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RECONNAITRE L'EXPERIENCE

Cheikh Ali Abdeslam année 2012-2013

COURS: Méthodes de travail

EXPOSE SUR LA LUMIERE

Méthodes de travail/exposé/Cheikh Ali


TABLES DES MATIERES

1. INTRODUCTION
2. HISTOIRE
3. LA LUMIERE
3.1. Le spectre-électromagnétique
3.2. Onde ou particule?
3.3. Le soleil
3.4. Sa vitesse
3.5. Le photon et le modèle standard
4. CONCLUSIONS
5. BIBLIOGRAPHIES
6. ANNEXES

Méthodes de travail/exposé/Cheikh Ali


1. INTRODUCTION

Depuis très longtemps, la lumière intrigue les hommes. Dans l'antiquité on la


considérait de nature divine. Elle a suscité de nombreuses questions à son sujet, et elle fut
l'objet de recherches très approfondies. Notre compréhension du phénomène de la lumière a
beaucoup évoluée, surtout au cours du siècle passé. Malgré cela, elle demeure un sujet
d'expérimentation pour beaucoup de chercheurs et de scientifiques. Le dernier prix Nobel de
physique a d'ailleurs récompensé deux physiciens pour leurs travaux sur le photon. Le français
Serge Haroche et l'américain David Wineland ont réussi pour la première fois à observer des
photons, particules de la lumière qui ont la particularité très étrange de modifier leur état, dès
qu'ils sont soumis à l'observation.

Dans un premier temps, je vous propose de voir rapidement comment notre


compréhension de la lumière a évolué depuis l'antiquité à nos jours et surtout le siècle passé.
Nous verrons également qu'au début du vingtième siècle, les recherches qui vont être faite
autour de la lumière vont révolutionner la façon d'appréhender le monde qui nous entoure.
Elles vont donner naissance à une manière nouvelle de décrire le comportement de la matière
au niveau atomique et subatomique et révéler ainsi le monde étrange de l'infiniment petit.

L'objectif de cet exposé est de donner un bref aperçu de nos connaissances sur le
phénomène de la lumière. Nous aborderons sa nature, son origine, sa vitesse et les nombreuses
applications technologiques qui découlent de nos connaissances à son sujet. Ce travail n'est
pas d'ordre scientifique et est accessible à tout un chacun. Je me bornerai simplement à
vulgariser certaines notions de bases, tout en étant suffisamment précis pour que la lecture
soit intéressante et pourquoi pas, que le lecteur ait envie d’approfondir le sujet.

Enfin, je citerai quelques perspectives au niveau de la recherche, qui s'annonce très


prometteuses pour l'avenir.

2. HISTOIRE
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Les grecs ont été les premiers à étudier le phénomène de la lumière.
Euclide, 300 ans avant J-C émet l'hypothèse selon laquelle la lumière se compose de minces
filets rectilignes ou rayons lumineux.
Il pense que l’œil envoie ces rayons frapper les objets, ce qui permet de les voir.

Aux alentours du 10ieme siècle, les Arabes qui sont à l’apogée de leur civilisation,
récupèrent lors de leurs conquêtes les ouvrages grecs. Ils les traduisent, les approfondissent
et ils innovent. En l'an 1000, Ibn el Haitam dit Alhazen comprend le fonctionnement de
l’œil et affirme à l'inverse d'Euclide que la lumière provient des objets. Il fera
d’innombrables expériences et il ébauchera ainsi les lois de la réflexion et de la réfraction.

Plus tard Copernic, Kepler et Galilée s'inspirent des ouvrages d'Alhazen et de bien
d'autres savants arabes qui ont été traduits en latin. Ils participent ainsi comme bien d'autres
en Europe à la renaissance scientifique.
Galilée est le premier à s’interroger sur la vitesse de la lumière.
Au milieu du 17ieme siècle, Descartes est persuadé que le phénomène est instantané, mais il
a surtout le mérite de s'interroger sur la nature de la lumière.

