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Rdmtheo
Rdmtheo
Compléments théoriques
Bibliographie
Yves DEBARD
Institut Universitaire de Technologie du Mans
Département Génie Mécanique et Productique
Yves DEBARD juin 2002
Tel 02 43 83 34 64
Fax 02 43 83 31 49
E-mail : yves.debard@univ-lemans.fr
http://iut.univ-lemans.fr/ydlogi
http://iut.univ-lemans.fr/gmp/cours/rdmyd
RDM
Compléments théoriques
Bibliographie
Sommaire :
Pages
1 Elasticité
25 Section droite
32 Calculs
48 Bibliographie
Elasticité 1
Elasticité
Nous rappelons dans ce texte, les principaux résultats de la théorie de l'élasticité. Le matériau est
homogène et isotrope. Son comportement est linéaire et élastique. Les déplacements sont petits.
I - Définitions
En chaque point M d'un solide, il existe des forces intérieures que l'on met en évidence en effectuant
une coupure du solide, par une surface S, en deux parties A et B.
S S dS
dF
A A
La partie A, par exemple, est en équilibre sous l'action des forces extérieures qui lui sont directement
appliquées et des forces intérieures réparties sur la coupure.
r
Considérons un point M de S. Soit dS un élément infinitésimal de la surface S, entourant M et n le
vecteur unitaire, perpendiculaire en M à S et dirigé vers l'extérieur de la partie A.
r
Nous appellerons " facette n en M" cet élément de surface.
r r
Soit dF la force qui s'exerce sur cette facette. On appelle contrainte en M et dans la direction n , la
quantité :
r
r r dF
Σ( M, n) = lim
dS→0 dS
r r r r
On a : Σ ( M,− n) = − Σ ( M , n) ( égalité de l'action et de la réaction ).
2 RDM - Compléments théoriques
r
Le vecteur contrainte peut être décomposé en sa composante suivant n et sa projection sur la facette :
r r r r
Σ ( M, n) = σ n + τ . σn Σ(M,n)
r r r
On a donc σ = n ⋅ Σ ( M , n) .
τ
r
σ est la contrainte normale et τ est le vecteur cisaillement.
1 - Définitions
r r r
Les vecteurs unitaires ( x , y , z ) associés au repère orthonormé { O , x y z } définissent en un point
M du solide trois facettes perpendiculaires entre elles.
Σ(M,z) z
Σ(M,y)
z y
M
O y
x x
Σ(M,x)
Les contraintes qui s'exercent sur chacune de ces faces sont définies par leurs composantes dans le
repère { O , x y z } :
r r r r r r
facette x : Σ(M, x ) = σ xx x + σ xy y + σ xz z
r r r r r r
facette y : Σ(M, y) = σ yx x + σ yy y + σ yz z
r r r r r r
facette z : Σ(M, z) = σ zx x + σ zy y + σ zz z
r
Remarque : sur la facette x , la contrainte normale est égale à :
r r r σxz
σ = x ⋅ Σ(M, x ) = σ xx
Σ(M,x)
et le vecteur cisaillement est égal à :
σxy
r r r
τ = σ xy y + σ xz z . σxx
x
Elasticité 3
σzz
σzy
σyz
σzx
σyy
z M
σxz
y
σyx
x σxy
σxx
Composantes du tenseur des contraintes
Dans un solide, la distribution des contraintes autour d’un point M est entièrement définie par la
donnée du repère { M , x y z } et des six quantités : ( σ xx σ yy σ zz σ xy σ xz σ yz ) . Nous appellerons
cet ensemble état de contrainte en M.
r r r r
Σ( M, n ) = Σ( M ) n = σ n z
?
soit sous forme matricielle : [Σ(M)] [ n ] = σ [n ] . y
x
r
σ est alors valeur propre du tenseur des contraintes et n est le vecteur propre associé.
Σ( M ) est une matrice symétrique à coefficients réels. Elle a trois valeurs propres réelles ( distinctes
ou confondues ). Si les trois valeurs propres sont distinctes, les vecteurs propres associés sont
perpendiculaires entre eux.
Il existe donc en M un repère orthonormé { M , X Y Z } tel que sur les facettes X,Y et Z le vecteur
cisaillement est nul.
Remarque : les trois contraintes principales sont les solutions de l’équation : dét ( [Σ(M )] − σ [I] ) = 0
où [I] est la matrice unité.
Σ X a σ X
r
Σ(M, n ) = Σ Y = b σ Y
r
Σ Z c σ Z
r
où a, b et c sont les composantes de n .
Σ 2X Σ 2Y Σ 2Z
+ + = 1.
σ 2X σ 2Y σ 2Z
r r r
Quand n varie, l'extrémité du vecteur Σ( M, n) se déplace sur l'ellipsoïde d'axes ( σX , σY , σZ ) appelé
ellipsoïde de Lamé.
Elasticité 5
a σ X
b σ avec a2 + b2 = 1.
Y
0
r r
Le vecteur contrainte Σ( M, n) est donc situé dans le plan { M , X Y }.
t Y Σ(M,n)
facette Y
σY (d,0) σ σX σ
n
θ -2θ
facette X
X r
M τ
facette n
r r
Soit t le vecteur unitaire, situé dans le plan { M , X Y } et faisant avec n un angle égal à π/2 .
r r r r r r
Projetons le vecteur contrainte sur les axes n et t : Σ( M, n) = σ n + τ t
r
Si nous appelons θ l'angle que fait direction n avec la direction principale X, σ et τ s'écrivent :
avec d = 12 (σ X + σ Y ) et r = 12 (σ X − σ Y )
r
A chaque facette n , nous pouvons donc associer un point dans le repère ( σ , τ ) orthonormé. Lorsque
l’angle θ varie, ce point décrit le cercle de rayon r et centre (0,d).
r τ
Remarque : si la facette n fait un angle θ avec la facette X, son
point représentatif sur le cercle de Mohr fait un angle -2θ avec le σ,τ
point représentatif de la facette X.
