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Profound Accounting
Profound Accounting
E-mail : serignendiaye100@yahoo.fr
Volume horaire : 30 heures
Objectif général
Ce module a pour double objectif de présenter les différentes méthodes d’évaluation
et de comptabilisation des immobilisations d’une part et la traduction comptable
des opérations spécifiques d’autre part.
Objectifs spécifiques :
A l’issue de ce module, vous devez être capable de :
Comprendre les difficultés comptables ;
Maitriser l’évaluation et la comptabilisation des éléments d’actifs et de passifs ;
Maitriser le traitement comptable des opérations et problèmes spécifiques.
Bibliographie :
1. Le Guide d’application du SYSCOHADA
2. Le manuel du SYSCOHADA révisé (PCGO + D4C)
3. Oumar Sambe et Mamadou Ibra Diallo (2018), Le praticien Comptable,
ECJ, 761 pages.
Contenu :
Chapitre 1 : La présentation du SYSCOHADA
Chapitre 2 : Les Difficultés comptables (événements postérieurs à la clôture,
changements de méthodes et abonnement des charges et des produits)
Chapitre 3 : L’évaluation des immobilisations corporelles
Chapitre 4 : La réévaluation des immobilisations
Chapitre 5 : Les contrats de location
Chapitre 6 : Les contrats pluri - exercices
Chapitre 7 : Les opérations en devises
L’International Accounting Standards Committee (IASC), organisme de droit privé, a été fondé en
1973 à Londres, par des organisations professionnelles de 10 pays : Allemagne, Australie, Canada, Etats-
Unis, France, Japon, Mexique, Pays- bas, Royaume -Uni et Irlande.
En mars 2001, l’IASC devient IASB. Les nouvelles normes IASB sont renommées IFRS (International
Financial Reporting Standards, Normes internationales d’information financières).
L’IASB est un organisme privé à but non lucratif, indépendant et d’intérêt international.
Le Board est composé de 14 membres rémunérés dont 11 à temps plein au moins. Ces membres sont
nommés pour 5 ans par un collège de 22 trustees et renouvelable une fois.
Les normes internationales sont numérotées par thème et rédigées en anglais.
L’IASB est chargé d’élaborer les normes internationales d’information financière (IFRS) au
sein de l’IFRS Foundation et promouvoir leur application et leur acceptation dans le monde.
Par ailleurs, il approuve et publie les interprétations préparées par l’IFRS Interpretations
Committee.
L’IFRS Foundation est chargée du financement et de la désignation des membres des trois instances
que sont l’IASB, l’IFRS AC (comité consultatif des IFRS) et l’IFRS IC (comité d’interprétation des
IFRS). Le Monitoring Board est le comité de surveillance de l’IFRS Foundation.
L’IFRS Interpretations Committee (IC) a pour rôle d'examiner les problèmes d'interprétation
rencontrés à l'occasion de l'application d'une norme et définir le traitement approprié rencontrant un
consensus général. À ce titre, ils travaillent avec les comités d’urgence des normalisateurs nationaux.
L’IFRS Advisory Council (AC) conseille l’IASB sur son programme de travail et l’informe des avis
et recommandations des particuliers et normalisateurs nationaux.
Il convient d’ajouter que le FASB (normalisateur comptable américain, concepteur des normes US
GAAP) et l’IASB ont entamé un processus de convergence de leurs normes dès 2002.
Ainsi certaines normes IFRS ont été élaborées conjointement par ces deux normalisateurs.
Les normes comptables définissent les méthodes et les règles d’évaluation et de présentation de
l’information financière. Elles doivent être connues de l’ensemble des parties prenantes à la chaîne de
l’information financière (comptables, auditeurs, analystes financiers, utilisateurs).
Une norme (standard) comptable représente l’exposé de la méthode comptable reconnue comme
la meilleure pour comptabiliser, évaluer et présenter une opération ou un événement dans les états
financiers. Une norme remplie deux fonctions :
une fonction de guide professionnel, la vocation de la norme est de montrer la bonne voie à
emprunter.
un label de qualité pour les divers destinataires des états financiers
Corrigé :
1. Calcul de la valeur de la redevance annuelle constante (R)
Soit D = dépôt de garantie versé par le locataire à la signature et remboursable à la fin du contrat
𝟏−(𝟏+𝐭)−𝐧
𝑽𝐨 = 𝐃 + 𝐑 ( ) (𝟏 + 𝐭) + ( 𝐏𝐋𝐎 ─ 𝐃) (𝟏 + 𝐭)−𝐧
𝐭
𝟏−(𝟏,𝟎𝟖)−𝟒
𝟗 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 + 𝐑 ( ) (𝟏, 𝟎𝟖) + (11 200 000 −𝟗 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎) (𝟏, 𝟎𝟖)−𝟒 = 𝟕𝟓 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝑭
𝟎,𝟎𝟖
31/12/2018
672 Intérêts dans loyers de location acquisition 3 840 000
173 Dette de location acquisition - CBM 14 160 000
623 Redevance de location acquisition 18 000 000
Retraitement de la 2ème redevance
d°
672 Intérêts dans loyers de location acquisition 1 353 600
1763 Intérêts courus sur dette de location acquisition 1 353 600
Intérêts non échus (2 707 200 × 6/12)
d°
6813 Dotation aux amortissements des immo. corporelles 18 000 000
2841 Amortissement du matériel industriel 18 000 000
Annuité de l’exercice
Extourne
01/07/2019
623 Redevance de location acquisition 18 000 000
445 Etat, TVA récupérable 3 240 000
521 Banques 21 240 000
Chèque n°… en règlement de la 3ème redevance
31/12/2019
672 Intérêts dans loyers de location acquisition 2 707 200
173 Dette de location acquisition - CBM 15 292 800
623 Redevance de location acquisition 18 000 000
Retraitement de la 3ème redevance
d°
672 Intérêts dans loyers de location acquisition 741 888
1763 Intérêts courus sur dette de location acquisition 741 800
Intérêts non échus (1 483 776 × 6/12)
d°
6813 Dotation aux amortissements des immo. corporelles 14 000 000
2841 Amortissements du matériel industriel 14 000 000
Annuité de l’exercice
01/07/2021
5211 Banques 9 000 000
275 Dépôts et cautionnements versés 9 000 000
Remboursement de la caution
d°
623 Redevance de location -acquisition 11 200 000
5211 Banques 11 200 000
Chèque n°… : règlement du prix de levée d’option
d°
672 Intérêts dans loyers de location acquisition 169 024
173 Dette de location acquisition - CBM 11 030 976
623 Redevances de location acquisition 11 200 000
Annuité de l’exercice
01/07/2021
5211 Banques 9 000 000
275 Dépôts et cautionnements versés 9 000 000
Remboursement de la caution
31/12/2021
6813 Dotation aux amortissements des immo. corporelles 4 000 000
2841 Amortissement du matériel industriel 4 000 000
𝟐 𝟔
Annuité complémentaire (60 000 000 × 𝟏𝟓 × 𝟏𝟐)
d°
812 Valeurs comptables des cessions d’immobilisations 19 000 000
2841 Amortissement du matériel industriel 56 000 000
2411 Matériel industriel 75 000 000
Sortie de la machine
d°
672 Intérêts dans loyers de location acquisition 169 024
173 Dette de location acquisition - CBM 11 030 976
822 Produits des cessions d’immobilisations 11 200 000
Constatation du prix de cession et solde de la dette
de location
Coût d’acquisition = (17 000 000 × 0,98) + 1 340 000 = 18 000 000 F
2. Tableau d’amortissement comptable du matériel en SOFTY
3. Comptabilisation
30/03/N
2416 Matériel industriel avec clause de réserve de propriété 18 000 000
4451 Etat, TVA récupérable sur immobilisations 3 240 000
4816 Fournisseurs d’investissement - RP 21 240 000
Acquisition du matériel avec clause de réserve de
propriété (CRP)
30/09/N
4816 Fournisseurs d’investissements – RP 21 240 000
5211 Banques 21 240 000
Règlement pour solde
d°
2411 Matériel industriel 18 000 000
2416 Matériel industriel avec CRP 18 000 000
Transfert de propriété
31/12/N
6813 Dotations aux amortissements des immo corporel 4 500 000
2841 Amortissement du matériel industriel 4 500 000
Annuité de l’exercice
Mission :
Présenter le traitement comptable de ces opérations.
