Professional Documents
Culture Documents
Bassaer Marchandisage
Bassaer Marchandisage
Exercices corrigés
Techniques de Merchandising
1
Enoncé
Politique commerciale et marketing du distributeur
Keppner définit le merchandising avec la règle des 5R : le merchandising consiste à avoir un bon
produit (right product), à la bonne place (right place), au bon moment (right time), en quantité suffisante
(right quantities) et au bon prix (right price).
TAF :
Complétez le tableau suivant :
Enoncé
Le déplacement du client vers l'unité commerciale peut être virtuel (navigation sur un site marchand
grâce aux liens hypertextes, commande par téléphone...) ou physique (trajet pour se rendre dans un
magasin ou une agence).
TAF :
Complétez le tableau suivant :
Méthodes Définition Exemples
Vente et servuction traditionnelles
Vente en libre-service
Vente assistée et auto-servuction
assistée
Vente à distance
Vente itinérante
Vente par distributeurs et robots
automatiques
2
Méthodes Définition Exemples
Vente et Face à face entre un vendeur et le client dans un Boulangerie, salon de
servuction magasin : le client est servi, conseillé, orienté et coiffure, corner d'un
traditionnelles influencé pour l'achat ; dans les services, c'est le parfumeur dans un grand
personnel qui assure la production magasin
Vente en libre- Le client accède librement à la marchandise, qu'il GMS, grossiste cash and
service achemine vers une caisse de paiement, ou aux carry, salle de sport en
équipements assurant le service ; le vendeur n'intervient libre accès...
pas
Vente assistée et Vente en libre-service avec possibilité de demander des Rayon brun des GMS,
auto-servuction renseignements à un vendeur ou d'effectuer soi-même restauration, parc
assistée une partie de a production du service d'attraction
Vente à distance II n'y a pas de contact physique entre le vendeur et 3615 Sncf, Les 3 Suisses,
l'acheteur : vente par correspondance, télédistribution Téléshopping, darty.com
(Minitel), téléachat, commerce électronique
Vente itinérante La vente se déroule sans pont de vente fixe : vente sur Camion de matériel de
les marchés, vente ambulante, road show... bricolage, théâtre itinérant
Vente par Le client sélectionne un produit voire un ensemble de Guichet automatique de
distributeurs et produits ou fabrique lui-même son service grâce à des banque, bornes de retrait
robots machines automatiques (distributeur simple ou robot de billets...
automatiques traitant une commande complexe)
Enoncé
Des enquêtes menées périodiquement par la FEVAD révèlent quatre principaux motifs d'achats à
distance, dont les deux premiers sont cités dans plus de la moitié des réponses :
« Je ne suis pas influencé par un vendeur. » ;
« C'est pratique, je n'ai pas besoin de me déplacer. » ;
« Je gagne du temps. » ;
« Cela me permet d'acheter des produits que je ne trouve pas ailleurs. »
Solution 1
1. Confort d'achat, gain de temps, possibilité de choix sont des motifs « évidents » de l'achat à distance.
Le premier motif invoqué par les acheteurs à distance (cyberacheteurs, téléacheteurs, acheteurs par
correspondance...) concerne l'absence d'influence du vendeur lors de l'achat. Cette motivation peut
reposer à la fois sur la crainte de ne pas savoir résister aux sollicitations d'un vendeur, et sur une bonne
connaissance du produit rendant inutiles les conseils d'un professionnel. La méthode du libre-service,
largement développée en France, peut également expliquer cette motivation. Il apparaît cependant
illusoire de nier « l'influence » du vendeur et du professionnel de marketing dans l'achat à distance. En
effet, de nombreux efforts mercatiques sont mis en oeuvre pour mettre en avant certains produits aussi
bien dans les catalogues, que dans les émissions de téléachat, ou encore sur les sites marchands.
3
- impossibilité de toucher ou de voir le produit ;
- crainte sur la qualité du produit, la non-conformité de la commande ;
- surcoût lié aux frais de livraison ;
- sécurité du paiement à distance...
Enoncé
A l'occasion du 101 anniversaire de son supermarché, un manageur souhaite organiser une animation
autour d'un jeu ou d'un concours, afin d'attirer un grand nombre de clients et de promouvoir l'enseigne,
Solution
1. Un jeu et un concours sont deux techniques de compétition à caractère ludique fondées sur
l'espérance de gains. Mais alors que les résultats du jeu sont liés au hasard, le concours fait appel au
talent des participants sans intervention du hasard.
3. Dans un supermarché, le jeu ou loterie paraît plus approprié, les clients étant moins disposés à
prendre le temps de réfléchir aux réponses, si courtes soient-elles, d'un concours.
Enoncé
L'agent immobilier est un prestataire de services qui, dans son activité de transaction, met en relation
l'offre d'un vendeur avec la demande d'un acheteur.
Listez les méthodes de vente qu'un agent immobilier peut utiliser pour réaliser son activité.
Solution
L'ensemble des méthodes se classe dans la vente relationnelle : nécessité d'identifier le vendeur, les
motifs de la vente, de connaître l'acheteur, ses critères d'achat... La méthode la plus utilisée est la vente
traditionnelle : réception des clients dans l'agence avec une relation de face-à-face où le conseil est
primordial. Les agences immobilières réalisent également de la vente à domicile (porte-à-porte pour
prospecter vendeurs et acheteurs) et de plus en plus de la vente à distance en ouvrant des sites
Internet. En ce qui concerne l'achat de biens locatifs, la relation à distance sera rarement suivie d'une
relation de face-à-face, contrairement à l'achat pour un usage personnel.
4
Enoncé
Le client devant se déplacer jusqu'au magasin, la proximité est un critère de choix de l'unité plus ou
moins important selon le type et le moment de l'achat à réaliser.
Il existe une terminologie professionnelle pour distinguer les unités physiques selon leur taille.
Petites surfaces
Petit commerce spécialisé
Commerce alimentaire
traditionnel
Convenience store
Supérette
Grandes surfaces
Supermarché
Maxidiscompte
Hypermarché
Magasin populaire
Grand magasin
Grande surface
spécialisée
Category killer
Hall de vente de
biens d'équipement
Concept store
Mégastore
Magasin amiral
Petites surfaces
Petit commerce spécialisé SDV inférieure à 120 m2, assistance à l'achat
Commerce alimentaire Détaillant assurant un accueil personnalisé, offrant la plupart du temps des
traditionnel produits de qualité et un service de proximité
Petite surface urbaine de dépannage, souvent située sur des lieux de
Convenience store passage (gares)
Magasin d'alimentation générale d'une SDV de 120 à 400 m2, dont
l'assortiment à dominante alimentaire s'agrémente de quelques services. Ce
Supérette format connaît un fort développement depuis une dizaine d'années
Grandes surfaces
Magasin de libre-service à dominante alimentaire SDV comprise entre 40 et 2 500
Supermarché m2
Concept de supermarché sans aménagement ni service, avec un assortiment limité
Maxidiscompte aux produits de consommation de base à bas prix
Assortiment large (concept du « tout sous un même toit ») dans une surface
Hypermarché supérieure à 2 500 m2 en libre-service
Magasin populaire Magasin de centre ville de 300 à 2 500 m2
Magasin de centre ville, offrant un assortiment très large, avec des services de
Grand magasin qualité, d'une très grande surface pouvant aller jusqu'à 50 000 m2
5
Grande surface Grande surface souvent supérieure à 2 500 m2, spécialisée dans un domaine non
spécialisée alimentaire
Grande surface spécialisée pratiquant une politique agressive de prix bas et
Category killer compétitifs
Hall de vente de Point de vente spécialisé dans des achats anomaux de biens d'équipement
biens d'équipement (Waterair)
Magasin cherchant à créer une rupture avec l'univers concurrentiel habituel,
Concept store valorisant les nouvelles tendances (Colette)
GSS moyenne à haut de gamme implantée sur un site porteur d'image (Virgin des
Mégastore Champs-Élysées)
Magasin amiral Magasin implanté dans les grandes capitales, vecteur de communication
Enoncé
Fin 2004 on recensait 1332 hypermarchés et 8500 supermarché. Le parc des hypermarchés s'est accru
de 29 unités uniquement par transformation de super en hypermarché, Par ailleurs, 36 hypermarchés
se sont agrandis, ce qui représente au total pour ces 65 magasins une surface de vente supplémentaire
de130000 m2. Sur les 100 supermarchés qui ont ouvert leur porte en 2004, plus de la moitié est des
maxi discomptes, dont les trois quarts sous enseigne étrangère.
Solution 1
1. En 2004, on observe un accroissement du parc de GUIS par création de supermarchés alors que les
nouveaux hypermarchés résultent d'une transformation (loi d'urbanisme commercial limitant les
ouvertures). Les créations des surfaces alimentaires sont essentiellement des maxi discomptes
(importance du prix dans la décision d'achat des clients).
2. Enseignes étrangères : Lidl, Aldi, Norma...
Enseignes françaises : Netto (Intermarché), ED (Carrefour)...
Enoncé
L'essor du maxi discompte an chiffres et l'évolution de sa clientèle.
6
3. Comparez-le poids des marques nationales dans l'assortiment du maxidiscompte allemand
et français.
Solution 2
1.En 15 ans l'évolution est spectaculaire, le nombre d'unités a été multiplié par un peu plus de 23. Cette
progression va de pair avec l'augmentation de la fréquentation : 70 % des Français achètent au moins
une fois par an des produits alimentaires dans un maxidiscompte (pour information, 38 % seulement en
1998). Il remplit le rôle d'un commerce de proximité avec des prix attractifs et répond à une partie des
attentes des clients d'aujourd'hui.
2. La faible augmentation des PDM en 2005 est liée à la baisse du nombre moyen de visites annuelles
(19,5 contre 20,5 en 2004). Il faut noter par ailleurs l'effort particulier engagé par les GMS sur les
premiers prix pour contrer la concurrence du maxidiscompte.
3. L'assortiment du maxidiscompte français est plus ouvert aux marques nationales que celui des
Allemands (29 % contre 17 %). Bien que plus récent, il s'est rapidement adapté aux exigences de la
clientèle française. Cette diversification de l'offre dans le maxidiscompte traduit l'évolution du hard
discount vers le soft discount. La tradition du maxidiscompte est davantage ancrée dans le
comportement de la clientèle allemande.
Enoncé
Travail à faire
1) Indiquez les unités commerciales faisant partie des GMS.
2) Comparez l'hypermarché et le supermarché.
3) Présentez les raisons ayant poussé Hervé le Lous à commercialiser ses produits en GMS.
4) Indiquez les adaptations mercatiques nécessaires à la réussite de ce référencement en GMS.
Structurez vos réponses. Mobilisez vos connaissances pour traiter les QI et Q2. Pour la Q3, les raisons
peuvent être d'ordre interne et externe, en lien avec l'environnement. Pour la Q4, centrez-vous sur les
adaptations de la politique commerciale.
Document
L'aventure a débuté par un pari de potache. En 1987, il rachète la Société européenne de diffusion
(SED), filiale des laboratoires Fournier, propriété de son père, Jean Le Lous: Lourdement endettée, la
SED est en mauvaise santé. Quinze ans plus tard, elle affiche une forme éclatante. Pari gagné ! «
7
Juvamine est premier en grandes et moyennes surfaces, Mercurochrome est leader du marché premier
soin en GMS. »
Autre signe de réussite : x Nous sommes référencés dans toutes les centrales : Casino, Cora, Leclerc,
Carrefour, Intermarché, Auchan, Système U ».
Cette success story a plusieurs explications. Tout d'abord, son premier produit phare, Juvamine. «
Hervé Le Lous est un précurseur : il a introduit le complément alimentaire en GMS, alors que c'était
jusque-là la chasse gardée des pharmacies ! ». Et d'ajouter : « C'était audacieux, car, â l'époque, la
réglementation n'était pas claire et les distributeurs étaient réticents. » De fait, Hervé Le Lous encaisse
nombre de procès. Vouloir transférer avant tout le monde des produits parapharmaceutiques des
officines vers la GMS ne se fait pas sans casse. Mais le Breton s'obstine, convaincu avant tout le
monde du potentiel des compléments alimentaires en grande et moyenne surface.