σZ σY σX σ
Les trois directions principales nous permettent de construire trois
cercles.
r
On montre que le point représentatif ( σ, τ = τ ) d'une facette
quelconque en M reste à l'intérieur du domaine limité par les trois
cercles.
Cercles de Mohr en M
6 RDM - Compléments théoriques
L'état de contraintes en un point M est uniaxial si, dans le repère principal { M , X Y Z }, le tenseur
des contraintes se réduit à :
τ
σ 0 0
σ
[Σ(M)] = 0 0 0 σ σ
0 0 0 y
x
Cet état de contraintes est appelé état de traction simple si σ est positif et état de compression simple
si σ est négatif.
τ 0 0
[Σ(M)] = 0 − τ 0 -τ τ σ
0 0 0
σ 0 0 τ
[Σ(M)] = 0 σ 0
0 0 σ
σ σ
r
Toute facette n est face principale. En M, les cercles de Mohr des
contraintes se réduisent à un point.
Elasticité 7
En un point M, l'état de contrainte est dit plan s'il existe un repère orthonormé { M , x y z } tel que le
tenseur des contraintes soit de la forme :
τ
σ xx σ xy 0
[Σ(M)] = σ xy σ yy 0
0 0 0
σY σZ σX σ
L'axe z est donc direction principale et la contrainte
principale correspondante est nulle.
VI - Equations d'équilibre
1 - Forces de volume
r
Soit f , de composantes ( fx , fy , fz ), la force par unité de volume appliquée au point M du solide. Les
équations d'équilibre en M s'écrivent :
∂σ xx ∂σ xy ∂σ xz ∂2 u
+ + + fx = ρ 2
∂x ∂y ∂z ∂t
∂σ yx ∂σ yy ∂σ yz ∂2 v
+ + + fy = ρ 2
∂x ∂y ∂z ∂t
∂σ zx ∂σ ∂σ ∂2 w
+ + zz + f z = ρ 2
zy
∂x ∂y ∂z ∂t
2 - Forces de surface
r
Considérons en M, une facette n appartenant à la frontière d'un solide. Soit a, b et c les cosinus
r r
directeurs de n . Soit p de composantes ( px , py , pz ) la force par unité de surface, qui s’exerce sur la
facette.
r r r
Les équations d'équilibre en M s'écrivent Σ ( M , n) = p soit :
σ xx σ xy σ xz a p x
σ xy σ yy σ yz b = p y
σ xz σ yz σ zz c p z
Sous l'action des forces extérieures, le solide se déforme. Il en résulte pour tous les points du solide un
déplacement que nous supposerons petit.
I – Vecteur déplacement
z
Soient { O , x y z } un repère orthonormé et M(x,y,z) un point M’
du solide. Au cours de la mise en charge, le point M vient en M
M'. N’
N
O
On appelle vecteur déplacement du point M le vecteur MM ' . x y
u( x, y , z)
v( x, y , z)
w ( x, y, z)
dx
Soit N un point du solide voisin de M : MN = dy . Au cours de la mise en charge N vient en N’. Le
dz
u ( x + dx, y + dy, z + dz)
déplacement du point N est égal à NN ' = v( x + dx , y + dy, z + dz) soit
v( x + dx , y + dy, z + dz)
∂u ∂u ∂u ∂u ∂u ∂u
dx + dy + dz
u ( x , y, z) ∂x ∂y ∂z u ∂x ∂y ∂z dx
∂v ∂v ∂v ∂v ∂v ∂v
NN ' = v( x , y, z) + dx + dy + dz = v + dy = MM ' + [D] MN
∂x ∂y ∂z ∂x ∂y ∂z
v( x , y, z)
∂w ∂w ∂w w ∂w ∂w ∂w dz
dx + dy + dz
∂x ∂y ∂z ∂x ∂y ∂z
1
En décomposant la matrice [D] en sa partie symétrique [E ] = ( [D] + [D] T ) et sa partie
2
1
antisymétrique [Ω] = ( [D] − [D] T ) , il vient:
2
ε xx ε xy ε xz 0 − ωz ω y
NN ' = MM ' + [Ω] MN + [E] MN avec : [E ] = ε yx ε yy ε yz et [ Ω] = ω z 0 − ωx
ε zx ε zy ε zz − ω y ω x 0
où l’on a posé :
∂u ∂v ∂w 1 ∂u ∂v 1 ∂u ∂w 1 ∂w ∂v
ε xx = ε yy = ε zz = ε xy = + ε xz = + ε yz = +
∂x ∂y ∂z 2 ∂y ∂x 2 ∂z ∂x 2 ∂y ∂z
1 ∂w ∂v 1 ∂u ∂w 1 ∂v ∂u
ω x = − ωy = − ω z = −
2 ∂y ∂z 2 ∂z ∂x 2 ∂x ∂y
Elasticité 9
r
Le déplacement du point N s’écrit finalement : NN ' = MM '+ ω ∧ MN + [E ] MN
Si [Ω] et [E] sont nuls, le déplacement de N se réduit à NN' = MM' et tous les points situés au
voisinage de M subissent la même translation.
ω N’
r
Si MM ' et [E] sont nuls le déplacement de N se réduit à : NN' = ω ∧ MN . Si de
r N
plus ω = ω est petit (les dérivées du vecteur déplacement sont petites), tous les
points situés au voisinage de M subissent une rotation d’intensité ω autour de l’axe
r 1
ω = rot (MM ') dont l’origine est située en M.
2
M
La matrice [E] qui représente les déformations du solide en M est appelée tenseur
des déformations.
a
Soient a , b , c les composantes de n et l la longueur de la fibre MN d’où : MN = l n = l b = l [n ] .
r r
c
r
Evaluons la quantité δ(MN ) : δ(MN ) = δl = 2 l δl = 2 l ε(M, n )
2 2 2 2
On obtient finalement :
r
ε( M, n ) = [n ]T [E ][n ] = a 2 ε xx + b 2 ε yy + c 2 ε zz + 2 a b ε xy + 2 a c ε xz + 2 bc ε yz
r r r r r
Remarque : si n = x , on obtient : ε(M, x ) = ε xx . De même : ε(M, y) = ε yy et ε(M, z) = ε zz . Les
quantités εxx , εyy et εzz représentent donc respectivement l’allongement unitaire en M dans les
r r r
directions x , y et z .