Corrigé :
Le personnel intérimaire, détaché ou prêté est le personnel salarié d'une entité qui le met à la
disposition d’une autre entité utilisatrice des services pour une durée déterminée.
L’entité prestataire du service (employeur du personnel extérieur) peut être :
une entité de travail temporaire ;
une autre entité industrielle ou commerciale, appartenant généralement au même groupe.
Les rémunérations des autres prestataires de services non-salariés d'une autre entité, ou non mis
à disposition par une autre entité doivent être enregistrées au compte 6327 Rémunérations des
autres prestataires de services ou au compte 6324 Honoraires des professions réglementées.
N
6371 Rémunérations de personnel intérimaire 12 000 000
4454 Etat, TVA récupérable sur services extérieurs 2 160 000
4011 Fournisseurs 14 160 000
Facturation de la société de travail temporaire
d°
6372 Rémunérations de personnel détaché 20 000 000
4454 Etat, TVA récupérable sur services extérieurs 3 600 000
4012 Fournisseurs Groupe 23 600 000
Facturation de la société mère CHAKA pour
personnel détaché
d°
6327 Rémunérations des autres prestataires de services 800 000
4454 Etat, TVA récupérable sur services extérieurs 144 000
4011 Fournisseurs 944 000
Facturation du gardien
À la clôture de l'exercice, les rémunérations inscrites dans le compte 637 sont transférées en
charges de personnel (compte 667).
31/12/N
6671 Rémunération transférée de personnel intérimaire 12 000 000
6672 Rémunération transférée de personnel détaché 20 000 000
6371 Rémunérations de personnel intérimaire 12 000 000
6372 Rémunérations de personnel détaché 20 000 000
Transfert
3. La certification des comptes annuels d’une entité par son /ses commissaires aux comptes
repose sur le respect de :
a) L’intelligibilité
b) La pertinence
c) La sincérité
d) La régularité
e) La fiabilité
f) L’image fidèle.
4. Un des principes comptables ne fait pas partie des postulats du SYSCOHADA :
a) Prééminence de la réalité économique sur l’apparence sur l’apparence
b) Comptabilité d’engagement
c) Séparation des exercices
d) Intangibilité du bilan d’ouverture
e) Permanence des méthodes.
5. Parmi les caractéristiques qualitatives suivantes des états financiers, laquelle ne figure
pas dans le cadre conceptuel du SYSCOHADA :
a) L’intelligibilité
b) La rapidité
c) La sincérité
d) La vérifiabilité
e) La comparabilité
6. Les principes comptables suivants sont des conventions comptables :
a) Principe du coût historique.
b) Principe de la séparation des exercices
c) Principe de prudence
d) Principe de la permanence des méthodes.
18.À l’arrêté des comptes, les éléments d’actif sont inscrits au bilan :
a) nécessairement à leur coût historique.
b) à la valeur la plus faible entre leur valeur comptable et leur valeur actuelle.
c) sans tenir compte des plus-values probables.
20.La valeur d’entrée des biens selon la convention du coût historique est :
a) indépendante du mode d’acquisition
b) indépendante des modalités futures de règlement, en cas de paiement différé
c) basée sur l’utilité du bien pour l’entreprise.
31 /12/ N
476 Charges constatées d’avance
622 Locations et charges locatives QP N+1
624 Entretien, réparations et maintenance QP N+1
625 Prime d’assurance
Charges payables d’avance
01 /09/N
625 Prime d’assurance 12 000 000
521 Banques 12 000 000
Paiement de la prime du 1/09/N au 31/08/N+1
31 /12/ N
476 Charges constatées d’avance 8 000 000
625 Prime d’assurance 8 000 000
Prime payable d’avance du 31/12 au 01/09/N+1
𝟖
QP = 12 000 000 × 𝟏𝟐 = 8 000 000
Le compte 625 présente un solde débiteur de 4 000 000 F (12 000 000 – 8 000 000), qui correspond
𝟒
bien à 4 mois d’assurance (12 000 000 × 𝟏𝟐 = 4 000 000), du 01/09 au 31/12/N.
Les huit mois constatés d’avance figurent au débit du compte 476.
2. Année N+1
Au 01/01/N+1 : contre-passation de l’écriture de régularisation
01 /01/ N+1
625 Prime d’assurance 8 000 000
476 Charges constatées d’avance 8 000 000
Extourne
L’écriture de contre-passation (ou extourne) permet de faire figurer huit mois d’assurance dans le
compte 625 (du 01/01/N+1 au 31/08/N+1) et de solder le compte 476.
B. Les produits constatés d’avance
Il s’agit de produits qui ont été comptabilisés au cours de l’exercice N, alors que les opérations
correspondantes n’ont pas encore été exécutées.
A l’inventaire, il convient de calculer la quote part QP) du produit relatif à l’exercice suivant N+1 et
de l’éliminer des produits de l’exercice N (débiter le compte produit par le crédit du compte 477).
31/12/N
7073 Locations QP N+1
771 Intérêts des prêts QP N+1
477 Produits constatés d’avance
Loyers perçus d’avance
Exemple :
Le 15/11/N, nous recevons un avis de crédit de la BICIS : encaissement d’un loyer semestriel :
3 186 000 F dont 18% de TVA pour la période du 01/11/N au 30/01/N+1.
01/11/N
5211 Banques 3 186 000
7073 Locations 2 700 000
4432 Etat, TVA facturée sur prestations de services 486 000
Loyer perçu d’avance : du 01/11/N au 30/04/N+1
31/12/N
7073 Locations 1 800 000
477 Produits constatés d’avance 1 800 000
Loyer reçu imputable à l’exercice N+1
(Janvier, février, mars et avril N+1)
𝟒
2 700 000 × 𝟔 = 1 800 000 F
01/01/N+1
477 Produits constatés d’avance 1 800 000
Locations 1 800 000
7073
Extourne
Remarques
Incidence sur le résultat de N : solde des mouvements du compte 7073 :
2 700 000 (crédit) – 1 800 000 (débit) = une augmentation de 900 000 F ;
Incidence sur le résultat de N+1 : une augmentation de 1 800 000 F (crédit du compte 7073).
Exemple :
L’entreprise réceptionne le 26/12/N une livraison de marchandises. La facture correspondante devrait
arriver début janvier N+1. D’après le bon de livraison, le montant facturé devrait s’élever à 3 000 000
F HT.
TAF : Présenter les écritures nécessaires.
Corrigé :
À la livraison : faute de pièce justificative (facture non reçue), aucune écriture comptable n’est
passée.