Hervé Le Lous a mis sur pied une stratégie de marques efficace. Deux options : « Soit je crée ex nihilo
la marque comme pour Juvamine, en 1987, et C'Clean, en 2001. Soit je rachète une marque dotée
d'une forte notoriété mais sous-exploitée, en sommeil, du type Mercurochrome et Marie Rose »,
explique l'entrepreneur. Dans ce cas, sans aucun état d'âme, Hervé Le Lous « tue » la marque de ses
propres produits et les rebaptise du nom connu qu'il vient d'acquérir.
Et quand il déferle dans les linéaires, pas question de se contenter de vendre la petite bouteille
d'antiseptique rouge : il entre en force avec une gamme complète. « Sous l'étendard Mercurochrome,
nous proposons 80 références, de l'alcool à 90°, des compresses, des pansements rose fluo pour les
enfants, de l'eau oxygénée... », relève Emmanuel Rey, responsable marketing. Le packaging recourt à
un langage simple et direct, un peu à l'américaine. « Parfois, je pense le message en anglais, et on le
traduit ensuite en français », souligne Hervé Le Lous. Snobisme ? Non, cela permet d'avoir des phrases
courtes et percutantes. Marketing pragmatique, encore : les sparadraps sont appelés « bout du doigt »,
« brûlure », « adulte », « économique », « pratique ».
La compréhension est immédiate. Audacieux, ambitieux, Hervé Le Lous n'hésite pas à s'attaquer à des
mastodontes, du type Hansaplast (groupe allemand de parapharmacie Beiersdor). Parti loin derrière le
leader du pansement, il vient de le devancer, sur ce segment, de quelques points l'an dernier. « Nous
visons une seule place, la première ! » Du coup, Juva Santé ne lésine pas sur sa force de frappe com-
merciale. Hugues de Sade est à la tête d'une belle petite armée de 43 commerciaux et de 200
merchandiseurs. « C'est beaucoup, cela les rend puissants sur le terrain », commente-t-on chez
Hansaplast.
Presque tout est fait en interne. « L'échec n'est pas un point faible. » Production intégrée, jeunesse des
équipes, rien d'étonnant à ce que le catalogue soit toujours en mouvement. Avec quelque 200
références, « nous sortons une trentaine de "nouveaux" produits par an, parmi lesquels, c'est vrai, il
s'agit parfois d'un simple changement de packaging.
Et demain ? Les challenges ne manquent pas. Il faut préserver bec et ongles la belle croissance de
Juva Santé en France. Et aussi développer l'export.
Solution :
1. Les unités commerciales sont des lieux physiques ou virtuels dans lesquels se déplacent les clients
pour accéder à une offre de biens ou de services. Les UC que l'on classe dans la catégorie GMS «
8
grandes et moyennes surfaces N sont les hypermarchés, les supermarchés, les magasins de hard
discount et les supérettes.
3. Hervé de Lous a décidé de commercialiser ses produits en GMS pour des raisons internes et
externes.
Au niveau interne : l'entreprise n'était pas en bonne santé; il fallait trouver des ; relais de croissance. Le
seuil de rentabilité n'est atteint que si l'entreprise enregistre de très grosses ventes. L'entreprise a
racheté des marques disposant d'une très forte notoriété afin d'attirer les consommateurs.
Au niveau externe : les GMS représentent un volume de vente élevé, leur part de marché du commerce
de détail est élevée, les consommateurs souhaitent ' « tout trouver sous le même toit n y compris des
offres en produits de parapharmacie. La législation n'était pas claire sur la possibilité de vendre ce type
de produit en dehors des pharmacies.
4. Les adaptations mercatiques nécessaires pour la vente en GMS (donc en libre-service auprès du
grand public) sont :
- au niveau du produit : la mise en avant de marques connues, un packaging accrocheur et informatif,
un langage peu technique pour « parler w au plus grand nombre, une gamme élargie pour couvrir tous
les besoins, une stratégie de marque ombrelle afin de capitaliser sur la notoriété des marques du
groupe, des innovations régulières pour séduire et rompre la monotonie du rayon ;
- au niveau de la distribution : la mise en place d'une équipe de vente importante pour veiller au
marchandisage et au référencement. Une distribution intensive grâce à un référencement dans la
plupart des centrales d'achat ;
- au niveau de la communication : des campagnes de publicité régulières et des slogans faciles à retenir
(technique empruntée à la réclame).
Enoncé
Vous souhaitez comparer les caractéristiques commerciales et physiques d'unités commerciales qui
concernent le même secteur professionnel : Par exemple, vous pouvez:
- comparer toutes les unités commerciales qui proposent des biens d'ameublement ;
- comparer toutes les unités commerciales qui proposent des articles de sport ;
- comparer toutes les unités commerciales qui proposent des produits culturels ;
- etc.
9
Modalités
Vous limitez votre champ d'étude à un quartier, à un centre commercial, au centre-ville, à la ville, etc.
Vous préparez les supports qui permettent de collecter les informations.
Vous pouvez construire une grille d'observation sur le modèle suivant (items à enrichir) :
Surface de vente
et aménagement
Caractéristiques
de l'assortiment
Type d'unité
Architecture
Localisation
commerciale
Enseigne
Méthode
associés
de vente
de vente
Services
Services
intérieur
Caractéristiques
Petits magasins
traditionnels
Supérettes
Magasins
de dépannage
Supermarchés
Supermarchés
hard-discounter
Hypermarchés
GSS
Grands magasins
Magasins populaires
Magasins d'usine
1. Mettez en évidence les points communs et les différences des unités commerciales repérées.
2. Indiquez l'unité commerciale que vous fréquentez le plus et expliquez vos raisons.
Enoncé
Un projet de création d'un centre commercial dans le quartier des Deux Lions à Tours (Indre-et-Loire)
crée des tensions parmi les acteurs concernés: municipalité, département, commerçants, riverains,
promoteurs...
Travail à faire
1) Relevez les arguments avancés par les différents acteurs concernés par le projet de centre
commercial (documents 1 et 2).
2) Expliquez la décision de la CDEC en indiquant les éléments sur lesquels elle s'est fondée pour
appuyer sa décision (document 3).
Faites une synthèse des documents. Soyez attentif(ve) aux sources d'information. Ne relevez que les
éléments d'information utile. Reformulez les idées dés. Faites un apport personnel de connaissances,
notamment dans la question 2. Document 2
10
voyaient s'installer une concurrence destructrice à deux pas de chez eux. Ils ne comprenaient pas
davantage la position du maire de Joué-lès-Tours, qui a accepté ce projet, justifiant son accord en
disant qu'il sauvait ainsi le Monoprix du centre de Joué-Lès-Tours, alors qu'un nouveau Monoprix allait
s'installer aux Deux-Lions...
Hervé Novelli [...] a organisé une rencontre entre les commerçants de Joué et le ministre des PME, du
Commerce, de l'Artisanat et des Professions libérales, Renaud Dutreil. Et la décision est tombée : le
ministre a fait déposer un recours national pour réexaminer le projet commercial des Deux-Lions. Le
député explique : « Le recours qui a été fait à la demande du ministre, par le Préfet, prouve qu'il y a des
inquiétudes qui viennent de la fragilisation de l'ensemble du tissu commercial de JouéCentre, à partir de
l'implantation de cette galerie commerciale dans laquelle figurera Monoprix x. Or, Monoprix est un
élément important de l'animation commerciale de Joué-Centre. [...] La Commission nationale
d'équipement commercial devrait faire connaître très prochainement sa décision sur ce recours. [...] Le
recours introduit par le Préfet, à la demande du ministre du Commerce, contre ce projet devant la
CNEC sera examiné fin janvier. Gérard Berdal, président des commerçants jocondiens (UCAJ), a
souhaité que « l'on arrête de parler de Monoprix, c'est l'arbre qui cache la forêt. On ne parle plus des
Deux-Lions ». Il a annoncé (les actions communes contre ce projet avec des commerçants de Tours.
Source: www.herve-novelli.com
Doc 2 : Les sites d'activités implantés au nord et au sud de Tours ont connu un développement intense
ces dernières années. Proches du centre-ville, ces nouveaux quartiers mettent en avant la nécessaire
mixité qui conditionne aujourd'hui les grands aménagements urbains. Activités du tertiaire ou
industrielles, distribution commerciale, enseignement, recherche... ces territoires sont aussi des lieux
d'habitation où prévaut la qualité de la vie pour tous. [...] Le site des Deux-Lions constitue aujourd'hui un
véritable quartier totalement intégré à la ville, un lieu de vie privilégié situé au coeur de l'agglomération
tourangelle. [...] Le lancement en 2000 du Parc de la Gloriette, « poumon vert N de l'agglomération, a
apporté une pierre supplémentaire à l'édifice. « Cela fait partie de l'enjeu global », selon Alain Goudeau,
« qui consiste à aménager la ville, en prenant en compte les contraintes environnementales et écono-
miques, mais aussi les aspirations du public. La passerelle construite sur le Cher, trait d'union entre les
Deux-Lions et les rives du Cher, constitue par ailleurs un bel exemple de cette appropriation de l'espace
public par les citoyens n, de même que le projet de centre commercial.
Site de la mairie de Tours.
Département de l'urbanisme, 16 avril 2006.
Solution
1.
La municipalité de Joué-lès-Tours : elle met en avant le fait que cela garantit le maintien du
magasin Monoprix en centre-ville (magasin locomotive du centre).
La municipalité de Tours : ce projet répond aux attentes de la population et à l'évolution des
besoins, il améliore la qualité de vie des riverains, il permet de créer un vrai quartier, il s'intègre
parfaitement à l'environnement.
11
La circonscription de Joué-lès-Tours, par l'intermédiaire du député Hervé Novelli : le projet est jugé
comme fragilisant l'ensemble du tissu commercial de Joué-lès-Tours et mettant en péril l'animation
commerciale de tout le centreville. Il souligne que Joué-lès-Tours devient alors la banlieue de
Tours, c'està-dire qu'elle perd tout attrait commercial et tout ce qui fait la vie d'une cité pour n'être
plus qu'une ville » dortoir ».
Les commerçants de Joué-lès-Tours : ils dénoncent l'arrivée d'une concurrence qui met en péril
l'activité commerciale du centre-ville en raison de la proximité géographique.
2. La décision de la CDEC est d'accepter le projet du centre commercial des Deux-Lions à l'enseigne «
À l'heure tranquille » malgré le recours exercé par le préfet de département devant la CNEC. Les
éléments sur lesquels la CDEC s'est fondée sont :
- l'impact sur l'emploi ;
- la réponse à un besoin de commerces dans un quartier nouveau ;
- le respect de l'environnement ;
- la densité d'équipement commercial existant ;
- l'équilibre de l'offre de commerces ;
- l'adaptation du projet aux évolutions des modes de vie.
Enoncé
Pour toute entreprise, le choix du type d'unité commerciale participe à la réflexion générale sur la
stratégie de distribution. Certaines entreprises choisissent de distribuer leur offre à travers un seul
type d'unité commerciale, d'autres optent pour la complémentarité.
Complétez le tableau
Exemples Critères de choix d'un type d'unité commerciale
Les supermarchés Acima sont des magasins de
proximité qui proposent une offre de produits
basiques avec le meilleur rapport qualité/prix. ils
s'adressent à une clientèle qui recherche la
rapidité des courses au quotidien
La vente en libre-service est adaptée aux produits
de grande consommation. La vente assistée ou
vente-conseil convient davantage aux produits
anomaux et durables (produits high-tech).
De nombreuses unités commerciales désertent le
centre-ville à cause du coût très élevé des loyers
et des problèmes de circulation et de
stationnement.
12
vente-conseil convient davantage aux produits
anomaux et durables (produits high-tech).
De nombreuses unités commerciales désertent le
Coûts d’investissement
centre-ville à cause du coût très élevé des loyers
Ressources financières de l'entreprise
et des problèmes de circulation et de
Facilité d'accès et de stationnement
stationnement.
Les obstacles naturels et urbains (ponts, feux tricolores, bretelles autoroutières... ) et les temps d'accès à
l'unité commerciale entrent dans l'estimation de la zone de chalandise.