10 RDM - Compléments théoriques
a 1 a 2
Posons : MN1 = l1 MN 2 = l 2 n 1 = b1 n 2 = b 2 .
r r
c1 c 2
a 1 a 2
On a donc : MN1 = l1 n 1 = l1 b 1 , MN 2 = l 2 n 2 = l 2 b
r r
2
c1 c 2
Soit ϕ l’angle que font entre eux les vecteurs MN1 et MN 2 .
r r π
δ (MN 1 . MN 2 ) = δ(l1l 2 cos ϕ) = δ(l1 l 2 ) cos ϕ − l1 l 2 sin ϕ δϕ = −l1l 2 γ ( M, n 1 , n 2 ) car ϕ = .
2
r r
On en déduit γ ( M, n 1 , n 2 ) = 2 [ n 1 ] T [E ][n 2 ] soit :
r r
γ ( M, n 1 , n 2 ) = 2 [ ε xx a 1a 2 + ε yy b1 b 2 + ε zz c1c 2 + ε xy (a 1 b 2 + a 2 b1 ) + ε yz (a 2 b 3 + a 3 b 2 ) + ε xz (a 3 b1 + a 1 b 3 )]
r r r r r r
Remarque : si n 1 = x et n 2 = y , l’expression ci-dessus se réduit à : γ ( M, x , y) = γ xy = 2 ε xy . De
r r r r
même : γ ( M, x , z) = γ xz = 2 ε xz et γ ( M, y, z) = γ yz = 2 ε yz . Les quantités γxy , γxz et γyz représentent
r r r r r r
donc respectivement le glissement en M dans les directions (x , y ) , (x , z ) et (y, z ) .
La distribution des déformations autour d'un point M est entièrement définie par la donnée des six
quantités : (ε xx ε yy ε zz γ xy γ xz γ yz ) .
ε X 0 0
[E ] = 0 ε Y 0
0 0 ε Z
t Y
εY (d,0) ε εX ε
n
θ -2θ
X r
M γ/2
facette n
r
A chaque facette n , nous pouvons associer deux quantités ε et γ définies par :
r r r
ε = ε ( M , n) et γ = γ ( M , n, t ) .
r
Si nous appelons θ l'angle que fait direction n avec la direction X, on a :
ε = ε X cos 2 θ + ε Y sin 2 θ
soit
γ = −2 ε X cos θ sin θ + 2 ε Y cos θ sin θ
ε = d + rcos(−2θ) d = 12 (ε X + ε Y )
γ 2 = rsin(−2θ) avec
r = 2 (ε X − ε Y )
1
r
A chaque facette n , nous pouvons associer un point ( ε , γ/2 ) dans un repère orthonormé. Lorsque θ
varie, ce point décrit le cercle de rayon r et centre ( 0 , d ).
C - Loi de comportement
I - Bases expérimentales
Considérons une barre de section droite constante et rectangulaire. L'axe X est la ligne moyenne de la
barre. Soit O un point quelconque du solide. La barre, constituée d'un matériau homogène et isotrope
est soumise suivant l'axe X à un effort de traction uniformément réparti à chaque extrémité.
1 - Loi de Hooke
Y
-σX σX X
La relation précédente est vérifiée si la contrainte σXX ne dépasse pas une certaine valeur σE appelée
limite élastique en traction.
2 - Loi de Poisson
L'allongement de la barre suivant la direction x, s'accompagne d'une contraction suivant les directions
y et z :
II - Notations
L'état de contrainte en un point sera représenté par un vecteur à six composantes [σ] défini par :
[σ]T = [σ xx σ yy σ zz σ xy σ xz σ yz ]
L'état de déformation en un point sera représenté par un vecteur à six composantes [ε] défini par :
[ε] T = [ε xx ε yy ε zz γ xy γ xz γ yz ]
Elasticité 13
Le vecteur contrainte [σ] et le vecteur déformation [ε] sont liés par la relation :
λ + 2µ λ λ 0 0 0
λ λ + 2µ λ 0 0 0
Eν
λ λ λ + 2µ 0 0 0 λ = (1 + ν)(1 − 2 ν)
[ D] = avec
0 0 0 µ 0 0 µ= E
0 0 0 0 µ 0 2(1 + ν)
0 0 0 0 0 µ
IV - Déformation volumique
dV (1 − 2 ν)
εV = = ε xx + ε yy + ε zz = (σ xx + σ yy + σ zz )
V E
D - Energie de déformation
Soit dV = dx dy dz un élément de volume, infiniment petit, entourant le point M. Au cours de la mise
en charge l'énergie potentielle de déformation accumulée dans cet élément de volume est égale à :
L'axe z est donc, pour tous les points du solide, direction principale et la contrainte principale
associée est nulle. On en déduit:
−ν
γ xz = γ yz = 0 ε zz = (σ xx + σ yy )
E
L'état de déformation est donc entièrement défini par les trois quantités : εxx , εyy et γxy.
σ xx 1 ν 0 ε xx 1
E ν 1 Eα(T − To )
σ yy = 0 ε yy − 1− ν 1
σ xy 1 − ν
2
0 0 (1 − ν) / 2 γ xy 0
Domaine d'application : L'approximation contraintes planes convient aux plaques minces sollicitées
dans leur plan. Le plan { O, x y } est alors le plan moyen de la plaque.
II - Déformations planes
Définition : Un solide est en état de déformations planes par rapport au plan { O , x y }, s'il existe un
repère { O x y z }, lié au solide, tel qu'en tout point du solide, le champ de déplacement soit de la
forme :
On en déduit : ε zz = 0 γ xz = 0 γ yz = 0 σ zz = ν(σ xx + σ yy )
En tout point du solide, la direction z est donc direction principale. Les déformations et les contraintes
sont indépendantes de z.