Au 31/12/N : régularisation
Les marchandises reçues font partie du stock évalué à l’inventaire et il convient donc d’enregistrer
l’achat. Faute de facture, on utilise des comptes d’attente pour enregistrer la TVA (4455) et la dette
fournisseur (4081).
3 /12/N
6011 Achats de marchandises 3 000 000
4455 Etat, TVA récupérable sur FNP 540 000
4081 Fournisseurs, Factures non parvenues 3 540 000
Achats réceptionnés mais non facturés
La charge de 3 000 000 F est bien imputée à l’exercice N.
Au 01/01/N+1 : contre-passation
01 /01/ N+1
4081 Fournisseurs, Factures non parvenues 3 540 000
6011 Achats de marchandises 3 000 000
4455 Etat, TVA récupérable sur FNP 540 000
Extourne
À la réception de la facture :
02 /01/ N+1
6011 Achats de marchandises 3 000 000
4452 Etat, TVA récupérable sur achats 540 000
4011 Fournisseurs, dettes en compte 3 540 000
Facture n°
Les achats réceptionnés en N ne pèsent pas sur l’exercice N+1, même si la facture est enregistrée
en N+1.
31/12/N
622 Loyers et charges locatives 250 000
4455 Etat, TVA récupérable sur FNP 45 000
4081 Fournisseurs, factures non parvenues 295 000
Loyer novembre et décembre
01/01/N+1
4081 Fournisseurs, factures non parvenues 295 000
6221 Loyers et charges locatives 250 000
4455 Etat, TVA récupérable sur FNP 45 000
Contre-passation
28/04/N+1
622 Loyers et charges locatives 750 000
4454 Etat, TVA récupérable sur services extérieurs 135 000
5211 Banques 885 000
Chèque n°…
Remarques
o Incidence sur le résultat de l’exercice N : diminution de 250 000 F (2 mois de loyer).
Le compte « 622 » a été débité de 250 000 F.
o Incidence sur le résultat de l’exercice N+1 : diminution de 500 000 F (4 mois de loyer).
Le compte « 622 » a été débité de 750 000 F et crédité de 250 000 F.
750 000 – 250 000 = 500 000 F.
Remarque :
Le montant des intérêts à prendre en compte lors du calcul des intérêts courus non échus (ICNE)
est celui compris dans la prochaine annuité de remboursement de l’emprunt. Cette dernière
comprend : l’amortissement de la dette et les intérêts annuels calculés sur la dette restante.
Exemple :
Un emprunt à long terme a été contracté le 1er avril N. On extrait du tableau d’amortissement les
informations suivantes, à partir desquelles il convient de régulariser à l’inventaire du 31/12/N+4,
de présenter les écritures de réouverture puis de constater le règlement de l’annuité échéant
le 31/03/N+5 (avis de débit du 03/04/N+5).
Echéances Amortissements Intérêts Annuités
31/03/N+4 5 200 000 3 600 000 8 800 000
31/03/N+5 5 800 000 3 000 000 8 800 000
Nous n’avons pas comptabilisé d’intérêts du 31/03/N+4 au 31/12/N+4 soit durant 9 mois.
La prochaine échéance (31/03/N+5) prévoit 3 000 000 F d’intérêts annuels dont 9 mois sont
𝟗
imputables à l’exercice N+4 : ICNE = 3 000 000 × 𝟏𝟐 = 2 250 000 F.
31/12/N+4
6712 Intérêts des emprunts 2 250 000
1662 Intérêts courus sur emprunts 2 250 000
Intérêts courus et non échus (ICNE)
01/01/N+5
Intérêts courus sur emprunts 2 250 000
1662
6712 Intérêts des emprunts 2 250 000
Contre-passation
03/04/N+5
162 Emprunts auprès des établissements de crédit 5 800 000
6712 Intérêts des emprunts 3 000 000
5211 Banques 8 800 000
Avis de débit : annuité de remboursement
Remarques
o Incidence sur le résultat de N+4 : – 2 250 000 (9 mois d’intérêts imputés au débit de « 671 ») ;
o Incidence sur le résultat de N+5 : – (3 000 000 – 2 250 000) = –750 000 (3 mois d’intérêts).
Le compte « 671 » a été débité de 3 000 000 F et crédité de 2 250 000 F.
31 /12/ N
4181 Clients, factures à établir 5 900 000
701 Ventes de marchandises 5 000 000
4435 Etat, TVA sur factures à établir 900 000
Ventes livrées mais non facturées
Au 01/01/N+1 : contre-passation
01 /01/ N+1
701 Ventes de marchandises 5 000 000
4435 Etat, TVA sur factures à établir 900 000
4181 Clients, factures à établir 5 900 000
Extourne
701. Ventes de marchandises = 5 000 000 – 5 000 000 = 0 donc Solde nul
Les ventes livrées en N ne pèsent pas sur l’exercice N+1, même si la facture est enregistrée en N+1.
31 /12/ N
2762 Intérêts courus sur prêts au personnel QP N TTC
31 /12/ N
2762 Intérêts courus sur prêts au personnel 354 000
771 Intérêts des prêts 300 000
4435 Etat, TVA sur factures à établir 54 000
Intérêts courus non échus (15 000 000 × 5 % × 4/12)
31 /12/ N
4098 Fournisseurs, RRR et autres avoirs à obtenir 3 540 000
6011 Achats de marchandises 3 000 000
4455 Etat, TVA récupérable sur FNP 5400
Remise à obtenir
31 /12/ N
70. Ventes HT
4435 Etat, TVA sur factures à établir TVA
4198 Clients, RRR et autres avoirs à accorder TTC
Réduction à accorder
EXEMPLE : REMISE
Une entreprise doit accorder une remise de 10 % sur une vente de marchandises réalisée fin
décembre, pour un montant HT s’élevant à 20 000 000 F. La facture d’avoir sera établie et envoyée
en janvier N+1.
TAF : Écriture de régularisation au 31/12/N
31 /12/ N
7011 Ventes de marchandises (20 000 000 × 10%) 2 000 000
4435 Etat, TVA sur factures à établir 360 000
4198 Clients, RRR et autres avoirs à accorder 2 360 000
Remise à accorder
Constitution de la provision
Eléments Opération commerciale Opération financière
D : 6591 Charges pour provisions sur D : 6791 Charges pour provisions sur
Risque à
risques à court terme d’exploitation risques à court terme financiers
court
C : 4991 Provisions pour risques à court C : 4997 Provisions pour risques à court
terme
terme sur opérations d’exploitation terme sur opérations financières
Risque à D : 6911 Dotations aux provisions pour D : 6971 Dotations aux provisions financières
long risques et charges d’exploitation
terme C : 19. Provision pour risques et charges C : 194 Provision pour perte de change
Lorsque la provision concerne des opérations non récurrentes (HAO) alors le compte « 854 Dotations
aux provisions pour risques et charges HAO » sera utilisé au lieu du compte 69.
Reprise de la provision
D : 4991 Provisions pour risques à court D : 4997 Provisions pour risques à court sur
Risque à terme sur opérations d’exploitation opérations financières
moins C : 7591 Reprises de charges pour
C : 7791 Reprises de charges pour provisions
d’un an provisions sur risques à court terme
d’exploitation sur risques à court terme financiers terme
Risque à D : 19. Provision pour risques et charges D : 194 Provision pour perte de change
plus C : 7911 Reprises de provisions pour C : 7971 Reprises de provisions financières
d’un an risques et charges d’exploitation
Décomptabilisation de la provision
Lors de la réalisation du risque ou de la survenance de la charge, la provision antérieurement constituée
est soldée. Corrélativement, la charge intervenue est inscrite au compte intéressé de la classe 6 ou 8.