D'autres éléments quantitatifs caractérisent la zone de chalandise : revenus des ménages, dépenses
commercialisables (DC) sur la zone et à l'extérieur (il s'agit alors d'évasion commerciale), répartition des
dépenses commercialisables entre les secteurs alimentaire, non alimentaire et entre les circuits de
distribution (GMS, commerce traditionnel, vente à distance), la présence de concurrents...
Ce travail permet d'établir le chiffre d'affaires prévisionnel pour une future implantation et donne une
indication sur la surface de vente à prévoir.
Certaines unités commerciales choisissent les Centres-ville pour s’implanter alors que d’autre
préfèrent les Périphéries. Pourquoi ?
Centre-ville et Périphérie
Les unités commerciales en centre-ville concernent les boutiques spécialisées, les agences bancaires, les
grands magasins multispécialistes...
Cette implantation est recherchée pour des points de vente qui proposent une offre de produits et services
différenciés pour une clientèle essentiellement de proximité.
Les centres commerciaux marquent une évolution vers le regroupement d'unités commerciales de diffé-
rentes tailles (boutiques, GSS) dans des lieux dédiés à l'activité commerciale et aux loisirs.
Dans cet espace commercial se retrouvent des commerces de natures très différentes pour former un
ensemble attractif avec une offre toujours plus large de produits et services.
Les unités commerciales en périphérie (hypermarchés, grands magasins spécialisés) sont regroupées
pour constituer de véritables zones commerciales (sur plusieurs kilomètres carrés). Une locomotive, c'est-
à-dire une enseigne forte de la grande distribution, est alors entourée d'une galerie marchande. En fin de
semaine en particulier, ces zones attirent massivement les clients à l'écart des villes. Les magasins
d'usine s'installent dans ces zones pour proposer une offre sur leur stock en excédent directement aux
clients. (Marques avenue à Troyes). Hôtels et restaurants complètent l'offre de ces zones commerciales.
13
La zone de chalandise est la zone géographique dans laquelle se trouvent les clients potentiels
d’un point de vente. L’étude consiste à recueillir des informations quantitatives et qualitatives
sur la zone de chalandise dans le but de trouver un lieu d’implantation rentable et définir les
caractéristiques du futur magasin ( aménagement, assortiment, positionnement de
l’enseigne…). Cette étude se fait à travers l’élaboration des questionnaires destinés à un
échantillon de la population cible.
2- Comment procéderiez vous à l’étude de vos concurrents ? Quels sont les éléments
essentiels à analyser ? (2 pts)
Connaître les concurrents et leurs lieux d’implantation
Connaître leur pouvoir d’attraction
Connaître leur clientèle
Connaître la dépense moyenne de leur client pour les achats, les modes de paiements
utilisés
Déterminer leur système de fidélisation
Déterminer leurs actions promotionnels
Zone de chalandise
La zone de chalandise est l'espace territorial qui environne une unité commerciale, sur lequel résident
et/ou travaillent et/ou passent ses clients actuels et potentiels. Trois composantes doivent en être
étudiées : la clientèle, qui en est l'élément principal, mais aussi la concurrence et l'environnement
locaux.
L'étude d'une zone de chalandise recouvre une triple dimension : géographique (délimitation des
contours) ; structurelle (notamment le profil de la clientèle réelle et potentielle) ; et économique (intérêt
financier, capacité d'achat des clients).
La proximité est une caractéristique essentielle de la zone de chalandise. Ceci est évident pour les
unités commerciales physiques : les clients ont à se déplacer, et sont donc attentifs au critère
géographique pour choisir leur lieu d'achat. L'effort auquel ils consentent dépend de différents facteurs
(type de produit ou de service recherché, fréquence d'achat, niveau d'implication...).
TAF
1. Donnez une définition à la zone de chalandise ?
2. Citez les composantes de la zone de chalandise ?
3. Quelles sont les dimensions qui permettent de mesurer la zone de chalandise ?
Solution :
1. une définition à la zone de chalandise
La zone de chalandise est l'espace territorial qui environne une unité commerciale, sur lequel résident
et/ou travaillent et/ou passent ses clients actuels et potentiels
14
Compléter le schéma suivant :
Zone de chalandise
………………………… ?
………………………… ?
………………………… ?
Solution :
Zone de chalandise
Zone tertiaire
Zone secondaire
Trouvez la bonne réponse ?
Zone primaire
1. La demande pour un point de vente est
a) Toutes les personnes vivantes dans une zone de chalandise
b) Individus appartenant à d’autres zones viennent effectuer leurs achats dans la zone étudiée
c) Le nombre de personnes susceptible de faire ses achats dans ce point de vente.
2. Un groupe fait ses achats dans les autres zones. C’est :
a) L’attraction
b) L’évasion.
c) La fuite.
3. Individus appartenant à d’autres zones viennent effectuer leurs achats dans notre zone :
a) L’attraction
b) L’attirance
c) L’attrait
4. La demande potentielle regroupe :
a) les clients actuels
b) les non-consommateurs absolus
c) les personnes susceptibles de consommer le produit
5. Le chiffre d'affaires d'une entreprise représente :
a) le bénéfice réalisé
b) le total des ventes
c) la marge dégagée
6. La zone de chalandise se délimite :
a) grâce au temps d'accès au point de vente
b) grâce à la distance entre le point de vente et ses clients potentiels
c) grâce au décompte des concurrents
Solution :
15
1:c
2:b
3:a
4:c
5:b
6 : a et b
Les responsables commerciaux peuvent ainsi intervenir avec davantage de précision sur plusieurs
de leurs fonctions.
Compétez le tableau :
Fonctions Objectifs
Gérer les territoires commerciaux
Faire mieux correspondre offre et
demande potentielle
Évaluer l'impact de la concurrence
Cibler les opérations de
communication et de prospection
Estimer les performances d'une
unité commerciale actuelle ou future
Fonctions Objectifs
Gérer les territoires Visualiser les zones d'Influence
commerciaux Repérer les clients actuels et potentiels
Analyser les ventes et définir les objectifs commerciaux
Faire mieux Dimensionner la surface d'une unité commerciale
correspondre offre et Gérer et adapter l'offre de produits et de services
demande potentielle Fixer et faire évoluer les prix
Définir la politique de marchandisage
Évaluer l'impact de la Repérer les points de vente implantés dans une même zone d'influence
concurrence Mesurer l'influence de la concurrence externe (unité voisine, hors
réseau) et interne (même réseau)
Cibler les opérations Améliorer les opérations de mercatique directe : publipostage,
de communication et diffusion de prospectus, télé mercatique...
de prospection Délimiter les zones de prospection
Optimiser les réseaux d'affichage et les panneaux
Soutenir des promotions de façon ciblée
16
Estimer les Prévoir les flux commerciaux vers le point de vente
performances d'une Calculer la part des ventes captées par l'unité
unité commerciale Analyser des performances au regard de l'environnement local
actuelle ou future Suivre l'évolution des caractéristiques de la zone
Évaluer la faisabilité d'un projet
Prévoir le chiffre d'affaires d'une nouvelle implantation
La prévision du chiffre d'affaires est l'objectif principal de l'étude de zone de chalandise d'une unité
commerciale qui souhaite s'implanter ou dont l'environnement a évoluée.
La méthode quantitative repose sur l'estimation des dépenses prévisionnelles pour le produit sur la
zone, dont la future unité captera une partie au détriment des concurrents déjà installés.
Les dépenses commercialisables sur la zone peuvent être estimées à partir du budget national
moyen pour la catégorie de produits, corrigé des disparités régionales de revenus ou de
consommation : les habitants de la zone sont-ils plus aisés que la moyenne des Marocains (prise en
compte des écarts de revenus - IRV : indice de richesse vive) ? Consomment-ils davantage ou moins
cette catégorie de produits ou services (IDC : indice de disparité de la consommation) ?
Cependant, ces dépenses ne correspondent pas au CA que les unités Lie la zone peuvent espérer se
partager : en effet certaines personnes dépensent pour partie le budget dans d'autres zones de
chalandise (ville voisine, sites marchands...), alors que des non-résidents de la zone viennent y faire
des achats (touristes, frontaliers... ) : aussi doit-on estimer les taux d'évasion et d'attraction
commerciales. Il faut aussi retirer la TVA applicable (un CA se calculant toujours hors taxes).
La part du marché théorique captée par l'unité commerciale dépendra alors de son taux d'emprise
(part de marché qu'elle peut espérer).
Une autre méthode, analogique, souvent utilisée par le petit commerce indépendant, consiste à
simplement apprécier le CA prévisionnel à partir des résultats obtenus par des unités commerciales
semblables (en termes de taille, surface de vente, situation géographique, offre...).
Exercice
17
1. Calculez la part de marché réel de la société pour chaque ville ?
2.
3. Calculer le CA prévisionnel ?
Solution :
On a :
MRZC = MPZC + attraction - évasion
Exercice
Complétez le tableau :
Meknès Agadir rabat
MPZC 12500 15000 20834
attraction 4667 1000
Evasion 2667
Dépenses (en DHS) /1 client 5,2 6,25
MRZC 15917 16397
CA prévisionnel 72800 121765,1
Solution :
18
Dépenses (en DHS) /1 client 5,2 7,65 6,25
MRZC 14000 15917 16397
CA prévisionnel 72800 121765,1 102481,3
Applications
Vous êtes adjoint d'un responsable d'univers dans un petit Décathlon. Vous qu'à l'occasion de son
agrandissement, l'hypermarché Leclerc local va se doter d'un « Espace Sport et Loisirs E:Leclerc » :
Le responsable de votre unité souhaite évaluer les risques que présente ce nouvel arrivant dans le
marché des local articles de sport et loisirs. Vous avez réuni les données suivantes auprès de
l'assistant technique du commerce de la CCI :
- Nombre moyen de personne par ménage : 2,32
- indice de disparité de consommation pour ces produits : 112 ;
- la population, de 115 279 habitants, est segmentée en trois catégories de ménages :
(1) Il s'agit des dépenses en articles de sports et loisirs en dhs par ménage (données hors TVA).
- évasion : une enquête de la CCI montre que 7 % des achats sont faits dans une ville voisine
distante de 45 km,
- en revanche, les achats réalisés dans votre ville par les habitants de la ville voisine sont
négligeables.
Quatre magasins de sport (dont le vôtre) sont installés dans la zone de chalandise, où ils réalisent un
chiffre d'affaires d'environ 18 000 000 dhs
1) Classez les données dont vous disposez par type d'analyse de la zone de chalandise
qu'elles permettent.
2) Commentez l’indice de disparité qui caractérise votre zone de chalandise pour les produits
de sport et loisir,
3) Calculez le chiffre d'affaires prévisionnel du nouvel arrivant.
Solution
19
2. L'IDC supérieur à 100 indique que les habitants de la région concernée sont relativement sur-
consommateurs pour ces produits : en moyenne, ils dépensent 12 17c (le plus par an en articles de
sport et loisir que la moyenne des Français.
Le concurrent devrait réaliser un chiffre d'affaires prévisionnel de 2 236 620 euros ; cette estimation ne
tient pas compte du fait que l'arrivée d'un « Espace Sport et Loisirs E. Leclerc » sur la ville a des
chances de modifier l'attractivité de la zone : le taux d'évasion pourrait baisser, et le taux d'attraction ne
plus être négligeable.
Evaluer le marché et le chiffre d'affaire prévisionel d'un point de vente
Exemple pour un nombre de 20 000 ménages avec un IRV de 0,8 :
Taux d'évasion = 35 %
Il y a un concurrent dans la zone qui réalisent un chiffre d'affaire de 30 000 000 dhs
Taux d'emprise = 8 %
Solution
Méthode 1.
20
Marché théorique = 2 070 000 000 x 0,8 = 1 656 000 000 dhs
La zone de chalandise
Une zone de chalandise compte 4 500 ménages. Le revenu net moyen est de 18 000 dhs par ménage.
Les dépenses commercialisables (DC) des ménages s'élèvent à 70 % des revenus tous produits
confondus, avec une évasion commerciale qui se monte à 32 %.
Les dépenses en secteur alimentaire (30 % du total) sont partagées entre 68 % en GMS, 26 % en
commerce traditionnel, le reste sur d'autres circuits notamment la vente itinérante.