Elasticité 15
σ xx σ xy 0
[Σ(M)] = σ xy σ yy 0
0 0 σ zz
σ xx λ + 2µ λ 0 ε xx 1
Eα(T − To )
σ yy = λ λ + 2µ 0 ε yy − 1
1 − 2ν
σ xy 0 0
µ γ xy 0
Le solide considéré est de révolution. Il en va de même du chargement et des conditions aux limites.
Soit z l'axe de révolution. Un point du solide est repéré par ses coordonnées cylindriques ( r , θ , z ).
La solution est axisymétrique. Chaque point du solide se déplace dans son plan méridien ( r , z ). De
plus le champ de déplacement est indépendant de la coordonnée θ.
z
On a donc : z
z θ
- déplacement radial : u = u ( r , z )
- déplacement orthoradial : v = 0 M
r
- déplacement axial : w = w ( r , z )
y
On en déduit les déformations : θ r
x
∂u u ∂w ∂u ∂w
ε rr = ε θθ = ε zz = γ rz = + γ rθ = γ zθ = 0
∂r r ∂z ∂z ∂r
σ rr 0 σ rz
[Σ(M)] = 0 σ θθ 0
σ rz 0 σ zz
16 RDM - Compléments théoriques
σ rr λ + 2µ λ λ 0 ε rr 1
σ λ λ + 2µ λ 0 ε
θθ = θθ − Eα(T − To ) 1
σ zz λ λ λ + 2µ 0 ε zz 1 − 2ν 1
σ rz 0 0 0 µ γ rz 0
Définitions :
Une plaque est un corps solide limité par deux faces planes
parallèles et par une surface cylindrique perpendiculaire à celles- z
ci.
Soit { O , x y z } un repère orthonormé tel que le plan { O , x y } soit le plan moyen. L'axe z est
donc normal au plan moyen.
Une fibre normale est l'ensemble des points du solide situés sur une normale au plan médiant. Elle
est caractérisée par la donnée de ses coordonnées ( x , y ).
Une plaque est dite mince si son épaisseur est petite par rapport aux autres dimensions.
Hypothèses :
La plaque est sollicitée par des forces perpendiculaires au plan moyen et des couples de composantes
(mx , my , 0).
La contrainte normale σzz est négligeable par rapport aux autres composantes du tenseur des
contraintes.
Au cours de la déformation, une fibre normale reste droite mais ne reste pas perpendiculaire au plan
moyen.
Elasticité 17
Champ de déplacement :
Considérons une fibre normale ( x , y ). Soit Mo le point d'intersection de cette fibre avec le plan
médiant et M(x,y,z) un point quelconque de cette fibre.
u ( x , y, z ) = z θ y ( x , y )
v ( x , y, z ) = − z θ ( x , y )
x
w ( x , y, z) = w ( x , y)
où
z z
y
w w
x y x
Mo
Le champ de déplacement dans le solide est donc défini par la connaissance de ( w , θx , θy ) en tout
point ( x , y ) du plan moyen.
∂θ y ∂θ
ε xx = z , ε yy = −z x
∂x ∂y
∂θ y ∂θ x
γ xy = z −
∂y ∂y
∂w ∂w
γ xz = θ y + ∂x , γ yz = −θ x + ∂y
σ xx 1 ν 0 0 0 ε xx
σ ν ε
yy 1 0 0 0 yy
σ xy = E 0 0 (1 − ν) / 2 0 0 ε xy
1− ν2
σ xz 0 0 0 (1 − ν) / 2 0 γ xz
σ yz 0 0 0 0 (1 − ν) / 2 γ yz
Remarque : Avec les hypothèses précédentes, le cisaillement transverse est pris en compte. En effet
les contraintes σxz et σyz sont différentes de zéro.
18 RDM - Compléments théoriques
∂w ∂w
θx = , θy = −
∂y ∂x
Les fibres normales restent alors perpendiculaires au plan moyen, au cours de la déformation.
Résultantes et moments :
Considérons un élément de plaque infiniment petit, limité par un cylindre perpendiculaire au plan
moyen, de section droite rectangulaire et dont les faces sont parallèles à x ou y.
avec :
On en déduit :
Soit σX , σY et σZ les trois contraintes principales en un point M d'un solide. Nous supposerons que la
limite élastique en traction simple est égale à la limite élastique en compression simple. Soit σE cette
limite élastique .
Comment vérifier, dans un état de contrainte complexe, que la limite élastique n'est pas dépassée ? On
admet que la limite élastique est atteinte lorsqu'une certaine fonction f des contraintes principales est
égale à limite élastique du matériau en traction simple :
f (σX , σY , σZ ) = σE.
f ( σX , σY , σZ ) < σE.
1 - Enoncé :
2 - Validité :
σY
Dans un état de traction simple, le critère est satisfaisant. Dans un état
de cisaillement pur, le critère impose σE = τE où τE est la limite
élastique au cisaillement pur. σE
-σE σE σX
3 - Etat plan de contraintes ( σZ = 0 ) :
-σE
Le domaine élastique a la forme suivante dans le plan {σX , σY } :
1 - Enoncé :
On vérifie que le cisaillement maximal est plus petit que la moitié de la limite élastique en traction
simple :
2 - Validité :
σY
Ce critère est satisfaisant dans un état de traction simple, mais il
impose σE = 2τE dans un état de cisaillement pur.
σE
σE σX
3 - Etat plan de contraintes ( σZ = 0 ):
-σE
Le domaine élastique a la forme suivante dans le plan {σX , σY } : -σE
1 - Enoncé :
1
La quantité f = [(σ X − σ Y ) 2 + (σ X − σ Z ) 2 + (σ Y − σ Z ) 2 ] est appelée contrainte équivalente de
2
Von Mises.
2 - Validité :
Ce critère est satisfaisant dans un état de traction simple, et il impose τE = 0.57 σE dans un état de
cisaillement pur.