La provision doit être également reprise dans le cas où elle devient sans objet, le risque ne s'étant pas
matérialisé.
31/12/N
6911 Dotations aux provisions pour risques et charges d’exploitation 6 000 000
191 Provision pour litige 6 000 000
Dotation de l’exercice
31/12/N+1
6911 Dotations aux provisions pour risques et charges d’exploitation 2 500 000
191 Provision pour litige 2 500 000
Ajustement des provisions antérieures (8 500 000 – 6 000 000)
31/03/ N+2
9 200 000
6614 Indemnités de licenciement
521 Banques 9 200 000
Selon décision de justice. Chèque n° …
d°
6324 Honoraires des professions réglementées 2 000 000
4454 Etat, TVA récupérable sur services extérieurs 360 000
521 Banques 2 360 000
Honoraires de l’avocat
31 /12 /N+2
191 Provision pour litige 8 500 000
7911 Reprise de provisions pour risques et charges d’exploitation 8 500 000
Provision devenue sans objet
31 /12 /N
854 Dotations aux provisions pour risques et charges HAO
197 Provisions pour restructuration
Coût de restructuration
Application 8 : Provision pour restructuration
Les dirigeants d’une entité ont préparé un plan de restructuration.
Le conseil d'administration a approuvé le plan qui prévoit la fermeture d’une dizaine de succursales
installées sur toute l’étendue du territoire national.
Hypothèse 1 :
La direction attend des informations pour finaliser la liste des succursales concernées.
Elle a annoncé ses intentions publiquement aux représentants du personnel de l'entité.
31 /12 /N
854 Dotations aux provisions pour risques et charges HAO 130.000.000
197 Provisions pour restructurations 130.000.000
Coût de restructuration
Par contre, les coûts probables de déménagement des biens qui seront réutilisés n'étant pas engagés
au profit du bailleur, ils ne peuvent donner lieu à la constitution d'une provision. Ils ne seront
comptabilisés en passif externe que lorsque la prestation de déménagement sera effectuée.
31 /12 /N
6911 Dotations aux provisions pour risques et charges d’exploitation
196 Provisions pour engagements de retraite
Dotation de l’exercice
CAS N°2 : La nouvelle méthode a pour effet de diminuer les capitaux propres à l’ouverture
Les informations communiquées sont les suivantes :
01/01/N
6031 Variations de stocks de marchandises 500 000
31 Stocks de marchandises 500 000
31/12/N
6031 Variations de stocks de marchandises 9 500 000
31 Stocks de marchandises 9 500 000
Annulation du stock initial
31/12/N
6031 Variations de stocks de marchandises 9 100 000
31 Stocks de marchandises 9100 000
Constatation du Stock final
I. Définitions
Contrairement à l’ajustement obligatoire des comptes de gestion effectué à la clôture de chaque
exercice, la technique de l’abonnement des charges et des produits est facultative.
Elle consiste à répartir les charges et les produits prévisibles de telle sorte que qu’ils affectent
les résultats des différentes périodes comptables de l’exercice.
Lorsque des charges ou des produits périodiques sont prévus avec une précision suffisante,
l'entreprise peut décider de les répartir par fractions égales entre les périodes mensuelles ou
trimestrielles. L’intérêt de ce procédé est de respecter, pour chaque période comptable, le principe
de spécialisation des exercices pour les charges et des produits ainsi étalés.
Exemples : Loyers à verser ou à recevoir, intérêts à verser ou à recevoir, primes d'assurances,
dotations aux amortissements.
Cette technique n’est applicable qu’aux seuls produits et charges dont le montant peut-être connu ou
fixé avec une précision suffisante car indépendant du volume d’activité. De ce fait, le résultat de la
période n’est pas affecté par son application, par tous les produits ou charges dont les montants ne
sont pas prévisibles de manière fiable. Par exemple les ventes de biens et services, les consommations
de matières premières, les pertes sur créances clients, ne sont pas connues ou fixées par avance.
L’abonnement des charges et des produits permettent à l’entreprise de pouvoir calculer des
résultats périodiques (mensuels ou trimestriels). De plus, une telle répartition facilite la liaison
entre la comptabilité générale et la comptabilité analytique dans laquelle les résultats sont
généralement déterminés mensuellement.
II. Traitement comptable
Les charges ou les produits répartis par abonnement sont enregistrés dans le compte 474, comptes de
répartition périodique des charges et des produits ou, plus précisément,
o 4746. Charges
o 4747. Produits
A. La répartition des charges
L’objectif de la technique de l’abonnement est de faire en sorte que le solde du compte de charge
abonnée soit égal à la consommation cumulée de celle-ci depuis le début de l’exercice.
A la clôture de chaque période comptable, le compte de charge est débité de la fraction
de charge relative à cette période par le crédit du compte 4746. Charges.
Lorsque la facture est réceptionnée, le compte 4746. Charges est débité du montant
facturé par le crédit du compte fournisseur ou du compte de trésorerie si le règlement est
immédiat ;
A la clôture de l’exercice, le compte 4746.Charges est soldé.
NB :
Le montant de la fraction de charge à comptabiliser peut être modifié au cours de l’exercice si la
prévision de charge annuelle évolue, de telle manière que le solde du compte de charge soit égal en
fin d’exercice à la charge totale réelle.
Le compte 4747.Produits fonctionne de manière symétrique.
En fin d'exercice, le compte 4746 (ou 4747) est soldé par le compte de charges (ou de produits)
concerné.
01 /01/ N
4746 Compte de répartition périodique des charges 15 000 000
521 Banques 15 000 000
Paiement de la prime du 1/01 au 30/06
De janvier à juin, l’entreprise comptabilise six fois l’écriture suivante :
01 /04/ N
4746 Compte de répartition périodique des charges 7 200 000
445 Etat, TVA récupérable 1 296 000
521 Banques 8 496 000
Paiement du loyer du 1/04/N au 31/03/N+1
Lors des opérations d’inventaire, l’entreprise doit solder le compte 4746. Charges et
constater la charge constatée d’avance (loyers de janvier N+1 à mars N+1 réglés
d’avance) :
31/12//N
476 Charges constatées d’avance 1 800 000
4746 Compte de répartition périodique des charges 1 800 000
𝟑
Loyers payés d’avance (15 000 000× 𝟏𝟐)
Cette écriture ne correspond pas à celle qui aurait dû être enregistrée à l’inventaire si l’entreprise ne
pratiquait pas l’abonnement des charges et des produits.
01/01//N+1
4746 Compte de répartition périodique des charges 1 800 000
476 Charges constatées d’avance 1 800 000
Extourne
De janvier N+1 à Mars N+1, l’entreprise comptabilise trois fois l’écriture suivante :
01 /09/ N
521 Banques 150 000 000
162 Emprunt auprès des établissements de crédit 150 000 000
Réalisation de l’emprunt
Lors des opérations d’inventaire, l’entreprise doit solder le compte 4746. Charges et
constater les intérêts courus non échus de septembre N à Décembre N de 4 000 000 F
( 4 × 1 000 000 ) :
31/12//N
4746 Compte de répartition périodique des charges 4 000 000
1662 Intérêts courus sur emprunts 4 000 000
𝟒
Intérêts non échus (150 000 000× 0,08 × 𝟏𝟐)
Cette écriture ne correspond pas à celle qui aurait dû être enregistrée à l’inventaire si l’entreprise
ne pratiquait pas l’abonnement des charges et des produits.
