. Par conséquent, l'inspection par voie humide est considérée comme la meilleure pour détecter
de très petites discontinuités sur des surfaces lisses. Sur les surfaces rugueuses, cependant, les particules (qui
sont beaucoup plus petites dans les suspensions humides) peuvent se déposer dans les vallées de surface et
perdre leur mobilité, les rendant moins efficaces que les poudres sèches dans ces conditions.
Étapes pour effectuer l'inspection des particules humides :
• Préparation de la surface Tout comme pour les inspections de particules sèches, la surface doit être
relativement propre. La surface doit être exempte de graisse, d'huile et de toute autre humidité qui pourrait
empêcher la suspension de mouiller la surface et empêcher les particules de se déplacer librement. Une
fine couche de peinture, de rouille ou de tartre réduira la sensibilité du test, mais peut parfois être laissée en
place avec des résultats adéquats.
Les spécifications autorisent souvent jusqu'à 0,076 mm d'un revêtement non conducteur (tel que la peinture)
ou 0,025 mm d'un revêtement ferromagnétique (tel que le nickel) à laisser sur la surface. Toute saleté,
peinture, rouille ou tartre doit être enlevée.
o Certaines spécifications exigent que la surface soit recouverte d'une fine couche de peinture blanche lors
de l'inspection à l'aide de particules visibles afin d'améliorer le contraste
différence entre l'arrièreplan et les particules (en particulier lorsque des particules de couleur grise
sont utilisées).
• Application de particules magnétiques en suspension La suspension est doucement pulvérisée ou
coulée sur la surface de la pièce. Habituellement, le flux de suspension est dévié de la pièce juste
avant l'application du champ magnétisant.
• Application de la force de magnétisation La force de magnétisation doit être appliquée immédiatement
après l'application de la suspension de particules magnétiques. Lors de l'utilisation d'une unité
d'inspection horizontale humide, le courant est appliqué en deux ou trois courtes rafales (1/2 seconde)
ce qui contribue à améliorer la mobilité des particules.
• Inspection des indications Recherchez les zones où les particules magnétiques sont regroupées. Les
discontinuités de surface produiront une indication nette. Les indications des défauts souterrains seront
moins définies et perdront en définition à mesure que la profondeur augmente.
Contrôle de la qualité et des processus
Concentration et état des particules
Concentration de particules
La concentration de particules dans la suspension est un paramètre très important et elle
est vérifiée après la préparation de la suspension et contrôlée régulièrement dans le
cadre des contrôles du système qualité. Les normes exigent que des contrôles de
concentration soient effectués toutes les huit heures ou à chaque changement de poste.
Le processus standard utilisé pour effectuer le contrôle nécessite d'agiter le support
pendant au moins trente minutes pour assurer une répartition uniforme des particules. Un
échantillon est ensuite prélevé dans un tube à centrifuger de 100 ml en forme de poire à
tige graduée (1,0 ml par paliers de 0,05 ml pour les particules fluorescentes ou 1,5 ml par
paliers de 0,1 ml pour les particules visibles).
L'échantillon est ensuite démagnétisé afin que les particules ne s'agglutinent pas lors de la
décantation. L'échantillon doit ensuite rester intact pendant un certain temps (60 minutes
pour un support à base de pétrole ou 30 minutes pour un support à base d'eau). Le volume
de particules déposées est ensuite lu.
Les plages acceptables sont de 0,1 à 0,4 ml pour les particules fluorescentes et de 1,2 à
2,4 ml pour les particules visibles. Si la concentration de particules est en dehors de la plage acceptable,
des particules ou le support doivent être ajoutés pour ramener la solution en conformité avec l'exigence.
État des particules
Une fois que les particules se sont déposées, elles doivent être examinées pour la brillance et
l'agglomération. Les particules fluorescentes doivent être évaluées sous lumière ultraviolette et les
particules visibles sous lumière blanche. La brillance des particules doit être évaluée chaque semaine en
comparant les particules de la solution d'essai à celles d'une solution de référence inutilisée qui a été
conservée lors de la première préparation de la solution. De plus, les particules doivent apparaître lâches
et non regroupées. Si la brillance ou l'agglomération des particules est sensiblement différente de la
solution de référence, le bain doit être remplacé.
Contamination des suspensions
La solution de suspension doit également être examinée pour détecter toute contamination pouvant provenir
de composants inspectés (huiles, graisses, sable ou saleté) ou de l'environnement (poussière). Cet examen
est effectué sur le support et les particules collectées pour le test de concentration. Des différences de
couleur, de stratification ou de bandes au sein des particules déposées indiqueraient une contamination.
Une certaine contamination est à prévoir, mais si les corps étrangers dépassent 30 % des solides déposés,
la solution doit être remplacée. La portion de support liquide de la solution doit également être inspectée
pour détecter toute contamination. L'huile dans un bainmarie et l'eau dans un bain de solvant sont les
principales
préoccupations.
Test de rupture d'eau
Une vérification quotidienne des ruptures d'eau est nécessaire pour évaluer les performances de mouillage
de surface des supports à base d'eau. Le contrôle de rupture d'eau consiste simplement à inonder une
surface propre similaire à celles qui sont inspectées et à observer le film de surface. Si un film continu se
forme sur toute la surface, suffisamment d'agent mouillant est présent. Si le film de suspension se rompt
(rupture d'eau) exposant la surface du composant, l'agent mouillant est insuffisant et la solution doit être
ajustée ou remplacée.
Vérifications du système électrique
L'évolution des performances du système électrique d'une unité d'inspection par magnétoscopie peut évidemment avoir un
effet sur la sensibilité d'une inspection. Par conséquent, le système électrique doit être vérifié lorsque l'équipement est neuf,
lorsqu'un dysfonctionnement est suspecté ou tous les six mois. Vous trouverez cidessous la liste des tests de vérification
requis par les normes actives.