σY
σ xx σ xy 0 ε xx ε xy 0
[Σ(M)] = σ yx σ yy 0 , [E (M )] = ε yx ε yy 0
0 0 0 0 0 ε zz
r r r
On mesure les allongements unitaires dans les trois directions 1 , 2 et 3 .
r r r
Posons : ε1 = ε(M,1) , ε 2 = ε ( M , 2) , ε 3 = ε(M,3) .
Les trois mesures effectuées vont nous permettre de calculer les composantes du tenseur des
contraintes en M.
ϕ θ
ε1 = ε xx c 2 + ε yy s 2 − γ xy sc x
ε 2 = ε xx -ϕ 2
ε = ε c 2 + ε s 2 + γ sc
3 xx yy xy 1
ε xx = ε 1
ε 1 + ε 3 − 2ε 2 c 2
ε yy =
2s 2
ε − ε1
γ xy = 3
2sc
ν
ε zz = − 1 − ν (ε xx + ε yy )
22 RDM - Compléments théoriques
E
σ xx = (ε xx + νε yy )
1 − ν2
σ = E (ε + νε )
yy 1 − ν 2 yy xx
E
σ xy = γ xy
2(1 + ν)
σX = d + r 2
σ = d − r avec d = σ xx + σ yy et r 2 = σ xx − σ yy
+ σ 2xy
Y
σ Z = 0
2 2
1
ε X = E (σ X − ν σ Y )
1
ε Y = (σ Y − ν σ X )
E
ε = − ν (σ + σ ) = ε
Z E
X Y zz
σ xx − σ yy
r cos(2θ) =
2
r sin(2θ) = σ xy
Elasticité 23
Section droite
z Y
C
y
Soit { Y et Z } le repère central principal. L'axe X est l'axe neutre de la poutre. Le point ( Y = 0 ,
Z = 0 ) est le centre élastique de la section. On a les relations suivantes :
∫A
E (Y, Z) Y dA = 0 ∫ A
E (Y, Z) Z dA = 0 ∫A
E (Y, Z) Y Z dA = 0
- la rigidité de membrane :
< EA >= ∫ A
E (Y, Z) dA
< EI Y >= ∫ A
E (Y, Z) Z 2 dA < EI Z >= ∫
A
E (Y, Z) Y 2 dA
< GA >= ∫ A
G (Y, Z) dA
- la rigidité de torsion :
∂ω ∂ω
< GJ >= ∫ A
G (Y, Z) Y
∂Z
−Z
∂Y
+ Y 2 + Z 2 dA
[N X TY TZ M X M Y M Z ]
dW 1 N 2X M 2Y M 2Z TY2 TZ2 M 2X
= + + + + +
dX 2 < EA > < EI Y > < EI Z > < Gk Y A > < Gk Z A > < GJ >
NX MY MZ
σ XX = E (Y, Z) + Z− Y
< EA > < EI Y > < EI Z >
1 ∂g ∂h M X ∂ω
σ XY = G (Y, Z) TY + TZ + − Z
< GA > ∂Y ∂Y < GJ > ∂Y
1 ∂g ∂h M X ∂ω
σ XZ = G (Y, Z) TY + TZ + + Y
< GA > ∂Z ∂Z < GJ > ∂Z
Le centre de cisaillement/torsion est le point de la section qui reste fixe lorsque la force élastique
sur la section se réduit à un moment de torsion.
Références :
A - Caractéristiques
1 - Définitions
∫
A = dy dz =
A
∫ dA
A z
O
D
Les moments statiques de la section par rapport aux axes y et z sont
θ y
définis par :
∫
M y = z dA ; M z = y dA
A
∫
A
On appelle moments quadratiques de la section par rapport aux axes y et z, les quantités :
∫ ∫
I y = z 2 dA ; I z = y 2 dA
A A
I yz = ∫ y z dA
A
On appelle centre de gravité de la section le point O dont les coordonnées sont définies par les
relations :
Mz My
yO = zO =
A A
Soit une droite (D), passant par l’origine et faisant un angle θ par rapport à l'axe Oy. Le moment
quadratique de la section par rapport à (D) est égal à :
Lorsque θ varie, I(θ) passe par un minimum et un maximum. Les deux directions correspondantes
sont perpendiculaires entre elles. Le moment produit est nul par rapport à ces deux directions. Ces
deux directions que nous noterons Y et Z sont appelées axes centraux principaux.
26 RDM – Compléments théoriques
IO = ∫ (Y )
+ Z 2 dA = I Y + I Z
2
- constantes de stabilité : β Y = Y (Y 2 + Z 2 ) dA ∫
A
∫
β Z = Z (Y 2 + Z 2 ) dA
A
IY IZ IO
- rayons de girations par les relations : i Y = iZ = iO =
A A A
∂ω ∂ω
J= ∫ Y ∂Z − Z ∂Y + Y + Z 2 dA
2
A
où ω est la fonction de gauchissement de torsion. Si la section est circulaire ( pleine ou creuse ), ω est
nul et J se réduit à IO.
Le centre de cisaillement/torsion est le point de la section qui reste fixe lorsque la force élastique
sur la section se réduit à un moment de torsion. Il est défini par :
1 1
YC = −
IY ∫ Z ω dA
A
et Z C =
IZ ∫ Y ω dA
A
Le moment d’inertie de rotation ( moment de la surface par rapport au centre de cisaillement ) est
égal à :
Ir = ∫ [(Y − Y + ( Z − Z C ) 2 ] dA = (YC2 + Z C2 ) A + I O
2
C)
A
Section droite d’une poutre 27
∫
I ω = ω 2 dA
A
∫
β ω = ω (Y 2 + Z 2 ) dA
A
TY2 TZ2
+
2 Gk Y A 2 Gk Z A
1 1
kY =
IZ ∫ gY dA ; k
A
Z =
IY ∫ h Z dA
A
2 - Calculs
Calcul de A , My , Mz , Iy , Iz , Iyz :
Γ
Ces quantités sont calculées par intégration sur le contour extérieur Γ
de la section par utilisation de la formule de Green qui permet la A
transformation d’une intégrale double en intégrale simple de contour :
∂M ∂N
∫ ∂y
A
−
∂z ∫
dA = N dy + M dz
Γ
+1
∫ f ( ξ ) dξ
−1
y1 − y 2 z1 − z 2
Posons : c = cos θ = s = sin θ =
L L
y G = y C − s d z G = z C + cd
I Su = I Sa c 2 + I Sb s 2 I Sy = I Su + z G2 A S
M Sy = z G A S S S
I v = Ia s + Ib c Iz = Iv + yG A
S 2 S 2 S 2 S
S d'où
M z = y G A
S
I = −I cs + I cs
S S S I S = I S + y z A S
uv a b yz uv G G
Remarque : si l’angle de l’arc est très petit, l’arc est remplacé par un élément de contour quadratique.