21
3. La surface commerciale de son futur point de vente
La part de marché espérée 11 566 800 dhs x 28% = 3 238 704 dhs
L’évasion 3 238 704 x 32% = 1 036 385,28 dhs
Le CA prévisionnel 3 238 704 - 1 036 385,28 = 2 202 318,72 dhs
La surface 2 202 318,72 / 5000 dhs/m2 = 440,46 m2
Méthode 2.
La zone compte 50 000 personnes
Le nombre de personnes par ménages est de 2,4
Au Maroc la consommation annuelle en bricolage est de 2 200 dhs
L'IDC de la région est de 108
Evasion = 20 %
La concurrence = 25 000 000 dhs
Solution
1. Dénombrer le nombre d'habitants, le nombre de personnes personnes par ménage
Exemple : La zone compte 50 000 personnes et le nombre de personnes par ménages est de 2,4
2. Calculer le nombre de ménages
Exemple : 50 000 / 2,4 = 20 833
3. Identifier ou calculer la dépense moyenne d'un ménage de la région avec les IDC.
Exemple : Au Maroc la consommation annuelle en bricolage est de 2 200 dhs et L'IDC de le région est
de 108
Dépense moyenne de la zone par ménage = 2 200 x 1,08 = 2 376 dhs
4. Calculer le chiffre d'affaire potentiel de la zone
Exemple : 20 833 ménages x 2 376 = 49 499 208 dhs
5. Evaluer la concurrence et l'évasion commerciale
Exemple : Evasion = 20 % et concurrence = 25 000 000 dhs
Evasion = 49 499 208 x 0,2 = 9 899 841 dhs
Total : 25 000 000 + 9 899 841 = 34 899 841 dhs
6. calculer le chiffre d'affaire prévisionnel (chiffre d'affaire potentiel de la zone - conccurence)
Exemple : 49 499 208 dhs - 34 899 841 dhs = 14 599 367 dhs
EXERCICE:
M. MRANI souhaite ouvrir un Grand Magasin Spécialisé à la périphérie de la ville. Pour cela, il vous
demande de calculer son chiffre d’affaires potentiel.
Le contexte :
La zone comporte 106 400 habitants.
Chaque ménage est composé en moyenne de 2,8 personnes.
Chaque ménage dépense en moyenne 300 dhs / Mois en Grandes et Moyennes Surfaces.
L’indice de richesse vive régional est de 0,96.
L’indice de dépense est de 1,35 pour ce type de magasin dans la région de V.
Le taux d’attractivité de la zone est de 1,1.
Le chiffre d’affaire des concurrents est estimé à 6 000 000 dhs par mois.
Travail à faire : Calculer le chiffre d’affaires mensuel potentiel de M. Martin en 2001, compte tenu
des renseignements ci-dessus.
CORRIGE
22
Étape 1 : Calcul du nombre de ménages de la zone
Étape 2 : Calcul de la consommation par ménage, c'est-à-dire du chiffre d'affaires que peut
réaliser M. Martin par ménage :
consommation par ménage : 300
dans la région * 0,96
dans ce type de magasin * 1,35
soit 388,80 dhs par ménage
Étape 3 : Calcul de la consommation de tous les ménages dans la zone de chalandise :
Nombre de ménages * dépenses potentielle par ménage : 38 000 * 388,80 = 14 774 400
Les ménages rapporteraient un CA potentiel de 14 774 400 dhs.
Étape 4 : Calcul du marché potentiel de la zone de chalandise :
14 774 400 * 1,1 = 16 251 840 dhs
Étape 5 : Calcul du CA potentiel pour M. Martin par an
CA pour l'ensemble de la zone - CA pour les concurrents
16 251 840 - 6 000 000 = 10 251 840 dhs
Conclusion : M. Martin peut espérer réaliser un chiffre d'affaires potentiel de 10 251 840 dhs.
= 106 400 / 2,8 = 38 000
Exercice
Monsieur GANAME Youssef décide d’implanter une supérette à Tanger. Il a demandé au cabinet
« BAHHT » de réaliser l’étude. Celle-ci lui a présenté les données suivantes :
En effet, le Quartier compte une population de 150.000 habitants, dont 3.000 Agents de Maîtrise et
75.000 ouvriers. 30 % de cette population effectue ses achats dans d’autres quartiers. A la NOISSER,
on trouve des tabliers « BANABANA » et quelques Boutiques de mauritaniens.
Trois Quartiers font frontières avec la NOISSER : YAO SEHI, WASSAKARA et le NOUVEAU
QUARTIER.
- YAO SEHI abrite 2.000 Agents de Maîtrise et 60.000 ouvriers. Dans ce Quartier, 12 % des Agents
de Maîtrise et 17 % des ouvriers effectuent leur achat à la NOISSER.
- WASSAKARA compte 1.000 Agents de Maîtrise et 35.000 ouvriers. 10 % des Agents de Maîtrise
et 11.000 ouvriers font leur achat dans la zone étudiée.
- Au NOUVEAU QUARTIER il y a 1.500 Agents de Maîtrise et 100.000 ouvriers et 13 % effectuent
leur achat à la NOISSER.
Les Agents de Maîtrise ont un revenu moyen de 250.000 DHS et en consacrent le 1/10 aux achats de
biens de consommation courante.
Les ouvriers utilisent sur les 110.000 DHS de revenu moyen 15 % pour les achats dans les Boutiques
et Libres Services.
Travail à faire :
1. Déterminer le chiffre d’affaires prévisionnel de cette supérette
Solution:
23
On calcule MRZC
Question 2
Vous êtes adjoint d’un chef de secteur d’un magasin Leroy Merlin. En comité de direction, le directeur
soumet un problème auquel il est confronté. Il souhaite en effet évaluer les risques réels que présente
la future implantation sur sa zone de chalandise d’un nouveau concurrent, hard discounter du
bricolage, de l’enseigne « Brico Dépôt ».
Leroy merlin ne souhaite pas se lancer dans une guerre des prix avec le hard discounter :
Faites des propositions d’actions à mener par le magasin pour maintenir ses parts de marché.
Question 3 :
A partir de votre expérience et de vos connaissances, montrez pour quelles raisons le bon
fonctionnement d’une unité commerciale nécessite une connaissance approfondie de la zone de
chalandise.
Annexe1
L’enseigne de bricolage hard discount « Brico Dépôt » envisage de s’installer dans une ville de province
où la concurrence lui semble pour l’instant peu importante. Cette enseigne espère capter par ses prix
très attractifs une clientèle de professionnels et de particuliers.
Sur la zone de chalandise on trouve les concurrents suivants :
- un hypermarché LEROY MERLIN : cible privilégiée les particuliers
24
- Un entrepôt Mariner matériaux et un entrepôt Point P, leur cible privilégiée sont les
professionnels
Le futur magasin « Brico Dépôt » table sur un taux d’emprise de 25 % sur sa zone de chalandise et
espère également, par ses prix bas, exercer une attraction de 20 % sur les ménages d’une zone
extérieure à la zone de chalandise dont le marché bricolage est évalué à 9 850 000 €
CORRIGE
Question 1.
La zone de chalandise ou zone d’attraction commerciale est l’espace territorial qui environne le point de
vente et sur lequel résident les consommateurs susceptibles de devenir clients.
(le candidat peut tracer les 2 schémas suivant, sur une feuille, devant le jury, geste simple et très
communiquant)
25
Question 2.
Les dépenses moyennes par ménages doivent être pondérées selon les indices de zone :
Dépense moyenne corrigée par ménage Détail du calcul :
Zone 1 524,7 530 x 0,99
Zone 2 540,6 530 x 1,02
Zone 3 551,2 530 x 1,04
Nombre de ménages
Zone 1 19300 / 3,5 = 5515 (arrondi)
Zone 2 40700 / 3,5 = 14035
Zone 3 35209 / 2,7 = 13041
Puis en multipliant le nombre de ménages par la dépense corrigée et en tenant compte du taux
d’évasion de la clientèle :
Dépenses potentielles
Zone 1 5515 x 524,7 x (1 – 20%) = 2341976
Zone 2 14035 x 540,6 x (1 – 30%) = 5311124
Zone 3 13041 x 551,2 x (1 – 35%) = 4672330
Total 12 325 430
L’emprise de l’enseigne étant estimée à 25% on obtient : 12 325 430 x 25% = 3 081 357 euros.
On y ajoute l’attraction de 20% sur les ménages d’une zone extérieure aux 3 zones, soit 20% x 9 850
000 = 1 970 000 euros.
Ainsi que le potentiel de la clientèle professionnelle : 20% x 1 850 000 = 370 000 euros.
Au total : 3 081 357 + 1 970 000 + 370 000 = 5 421 357 euros.
26
Remarque : les calculs doivent être expliqués au jury. La feuille des calculs ne doit pas être confisquée
par le candidat mais montrée « à l’endroit » au jury.
b. Faites des propositions d’actions à mener par le magasin pour maintenir ses parts de marché
Pistes :
Actions de fidélisation par le développement d’offres personnalisées aux porteurs d’une carte de
fidélité
Intensification de la communication externe par diffusion de dépliants
Développer la gamme de services proposés aux clients : par exemple des formations gratuites sur
la pose de fenêtres, la pose de papier peints, la soudure à froid…
Optimiser l’assortiment par prise en compte de la demande exprimée et de le développement des
références propres (qui ne trouveront pas de substitut chez Brico Depot)
Développer la qualité de l’accompagnement du client par opposition à la politique discount de Brico
Depot. Actions de management sur l’équipe de vente requises (notamment la formation).
c. Montrez quel est l’intérêt d’acquérir ce type de logiciel et comment il peut permettre d’optimiser le
chiffre d’affaires de l’unité commerciale.
La localisation du client a toujours été prise en compte dans toute action de marketing. Les logiciels de
geomarketing permettent d’aller plus loin.
Les critères classiques d’analyse en marketing sont retenus : âge, CSP pour les particuliers, etc… ; CA,
effectifs, etc.. pour les entreprises. Toutefois ces données centralisées dans le SI sont traitées selon le
positionnement géographique.
Champs d’application :
Opérationnel :
o Communication locale (marketing direct…)
o Merchandising, optimisation d’assortiment
Stratégique :
o Optimisation des canaux de distribution
o Calcul des potentiels de zones
o Etude des comportements de consommateur
Question 3
On peut citer :
27
Privilégier la diffusion d’ISA et dépliants à destination des zones souffrant d’un fort taux
d’évasion. Avantage : destiner la communication à la clientèle la plus difficile à conquérir,
restreindre la communication dans les zones ou elle s’impose moins. Plus d’efficacité, moins de
coûts.
L’implantation d’un point de vente ou l’extension d’une surface de vente déjà implantée.
La connaissance des zones permet une estimation fiable des CA prévisionnels et donc la
rentabilité de l’investissement projeté (en terme de délai de récupération par exemple).
ACTIVITE 1.
MINI MARKET
Vous êtes stagiaire dans une supérette alimentaire de 270 m² à Wizernes (62). Votre maître de stage,
Monsieur COLIN, envisage d’accroître la surface de son point de vente. Avant de décider de
l’agrandissement du magasin (130 m² supplémentaires), votre tuteur vous demande de calculer le
chiffre d’affaires prévisionnel. Pour cela il vous communique les données suivantes :
Travail à faire : A l’aide des indications ci-dessus, complétez le tableau suivant et calculez le chiffre
d’affaires prévisionnel de MINI MARKET.
28
Calculs Résultats
Nombre d’habitants de la zone
Nombre de ménages
Dépenses commercialisables
Dépenses alimentaires mensuelles
Evasion commerciale
Dépenses alimentaires de la zone
Concurrence
C.A mensuel alimentaire
C.A annuel alimentaire
C.A annuel total
C.A annuel par m²
CORRECTION
Calculs Résultats
29
C.A annuel total 4998000,6 80 % 6247500,75
Géomarketing
Le géomarketing est la prise en compte, à des fins marketing, de la réalité spatiale des activités
économiques
Marketing + Géographie = Géomarketing
la géomercatique
1.
La géomercatique est l'utilisation de représentations cartographiques pour l'analyse de données socio-
démographiques, comportementales, économiques sur un territoire géographique donné, afin
d'améliorer la connaissance stratégique et d'optimiser l'exploitation commerciale de ce territoire par une
entreprise. Son utilisation requiert le géocodage métré : l'adressage spatial des données (sur les
clients...).