Au début du 18ieme, siècle Olé Romer un astronome danois réussi grâce à ces
observations des satellites de Jupiter à établir que la vitesse de la lumière n'est pas infinie.
Huygens, mathématicien et astronome hollandais affirme que la lumière est une onde ou
vibration qui se propage.

Isaac Newton, éminent savant anglais réfute cette théorie et affirme que la lumière est
un flot de particules. Tous deux interprètent à leur manière le phénomène lumineux. Cette
divergence de vue sur la nature primordiale de la lumière persistera de nombreuses
décennies et alimentera le débat scientifique, et cela jusqu'au début de 20ieme siècle,
comme nous allons le voir plus loin.

Au milieu du 18ieme siècle, Arago, Fresnel et Thomas Young


deux physiciens français et un anglais découvrent les phénomènes de diffraction,
d’interférence et de polarisation qui prouvent la nature ondulatoire de la lumière et
notamment la fameuse expérience dite des fentes de Young que l'on verra plus tard en
détails dans le paragraphe: onde ou particule.

En 1849 le physicien français Hippolyte Fizeau, parvient pour la première fois à


mesurer la vitesse de la lumière.

Mais c'est en 1865, grâce aux travaux du physicien et mathématicien anglais Clerk
Maxwell que l'Homme va définitivement tourner la page de la physique mécanique
newtonienne et entrer dans l'ère de la physique moderne. Maxwell réalise la synthèse
magistrale de l'électricité et du magnétisme.
En se basant en autre, sur les travaux d'un autre anglais Michael Faraday, inventeur de

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l'induction électromagnétique. Maxwell découvre et établit que la lumière est l’addition de
deux ondes: une onde électrique et une onde magnétique.

En 1885, Heinrich Rudolf Hertz, ingénieur et physicien allemand relance le débat sur
la nature de la lumière. Il découvre que lorsqu'une plaque de métal est soumise à une
lumière ultraviolette, elle émet de l'électricité. Le phénomène photo-électrique est alors
découvert et celui-ci est impossible à comprendre si l'on considère que la lumière est une
onde.

En 1905, inspiré par Max Planck, Robert Einstein affirme que la lumière est composée
de quanta, plus tard renommés photons, particules sans masse dont l'énergie varie en
fonction de l'onde à laquelle il est associée.

A partir de cette date, plus rien ne sera plus comme avant. L'humanité connaîtra le
début de sa plus grande avancée scientifique de son histoire. Des savants exceptionnels que
l'on peut qualifier de génies, par leur intelligence, leur intuition et leur imagination, vont
contribuer à une compréhension révolutionnaire de la réalité qui nous entoure et vont ouvrir
une porte sur un univers insoupçonné et changer radicalement la vision de notre monde.

Sur cette photo faite au congrès de physique à Solvay en Belgique en 1927, figurent
les plus illustres

Source:http://sciencesetavenir.nouvelobs.com

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3. LA LUMIERE
3.1. LE SPECTRE ELECTROMAGNETIQUE

Lorsque nous entendons le mot lumière, nous songeons


automatiquement à la lumière que nous pouvons voir avec nos yeux.
En réalité, la lumière visible ne constitue qu'une petite partie d'un ensemble beaucoup plus
large, que l'on appelle le rayonnement électromagnétique.
On parle de spectre électromagnétique lorsque l'on veut désigner toute l'étendue de la
gamme du rayonnement électromagnétique possible

Ce rayonnement est une onde qui résulte de l’oscillation d'un champ magnétique et d'un
champ électrique. Ces deux champs sont perpendiculaire l'un par rapport à l'autre et
perpendiculaire à la direction de propagation.

https://www.google.be/search?hl=

Pour comprendre quelques subtilités de cette onde, il est utile d'expliquer les principaux
éléments d'une onde. Comme la présente le schéma ci-dessous, la longueur d'onde est la
distance entre deux crêtes de cette onde et elle est exprimée en mètre. La fréquence
représente le nombre de longueurs d'onde en 1 seconde et elle est exprimée en hertz (hz).

https://www.google.be/search?hl=

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Le spectre électromagnétique est l'ensemble des fréquences de cette onde.
On parle aussi de longueur d'onde. Celui-ci va du rayonnement gamma dont les fréquences
sont très élevées(ou des longueurs d'onde très courtes) aux ondes radio dont les fréquences
sont très faibles(ou des longueurs d'onde très grandes).