Soit l’élément de contour quadratique d’origine 1 (y1,z1), de milieu 2 (y2,z2) et d’extrémité 3 (y3,z3) :
La contribution de l’élément 1-2-3 à chacune des quantités recherchées est calculée numériquement
par quadrature de Gauss ( voir contribution d’un segment ).
Calcul de β Y , β Z :
β Y = − ZY 3 dY + Y 2 Z 2 dZ
Γ
∫
∫
β Y = − Y Z dY + Y Z dZ
2 2 3
Γ
Le contour est discrétisé en éléments quadratiques. La contribution d’un élément à chacune des
quantités recherchées est calculée numériquement par quadrature de Gauss.
30 RDM – Compléments théoriques
∂ 2ω ∂ 2ω
+ = 0 sur le domaine de la section. n
∂Y 2 ∂Z 2
∂ω ∂ω r r A
nY + n Z = Zn Y − Y n Z sur le contour extérieur ( τ . n = 0 ). Γ
∂Y ∂Z
∫
A
ω dA = 0
∂ 2g ∂ 2g A
+ 2 = − Y sur le domaine de la section.
∂Y 2
∂Z IZ
∂g ∂g r r
nY + n Z = 0 sur le contour extérieur ( τ . n = 0 ).
∂Y ∂Z
∫
A
g dA = 0
∂ 2h ∂ 2h A
+ 2 =− Z sur le domaine de la section.
∂Y 2
∂Z IY
∂h ∂h r r
nY + n Z = 0 sur le contour extérieur ( τ . n = 0 ).
∂Y ∂Z
∫
A
h dA = 0
Ces problèmes sont résolus par la méthode des éléments finis après triangulation de la section par la
méthode de Delaunay. Les éléments utilisés reposent sur une formulation déplacement.
Bibliographie :
[G4] [B5] [B6] [H2] [L6] [L4] [P1] [SEC 1] ... [SEC...]
Section droite d’une poutre 31
B - Contraintes
Soient Y et Z les axes centraux principaux de la section. L'axe X est l'axe neutre de la poutre. Le point
O de coordonnées ( 0, 0 ) est le centre de gravité de la section.
N Mf Y Mf Z
σ XX = +Z −Y
A IY IZ
Mt ∂ω T ∂g TZ ∂h
σ XY = − Z + Y +
J ∂Y A ∂Y A ∂Y
Mt ∂ω T ∂g TZ ∂h
σ XZ = + Y + Y +
J ∂Z A ∂Z A ∂Z
On en déduit :
τ
- les contraintes principales :
σ1 σ XX 1
= ± σ 2XX + 4τ 2 avec τ 2 = σ 2XY + σ 2XZ
σ2 2 2 σ2 σ3 σ1 σ
σ3 = 0
σ T = σ 2XX + 4τ 2
Bibliographie :
[G4] [B5] [B6] [H2] [L6] [L4] [P1] [SEC 1] ... [SEC...]
32 RDM – Compléments théoriques
Calculs
A - Présentation
Les principales étapes du calcul sont :
∗ matrice de rigidité
∗ matrice masse pour une analyse dynamique
∗ matrice de rigidité géométrique pour la recherche des charges critiques
∗ vecteur(s) force(s) pour une analyse statique
∗ résolution du système d’équations linéaires [K] [UI] = [FI] où I est le numéro du problème :
[1..NCAS, NCAS+1...NCAS+NCOMB]. NCAS et NCOMB sont respectivement le nombre de
cas simples et le nombre de combinaisons. S’il y a des déplacements imposés non nuls, le
logiciel génère un cas de charges 0 qui se réduit aux déplacements imposés.
∗ édition d’un fichier neutre
♦ Analyse dynamique
♦ Flambement linéaire
A la fin du calcul, le logiciel génère un fichier dont l’extension est .RES. Ce fichier contient des
informations sur le déroulement du calcul.
Calculs 33
Les degrés de liberté de la structure (d.d.l.) sont numérotés de façon à obtenir la partition de ceux-ci
en trois sous-ensembles :
La partition des d.d.l. induit une partition des matrices globales : vecteur force [F] , vecteur
déplacement [U] , matrice de rigidité [K] ... :
FL U L K LL K LP K LS
[F] = FP [ U ] = U P [K ] = K LP K PP K PS
...
FS U S K SL K SP K SS
Les lignes et les colonnes associées aux déplacements nuls ne sont jamais assemblées.
La partition des d.d.l . est effectuée avant la segmentation en blocs des matrices globales ( voir
mémorisation des matrices globales ).
♦ Analyse statique :
FL K LL K LP U L
F = K
P PL K PP U P
[K LL ] [ U L ] = [FL ] − [K LP ] [ U P ] = [R L ]
♦ Analyse dynamique :
[K LL ] [ U L ] = ω 2 [M LL ] [ U L ]
34 RDM – Compléments théoriques
Un calcul de structure par la méthode des éléments finis nécessite souvent d'importantes ressources
informatiques (temps de calcul et place mémoire).
- le choix de méthodes de résolution qui utilisent les propriétés des matrices globales (symétrie,
matrice bande...).