2:
Elle permet d'analyser précisément la zone de chalandise de points de vente, de déterminer les
quartiers ou îlots où l'enseigne exerce un effet d'attraction, d'évaluer l'incidence de la présence des
réseaux de distribution concurrents.
Si la géomercatique est dorénavant utilisée par les manageurs d'unité pour leur marketing de site
(adaptation locale des assortiments, optimisation de la communication commerciale sur les zones...),
elle est avant tout un outil des responsables du développement du réseau pour optimiser l'implantation
et la localisation des points de vente, et piloter le réseau. Elle sert alors à :
- repérer les sites présentant a priori les meilleurs potentiels pour s'implanter et éviter d'être absent
des zones les plus porteuses : partant des caractéristiques sociodémographiques et
psychographiques de la clientèle des unités les plus performantes, l'enseigne recherche alors des
sites aux attributs similaires ;
- procéder en quelques minutes à des simulations sur la zone de chalandise d'un site proposé par un
candidat à la franchise, par exemple : étude des flux de passage, analyse socio-économiques de la
structure de la clientèle par îlots... ;
- optimiser le maillage du réseau et limiter les risques de concurrence interne ;
- analyser l'environnement concurrentiel de chaque unité commerciale actuelle et son incidence sur
le développement ;
- choisir les caractéristiques de l'unité à implanter : choix de la meilleure enseigne pour les réseaux
multi-formats, surface de vente oui de parking...
- définir les objectifs commerciaux au regard des potentialités de la zone de chalandise de chaque
unité commerciale du réseau ;
- simuler l'incidence de la relocalisation d'une unité commerciale sur les résultats économiques.
30
Le marchéage du point de vente
L'offre de produits : l'assortiment
Définition : L’assortiment est l'ensemble des produits et services proposés par l'unité commerciale
à sa clientèle. Chaque produit offert est appelé référence.
Objectifs
- satisfaire et fidéliser les clients (choix des produits et services spécifiques, au bon prix, au
bon moment...) ;
- se positionner par rapport à la concurrence ;
- assurer la rentabilité et la profitabilité du point de vente ;
- construire et entretenir son image.
• Contraintes
Exercice
31
La largeur La profondeur
un concessionnaire de véhicule
les hypermarchés
les supermarchés
une pâtisserie
un magasin de sport
La Boulangerie
La Pharmacie
Marché hebdomadaire
La bourse
Site de e-commerce E-bay
La boucherie
Solution :
La largeur La profondeur
un concessionnaire de véhicule Etroit peu profond
les hypermarchés Large profond
les supermarchés Large peu profond
une pâtisserie Etroit peu profond
un magasin de sport Etroit profond
La Boulangerie Etroit peu profond
La Pharmacie Etroit profond
Marché hebdomadaire Large profond
La bourse Etroit profond
Site de e-commerce E-bay Large profond
La boucherie Etroit peu profond
Les supérettes
Les petits
Les magasins de
dépannage (convenience
store)
Les supermarchés
moyennes
surfaces
grandes
Les hypermarchés
Les
et
Les magasins de
assortiment limité aux produits de première
dépannage (convenience vente traditionnelle
nécessité
store)
Les supermarchés assortiment à dominante alimentaire (90 %) vente en libre-service
et moyennes
Les grandes
32
I) Indicateur de gestion de l’assortiment :
Indicateur signification
Analyse des ventes
Loi de Pareto ou règle de 20/80
Méthode ABC
Parts de marché
Indice d’assortiment
Taux d’efficacité
Contribution des références au CA et à
la marge
Contribution des rayons et des familles
aux performances de l’unité
Indicateur signification
Analyse des ventes
Loi de Pareto ou règle de 20/80 L’analyse sur une période de vente de chaque référence
montre quels produits y contribuent le plus (souvent, 20%
des produits font 80% de CA ; ce segment mérite une
attention particulière)
Méthode ABC Dans certains cas la même demande permet de distinguer
3 groupes de produits :
GA : 10% des références réalisent 60% du CA
GA : 40% des références réalisent 30% du CA
GA : 50% des références réalisent 10% du CA
Parts de marché en volume et en valeur des marques présentes sur le point de vente
Indice d’assortiment : Un indice inférieur à 100 indique que l’assortiment est plus
Largeur de l’assortiment du magasin faible que la moyenne ;
X 100
Largeur moyenne des assortiments des Le client peut ressentir un manque de choix
magasins comparables concurrents
Contribution des références au CA et à Ces indices ont calculées pour chaque rayon, famille ou
la marge segment et pour chaque référence afin de mesurer leur
CA ou Marge du produit
contribution au CA ou à la marge de la famille de produits.
X 100
CA ou Marge de la famille de produits de
référence
33
La cohérence dans l’assortiment
L'assortiment est constitué des produits et services proposés par les distributeurs. Ils recouvrent les
niveaux de gamme des producteurs. La variété des produits et services contribue à la cohérence des
offres.
Un assortiment équilibré est un assortiment homogène qui prend en compte la contribution des
différentes références (produits) aux objectifs commerciaux et financiers. On distingue cinq types de
produits complémentaires :
Types de produits ou
Rôles
services
Leader ou chef de file
D'appel
Régulateur
Tactique ou « me too » ou imitation
D'avenir ou de remplacement
Complétez le tableau
Le secteur PGC de l’entreprise Acima de Meknès est composé de trois rayons essentiels :
- Rayon épicerie : se compose de 5 familles (huiles assaison, conserve plat, pates féculant, farine
semoule, pet food).
- Rayon biscuiterie : se compose de 6 familles (gâteaux dessert, confuseri-sucré, boissons chaude,
biscuit apéritif, aliment spéciaux, petit déjeuner).
- Rayon liquide : se compose de 3 familles (les eaux, les jus, les boissons/alcool)
34
Rayon épicerie Rayon biscuiterie Rayon liquide
Familles Nbr de Familles Nbr de Familles Nbr de
référence référence référence
Huiles assaison 8 Gâteaux dessert 16 Les eaux 5
Conserve plat 10 Confuseri-sucré 23 Les jus 13
Pates féculant 12 Boissons chaude 25 Boissons /alcool 10
Farine semoule 16 Biscuit apéritif 32
Pet food 6 Aliment spéciaux 15
Petit déjeuner 14
TAF :
1. Expliquer les mots soulignés ?
2. Calculez la profondeur et la largeur du secteur PGC de Acima ?
Solution :
Le choix de l'assortiment
Il s'agit d'abord de sélectionner les familles de produits, puis à l'intérieur de celles-ci de choisir les
références. Dans le commerce indépendant, les unités commerciales mettent en place elles-mêmes
leur assortiment, tandis que les centrales d'achat de la grande distribution construisent des « collections
», au sein desquelles les magasins choisissent les références qui répondent aux besoins spécifiques de
leur clientèle.
TAF :
1. Comment faire pour choisir les familles de produits ?
2. Quels sont les éléments qui déterminent le choix du nombre de référence ?
3. Citer les adaptations possibles de la politique d'assortiment ?
1) Le choix des familles de produits dépend du rôle attribué aux différentes catégories de
produits. On distingue :
- les produits leaders qui réalisent une part importante du chiffre d'affaires et du bénéfice de
l'unité commerciale et créent son image ;
- les produits d'appel (ou d'attraction) qui participent fortement à attirer le client grâce à leur prix
bas ou leur caractère innovant ;
- les produits qui préparent l'avenir, destinés à remplacer les produits leaders ;
- les produits régulateurs qui sont vendus régulièrement, quelle que soit la conjoncture, et
couvrent une partie des frais fixes ;
- les produits tactiques qui permettent de contrer la stratégie des concurrents ou de s'y adapter.
35
Les références en linéaire doivent être en nombre suffisant pour satisfaire les besoins, ne pas dépasser
les capacités des linéaires, permettre au client de repérer « le produit » au milieu de la famille de
produits et assurer la rentabilité de l'unité commerciale. Or tous les produits ne sont pas égaux en terme
de performance (CA, marge, rotation des stocks...), d'où l'importance de maîtriser tous les ratios de
rentabilité de l'assortiment.
Exercice
Dans le supermarché "Acima" de Meknès, le manageur du rayon "produits ménagers" procède à
l’analyse des performance de son assortiment pour les cinq familles de produits. Il dispose également
de données sur le même rayon du magasin concurrent et sur le marché local.
Acima concurrent
familles Part de marché
Nombre Marge Nombre % de % de
de produits CA total (En valeur)
de référence brute de référence CA Marge
A 10 3 000 300 15 5% 4% 3%
B 60 45 000 8 750 30 10% 12% 40%
C 35 21 000 1 000 60 40% 38% 25%
D 40 15 000 1 500 70 45% 66% 17%
E 12 18 000 2 500 - - - 15%
Total 157 102 000 14 050 100 100% 100% 100%
Travail à faire :
1. Analysez les dimensions de l’assortiment de Acima ?
2. Pour chaque famille de produits de Acima, calculer la contribution au chiffre d’affaire et à la
marge ?
3. Commenter les performances en vous appuyant notamment sur taux d’efficacité ?
Solution
1) les dimensions de l’assortiment de Acima :
L’étendue de l’assortiment de Acima (157 références réparties en 5 familles de produits) est un peu
moins importante que celle de son concurrent (157 références et 4 familles de produits). L’assortiment
de Acima est donc plus large et moins profond.
Produits A B C D E
% CA 3 44 20 15 18
36
% MARGE 2 62 7 11 18
3) Commentaire de performances :
D’une façon générale, sur ce rayon, Acima semble plus performent que son concurrent avec un choix
d’assortiment conforme aux tendances du marché et l’introduction d’une nouvelle famille déjà bien
développée.
37
Mesure de l'efficacité du point de vente
1.4.1. Analyse quantitative
« Le rayon épicerie »
Le rayon épicerie sèche d'un supermarché de Meknès a enregistré pour le mois d'octobre les mo uvements
suivants sur les tablettes de chocolat «Praliné Intense» Côte d'Or :
TAF :
1. Précisez en quoi consistent les démarques connue et inconnue. Donnez des exemples ?
2. Le supermarché a-t-il eu à déplorer de la démarque inconnue (DI) en octobre pour ce produit ?
3. Listez les moyens de limiter la DI ?
4. ces moyens présentent-ils un risque de freiner le comportement d'achat des clients ?
5. Lors d'une réunion, le responsable du supermarché annonce sa décision de s'attaquer à la DI.
Présentez les grandes étapes du plan d'action qui pourrait être adopté
Solution :
l.
La démarque connue (DC) provient des dépréciations (dépassement de DLC...) et de
la casse à l'occasion de manutentions, en réserve ou en rayon, par les clients ou le
personnel : elle est consignée régulièrement et intégrée dans le calcul des stocks. La
démarque inconnue (DI) est la différence entre le stock théorique et le stock réel :
elle est due aux erreurs administratives (saisie...) et aux vols, et comprend l'ensem-
ble des marchandises entrées en magasin qui ne se retrouvent pas dans le stock
final, alors qu'elles n'ont été ni vendues ni déclarées en DC.
2.
Nombre de tablettes achetées : 5 x 50 = 250
Prix d'achat d'une tablette : 82,5/50 = 1,65 €
Prix de vente d'une tablette : 1,65 x 1,40 = 2,31 €
Nombre de tablettes vendues : 653,73/2,31 = 283
38
3.
Les enseignes cherchent à éviter la DI. Elles peuvent s'équiper de moyens dissuasifs
(vigiles, caméras, systèmes de surveillance électronique d'articles, contrôle du per-
sonnel) ou pratiquer un marchandisage défensif (limiter la présence de produits
sensibles dans l'assortiment, placer certains articles sous vitrine ou à la vue du
personnel de caisse...), voire, parfois en marge de la légalité, chercher à interdire
l'accès de certaines personnes au point de vente.
4.
Si l'unité s'équipe trop ostensiblement contre la démarque inconnue, certains
clients pourraient trouver moins de plaisir à la fréquenter ; de plus, l'unité limite les
possibilités de toucher les produits, et donc se prive d'occasions d'achats
d'impulsion. II s'agira donc de mettre en place un plan d'ensemble de la gestion du
risque de DI.
5.
Identification des objectifs du projet (résultats attendus, quantifiés et hiérarchisés)
et des moyens disponibles (temps, budget).