CAS N° 10:
L’entreprise OMEGA utilise la méthode de l’abonnement pour les produits de location et d’intérêts.
Au cours de l’exercice N, l’entreprise a réalisé les opérations suivantes :
1/04/N, Prêt de 12 000 000 F au DAF pendant 5 ans au taux annuel de 8 % : remboursement in fine.
Les intérêts sont encaissés chaque 31 mars.
1/07 /N, location d’un immeuble appartenant à l’entreprise : le loyer mensuel fixé à 300 000 HTVA
18 % réglé à la fin de chaque trimestre.
Mission : Enregistrer toutes les écritures de l’exercice N jusqu’au 31/12/N sachant que
l’entreprise enregistre mensuellement ses produits abonnés.
Corrigé :
1. Ecritures relatives aux produits financiers
Réalisation du prêt
01 /04/ N
272 Prêt au personnel 12 000 000
521 Banques 12 000 000
Réalisation du prêt
Lors des opérations d’inventaire, l’entreprise doit solder le compte 4747. Produits et
constater les intérêts courus non échus d’Avril N à Décembre N de 720 000 F
(9 × 80 000) :
31/12//N
2762 Intérêts courus sur emprunts 720 000
4747 Compte de répartition périodique des produits 720 000
𝟗
Intérêts non échus (12 000 000× 0,08 × 𝟏𝟐)
Cette écriture ne correspond pas à celle qui aurait dû être enregistrée à l’inventaire si l’entreprise ne
pratiquait pas l’abonnement des charges et des produits.
Le compte 771 est créditeur de 720 000 F, ce qui correspond aux neuf mois d’intérêts de l’exercice
N. Le compte 4747 est soldé. L’écriture du 31/12/N est extournée en début d’exercice N+1.
30 /09/ N
521 Banques 10 62 000
4747 Compte de répartition périodique des produits 900 000
443 Etat, TVA facturée 162 000
31 /12/ N
521 Banques 10 62 000
4747 Compte de répartition périodique des produits 900 000
443 Etat, TVA facturée 162 000
Le 01/01/N, le chef comptable de BETA réalise que les activités du laboratoire concernent
uniquement la recherche.
Mission :
Présenter les écritures nécessaires le 01/01/N.
être évalué avec une fiabilité suffisante. C’est le cas lorsqu’il y a eu une transaction.
Une immobilisation est un actif destiné à servir de façon durable à l’activité de l’entreprise.
Les immobilisations ne se consomment pas par le premier usage. A priori, leur durée est de plus
d'un an. Certains biens de peu de valeur ou dont la consommation est très rapide peuvent être
considérés comme entièrement consommés dans l'exercice de leur mise en service et, par
conséquent, ne peuvent pas être classés dans les immobilisations.
On distingue trois catégories d’immobilisations :
Corrigé :
Elle est issue de la norme IAS 16 et consiste à décomposer une immobilisation corporelle en
plusieurs éléments significatifs (composants) ayant chacun uns durée d’utilisation différente.
Le matériel industriel sera décomposé (approche par composant) de la façon suivante :
Eléments Coût HT Durée Annuité d’amortissement N
30 000 000 6
Structure 45 000 000 5 ans × 3 000 000
5 12
24 000 000 6
Composant moteur 24 000 000 3 ans ×12 4 000 000
3
6 000 000 6
Composant révision 6 000 000 2 ans ×12 1 500 000
2
01/07/2017
241.1 Matériel industriel - Structure 45 000 000
241.2 Matériel industriel - Composant moteur 24 000 000
241.3 Matériel industriel - Composant révision 6 000 000
4451 Etat, TVA récupérable sur immobilisations 13 500 000
5211 Banques 88 500 000
Acquisition de la machine décomposée
31/12/17
6813 Dotations aux amortissements des immo corporel 8 500 000
2841.1 Amortissement du MOIC- Structure 3 000 000
2841.2 Amortissement du MOIC- Composant moteur 4 000 000
2841.3 Amortissement du MOIC- Composant révision 1 500 000
Annuités économiques
01/07/2019
241.3 MOIC- Composant révision 7 000 000
4451 Etat, TVA récupérable sur immobilisations 1 260 000
4812 Fournisseurs d’investissement 8 260 000
Acquisition du nouveau composant
31/12/19
6813 Dotations aux amortissements des immo corporelles 1 500 000
2841.3 Amortissement du MOIC- Composant révision 1 500 000
6 000 000 6
Annuité complémentaire ( ×12 )
2
d°
812 VCCI 0
2841.3 Amortissement du MOIC - Composant 6 000 000
241.3 MOIC - Composant révision 6 000 000
Sortie du composant remplacé
01/04/20
241.2 Matériel industriel - Composant 27 000 000
4451 Etat, TVA récupérable sur immobilisations 4 860 000
4812 Fournisseurs d’investissement 31 860 000
Acquisition du nouveau composant
31/12 /2020
6813 Dotations aux amortissements des immo corporel 2 000 000
2841.2 Amortissement du MOIC- Composant moteur 2 000 000
24 000 000 3
Annuité complémentaire ( ×12 )
3
d°
812 VCCI 2 000 000
2841.2 Amortissement du MOIC- Composant moteur 22 000 000
241.2 Matériel industriel - Composant moteur 24 000 000
Sortie du composant remplacé
Amortissements cumulés = 4 000 000 + 8 000 000 + 8 000 000 + 2 000 000 = 22 000 000 F
01/01/N
241.1 Matériel industriel -Actif de support 150 000 000
4451 Etat, TVA récupérable sur immobilisations 27 000 000
4812 Fournisseurs d’investissement 177 000 000
Acquisition du matériel
d°
241.2 MOIC-Actif de démantèlement 13 895 804
Dotation de l’exercice
Pour la désactualisation de la provision au 31/12/N, on aura : 30 000 000 (1,1) - 9 = 15 007 468 F
L’écart constaté s’élève à : 15 007 468 – 13 895 804 = 1 111 664 F
Cet écart peut s'obtenir aussi de la façon suivante : 13 473 951 × 8 % = 1 111 664 F
Dotation aux amortissements de l'actif de support : 150 000 000/10 = 15 000 000
Dotation aux amortissements de l'actif de démantèlement : 13 895 804/10 = 1 389 580 F
3. Ecritures nécessaires pour N +1
31/12/N +1
6971 Dotations aux provisions financières pour R et C 1 200 600
1984 Provisions pour démantèlement et remise en état 1 200 600
Charges de désactualisation (15 007 468 × 8%)
d°
6813 Dotations aux amortissements des immo. corporelles 16 389 580
2841.1 Amortissements des Bâtiments-Actif de support
2841.2 Amortissements des Bâtiments-Actif de démantèlement 15 000 000
Dotation de l’exercice 1 389 580
Mission :
1. Rappeler les règles d’évaluation des immobilisations à l’entrée prévues par le SYSCOHADA.
2. Rappeler les conditions d’incorporation des coûts d’emprunt dans le coût d’acquisition
d’un actif. Préciser si cette prise en compte est obligatoire.
3. Calculer le coût d’acquisition de la machine KL.
4. Présenter le plan d’amortissement de la machine en appliquant la méthode SOFTY.
5. Présenter les écritures relatives à l’octroi de la subvention et à l’encaissement de l’emprunt.
6. Passer les écritures relatives à l’acquisition de la machine KL.
7. Indiquer quelles seraient les incidences sur le coût d’acquisition du matériel dans
l’hypothèse où l’installation et les tests de fonctionnement auraient été réalisés par du
personnel de l’entreprise. Comptabiliser l’acquisition de cette machine dans cette hypothèse.