Vérification de l'ampèremètre
Il est important que l'ampèremètre fournisse des lectures cohérentes et correctes. Si le compteur affiche une lecture faible,
une surmagnétisation se produira et entraînera peutêtre un « bruit de fond » excessif. Si les lectures de l'ampèremètre sont
élevées, la densité de flux peut être trop faible pour produire des indications détectables. Pour vérifier la précision de
l'ampèremètre, un ampèremètre étalonné est connecté en série avec le circuit de sortie et les valeurs sont comparées aux
valeurs de l'ampèremètre de l'équipement. Les lectures sont prises à trois niveaux de sortie dans la plage de travail. Le
compteur de l'équipement ne doit pas s'écarter de l'ampèremètre étalonné de plus de ± 10 % ou 50 ampères, selon la valeur
la plus élevée. Si le compteur se trouve en dehors de cette plage, la condition doit être corrigée.
Vérification du chronomètre
Lorsqu'une minuterie est utilisée pour contrôler la durée du tir, la minuterie doit être calibrée.
Les normes exigent que la minuterie soit calibrée à ± 0,1 seconde près. Une minuterie certifiée doit être utilisée pour vérifier
que la minuterie de l'équipement respecte les tolérances requises.
Vérification de la force de magnétisation
Il est essentiel de s'assurer que l'équipement de magnétisation fournit une intensité de champ magnétique suffisante. La
norme exige que la force de magnétisation des culasses électromagnétiques soit vérifiée avant utilisation chaque jour. La
force de magnétisation est vérifiée en soulevant un bloc d'acier d'un poids standard à l'aide de la culasse à l'espacement
maximal des pôles à utiliser (poids de 10 lb pour les culasses AC ou poids de 40 lb pour les culasses DC).
Éclairage
L'inspection par particules magnétiques repose principalement sur l'inspection visuelle pour détecter toute indication qui se
forme. Par conséquent, l'éclairage est un élément très important du processus d'inspection. Évidemment, les exigences
d'éclairage sont différentes pour une inspection menée
à l'aide de particules visibles qu'elles ne le sont pour une inspection effectuée à l'aide de particules fluorescentes.
Exigences de lumière lors de l'utilisation de particules visibles
Les inspections de particules visibles peuvent être effectuées à l'aide d'un éclairage naturel ou d'un éclairage artificiel.
Cependant, comme la lumière naturelle du jour change de temps en temps, l'utilisation d'un éclairage artificiel est
recommandée pour obtenir une meilleure uniformité. L'éclairage artificiel doit être blanc dans la mesure du possible
(les lampes halogènes sont les plus couramment utilisées). L'intensité lumineuse doit être de 100 piedsbougies (1076
lux) à la surface inspectée.
Exigences de lumière lors de l'utilisation de particules fluorescentes
Éclairage ultraviolet
Lors d'une inspection par magnétoscopie utilisant des particules fluorescentes, l'état de la lumière ultraviolette et
de la lumière blanche ambiante doit être surveillé.
Les normes et les procédures exigent la vérification de l'état des lentilles et de l'intensité lumineuse.
Les lumières noires ne doivent jamais être utilisées avec un filtre fissuré car la sortie de lumière blanche et de
lumière noire nocive sera augmentée. De plus, la propreté du filtre doit également être vérifiée régulièrement. Le
filtre doit être contrôlé visuellement et nettoyé si nécessaire avant de chauffer la lampe. La plupart des lampes UV
doivent être réchauffées avant utilisation et doivent être allumées pendant au moins 15 minutes avant de commencer
une inspection.
Pour les lampes UV utilisées dans les évaluations de composants, l'intensité normalement acceptée est de 1000
µW/cm2 à une distance de 38 cm de la face du filtre. La vérification requise doit être effectuée lors de l'installation
d'une nouvelle ampoule, au démarrage du cycle d'inspection, si un changement d'intensité est constaté, ou toutes
les huit heures d'utilisation continue.
Éclairage blanc ambiant
Lors d'une inspection par particules magnétiques fluorescentes, il est important de réduire au minimum la lumière
blanche, car cela réduira considérablement la capacité de l'inspecteur à détecter les indications fluorescentes. Des
niveaux d'éclairage inférieurs à 2 piedsbougies (22 lux) sont requis par la plupart des procédures. Lors de la
vérification de l'intensité de la lumière noire, une lecture de la lumière blanche produite par la lumière noire peut
être nécessaire pour vérifier que la lumière blanche est éliminée par le filtre.
Lumière blanche pour confirmation d'indication
Alors que la lumière blanche est maintenue au minimum dans les inspections fluorescentes, les
procédures peuvent exiger que les indications soient évaluées sous lumière blanche. Les exigences
de lumière blanche pour cette évaluation sont les mêmes que lors d'une inspection avec des particules
visibles. L'intensité lumineuse minimale à la surface inspectée doit être de 100 piedsbougies (1076
lux).
Mesure de la lumière
Les mesures d'intensité lumineuse sont effectuées à l'aide d'un radiomètre (un instrument qui transfère
l'énergie lumineuse en un courant électrique). Certains radiomètres ont la capacité de mesurer à la fois
la lumière noire et blanche, tandis que d'autres nécessitent un capteur séparé pour chaque mesure.
Quel que soit le type utilisé, la zone de détection doit être propre et exempte de tout matériau susceptible
de réduire ou d'obstruer la lumière atteignant le capteur. Les radiomètres sont des instruments
relativement instables et les lectures changent souvent considérablement avec le temps.
Par conséquent, ils doivent être calibrés au moins tous les six mois.

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