https://www.google.be/search?q=le+spectre+%C3%A9lectromagn%C3%A9tique&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=eBq-

On voit dans ce schéma que les ondes gamma dont la longueur 'onde est de l'ordre de
10-12 mètre (ou pico mètre), sont les ondes qui possèdent le plus d'énergie. Vient ensuite les
rayons X, les ultraviolets, la lumière visible dont la longueur d'onde se situe entre 400nm et
700nm(nm=nanomètre ou10-9 mètre), puis il y a l'infrarouge, les micro-ondes et enfin les
ondes radio, qui possèdent le moins d'énergie.

En résumé l'onde électromagnétique varie en fonction de sa fréquence et de sa


longueur d'onde, plus celle-ci est courte et plus sa fréquence est élevée et plus elle possède
d'énergie. Les couleurs principales du spectre visible ne sont que des variations de la
longueur d'onde. Sur le tableau ci-dessous, on peut voir les longueurs d'onde des principales
couleurs.

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https://www.google.be/search?hl=

La majorité du spectre électromagnétique nous vient du soleil, mais également des


confins de l'univers. L'atmosphère terrestre filtre une grande partie de ce spectre. Le champ
magnétique terrestre joue également un rôle très important.

https://www.google.be/search?hl=

Sur le dessin ci-dessus, on voit que les rayons gamma, les rayons X et les micro-ondes sont
arrêtés par l'atmosphère. Ces ondes sont hautement énergétiques et extrêmement nocives.
Heureusement pour nous, elles sont absorbées par la haute atmosphère.

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On voit également, qu'une partie de l'ultraviolet et de l'infrarouge parviennent à la
surface de la terre. Et que l'atmosphère laisse passer l'entièreté de la lumière visible et les
ondes radios. Le rayonnement ultraviolet est responsable du bronzage, mais peut également
être la cause de certains cancers de la peau. L'infrarouge se caractérise principalement par la
chaleur. Les ondes radios sont un outil important pour les astronomes, celle-ci servent pour
l'exploration de l'univers.

La lumière visible que nous voyons blanche, ne représente qu'une petite partie du
spectre électromagnétique. Cette lumière blanche est composée de couleurs différentes.
L'arc-en-ciel, que tout le monde a déjà observé en est la preuve. Lorsque la lumière traverse
des gouttelettes d'eau, il y a le phénomène de réfraction qui se produit et apparaît alors les
différentes couleurs qui composent la lumière.

Isaac Newton est le premier à l'expérimenter avec le prisme.


Lorsque la lumière passe d'un milieu à un autre, dans ce cas-ci, de l'air au verre et puis du
verre à l'air. Il y a déviation de la lumière, c'est ce qu'on appelle la réfraction. On l'appelle
aussi dispersion chromatique, et cela s'explique par le fait que les différentes fréquences(ou
longueurs d'onde) qui constituent l'onde de la lumière blanche se propagent à des vitesses
différentes lorsqu’ils passent d'un milieu à l'autre. Chaque couleur correspondant à une
certaine longueur d'onde.

http://www.web-sciences.com/documents/seconde

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3.2. ONDE OU PARTICULE?

Cette question est restée longtemps sans réponse, comme nous l'avons vu dans le
chapitre de l'histoire. Depuis le milieu du 20ieme siècle, elle a été définitivement tranchée.
Mais elle demeure pour le commun des mortels une notion fort peu connue. Entre 1905 et
1917, Albert Einstein est le premier à établir que la lumière présente à la fois des
caractéristiques ondulatoires et corpusculaires. La lumière est une onde, cela nous l'avons vu
dans le chapitre précédent. Mais elle est aussi une particule. Nous verrons plus loin ce que
cela implique. Le photon est la particule de la lumière, appelé à l'origine quanta de lumière
ou paquet d'énergie élémentaire, ce n'est que plus tard que l'on le nommera photon, nom
dérivé du grec qui signifie lumière.