8. Passer toutes les écritures nécessaires à l’inventaire de l’exercice N.
9. Présenter toutes les écritures nécessaires concernant l’exercice N+1.
10. Quel est le montant du poste « subvention » qui figure au bilan de la société MEGALUX
au 31/12/N+2 ?
Les coûts d’acquisition de cet immeuble sont de 45 000 000 F de droits de mutation
et 30 000 000 HT d’honoraires du notaire (TVA 18% déductible).
L’incidence de ces frais est estimée non significative par rapport à la valeur de
l’immeuble.
La somme réglée par chèque pour l’immeuble s’élève, coût d’acquisition compris, à
980 400 000 F.
L’ascenseur a été finalement remplacé le 01/10/N+ 8 pour une valeur de 135 000 000 F
HTVA 18%.
Mission :
1. Rappeler la définition d’un composant et d’une inspection majeure.
2. Quel principe comptable implique l’application de l’approche par
composants ? Expliciter le contenu de ce principe.
3. Calculer le coût d’acquisition de la structure.
4. Présenter l’écriture relative à l’acquisition de cet immeuble.
5. Présenter les écritures comptables d’inventaire au 31/12/N et 31/12/N+1.
6. Présenter les écritures comptables nécessaires le 01/10/N+8 liés au
remplacement de l’ascenseur.
7. Déterminer le coût d’acquisition de chaque composant si le montant des frais
d’acquisition était significatif.
Comptabilisation
Selon le SYSCOHADA :
2411 Matériel industriel 90 000 000
4451 Etat, TVA récupérable sur immobilisations 16 200 000
NOTA :
Le compte « 671 Intérêts des emprunts » est utilisé à la place du compte 787 en IFRS.
Certains auteurs préconisent de calculer la TVA sur la valeur d’entrée hors coût d’emprunt.
Selon le SYSCOHADA :
241 Matériel industriel 43 000 000
445 Etat, TVA récupérable 7 740 000
FOCUS IFRS
La norme IAS 20 prévoit deux méthodes de comptabilisation des subventions liées à des actifs :
1ère méthode : Méthode des produits différés
Cette méthode présente la subvention reçue au passif en produits différés (compte « 477 produits
constatés d’avance »). Elle est rapportée aux résultats sur la durée d’utilisation de l’actif financé.
Les subventions d’investissement ne peuvent être inscrites en capitaux propres en IFRS.
2ème méthode : Méthode de la déduction de la subvention sur la valeur comptable
La subvention reçue vient en déduction de la valeur comptable de l’actif. Le rapport aux
résultats se traduit par une réduction de la charge d’amortissement.
Cette méthode n’est pas admise en SYSCOHADA.
Les deux méthodes de présentation dans les états financiers des subventions liées à des actifs sont
considérées comme des solutions acceptables.
Corrigé :
01/03/ N
4494 Etat, Subvention d’équipement à recevoir 20 000 000
477 Produits différés 20 000 000
Octroi de la subvention
15/03/ N
521 Banques 20 000 000
4494 Etat, Subvention d’équipement à recevoir 20 000 000
Avis de crédit : encaissement de la subvention
01 /04 /N
2411 Matériel industriel 50 000 000
4451 Etat, TVA récupérable sur immobilisations 9 000 000
521 Banques 59 000 000
Acquisition de la machine financée à 40% par la
subvention
31/12/N
6813 Dotations aux amortissements des immo corp 7 500 000
2841 Amortissement du MOIC 7 500 000
𝟗
Annuité = 50 000 000 × 0,2 × 𝟏𝟐
d°
477 3 000 000
Produits différés
799 3 000 000
Reprise de subvention d’investissement
01/03/ N
4494 Etat, Subvention d’équipement à recevoir 20 000 000
2411 Matériel industriel 20 000 000
Octroi de la subvention
15/03/ N
521 Banques 20 000 000
4494 Etat, Subvention d’équipement à recevoir 20 000 000
Avis de crédit : encaissement de la subvention
01 /04 /N
2411 Matériel industriel 50 000 000
4451 Etat, TVA récupérable sur immobilisations 9 000 000
5211 Banques 59 000 000
Acquisition de la machine financée à 40% par la
subvention
31/12/N
6813 Dotations aux amortissements des immo corp 4 500 000
2841 Amortissement du MOIC 4 500 000
𝟗
Annuité = 30 000 000 × 0,2 × 𝟏𝟐
Mission :
1. Présenter les écritures nécessaires pour l’exercice N en appliquant le PCGO.
2. Présenter les écritures nécessaires pour l’exercice N en appliquant les deux méthodes
prévues par la norme IAS 20.
3. Présenter les écritures de retraitement de consolidation au 31/12/2018 sachant que les
comptes consolidés sont établis en IFRS.
I. Les amortissements
A. Définitions de l’amortissement (article 45 AU/DCIF)
1. Définition de l’amortissement
L’amortissement consiste à répartir le montant amortissable du bien sur la durée d’utilité
selon un plan prédéfini.
Le montant amortissable est égal à la différence entre la valeur d'entrée du bien et sa
valeur résiduelle probable à l'issue de la période d'utilisation prévue.
La valeur résiduelle prévisionnelle d'un actif est le montant estimé qu'une entité
obtiendrait actuellement de la sortie de l'actif, après déduction des coûts de sortie estimés,
si l'actif avait déjà l'âge et se trouvait déjà dans l'état prévu à la fin de sa durée d'utilité.
La valeur résiduelle prévisionnelle et la durée d’utilité d’un actif doivent être révisé au moins à
chaque fin d’exercice et, si les attentes diffèrent par rapport aux estimations précédentes, les
changements doivent être comptabilisés comme un changement d’estimation comptable
B. Les caractéristiques générales du plan d’amortissement
Le plan d’amortissement est la traduction comptable de la répartition de la valeur
amortissable d’un actif selon le rythme de consommation des avantages économiques attendus
en fonction de l’utilisation probable.
Le plan d’amortissement est déterminé, par la direction de l’entreprise, à la date d’entrée de
l’immobilisation. Toutefois, ce plan n’est pas figé et des ajustements du plan initial sont à opérer,
en cas de modification significative dans l’utilisation prévue de l’immobilisation (toute modification
de la durée ou du rythme de consommation des avantages économiques attendus de l’actif, entraîne
la révision prospective de son plan d’amortissement).
De même, en cas de dotation ou de reprise de dépréciations résultant de la comparaison entre
la valeur actuelle d’un actif immobilisé et sa valeur nette comptable, il convient de modifier de
manière prospective la base amortissable.
Application 24 : Acquisition en début d’exercice
Un matériel industriel a été acquis pour 90 000 000 F le 01/01/N. Sa valeur résiduelle prévisionnelle
est de 15 000 000 F. Sa durée de vie normale est de cinq ans.
Présenter le tableau d’amortissement en appliquant la méthode SOFTY.
Corrigé :
Pour une durée d’utilité de 5 ans, on fait la somme des numéros d’années :
1 + 2 + 3 + 4 + 5 = 15 ; et ensuite, on détermine les taux décroissants de la façon suivante :
Année 1 = 5/15 ; Année 2 = 4/15 ; Année 3 = 3/15 ; Année 4 = 2/15 ; Année 5 = 1/15.