Dans RDM, les matrices globales (matrice de rigidité, matrice masse...) sont stockées selon la
méthode profil ou « ligne de ciel ». Elles sont de plus décomposées en blocs qui sont mémorisés sur
le disque.
Considérons la structure représentée sur la figure (10 noeuds, 10 éléments) et supposons, pour
simplifier, que chaque noeud possède un seul degré de liberté :
9 1
10 2 4 6 8
3 5 7
X . . . . X . . X .
. X X X . . . . . X
. X X . . . . . . .
. X . X X X . . X .
. . . X X . . . . .
[K ] = . .
X . . X . X X X . .
. . . . . X X . . .
. . . . . X . X . .
X . . X . . . . X .
. X . . . . . . . X
où chaque X représente un terme non nul. Dans cette matrice, la contribution de l'élément (4-6) est
localisée en [4,4], [4,6], [6,4] et [6,6].
Le stockage de cette matrice nécessite la mémorisation de 10 x 10 =100 réels. Si l'on tient compte de
la symétrie de la matrice de rigidité, il suffit de mémoriser les termes situés sur la diagonale et au
dessus de la diagonale soit ( 10 x 11 ) / 2 = 55 réels.
Calculs 35
Lors de la factorisation de la matrice de rigidité, les termes nuls situés sur une colonne au dessus du
premier terme non nul n'interviennent pas. Il n'est pas utile de les stocker.
Les termes « utiles » de la matrice de rigidité sont mémorisés, colonne par colonne, dans une matrice
ligne [A] :
Cette méthode de stockage est appelée méthode profil ou méthode ligne de ciel. Elle nécessite la
mémorisation de 38 réels.
Pour des problèmes de grande taille, la mémoire centrale ne peut pas contenir toute la matrice [A].
Cette dernière est divisée en blocs qui sont mémorisés sur le disque. Avec notre exemple, si on limite
la taille des blocs à 15 réels, la matrice de rigidité [K] est mémorisée sur le disque dans 3 blocs [A],
[B] et [C] :
5 8
1 3 4 7 10
2 6 9
A (1) A (3)
A ( 2) A ( 4)
A (5) A(6)
A (7) A(8) A (10)
A (9) A (11) B(1)
[K ] =
A (12) B(2)
A (13) B(3) B(5) B(8)
B(4) B(6) B(9)
B(7) B(10)
B(11)
Bibliographie :
1..NBL 1..NBI
Remarque : entre la renumérotation des noeuds et la
segmentation en blocs, les d.d.l. sont renumérotés (voir
partition des degrés de liberté). Le premier d.d.l . imposé
correspond toujours au début d’un bloc. Chaque matrice
globale ( rigidité, masse... ) est donc segmentée en NBL blocs
correspondant aux d.d.l. inconnus et NBI blocs correspondant
aux d.d.l. imposés :
[K][U] = [F]
où [K] est la matrice de rigidité, [F] le vecteur force et [U] le vecteur déplacement.
où [L] est une matrice triangulaire inférieure dont les termes diagonaux sont égaux à l'unité et
[D] est une matrice diagonale. Si le nombre de liaisons est suffisant tous les pivots sont
strictement positifs.
Bibliographie :
Présentation
Résoudre le problème aux valeurs propres consiste à trouver les couples (λ , [u]) qui satisfont
l’équation :
[K ] [ U] = ω 2 [M] [ U]
[ K ] [ U ] = −λ [ K σ ] [ U ]
déterminant ( [K LL ] − λ [M LL ] ) = 0.
Calculs 39
Remarque 3 : le nombre de modes propres demandés ne doit pas excéder le nombre de degrés de
liberté excités. Plus précisément, en l’absence de modes rigides (la structure est isostatique ou
hyperstatique intérieurement et extérieurement), ce nombre est égal au rang de la matrice [M LL ] .
k k k k
m m m x
1 2 3 4 5
2k − k 0 m 0 0
[K LL ] = − k 2k − k [ M LL ] = 0 m 0
0 − k 2k 0 0 m
Cette structure possède autant de modes propres de vibration que de degrés de liberté : 3. Les
pulsations propres sont égales à :
k k k
ω1 = 0.7654 ω 2 = 1.4142 ω 3 = 1.8478 (rad/s)
m m m
k k k k
m m x
1 2 3 4 5
m 0 0
[M LL ] = 0 0 0
0 0 m
Le nombre de modes propres de cette structure est égal à 2 et les pulsations propres sont égales à :
k k
ω1 = ω 2 = 1.4142 (rad/s)
m m
40 RDM – Compléments théoriques
Deux méthodes de calcul sont proposées : la méthode d'itération inverse et la méthode d'itération
sur sous-espace.
Cette méthode est bien adaptée au calcul de la plus petite valeur propre.
[K ] [u I ] = [M ] [u I−1 ]
[u I ] T [K ] [u I ]
λI = avec a = [u I ] T [M] [u I ]
a
[u I ]
[u I ] =
a
λ I et [u I ] convergent respectivement vers la plus petite valeur propre λ et le vecteur propre [u]
associé.
Bibliographie :
Cette méthode permet le calcul des m plus petites valeurs propres d’un système de grande
dimension.
[K][U] = [Λ][M][U]
λ(1)
λ( 2)
où [Λ ] = est la matrice diagonale des m plus petites valeurs propres
.
λ
(m)
Les vecteurs de départ sont générés de manière aléatoire, orthogonalisés par la méthode de Gram-
Schmidt puis normés.