Maintenant abordons brièvement la notion de dualité: onde-particule. Dans la vie de


tous les jours, nous constatons que les choses, les objets présentent telle ou telle
caractéristique. Mais jamais les deux en même temps, et fortiori si les deux caractéristiques
sont contradictoires. Une porte est soit ouverte ou fermée. Un objet est soit immobile ou en
mouvement. Jamais les deux à la fois. Un objet est localisé à un point précis de l'espace, et il
ne peut être à plusieurs endroits à la fois.
Dans la physique des particules moderne, que l'on appelle physique quantique et qui est née
en grande partie grâce aux recherches réalisées sur la lumière, il en va tout autrement.

Le photon, particule élémentaire présente à la fois les caractéristiques d'un


corpuscule, qui peut donc être localisé dans l'espace.
Et il présente à la fois les caractéristiques d'une onde n'autorisant pas la possibilité de le
localisé précisément. Ce dilemme va donner naissance à la physique quantique. Ingénieux
outil, qui va permettre aux physiciens de résoudre par les mathématiques, un problème
insurmontable et pouvoir ainsi décrire une étrange facette de la réalité. Réalité qui n'a pas
d'équivalent dans le monde macroscopique.

Le photon peut être définit comme une particule dépourvue de masse, et porteuse de la
plus petite quantité d'énergie indivisible qui compose la lumière.

On peut résumer en disant que lorsque l'on veut décrire avec une très grande précision
le monde des particules élémentaire, dont fait partie le photon, on se rend compte qu'on ne
peut le faire avec notre langage habituel. La réalité de l'infiniment petit est d'une complexité
telle, qu'elle dépasse la faculté du langage humain. La physique quantique est
née, comme je l'ai dit plus haut, pour palier à ce problème.

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Je vous propose cette image que l'on donne souvent pour illustrer le paradoxe de la
dualité onde-particule.

http://www.podcastscience.fm/dossiers/2011/05/26/dossier-la-lumiere/

Suivant l'angle selon lequel on observe ce cylindre, on peut voir un rectangle ou un


cercle. Pourtant ce n'est ni l'un ni l'autre.

http://www.podcastscience.fm/dossiers/2011/05/26/dossier-la-lumiere/

L'expérience dite "des fentes de Young" présentée dans les dessins ci-dessus a permis
de démontré clairement cette dualité. Dans le schéma de droite, on voit que les 2 rayons
lumineux provenant des 2 fentes forment des figures d'interférences; propre au
comportement ondulatoire de la lumière.
Dans le schéma de gauche, lorsque l'on envoie des photons à travers les 2 fentes au moyen
d'un canon à photons et cela un par un. Au bout d'un moment, au lieu d'avoir des impacts
formant deux lignes en face des fentes, on retrouve une figure d'interférence prouvant la
nature ondulatoire du photon

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3.3. LE SOLEIL

L'étoile la plus proche de notre Terre, est notre soleil, c'est une étoile de type "naine
jaune". Le Soleil représente 99,86 % de la masse totale de notre système solaire. Si l'on tient
compte de toutes les autres planètes, on comprend aisément la masse négligeable que
représente notre Terre. Les dernières estimations évaluent le nombre d'étoiles dans notre
galaxie à environs 234 milliards.

Le Soleil se trouve à environ 150 millions de kilomètres de notre Terre. Son diamètre
est d'environ 1,4 millions de kilomètres, à titre de comparaison, le diamètre de la Terre est
de 12700 kilomètres. La température en son centre est d'environ 15 millions de degrés, et à
sa surface elle est d'environ 5800 degrés.

On peut dire que le Soleil est une énorme boule de gaz, celui-ci est principalement
composé d’hydrogène (92%) et d’hélium (7,8%). Le 1% restant représente en grande partie
de l'oxygène et également tous les types d’atomes présents sur Terre. Sa cohésion est
maintenue par sa très grande gravité en son centre et les très hautes températures. La densité
en son centre est de 160g/cm³, c'est énorme, à titre de comparaison, c'est 18 fois la densité du
fer.

On peut dire également, que le Soleil est un gigantesque réacteur nucléaire.