Années Base Taux Annuités Cumul des VNC
amortissable d’amortissement d’amortissement amortissements
N 75.000.000 5/15 25 000 000 25.000.000 65.000.000
N+1 75.000.000 4/15 20 000 000 45.000.000 45.000.000
N+2 75.000.000 3/15 15 000 000 60.000.000 30.000.000
N+3 75.000.000 2/15 10 000 000 70.000.000 20.000.000
N+4 75.000.000 1/15 5 000 000 75.000.000 15.000.000
Le nombre total d’unités d’œuvre prévues est déterminé en fonction de la durée d’utilité de
l’immobilisation.
NB : La règle du prorata temporis ne s’applique pas dans le système d’amortissement par
unités d’œuvre car les annuités se calculent en fonction des unités d’œuvre consommées et non
en fonction du temps.
Application 26 :
La firme GAMMA a acquis en N un matériel industriel dans les conditions suivantes .
Le matériel a été livré le 10 février N et mis en service le 1 er avril N.
Prix d’achat du matériel : 130 000 000 F
Frais de transport : 5 000 000 F
Frais d’installation : 2 000 000 F
Frais de formation des opérateurs : 3 000 000 F
La durée d’utilité prévue de ce matériel est de 4 ans. Les frais de sortie de la machine sont
estimés à 3 000 000 F. Elle devrait être revendue au prix de 40 000 000 F.
Ce nouveau matériel devrait permettre à la société d’accroître la production dans les
proportions suivantes :
o La valeur résiduelle est le montant net des coûts de sortie obtenu lors de la cession de
l’actif sur le marché à la fin de son utilisation.
o La VR n’est prise en compte que si elle est à la fois significative et mesurable.
o Elle est déterminée lors de l’entrée du bien dans le patrimoine.
En pratique, la valeur résiduelle n’est prise en compte que si dès la mise en service, l’entité a
l’intention de se séparer de l’immobilisation avant la fin de sa durée de vie économique.
La valeur résiduelle d’un actif peut augmenter jusqu’à atteindre ou excéder la valeur nette comptable
de l’actif. Dans ce cas, la dotation à l’amortissement de l’actif est nulle.
2. Ecritures
01/01/N
2411 Matériel industriel 22 000 000
521 Banque 22 000 000
Acquisition de la machine
31/12/N
6813 Dotations aux amortissements des immo. corporelles 4 000 000
2841 Amortissement du MOIC 4 000 000
𝟐𝟐 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 −𝟐 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
Annuité = = 4 000 000
𝟓
31/12/N+1
6813 Dotations aux amortissements des immo. corporelles 4 125 000
2841 Amortissement du MOIC 4 125 000
𝟏𝟖 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 −𝟏 𝟓𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
Annuité = = 4 125 000
𝟒
31/12/N+2
6813
Dotations aux amortissements des immo. corporelles 6 187 500
A la clôture de chaque exercice, une entité doit apprécier s’il existe un quelconque indice
qu’un actif a subi une perte de valeur. S’il existe un tel indice, l’entité doit estimer la valeur
actuelle de l’actif concerné et la comparer avec la valeur nette comptable.
L’actif doit être déprécié lorsque la valeur nette comptable est supérieure à la valeur actuelle.
La constatation de cette dépréciation est obligatoire même en cas d'absence ou d'insuffisance
de bénéfice.
Pour les immobilisations, cette dépréciation est constatée par une dotation et pour les autres
éléments de l'actif, par une charge pour dépréciations assimilée à une charge décaissable.
Après la comptabilisation d'une perte de valeur, l'amortissement de l'actif doit être calculé sur la base
de la valeur comptable brute diminuée de la valeur résiduelle prévisionnelle, des amortissements
cumulés et de la dépréciation.
Les dépréciations sont classées dans des comptes possédant le chiffre 9 en deuxième position, le
chiffre en première position indiquant la classe concernée par ces dépréciations.
Pour rappel, les amortissements sont classés dans des comptes possédant le chiffre 8 en deuxième
position : 28. Amortissement des immobilisations.
Attention ! La durée résiduelle peut ne pas être entière si l’acquisition a eu lieu courant N.
VNC avant dépréciation N = Valeur d’origine – Cumul des amortissements N
VNC après dépréciation N = VNC avant dépréciation N – Cumul des dépréciations antérieures
VNC définitive N = Valeur d’origine – Cumul d’amortissements N – Cumul des dépréciations N
Les dépréciations sont ajustées sur les exercices suivants.
Amortissement
de 6813 Dotation aux amortissements des immobilisations corporelles x
l’immobilisation 28. Amortissements des immobilisations x
Dépréciation de
6914 Dotations aux dépréciations des immobilisations corporelles x
l’immobilisation 29. Dépréciations des immobilisations x
Application 31 :
La SA BETA a mis en service le 1er juillet 2014 un matériel acquis le 15 juin 2014 pour un coût
d’acquisition de 55.000.000 HTVA 18 % récupérable.
La durée probable d'utilisation de ce matériel est de cinq ans. A la fin de cette durée d'utilisation, sa
valeur résiduelle sera de 5.000.000 F. Il s’agit du prix de reprise du matériel par le concessionnaire,
spécifié dans le contrat initial d’acquisition. Les coûts de sortie peuvent être considérés comme
négligeables.
Travail à faire
1. Le comptable a retenu pour ce matériel une valeur amortissable de 50 000 000 F. Justifier
les conditions du traitement de la valeur résiduelle en matière de base amortissable telles
qu’énoncées par le SYSCOHADA.
2. Comptabiliser l'acquisition du matériel.
3. Rappeler la règle comptable qui permet de définir la date de début de la phase
d’amortissement.
4. Présenter le plan d'amortissement initial de ce matériel pour les seules années 2014 à 2016
sur la base du modèle présenté en annexe.
Au 31 décembre 2015 il existe un indice montrant que le matériel a perdu notablement de sa valeur.
Un test de dépréciation est effectué. A cette date, la valeur actuelle de ce matériel déterminée à partir
de la valeur de marché s'élève à 33 000 000 F.
Travail à faire
5. Après avoir défini la notion de test de dépréciation, indiquer la ou les condition(s)
préalable(s) à sa réalisation.
6. Comptabiliser toutes les écritures relatives au matériel au 31 décembre 2015.
𝟏−(𝟏+𝐭)−𝐧
JV + Coûts directs = 𝐃 + 𝐑 ( ) (𝟏 + 𝐭) + (𝐏𝐋𝐎 − 𝐃) (𝟏 + 𝐭)−𝐧 + VRNG ×(𝟏 + 𝐭)−𝐧
𝐭
La valeur résiduelle non garantie est égale (le plus souvent) à la différence entre la valeur
résiduelle du bien et le montant de l’option d’achat.
Date signature
24. Matériel V0
173 Dette de location -acquisition CBM D0
481 Fournisseurs d’investissement Frais d’achat
Acquisition du matériel par location -acquisition
d°
623 Redevance de location -acquisition R
445 Etat, TVA récupérable TVA
521 Banques R TTC
Chèque n° … en règlement redevance
d°
275 Dépôt et cautionnement versés D
521 Banques D
Versement du dépôt de garantie
31/12/N
672 Intérêts dans loyers de location - acquisition ICNE
1763 Intérêts courus sur dette de location -acquisition ICNE
Intérêts non échus
d°
672 Intérêts dans loyers de location -acquisition Intérêt
173 Dette de location - acquisition CBM Amortisement
623 Redevances de location -acquisition Redevance
Retraitement de la redevance
d°
6813 Dotation aux amortissements des immo. corporelles Annuité
284. Amortissement du matériel Annuité
Annuité de l’exercice
NB : A l’ouverture de l’exercice suivant, les intérêts courus non échus seront contrepassés.