[K ] [X I ] = [M ] [ U I −1 ]
◊ Analyse d’interaction :
[K I ] = [X I ] T [K ] [X I ] , [M I ] = [ X I ]T [M ] [X I ]
[ K I ] [ Q I ] = [ M I ] [Q I ] [ Λ I ]
[K I ] = [S]T [S]
42 RDM – Compléments théoriques
[D] [ Z] = [ Z] [Λ ] −1
[ U I ] = [ X I ] [Q I ]
Les matrices [Λ I ] et [ U I ] convergent respectivement vers la matrice des valeurs propres [Λ] et la
matrice des vecteurs propres [U]. Les valeurs propres étant classées par ordre de module croissant, le
k-ième vecteur de la matrice [ U I ] converge vers kème vecteur propre avec un taux de convergence
égal à λ k / λ m+1 .Il en résulte que les premiers modes convergent plus vite que les modes d’ordre
élevé. Pour améliorer la rapidité de convergence, il est donc intéressant de choisir un sous-espace de
dimension q supérieur à m. RDM utilise la valeur q = Min ( m+8 , 2 m ) recommandée par [B4].
[K ] [ U] = ω 2 [M] [ U]
par :
( [K ] + δ 2 [M ] ) [ U] = (ω 2 + δ 2 ) [M ] [ U] avec δ = 2 π f
Les vecteurs propres du nouveau système sont identiques à ceux du système initial. Les valeurs
propres ω2 ont subi un décalage égal à : δ2 .
Bibliographie :
A - Triangulation de Delaunay
1 - Discrétisation de la frontière.
3 - Triangulation de la boîte par insertion, un à un, des points générés lors de phase 1 et
éventuellement de points supplémentaires imposés : points à mailler, lignes intérieures...
Le maillage précédent est en général impropre au calcul : il doit être raffiné. Une première série de
points est crée dans les triangles dont l’aire est plus grande qu’une certaine valeur. Ce processus est
répété plusieurs fois. La méthode utilisée est celle décrite ci-dessus. La taille des éléments générés
dépend :
- de la discrétisation de la frontière.
- du coefficient de dilution ( voir paramètres du maillage ).
- de la densité d’éléments autour des points à mailler.
6 - Amélioration du maillage. Le maillage obtenu est souvent de qualité médiocre. Il est amélioré
par :
- lissage barycentrique : chaque noeud non situé sur la frontière est déplacé au centre de gravité des
noeuds qui lui sont connectés. Cette opération peut être répétée plusieurs fois (voir paramètres du
maillage).
- suppression d’arêtes.
- retournement d’arêtes.
...
♦ Critère de distorsion :
Lmax
La qualité d’un triangle est égale au rapport entre le rayon du cercle
inscrit multiplié par 12 et la longueur du plus grand côté.
R
qualité = R 12 L max
Cmin
La qualité maximale est égale à 1 ( triangle équilatéral / carré ).
Ce critère est utilisé pour les triangles à 6 noeuds et les quadrangles à 8 ou 9 noeuds.
L
Soit d la distance entre le noeud milieu d’une arête et le segment de longueur L joignant
les noeuds extrémités de cette arête. La qualité d’un élément est égale à la valeur d
maximale du rapport entre d et L sur l’élément :
qualité = max ( d / L )
♦ Critère du jacobien :
Ce critère est utilisé pour les triangles à 6 noeuds et les quadrangles à 8 ou 9 noeuds.
A chaque élément réel du plan { x , y } est associé un élément de référence dans le plan { ξ , η }. La
transformation qui associe un point de l’élément de référence à un point l’élément réel :
x = x (ξ, η)
y = y(ξ, η)
η
(0,1) η+dη
η
y dA = det [J] dξ dη
η+dη
η
ξ ξ ξ+dξ ξ
x
ξ ξ+dξ (1,0)
∂x ∂x
∂ξ ∂η
La matrice jacobienne [J] de la transformation : [J ] =
∂y ∂y
∂ξ ∂η
ne doit pas être singulière et son déterminant doit conserver le même signe sur tout l’élément. Compte
tenu des choix effectués par le logiciel ( sens trigonométrique pour la numérotation des noeuds ) ce
déterminant doit être positif.
La qualité d’un élément est égale à la valeur minimale du déterminant de la matrice jacobienne [J] sur
l’élément multipliée par l’aire de l’élément de référence et divisée par l’aire de l’élément réel :
qualité = aire de l’élément de référence * ( min det [J] ) / aire de l’élément réel
Bibliographie
♦ Site Internet :
♦ Ouvrages :
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[C28] G. CIARLET, Introduction à l’analyse numérique matricielle et à l’optimisation, Dunod,
1998.
[C29] J. COIRIER, Mécanique des milieux continus, Dunod, 2001.
[C30] J. COIRIER, Mécanique des milieux continus – Aide mémoire, Dunod, 2001.
[D1] D. DARTUS, Elasticité linéaire, Cépaduès, 1995.
[D2] G. DHATT, G. TOUZOT, Une présentation de la méthode des éléments finis, Maloine
1984.
[D3] R. DOUMERG, Résistance des matériaux, Edition de l’auteur, 1967.
[D4] B. DROUIN, J.M. SENICOURT, F. LAVASTE, G. FEZANS, De la mécanique vibratoire
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[D5] J. DUC, D. BELLET, Problèmes d’élasticité, Cépaduès, 1984.
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mécanique des milieux continus, Dunod, 1998.
[D9] J. DOUIN, Mécanique des milieux continus, Diderot, 1997.
[D10] D.DESJARDINS, M. TOUZET-CORTINA, Introduction à la mécanique des milieux
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Structures de génie civil, AFNOR/Nathan, 1998.
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[D13] M. DUBESSET, Le manuel du Système International d’unités – Lexique et conversions,
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Mécanique des structures, Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, 2000.
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Bibliographie 51
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[CETIM 1995] Dimensionnement au flambement, CETIM, 1995.
[CTICM 1983] Stabilité des structures, CTICM, 1983.
[FEMCAD 1987] Optimisation des structures et CAO, Hermès, 1987.
[GIENS 1993-2001] Colloque national en calcul des structures - Giens (Var), Hermès, 1993, 1995,
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Bibliographie 57
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Abréviations :
CMAME Computer Methods in Applied Mechanics and Engineering
IJNME International Journal for Numerical Methods in Engineering
J. Struct. Eng. Journal of Structural Engineering
IPSI Institut pour la Promotion des Sciences de l’Ingénieur