A chaque seconde, en son centre, environ 633 millions de tonnes d'hydrogène sont
transformés en 628 millions de tonnes d’hélium. Lors de cette fusion thermonucléaire,
environ 5 millions de tonnes de matière solaire est transformée en énergie, sous forme de
rayonnement électromagnétique. Celui-ci est principalement composé d'ultra-violet pour
5%, de lumière visible pour 40% et d'infra- rouge porteur essentiellement d'énergie
thermique pour 55%.

Le soleil est donc la principale source du rayonnement électromagnétique qui nous


provient de l'espace. Il représente 99,99% de celui-ci. Le reste nous vient des lointaines
étoiles.

Les photons qui composent ce rayonnement sont créés au cœur du Soleil, lors de la
transformation des atomes d'hydrogène en atomes d’hélium 3. Ces photons voyagent après
dans une zone très dense, appelée zone radiative qui occupe 70% du diamètre du Soleil.
Ils mettront environ un million d'années pour atteindre le sommet de la zone radiative. Lors
de ce voyage, ils subiront d’innombrables interactions et transformations énergétiques.

Lorsqu’ils atteignent la surface solaire, ce sont pour la plus part, des photons de types
ultra-violet, infra-rouge et lumière visible.

Malgré les quantités gigantesques d'énergie fabriquées par le soleil, celui-ci a encore de
beaux jours devant lui. En effet les scientifiques estiment la durée de vie du Soleil à environs
4,5 milliards d'années.

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3.4. Sa vitesse

La vitesse de la lumière dans le vide est une loi, et même une constante physique.
En l'état actuel de nos connaissances et d'après la théorie de la relativité restreinte d'Albert
Einstein, qui a été démontrée à maintes reprises, rien ne peut se déplacer plus vite que la
lumière.

Sa vitesse notée c pour célérité, est de 299792km/s, elle est constante dans le vide. Cette
constante est tellement sûre et précise, que depuis 1983, le mètre n'est plus déterminer par une
mesure spatiale, mais défini par le temps que met la lumière pour le parcourir. Le système
international d'unités défini le mètre comme étant la longueur du trajet parcourue par la
lumière dans le vide pendant une durée de 1/299792459 de seconde.
La vitesse de la lumière est légèrement inférieure, lorsqu’elle se déplace dans un milieu qui
contient de la matière et cela d'autant plus que cette matière est dense.

Cette vitesse est tout à fait exceptionnelle. Imaginons que la lumière se déplace autour
de la Terre, et bien en une seconde, la lumière en ferait environ 7 fois le tour. La lumière fait
un aller-retour Terre Lune en 2,6 secondes. Elle parcourt 150 millions de kilomètres, la
distance qui nous sépare du Soleil en 8 minutes.

A notre petite échelle, cette vitesse est prodigieuse. Mais à l'échelle de l'univers, on peut
dire qu'elle se traîne. La lumière provenant de la galaxie d'Andromède, visible à l’œil nu,
mettra par exemple 2 millions d'années pour nous parvenir. Malgré leur vitesse, les photons
provenant des galaxies les plus lointaines voyagent depuis plus de 10 milliards d'années. La
lumière est d'ailleurs utilisée comme unité de mesure par les astronomes. Une année-lumière
correspond à la distance parcourue par la lumière pendant un an.

Abordons maintenant, une conséquence tout à fait déconcertante de l'inviolabilité de cette