39
Interprétez le schéma ci-dessus ( cours page …)
Une société commande une quantité fixe à des intervalles de temps égaux et, entre les
livraisons, le stock diminue linéairement en fonction du temps compte tenu de la demande
exprimée à l’Unité commerciale.
Le seuil d'alerte déclenche le processus de commande. Il est calculé pour couvrir les ventes
entre le moment où l'on constate le besoin de réapprovisionnement jusqu'à la mise à
disposition de la nouvelle livraison. Les ventes qui se produisent durant le délai de livraison
représente le stock minimum. Si les ventes dépassent ce stock, la pénurie dans l’UC est
évitée grâce au stock de sécurité. Celui ci est donc entamé si la demande exprimée au cours
du délai de livraison est supérieure aux prévisions ou si le délai de livraison est
exceptionnellement long, couvrant ainsi les hypothèses les plus pessimistes.
40
Complétez le tableau :
Niveau de stock Définition
Stock d’alerte
Stock minimum
Stock sécurité
Stock moyen
Nombre (coefficient) de
rotation. En volume ou
valeur
Durée de stockage en
jours
41
Niveau de stock Définition
Niveau de stock qui déclenche la commande.
Stock d’alerte
Stock alerte = stock sécurité + stock minimum
Stock minimum Stock qui couvre la demande durant le délai de livraison.
Permet de satisfaire la demande en cas d’imprévu. (Aussi appelé « stock
Stock sécurité
outil » car immobilisé d’un point de vue comptable (comme le matériel..)).
Stock moyen (Stock initial (début de période) + stock final (fin de période)) / 2.
Nombre (coefficient) de
Coût d’achat des marchandises vendues (volume ou valeur)
rotation. En volume ou
Stock moyen (volume ou valeur).
valeur
Durée de stockage en Stock moyen HT x 360
jours Chiffre d’affaires HTq²
42
Agencement
Des unités commerciales
Les options prises en matière d'agencement de l'unité influencent l'attractivité du point de vente et l'ambiance
perçue par le client. Elles reflètent également son positionnement, voire le renforcent. Enfin, elles contribuent aux
performances commerciales et financières (satisfaction des clients, augmentation du CA...).
1. Agencer un magasin consiste à organiser son espace. Il s'agit donc d'opérer des choix sur le partage de
l'espace entre surfaces dédiées ou non à la vente, sur la place respective réservée aux familles de produits ou de
services et enfin sur les modalités de présentation et de mise en valeur générale de l'offre au sein de l'unité
commerciale.
2.
Objectifs quantitatifs : accroissement des achats, augmentation du panier moyen, croissance du trafic, évolution
du nombre de clients fidèles..., maximisation du profit.
Objectifs qualitatifs : attirer les clients, les inciter à acheter, faciliter leur parcours, les fidéliser, valoriser l'image du
magasin, faciliter le fonctionnement courant du magasin en gagnant du temps et en optimisant les disponibilités
en personnel
Entre des contraintes matérielles (surface de l'unité, nature des produits) et des choix mercatiques
(positionnement, image, méthodes de vente), le magasin peut être agencer son espace en privilégiant l'une des
trois logiques suivantes :
1) L'agencement de gestion
2) L'agencement de séduction
3) L'agencement d'organisation
43
L'agencement
Organisation Séduction Gestion
Mettre en place une flèche signalétique
Un éclairage doux ou naturel
Implanter le rayon frais au bout du magasin
Appliquer les techniques de la mercatique sensorielle
Installera des panneaux d’information dans les rayons
Climatiser le magasin
Etablir un tableau de bord
Diffuser une music douce ambiance sonore
Suspendre une carte du magasin
Calculer les bénéfices de chaque rayon
Evaluer la rentabilité de l’assortiment
Choisir l’étendu de l’assortiment
Diffuser des odeurs agréables
L'agencement
Organisation Séduction Gestion
Mettre en place une flèche signalétique X
Un éclairage doux ou naturel X
Implanter le rayon frais au bout du magasin X
Appliquer les techniques de la mercatique sensorielle X
Installera des panneaux d’information dans les rayons X
Climatiser le magasin X
Etablir un tableau de bord X
Diffuser une music douce ambiance sonore X
Suspendre une carte du magasin X
Calculer les bénéfices de chaque rayon X
Evaluer la rentabilité de l’assortiment X
Choisir l’étendu de l’assortiment X
Diffuser des odeurs agréables X
44
Les espaces dédiés à la vente
Ce sont les espaces affectés à la circulation de la clientèle pour effectuer ses achats, à l'exposition des
marchandises, au paiement des achats et à la présence du personnel de vente. L'aménagement de ces
espaces remplit trois objectifs. Lesquelles ?
Rendre l'espace de vente attractif : en rendant l'espace de vente agréable, voire divertissant, le client sera
plus enclin à fréquenter le magasin, à y rester plus longtemps et au final à augmenter son panier moyen. Les
enseignes appliquent les techniques de la mercatique sensorielle qui mobilisent les cinq sens dans l'acte
d'achat - esthétique visuelle, ambiance sonore et olfactive, possibilité de toucher les produits ou de les
déguster.
Accessibles ou non au client, ces espaces permettent à l'unité d'être opérationnelle et lui confèrent quelquefois
un avantage concurrentiel.
Précisez le rôle de chaque espace
46
Il s'agit d'une simple observation du comportement du client. On ne cherche pas à comprendre les raisons qui
motivent le comportement, on ignore l'impact des facteurs situationnels sur la décision d'acheter ou non.
Exercice
En se basant sur les annexes ci-dessus, comparez la politique merchandising de ces deux
magasins au niveau de la localisation des rayons ?
Services
Caisse
Stocks
47
Annexe 2 : magasin de Taza
Caisse
Stocks
Solution
1- Quels types de produits pouvons-nous trouver dans les zones froides et dans les zones
chaudes ? (3 pts)
48
Zone chaude : c’est la zone qui fait augmenter les ventes et on trouve les produits à forte
marge.
Zone froide : c’est la zone qui fait diminuer les ventes et on trouve les produits de première
nécessité, produit d’appel, produit leader.
Applications
Chaque année, au printemps, le directeur d'un hypermarché situé dans le sud de la France met en avant, à
l'entrée du magasin, divers produits de jardinage. L'implantation durant trois semaines de produits vendus
habituellement en magasin associés à des produits commandés pour l'occasion provoque une hausse des
ventes importante. Face à la demande croissante des clients, en dehors de la période promotionnelle, le
directeur décide d'implanter un univers permanent consacre au jardin.
Solution
1. Plantes et semences saisonnières, pots et bacs, vases, tuyaux d'arrosage, petit matériel de jardinage
(arrosoirs, râteaux...), terreau, insecticides, engrais, serres en kit, vêtements et accessoires de jardinage,
mobilier d'extérieur, barbecue, charbon d'allumage, boules de pétanque...
2. Quand il est implanté, l'univers jardin est habituellement situé à proximité des rayons bricolage, auto ou
droguerie. Plutôt localisé au fond du magasin, il faudrait maintenir le principe d'une mise en avant saisonnière
comme pour les produits de papeterie à la rentrée des classes, ou le linge de maison en janvier.
3.
Avantages : l'implantation en univers permet d'améliorer le confort d'achat du client qui trouve dans un même
espace des produits différents correspondant à une même logique de consommation. Pour le magasin, cette
implantation permet d'accroître les ventes en favorisant notamment les achats d'impulsion.
Inconvénients : un produit peut se classer dans plusieurs univers (par exemple, les insecticides sont
généralement implantés dans le rayon droguerie) et le client peut être gêné lorsqu'il cherche un produit précis.
Or, dans les unités physiques, les contraintes d'espace empêchent les implantations multiples. Les règles
d'organisation (par exemple, le fait de placer les articles lourds à proximité des réserves) peuvent également
être remises en question par l'implantation en univers. Enfin, cela nécessite une nouvelle répartition des
fonctions, les responsables de rayon devenant des manageurs de catégorie locaux, capables de travailler
avec un éventail plus large de fournisseurs.
Applications
À l'occasion de votre stage de première année, on vous confie la mission d'aménager la vitrine de votre unité
commerciale.
Déterminez la méthodologie d'agencement de là vitrine.
Solution
49
3. Analyser l'existant :
- en interne : espace vitrine (taille, recul dont dispose le passant, type d'éclairage...), moyens de
présentation (mannequins pour le textile, supports d'affichage pour les unités de services, objets divers...),
moyens matériels en stock (guirlandes de Noël, masques pour Halloween, chaise longue pour l'été...) ;
- les concurrents : observer et analyser les vitrines des unités concurrentes.
5. Mettre en place la vitrine : en suivant les règles d'agencement (règle du triangle pour équilibrer la
présentation, fond ouvert, semi-ouvert ou fermé) et en respectant un planning de réalisation.
6. Évaluer l'efficacité de l'agencement : il s'agit d'analyser les retombées commerciales en termes d'affluence,
d'accroissement de la demande et d'augmentation des ventes.
50
gauche des caisses pour des « marchandises
générales ».
Identifier les éléments de Décoration Dans les maxidiscounteurs, c'est le prix qui
théâtralisation de l'offre Fléchage est utilisé comme mise en valeur pour l'offre.
Affichage Les éléments de théâtralisation sont donc
Matériel promotionnel limités pour permettre un achat « simple » et
Utilisation des techniques du « rapide »
marketing sensoriel
Repérage des techniques Carte de fidélité
de fidélisation Caisses spécialisées
Communication spécifique...
Étudier la saisonnalité des Opération Anniversaire Prix - Qualité - Simplicité
opérations commerciales Les soldes La rentrée Ces trois points constituent les axes
Le printemps Le blanc permanents de la relation client.
Noël...
Identifier le rôle du Vendeurs 5 à 10 collaborateurs. Pas de vendeurs, des
personnel de contact Chefs de rayon caissiers, avec des fonctions de gestion
Caissiers de rayon.
Identifier l'importance du Volume du personnel Chez Netto, la polyvalence est la règle pour
personnel intervenant en Métiers concernés le personnel.
« back office »
51
Plan Marjane
52
53
3- Etablissez un plan de votre surface de vente en mettant en évidence les principaux
départements et zones de produits mis à la vente (5 pts)
Le département des produits alimentaires
Le département électroménager
Le département textile
Le département parfumerie
Le département sports et loisirs
Le secteur caisse
Une entrée et une sortie
5/ Quelles sont les phases à suivre pour mettre en place une opération promotionnelle ? (2pts)
Les phases à suivre sont :
La préparation de l’opération : préparer le planning, informer le chef de rayon
quant aux quantités prévues, primes…, confirmer le choix de l’emplacement et
sensibiliser les différentes personnes concernées
La réalisation de l’opération : la dramatisation par effet de masse : de grandes
piles, grands prix, la PLV à travers des panneaux, des décors, des bons de
réduction. Bref la mise en scène du produit promu et l’animation grâce à une
présence humaine soit une démonstratrice ou animatrice.
Le suivi de l’opération : contrôler l’opération sur le terrain par un représentant
du fournisseur et procéder à l’analyse des résultats notamment les ventes,
stocks et ruptures éventuelles.
La réponse ci-dessous est acceptable :
-Choix des objectifs
-Choix de techniques
-L’élaboration d’un plan d’action promotionnelle
-Le pré-test de l’opération
-La mise en œuvre et le contrôle de l’action promotionnelle
-L’évaluation des résultats de l’action
6/ Quels sont les objectifs de la PLV et quels sont ses types ? (2pts)
Le but de la PLV est de : signaler, mettre en valeur, expliquer les produits. C’est aussi
rappeler tous les éléments du message et de communication véhiculée par les autres médias,
informer sur les spécificités du produit, guider le choix du consommateur et impulser les
achats. Les différentes PLV sont :
PLV vitrine
54
PLV du magasin : PLV légère, PLV d’emballage, PLV d’image, PLV de
praticité, PLV d’information et d’animation…
2- Quelles sont les différentes techniques promotionnelles utilisées dans les grandes surfaces ? (3
pts)
Les ventes avec prime : prime directe, prime différée, prime à échantillon, prime contenant,
prime girafe, prime auto payante, timbres…)
Jeux et concours : game, loterie, sweepstake, winner per store, concours…
Réduction de prix : ventes par lots, treize à la douzaine, vente jumelée, prix barrés, carte de
fidélité, 3 pour 2, coupon, offre de remboursement…)
Essais et échantillonnage : échantillon, cadeau gratuit, essai gratuit, démonstration…
55
Implantation des produits dans les rayons
Quelles sont les contraintes d'organisation de marchandisage du rayon
Techniques
De politique interne
Des contrats de coopération
avec les fournisseurs
Comportement d’achat
La présentation des articles dans le point de vente tient compte des comportements d’achat.