Sortie du matériel
Intérêts dans loyers de location-acquisition Intérêt
672 Amortissement
173 Dette de location-acquisition – CBM
82 Produits des cessions d’immobilisation PLO
Cession
Corrigé :
1. Calcul de la valeur de la redevance annuelle
𝟏 − (𝟏 + 𝐭)−𝐧
𝑽𝐨 = 𝐑 ( ) (𝟏 + 𝐭) + 𝐏𝐋𝐎(𝟏 + 𝐭)−𝐧
𝐭
𝟏 − (𝟏, 𝟐)−𝟑
𝟏𝟓 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 = 𝐑 ( ) (𝟏, 𝟐) + 𝟏 𝟒𝟓𝟗 𝟐𝟎𝟎(𝟏 + 𝟎, 𝟐)−𝟑
𝟎, 𝟐
30/06/N
245 Matériel de transport 15 000 000
Extourne
30/06/N +1
623 Redevance de location acquisition 5 600 000
445 Etat, TVA récupérable 1 008 000
521 Banques 6 608 000
Chèque n° en règlement redevance
31/12/N +1
672 Intérêts dans loyers de location acquisition 3 720 000
173 Dette location acquisition - CBM 1 880 000
623 Redevance de location acquisition 5 600 000
Retraitement de la redevance
d°
672 Intérêts dans loyers de location acquisition 568 000
1763 Intérêts courus sur dette de location acquisition 568 000
Intérêts non échus (1 136 000 × 6/12)
d°
6813 Dotation aux amortissements des immo. corporelles 3 750 000
2845 Amortissement matériel de transport 3 750 000
Annuité de l’exercice
d°
1763 Intérêts courus sur dette de location acquisition 568 000
672 Intérêts dans loyers de location acquisition 568 000
Extourne
30/06/N +2
623 Redevance de location acquisition 5 600 000
445 Etat, TVA récupérable 1 008 000
521 Banques 6 608 000
Chèque n° en règlement redevance
31/12/N +2
672 Intérêts dans loyers de location acquisition 1 136 000
173 Dette location acquisition - CBM 4 464 000
623 Redevance de location acquisition 5 600 000
Retraitement de la redevance
d°
672 Intérêts dans loyers de location acquisition 121 600
1763 Intérêts courus sur dette de location acquisition 121 600
Intérêts non échus (243 200 × 6/12)
d°
6813 Dotation aux amortissements des immo. corporelles 3 750 000
2845 Amortissement matériel de transport 3 750 000
Annuité de l’exercice
01/01/N+3
1763 Intérêts courus sur dette de location -acquisition 121 600
6723 Intérêts dans loyers de location -acquisition 121 600
Réouverture
30/06/N+3
6233 Redevance de location -acquisition 1 459 200
5211 Banque 1 459 200
Chèque n° … : règlement du prix de l’option
Retraitement de la redevance
d°
6813 Dotation aux amortissements des immo. corporelles 3 750 000
2845 Amortissement matériel de transport 3 750
000
Annuité de l’exercice
30/06/N+3
6813 Dotation aux amortissements des immo. corporelles 1 875 000
2831 Amortissement matériel de transport 1 875 000
Annuité complémentaire
31/12/N+3
812 Valeurs comptables des cessions d’immobilisations 11 250 000
2845 Amortissement matériel de transport 3 750 000
245 Matériel de transport 15 000 000
Sortie du véhicule
d°
672 Intérêts dans loyers de location acquisition 243 200
173 Dette location acquisition - CBM 1 216 000
82 Redevance de location acquisition 1 459 200
Cession
Application 2:
La société OMEGA utilise depuis le 1er Avril 2017, une machine-outil dont le financement est assuré,
grâce à un contrat de crédit-bail mobilier, par la société LOCABAIL.
La juste valeur de ce matériel à cette date était estimée alors à 200 000 000 F.
La société OMEGA a versé le 1er Avril 2017 un dépôt de garantie de 10 000 000 F remboursable en
fin de contrat. La durée du contrat est de 4 années.
La redevance semestrielle (payée en début de chaque semestre) est de 26 000 000 F et le prix de
l’option d’achat de l’actif à la fin du contrat le 31 mars 2021 est de 25 000 000 F.
En fait ce matériel a une durée d’utilisation prévue de 5 ans, sa valeur résiduelle à l’issue du contrat
peut être estimée à 40 000 000 F.
Mission :
1. Justifier le taux annuel d’actualisation de 12,35 % à prendre en compte pour la
comptabilisation du contrat de location acquisition.
2. Etablir le tableau de remboursement de l’emprunt lié au contrat de location.
3. Présenter les écritures nécessaires pour 2017 et 2018.
411 Clients
401 Fournisseurs
16 Emprunts
479 Ecart de conversion- Passif
Constatation des gains probables
A la clôture de l’exercice
Hypothèse 1 :
31/12/N
478 Ecart de conversion – Actif [50 000 × (450 – 400)] 2 500 000
411 Clients 2 500 000
Régularisation du compte client
6591 Charges pour provisions sur risques à court terme 2 500 000
4991 Provision pour risques à court terme financier 2 500 000
Perte latente probable
Hypothèse 2 :
31/12/N
411 Client 500 000
756 Gain de change sur créances et dettes commerciales 500 000
[50 000 × (460 – 450)]
Régularisation du compte client
Lors du règlement
15/12/N
521 Banques (50 000 x 470) 23 500 000
411 Clients (50 000 x 450) 22 500 000
756 Gains de change sur créances et dettes commerciales 1 000 000
(Règlement de la facture)
Hypothèse 2
31/12/N
411 Client 500 000
756 Gain de change sur créances et dettes commerciales 500 000
[50 000 × (460 – 450)]
Régularisation du compte client
Lors du règlement
15/12/N
521 Banques (50 000 x 470) 23 500 000
411 Clients (50 000 x 400) 20 000 000
756 Gains de change sur créances et dettes commerciales 3 500 000
(Règlement de la facture)
2. Ecritures nécessaires
01/04/N
521 Banques (40 000 × 460) 18 400 000
162 Emprunts auprès des établissements de crédit 18 400 000
Réalisation de l’emprunt
31//12/N
162 Emprunts auprès des établissements de crédit 400 000
479 Ecart de conversion - Passif 400 000
Régularisation du compte emprunt
Gain latent = 40 000 × (460 - 450)
d°
6712 Intérêts des emprunts 675 000
1662 Intérêts courus sur emprunts 675 000
Intérêts courus non échus
(40 000 × 0,05 × 450 × 9/12)
01/01/N+1
1662 Intérêts courus sur emprunts 675 000
6712 Intérêts des emprunts 675 000
Extourne
d°
162 Emprunts auprès des établissements de crédit 400 000
479 Ecart de conversion - Passif 400 000
Extourne
1/04/N +1
6712 Intérêts des emprunts (2 000 × 475) 950 000
162 Emprunts (10 000 × 460) 4 600 000
676 Pertes de change financières (10 000 × 15) 150 000
521 Banques (12 000 × 475) 5 700 000
Application N°3 :
Détermination de la position globale de change
Noms Différence de change latentes sur le $
Fournisseur BILL -10 000 000 F
Client ROGER + 7 000 000 F
Position globale de change - 3 000 000 F