constante. Albert Einstein, alors qu'il était jeune, fit une expérience de pensée.
Il se voyait chevauchant un rayon lumineux et se demanda qu'elle aspect aurait la lumière s’il
se déplaçait aussi vite qu'elle. D'après les lois d'addition des vitesses de Galilée, on verrait de
la lumière immobile. Einstein ne pouvait accepter ce constat!! Des années plus tard, il comprit
que si la vitesse de la lumière demeure constante et cela indépendamment de la vitesse de
celui qui l'observe. Il fallait chercher du côté des autres paramètres qui interviennent dans le
calcul de la vitesse, qui sont le temps et l'espace, pour expliquer ce paradoxe. Il comprit que
la vitesse avait un effet sur le temps et l'espace. Et les effets sont d'autant plus visibles que
cette vitesse approche celle de lumière. Une idée de génie! Jamais personne n'avais pensé à
remettre en cause la nature absolue du temps et de l'espace. Les prémices de la théorie de la
relativité restreinte étaient nées. Quel que soit le référentiel, la vitesse de la lumière demeure
invariable. Cela a pour conséquences, qu'à des vitesses proches de celles de la lumière, le
temps se dilate, ou pour faire simple, il se ralentit et l'espace se contracte, ou faire simple il
se raccourcit.
Depuis lors, cette théorie qui fût au début fort controversée, a été de nombreuses fois
démontrée. En autre, grâce aux horloges atomiques, d'une très grande précision, embarquées
à bord d'avions. Celles-ci marquaient un léger retard par rapport à celle restées sur Terre.

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3.5. LE PHOTON ET LE MODELE STANDARD

Le photon comme nous l'avons vu précédemment, est une particule élémentaire. Cela veut
dire, qu'elle ne peut être décomposée en particule plus petite. A l'inverse, les protons et les
neutrons qui composent toute matière, peuvent être subdivisés en particules plus petites.

Le photon est une particule sans masse, sans charge électrique, mais porteuse d'énergie.
Cette énergie varie en fonction de la nature de l'onde à laquelle il est associé. Plus la longueur
d'onde est courte, et la fréquence élevée, plus l'énergie du photon associé sera élevée.

Le modèle standard est un cadre théorique qui intègre et classifie toutes les particules
fondamentales qui constituent la matière et le photon en fait partie.

http://villemin.gerard.free.fr/Science/PaIntro.htm

On voit dans le tableau ci-dessus, qu'il existe deux grandes familles de particules.
Les fermions englobent les particules dites de matière, les plus connues étant l'électron, le
proton et le neutron.
Les bosons sont les particules dites messagères, le photon en fait partie. Ces particules
véhiculent les forces et sont responsables des différents types d'interactions. Le photon étant
la particule qui véhicule la force électromagnétique. Le photon est le vecteur de la force qui
est responsable des réactions électriques, chimiques et biologiques.

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4. CONCLUSIONS

Le propre de l'homme est de s'interroger. De tout temps, les hommes ont cherché à
comprendre le monde et les phénomènes qui les entourent. Depuis plus d'un siècle, cette
compréhension a énormément progressé. Ce progrès n'a été possible, que grâce aux
connaissances accumulées depuis des siècles par des hommes d'horizons lointains. Tous épris
par une volonté commune, celle de comprendre.

Ce qui peut, de prime abord, paraître comme un phénomène banal, la lumière est au
contraire un phénomène d'exception. De par sa nature étrange, ses caractéristiques
exceptionnelles, son rôle qu'elle joue dans notre vie de tous les jours, la lumière demeure un
des phénomènes les plus singuliers de la physique. Il a révélé un univers extrêmement
complexe. La nature fondamentale de la matière en général et de la lumière en particulier,
représente un véritable défis pour les scientifiques.

Ceux-ci, dans leur quête de vouloir définir et décrire la lumière au niveau fondamentale,
se sont retrouvé dans un monde déconcertant, où la réalité présente des facettes qui dépassent
l'entendement humain et où il s'avère difficile de rendre compte avec exactitude des
phénomènes qui se produisent.

Le photon, de par la dualité de sa nature, de par la vitesse gigantesque qui l'anime, et


aussi de par certaines de ses caractéristiques, reste un sujet d'expérimentation complexe.
Un des aspects de cette complexité est le fait que lorsque les scientifiques cherchent à observer
cette particule, l'observation elle-même détruit la particule ou modifie son état.
Dans la physique quantique, le simple fait d'observer un système, change ce système.

Malgré cela, ce domaine de la recherche est très prometteur. Beaucoup d'outils


technologiques que nous utilisons tous les jours dans notre vie courante ont été mis au point
grâce aux avancées de la physique moderne. Le plus connu est le Laser, il est utilisé dans de
nombreux domaines. La liste est trop longue pour tous les citer. Et dans l'avenir, d'après
d'éminents physiciens, des applications surprenantes interviendront, et cela en autre grâce à
la recherche fondamentale effectuée sur le photon et les particules subatomiques.