Compétez le tableau suivant
56
A cet effet vous disposez en Annexe n°1 des informations sur le produit et la tête de gondole
Annexe n°1 :
Schéma type de la tête de gondole
LS=2métres
Détail sur les formes du produit :
57
1- Rappeler les conditions à respecter pour placer des produits en tête de gondole
(2pts)
La tête de gondole est réservée à la présentation de masse, généralement à prix promotionnel.
C’est une place qui donne souvent lieu à une location d’espace au fournisseur. C’est un
emplacement provisoire dont les produits en promotion tournent tous les 10 ou 15 jours pour
en conserver tout l’impact publicitaire et promotionnel.
2- De combien est le linéaire développé de cette tête de gondole ? (4pts)
LD = LS * Nombre de niveaux = 2 * 4 = 8m
3- Quelle est la capacité de stockage de cette tête de gondole ? (4pts)
Capacité de stockage = (longueur de la tablette/longueur de produit)*(profondeur de la
tablette/profondeur du produit)*(hauteur de la tablette/hauteur du produit)
= (2/020)*(0.40/0.20)*(0.60/0.30) = 40 produits sur chaque tablette
La tête de gondole peut stocker : 40*4 = 160 produits
4- Quelle la capacité facing de ce nouveau produit ? (4pts)
Le facing peut être exprimé en nombre de produits ou en centimètres :
Hauteur : 2 articles
Profondeur : 2 articles
Longueur : 10 articles
Capacité de facing = (10*2*2)*4 = 160 articles
1- Démontrer la règle générale à respecter pour placer les produits dans les
différents niveaux d’un meuble de présentation: (reproduire le tableau sur votre
feuille d’examen) (4pts)
Niveaux de présentation Types d’articles concernés
58
Prise en compte du sens de circulation propre à chaque rayon
- Le consommateur devra parcourir l'intégralité du rayon.
- Les produits les plus demandés seront situés en fin de parcours.
- La répartition des références à forte marge et/ou rotation doit être équilibrée.
- Les produits d'impulsion seront alternés avec les produits sous marques de distributeur et de
marques nationales, en veillant à l'équilibre de ce qui correspond aux zones chaudes et froides
du rayon.
Exercice
Qualifiez cette implantation
Proposez une implantation opposée
Quelle présentation choisir ?
Applications
L'observation du comportement d'achat des clients dans trois magasins A, B et C, au rayon droguerie,
donne les indices suivants :
Solution
Magasin A : indice d'attractivité très bon mais indice de passage faible, le rayon devrait être changé de
place.
Magasin B : les indices d'acquisition et d'attractivité sont faibles, la présentation des produits devrait
être modifiée, voire le choix de l'assortiment.
Magasin C : de bons indices probablement liés à la bonne implantation du rayon.
Applications
60
Un supermarché propose quatre marques de pain de mie en tranches, des marques d'enseigne (A et B)
et des marques nationales (C et D). L'analyse de ce rayon pour l'année donne les résultats suivants :
Solution
1. Calcul des IS
B 66 12 23,1 19 60 13
C 77,5 14 15,5 13 70 16
D 179 33 17,9 14 140 31
Total 545 100 123,25 100 450 100
2.
Le principe des indices de sensibilité consiste à attribuer une place pour chaque pro duit
proportionnelle au CA et/ou à la marge sur le linéaire. Dans ce supermarché, il semble que le CA
ait conditionné l'allocation des marques de pains de mie, car c'est pour cet indice que les valeurs
sont le plus proches de 1.
3.
61
Deux marques se vendent bien, une MDD et une marque nationale. A priori, aucune modification
n'est à préconiser. Il faut toutefois connaître les objectifs de l'enseigne pour apporter des
modifications : faut-il augmenter les ventes de la marque B ? Souhaite-t-on implanter une nouvelle
référence ?
NB :
Indice d’achat = indice de passage x indice d’abstention x indice de manipulation x
indice d’acquisition - Ex : conserves : 0,24 = 0,64 x 0,95 x 0,85 x 0,46
62
3ème étape : Analyse de la productivité
- Ratios de performance de chaque rayon
- Comparaison des ratios
-
Le diagnostic par famille :
Commencez toujours par travailler sur les familles (il y en a moins de 10 dans un rayon) avant
de vous intéresser aux références individuelles, beaucoup plus nombreuses (entre 100 et 500
par rayon) et lourdes à manipuler. Le travail sur les deux indices de sensibilité qui suivent est
la façon la plus simple d’identifier les problèmes existants.
63
TABLEAU DES INDICES PAR FAMILLE (ex : des pâtes alimentaires)
64
Commencez toujours par travailler sur les familles (il y en a moins de 10 dans un rayon) avant
de vous intéresser aux références individuelles, beaucoup plus nombreuses (entre 100 et 500
par rayon) et lourdes à manipuler. Le travail sur les deux indices de sensibilité qui suivent est
la façon la plus simple d’identifier les problèmes existants.
65
TABLEAU DES INDICES PAR FAMILLE (ex : des pâtes alimentaires)
Merchandising
« Avant de rechercher une marque, le consommateur recherche un
produit, constate Benoît Marotte, directeur général de Bic France. Les
66
consommateurs passent beaucoup de temps dans ce rayon, en moyenne
1,24 minute, contre 30 secondes dans d'autres, en raison de sa
complexité. C'est pourquoi nous avons créé, dans le concept mis en place
il y a deux ans, des codes couleurs par famille de produits. » Bic installe
les fortes rotations en bas, les produits à valeur ajoutée en haut et, au
milieu les références plaisir à faire découvrir et destinées aux achats
d'impulsion. Ce concept est déjà installé dans plusieurs centaines de
magasins en France.
Les tests ont permis d'établir que 100 % des consommateurs ont repéré la
nouvelle classification et 92 % ont apprécié la signalétique.
Au niveau des ventes, les magasins ont vu leur CA croître de 5 % entre
février et mai dernier, lorsque le marché était en retrait de - 2 %.
67
Etude de cas n°2
Avec le début de l’été, le rayon « Vacances » fait l’objet de réimplantations fréquentes
afin de répondre au plus près aux besoins des clients.
Votre chef de rayon Mr ADNANE vous demande d’analyser la rentabilité d’une partie
du rayon « Vacances » et en particulier, la gondole dédiée aux produits de camping. Il veut
vérifier l’impact d’un prospectus en termes de vente (période du 10 au 25 mai). En effet, le
Comptoir Electro consacre, précisément, quatre pages dans le prospectus de mai à ses
produits.
Mr ADNANE a réalisé un planogramme pour que vous puissiez gérer l’implantation
du rayon « Micro-ondes » pendant son absence. Il vous demande de surveiller également la
rentabilité de chaque référence de Micro-ondes et d’apporter des modifications dans
l’implantation si cela s’avère nécessaire.
Travail à faire :
68
Document 1
1 élément
127B
127A 184D 179D 179B
127B
128C 184D 179D 179A
127B
128C 184D 179D 179A
Dimensions d’un élément :
Longueur : 1,33 m
Profondeur : 0,60 m
Hauteur : 0,50 m
Document 2
Référence : 127B Référence : 127A
Désignation : Micro-onde basique blanc Désignation : Micro-onde basique Crome
Dimensions : Dimensions :
Longueur : 42 cm Longueur : 42 cm
Largeur : 25 cm Largeur : 25 cm
Hauteur : 50 cm Hauteur : 50 cm
Référence : 128C Référence : 184D
Désignation : Micro-onde Franke Bleu Désignation : Micro-onde Franke Blanc
Dimensions : Dimensions :
Longueur : 30 cm Longueur : 42 cm
Largeur : 25 cm Largeur : 25 cm
Hauteur : 45 cm Hauteur : 50 cm
Référence : 179D Référence : 179B
Désignation : Micro-onde Sumsung Blanc Désignation : Micro-onde Sumsung Crome
Dimensions : Dimensions :
Longueur : 60 cm Longueur : 60 cm
Largeur : 30 cm Largeur : 30 cm
Hauteur : 40 cm Hauteur : 50 cm
Référence : 179A
Désignation : Micro-onde Sumsung Bleu
Dimensions :
Longueur : 60 cm
Largeur : 30 cm
Hauteur : 50 cm
69
Annexe 1
RELÈVE D’IMPLANTATION DU LINÉAIRE DES ÉLÉMENTS « MICRO-ONDES »
Linéaire développé
en mètre linéaire
Capacité de stockage
Linéaire développé
en mètre linéaire
Capacité de stockage
Linéaire développé
en mètre linéaire
Capacité de stockage
Linéaire développé
en mètre linéaire
Capacité de stockage
70
Linéaire développé
en mètre linéaire
Capacité de stockage
Linéaire développé
en mètre linéaire
Capacité de stockage
Linéaire développé
en mètre linéaire
Capacité de stockage
71
Linéaire Part du Marge brute Indice de Nouveau
développé linéaire en % sensibilité à linéaire
Réf. Marge brute Décision
développé la marge
TVA : 20%
127B 2 210,00
127A 1 947,00
179A 1 271,00
compléter l’annexe 2 (justifier les calculs).
72
À reporter de l’annexe 1
179B 1 369,00
Annexe 2
128C 901,00
184D 2 888,00
179D 970,00
73
2. Annexe 2
Linéaire Part du Marge Indice de Nouveau
développé linéaire Marge brute sensibilité linéaire
Réf. (en ml) développé brute (en %) À la Décision
(en %) (en DH) marge
Augmenter
127B 3,99 15,00 2 210,00 19,12 1,27 5,07
le linéaire
Augmenter
127A 3,99 15,00 1 947,00 16,85 1,12 4,47
le linéaire
Augmenter
179A 2,66 10,00 1 271,00 11,00 1,10 2,93
le linéaire
Augmenter
179B 2,66 10,00 1 369,00 11,85 1,19 3,17
le linéaire
Diminuer
128C 2,66 10,00 901,00 7,80 0,78 2,07
le linéaire
Augmenter
184D 5,32 20,00 2 888,00 24,99 1,25 6,65
le linéaire
Diminuer
179D 5,32 20,00 970,00 8,39 0,42 2,24
le linéaire
Total 26,60 100,00 11 556,00 100,00 --- 26,60
TVA : 20% À reporter de l’annexe 1 Deux chiffres après la virgule
Justification des calculs pour la référence 127B :
Part du linéaire développé = (3,99 26,60) x 100 = 15 (0,25 point)
% Marge brute = (2 210,00 11 556,00) x 100 = 19,12 (0,25 point)
Indice de sensibilité = 19,12 15 = 1,27 (0,25 point)
Nouveau linéaire = 1,27 x 3,99 = 5,07 (0,25 point)
Sous-dossier A
Vous travaillez dans une grande surface de la ville. Vous intégrez le rayon
« Couture ».
Mlle HIBA vous fait remarquer que les performances sont en dessous des objectifs
fixés et que les clients se plaignent de nombreuses ruptures de stocks.
Vous décidez de travailler sur ses produits en fonction des quantités vendues et de la
capacité linéaire. Votre objectif est que chaque marque ne soit ni en rupture de stock, ni en
sur-stockage.