Cet exposé est un très bref survol du phénomène de la lumière. C'est un sujet vaste,
complexe mais ô combien passionnant.

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5. BIBLIOGRAPHIES

LIVRE:

• REEVES, H, Dernières nouvelles du cosmos. Édition du Seuil: Paris.2002


• CAPRA, F, Le tao de la physique. Édition Sand: Paris.1985

SITES INTERNETS:

• ANGIER, N , Physique nucléaire particules.


http://villemin.gerard.free.fr/Science/PaElectr.htm Page consultées le 9/06/2013.

• COHEN-TANNOUDJI, C, De la lumière aux atomes ultra-froids.


http://www.lkb.ens.fr/recherche/atfroids/tutorial/pages/5_le_laser.htm Page consultée en 1999.

• FADEL,F. Les ondes électromagnétiques des plus courtes aux plus longues.
Découverte n°295 février 2002, pages 20 à 27, HT://www.palais-
decouverte.fr/fileadmin/fichiers/infos_sciences/revue/complements/295_fev_02/KF_n295_p
20-27_w.pdf Page consultée le 14/06/2013.

• FUTURE-SCIENCE. Le prisme de Newton. http://www.futura-


sciences.com/fr/doc/t/physique/d/le-prisme-de-newton_597/c3/221/p1/ Page consultée le
17/01/2006.

• IMAGO MUNDI. Le Spectre. http://www.cosmovisions.com/spectre.htm Page consultée


en 2004.

• PODCAST SCIENCE. Dossier- Le spectre électromagnétique .


http://www.podcastscience.fm/?s=spectre+%C3%A9lectromagn%C3%A9tique Page consultée le
29/06/2011.

• STERN, D . Des observateurs aux explorateurs de l'espace.


http://www.phy6.org/stargaze/Fsun5wave.htm Page consultée le 12/13/2001

• YOU TUBE. Science @ ESA. L'histoire du spectre électromagnétique.


http://www.youtube.com/results?search_query=l%27histoire+du+spectre+%C3%A9l%C3%A8ctro
magn%C3%A9tique&page= Page consultée le 23/03/2011

• YOU TUBE. Documentaire scientifique. La vitesse de la lumière.


http://www.youtube.com/watch?v=Rk6HeaLBDzE Page consultée le 11/03/2013

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• WIKIPEDIA.Fentes de Young. http://fr.wikipedia.org/wiki/Fentes_de_Young Page
consultée le 16/06/2013

6. ANNEXES

1. Au plus tard pour fin mai je dois avoir déterminé le choix du sujet que je vais traiter.
2. Visiter et répertorier les sites, dont j'aurai besoin pour faire mon exposé et cela pour le
8 juin.
3. Également faire le choix des livres que je vais utiliser pour le 8juin.
4. Travailler sur une première rédaction (brouillon) principalement le week-end, en
matinée

5. Début de la rédaction (brouillon) le 9 juin: -rédaction de la table des matières


-rédaction du chapitre sur l'histoire
-vérification de l’orthographe
-choix de la première page
6. La semaine du 10 au 14 juin, consacrer tous les jours au moins une heure, après le travail.
Principalement en faisant des plans grossiers des différents paragraphes de mon sujet, pour
pouvoir les rédiger le week-end du 15juin.
7. Finaliser la rédaction du sujet le 15 et 16 juin, plus choix des schémas et des graphiques
que je vais utiliser. Vérification de l'orthographe, rédiger la conclusion.
8. Faire la présentation Power Point pour le 17 ou le 18 juin.

9. Envoyer le dernier brouillon pour le 19 juin.


10. Pour le week-end du 22 juin, mettre au point le travail définitif, relecture et faire les
éventuelles modifications.
11. La semaine du 24 au 28 juin terminer la présentation power point
12. Le 28 juin imprimer le travail et envoyer le travail via la plateforme.

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