Travail à faire :
74
Nouvelle
Frontales Vente Ventes Ventes Capacité Nombre de Observation Stock Stock frontale
Marques et actuelles annuelles moyennes moyennes linéaire jours rupture ou minimum Stock optimal
proposée
produits en quantité par mois par jour sur- de sécurité
stockage
Pack 1 6 552
Pack 2 5 304
75
Pack 3 4 680
: En nombre de Packs
: Ne pas arrondir
: Arrondir à l'entier supérieur
Informations :
Un mois est égal à 26 jours
Livraison tous les 5 jours
Nombre de jours : Nombre de jours de vente couvert par la capacité linéaire
Stock minimum : Quantité de produits qui doit permettre de faire face aux vente pendant le délai de livraison
Stock de sécurité : 1 jour de vente
Stock optimal = Stock minimum + Stock de sécurité
Document 1
4
PACK 1 PACK 2 PACK 3
3
1,50 m
2
PACK 1 PACK 2 PACK 3
1
0,30 m
0,60 m
Informations :
Linéaire au sol d’un élément : 0,60 m
Profondeur du linéaire : 0,80 m
Hauteur entre niveau d’exposition : 0,30 m
15 cm
76
Sous-dossier B :
Une action promotionnelle magasin, intitulée « Les journées d’or » doit se dérouler au
mois de juillet. Cette action est soutenue, localement, par une campagne Radio et la diffusion
d’un catalogue dans votre zone de chalandise.
Vous êtes sollicité(e) pour participer à la mise en place des produits en promotion dans
le rayon « Lessive ». Parmi les produits en promotion, vous êtes plus particulièrement
chargé(e) d’organiser la mise en avant des paquets de 1 Kg, des paquets de 2,5 Kg et des
paquets de 5 kg toutes marques confondues.
Travail à faire :
1. À partir de l’énoncé du document 2 et de vos connaissances, réaliser la préparation
de cette mise en avant. Pour cela, déterminez un emplacement spécifique pour chacun des
trois conditionnements lors de l’opération « Les jours d’or », en justifiant vos choix.
Numéro de
Conditionnements l’emplacement Justifications
choisi (document 2)
Paquets de 1 Kg
Paquets de 2,5 Kg
Paquet de 5 Kg
3
Document 2
CAISSES
2. Proposez trois supports de PLV pour accompagner cette mise en place.
3. Indiquez trois types d’animation (hors (PLV) que vous pourriez mettre en œuvre
pour favoriser les ventes pendant cette période.
77
Annexe 1
Nouvelle
Vente Ventes Ventes Nombre Observation Stock Stock
Frontales Capacité Stock frontale
Marques et annuelles en moyennes moyennes de rupture ou minimu optima
actuelles linéaire de proposée
produits quantité par mois par jour jours sur- m l
stockage
sécurité
Rupture
à partir
Pack 1 20 6 552 546 21 80 3,80 105 21 126 32
du 3ème
jour
Sous-dossier A :
Rupture
à partir
Pack 2 20 5 304 442 17 80 4,70 85 17 102 26
du 4ème
Jour
Ok, mais,
risque de
78
rupture
Pack 3 20 4 680 390 15 80 5,33 75 15 90 23
si vente
inhabi-
tuelle
Informations :
Un mois est égal à 26 jours
Livraison tous les 5 jours
Nombre de jours : Nombre de jours de vente couvert par la capacité linéaire
Stock minimum : Quantité de produits qui doit permettre de faire face aux vente pendant le délai de livraison
Stock de sécurité : 1 jour de vente
Stock optimal = Stock minimum + Stock de sécurité
Détails des calculs :
PACK 1 :
PACK 2 :
PACK 3 :
79
Sous-dossier B :
1. Les propositions relatives à la mise en avant des produits :
Numéro de
Conditionnements l’emplacement Justifications
choisi (document 2)
Paquets de 1 Kg 2 Sur les étagères niveau 3 et 4 (niveaux supérieurs :
produits légers) d’une tête de gondole située dans le rayon
« Peinture ».
Paquets de 2,5 Kg 2 Emplacement 2 : Sur les étagères niveaux 1 et 2 (niveaux
inférieurs : produits pondéreux) d’une tête de gondole.
ou ou
Emplacement 1 : produits d’appel donc, à l’entrée du
1 magasin, en zone promotionnelle.
Paquet de 5 Kg 1 Il faut situer les plus gros conditionnements en zone
promotionnelle, sans les dépoter pour éviter la
manutention et l’encombrement du rayon.
Travail à faire :
80
1) Déterminer sur l’annexe 1, les parts de marché et le linéaire au sol à accorder à chaque
segment. Détailler les calculs.
2) Répartir le linéaire développé des eaux aromatisées sur l’annexe 2 en tenant compte des
préconisations DANONE. Détailler les calculs.
Natures
aromatisées
Eaux gazeuses
Natures
aromatisées
Total
MLS : Mètre linéaire au sol
(1) : Arrondir vos calculs à une décimale
(2) : Arrondir vos calculs à deux décimales
Sans sucre
Fraicheur
Gourmandise
Sans sucre
Gourmandise
82
Madame FATHI décide d’implanter une nouvelle référence répondant aux attentes des
clients dans les eaux aromatisées. Il s’agit de la marque PAROT qui vient de commercialiser
deux nouveaux parfums : Citron-vert et Pomme-cassis en 125 cl.
Travail à faire :
4) À partir du prix psychologique que vous avez déterminé, déduire, sur l’annexe 4, le prix
d’achat à négocier pour conserver un taux de marque de 20%. Détailler les calculs.
Une enquête a été réalisée afin de déterminer le prix psychologique d’une nouvelle
bouteille d’eau aromatisée PAROT citron-vert et Pomme-cassis.
Question 1 : En dessous de quel prix n’achèteriez-vous pas cette bouteille car, vous le
jugeriez de mauvaise qualité ?
Question 2 : Au-dessus de quel prix n(achèteriez-vous pas cette bouteille car, vous la
jugeriez trop chère ?
Les résultats de l’enquête réalisée auprès de 500 acheteurs potentiels ont été les
suivants :
83
Annexe 3 : Prix psychologique de la bouteille d’eau aromatisée PAROT
Nombre
% questions % cumulés %
réponses
Prix de vente CA potentiel
Non
1 2 1 2 1 2 achat
achat
4,50
5,00
5,50
6,00
6,50
7,00
7,50
8,00
8,50
9,00
9,50
10,00
10,50
11,00
11,50
12,00
12,50
84
Annexe 4 : Calculs commerciaux eau aromatisée PAROT
Travail à faire :
2) Calculer les taux d’évolution de 2005 à 2006 en volume et en valeur sur l’annexe 5.
Travail à faire :
85
4) Comparer et commenter vos résultats pour les trois lessives les plus vendues à ceux de la
moyenne des supermarchés.
Chiffre Chiffre
Quantités Quantités
d’affaires d’affaires
Segments des lessives vendues en vendues en
réalisé en 2005 réalisé en 2006
2005 2006
(en DH) (en DH)
Lessive liquide standard 16 754 17 649 1 249 680 1 360 850
Lessive liquide concentrée 574 448 34 350 29 470
Lessive en poudre standard 8 981 8 324 92 186 838 750
Lessive en poudre concentrée 444 483 27 020 32 110
Lessive en capsules 809 547 52 150 38 630
Lessive en tablettes 5 765 5 210 516 430 570 460
Lessive à la main 1 553 1 515 31 440 33 750
Total rayon 34 880 34 176 2 832 930 2 904 020
86
Moyenne des supermarchés Stock moyen
Stock moyen Durée moyenne de notre
Lessives
en valeur de stockage supermarché
(en DH) (en jours) (en DH)
Lessive liquide standard 32 950 8,7 31 250
Lessive liquide concentrée 9 370 17,9 2 070
Lessive en poudre standard 55 660 16,3 35 250
Lessive en poudre concentrée 2 410 13,1 3 610
Lessive en capsules 16 980 18,7 2 850
Lessive en tablettes 35 830 17,5 48 210
Lessive à la main 9 770 27,1 3 530
Total rayon --- 17,04 ---
Lessive en capsules
Lessive en tablettes
Lessive à la main
Total rayon
(1) : Arrondir à une décimale
(2) : Le signe – (moins) et le signe + (plus) sont exigé
87
Lessive liquide standard
Lessive en capsules
Lessive en tablettes
Lessive à la main
(1) : Arrondir à une décimale
(2) : Une année = 360 jours
Eaux gazeuse : (880 424 6 138 115) x 100 = 14,34 Donc 14,3%
Eaux gazeuse nature : (836 610 6 138 115) x 100 = 13,62 Donc 13,6%
Eaux gazeuse aromatisées : (43 814 6 138 115) x 100 = 0,71 Donc 0,7%
Gourmandise 5% 0,15
89
Calcul linéaire à accorder en MLD :
Eaux plates aromatisées : 3 MLD x 80% = 2,4 MLD
Sans sucre : 3 MLD x 20% = 0,6 MLD
Fraicheur : 3 MLD x 25% = 0,75 MLD
Gourmandise : 3 MLD x 35% = 1,05 MLD
Nombre
% questions % cumulés %
réponses
Prix de vente CA potentiel
Non
1 2 1 2 1 2 achat
achat
4,50 20 0 4% 0% 100% 0% 100% 0
90
9,50 25 51 5% 10,2% 10,8% 68%
12,50 0 15 0% 3% 0% 100%
% question 1 :
% question 1
(20 500) x 100 = 4% (25 500) x 100 = 5% (38 500) x 100 = 7,6%
(45 500) x 100 = 9% (54 500) x 100 = 10,8% (58 500) x 100 = 11,6%
(77 500) x 100 = 15,4% (68 500) x 100 = 13,6% (38 500) x 100 = 7,6%
(23 500) x 100 = 4,6% (25 500) x 100 = 5% (10 500) x 100 = 2%
% question 2
(17 500) x 100 = 3,4% (15 500) x 100 = 3% (27 500) x 100 = 5,4%
(54 500) x 100 = 10,8% (95 500) x 100 = 19% (65 500) x 100 = 13%
(51 500) x 100 = 10,2% (45 500) x 100 = 9% (31 500) x 100 = 6,2%
(26 500) x 100 = 5,2% (22 500) x 100 = 4,4% (21 500) x 100 = 4,2%
91
(15 500) x 100 = 3%
0,4 – 0,4 = 0%
97 + 3 = 100%
% non achat
92
% achat
5,00 25 480 2 2 18
5,50 38 455 5 7 38
6,00 45 417 9 16 67
6,50 54 372 17 33 95
93
9,50 25 54 51 340 106
10,00 10 29 45 385 86
10,50 8 19 31 416 65
11,00 5 11 26 442 47
11,50 4 6 22 464 30
12,00 2 2 21 485 13
12,50 0 0 15 500 0
Le prix psychologique conseillé est donc 8,00 DH car, il correspond au plus grand nombre
d’acheteurs potentiels.
94
en volume d’affaires d’évolution des d’évolution des
2006 2006 ventes en ventes en
volume valeur
(1) (1) (1) (1)
Lessive liquide standard 51,6% 46,9% + 5,3% + 8,9%
95
Lessive en tablettes : (5 210 – 5 765) 5 765 x 100 = – 9,6%
Lessive à main : (1 515 – 1 553) 1 553 x 100 = – 2,4%
Total : (34 176 – 34 880) 34 880 x 100 = – 2,0%
96
Lessive liquide concentré : 29 470 2 070 = 14,2
Lessive en poudre : 838 750 35 250 = 23,8
Lessive en poudre concentrée : 32 110 3 610 = 8,9
Lessive en capsule : 38 630 2 850 = 13,6
Lessive en tablettes : 570 460 48 210 = 11,8
Lessive à main : 33 750 3 530 = 9,6
97
- Modifier l'assortiment en huiles d'olive doit être rechargé très
fonction des résultats souvent.
obtenus - Les marges réalisées sur les huiles
d'olive sont plus importantes.
Décision : réduction de 80 cm du
linéaire « tournesol » au profit du
linéaire « olive ».
Etude de cas 5
Madame BRITEL vous demande d’analyser le chiffre d’affaires du rayon femme par
famille de produits, à partir d’un extrait du tableau de bord du mois de févier 2008. Elle
souhaite une étude plus approfondie de la famille jupe.
TRAVAIL À FAIRE :
1.1. Calculer, sur l'annexe 1 : extrait du tableau de bord du rayon homme sur la période
du 1er au 29 février 2008 :
Le taux d’évolution du chiffre d’affaires de février 2013 par rapport à février 2012 ;
La répartition en pourcentage du chiffre d’affaires pour le mois de février 2013 ;
Les écarts, en pourcentage, entre les réalisations et les objectifs de chiffre d’affaires
pour février 2013.
Annexe 1
Extrait du tableau de bord du 1er au 28 de févier 2013 (les chiffres d’affaires sont TTC)
98
Pantalons 2 338 2 365 3 126
99