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Business Ethics Now 5th Edition Ghillyer Solutions Manual
Business Ethics Now 5th Edition Ghillyer Solutions Manual
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CHAPTER 2
Table of Contents
2-1
Copyright © 2018 McGraw-Hill Education. All rights reserved. No reproduction or distribution without the prior written consent of McGraw-Hill
Education.
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Chapter 02 - Defining Business Ethics
Chapter Summary
This chapter begins by defining how ethics are applied to business behavior. It describes and
explains who the stakeholders are in an organization, their interests in the organization, and the
impact on them from unethical behavior. Many people, because of the track record over the past
two decades, believe that business ethics is an oxymoron, the combination of two contradictory
terms. This chapter also discusses the history of business ethics and the dramatic changes that
have taken place in the business environment over the last five decades. It continues going into
deeper detail about the definition and resolution of ethical dilemmas. It discusses four commonly
held rationalizations that can lead to misconduct. In conclusion, this chapter begins looking at the
aspects in building and operating an ethical business.
Learning Outcomes
Frontline Focus
“The Customer is Always Right” Questions
1. Look at Figures 2.1 and 2.2, and identify which stakeholders would be directly impacted by
Dave’s plan to sabotage the new healthy menu.
The stakeholders that would be directly impacted by Dave’s plan would include customers,
employees, and stockholders or shareholders.
Carol is faced with the ethical dilemma of whether to abide or not to abide by Dave’s new
plan.
2-2
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Chapter 02 - Defining Business Ethics
Carol must decide if her values are strong enough to stand up to this dilemma. She could go
along with Dave’s plan and limit the number of new items and push side items and desserts;
or, if her values do not agree with Dave’s, Carol could leave the company or could express
her opinion to Dave’s boss.
• Figure 2.1 maps out the relevant stakeholders for any organization and their respective
interests in the ethical operation of that organization—stockholders or shareholders,
employees, customers, suppliers/vendor partners, retailers/wholesalers, federal
government, creditors, and community.
• A stakeholder is someone with a share or interest in a business enterprise.
• Not every stakeholder will be relevant in every business situation.
o Not all companies use wholesalers to deliver their products or services to their
customers.
o Customers would not be involved in payroll decisions between the organization and
its employees.
2-3
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continuellement & jour & nuict en ma triste memoire se representoit son
simulachre : dont advint que la nuyct sequente, moy estant couchee
aupres de mon mary fort attediee & lassee, mes yeulx qui de tresfort
dormir estoient tentez, je tenoye vigilantz pour mediter & penser : mais a
la fin je fuz de si grand sommeil oppressee, que je demeuray vaincue, &
m’endormy : & certes le dormir me fut plus gracieux que le veiller, parce
qu’il me sembloit estre avecq mon amy en ung beau jardin plaisant &
delectable, & sans aulcune timeur le tenoie par la main, & luy prioie
qu’il fut prudent & discret : luy remonstrant la grande doleance qu’il me
causoit au moyen de ses importunitez. Il m’estoit advis qu’il me
respondoit, que la faulte se debvoit ascripre a Amour : qui par
impatience le contraindoit a exceder les metes de raison : mais que
doresnavant il tempereroit son appetit sensuel, en sorte que il ne me
donneroit occasion de me irriter. Et je oyant ses doulces & melliflues
parolles, me sembloit que interrompoie sa voix, par souvent le baiser &
accoller : mais las que je fuz dolente, car pour donner ordre a quelque
affaire de grande importance mon mary me esveilla dont je demeuray
fort melencoliee.
La roside Aurora se separoit du deauré lict de l’anticque Titon son
mary, quand je commençay a dire. O faschee femme du viel Titon, qui te
meust d’estre si prompte de exciter le bel Apollo a illuminer la terre ?
Certes tu te fastidie & ennuye de reposer entre les bras de ton mary,
comme celle qui les baisers de Cephalus au prejudice de Pocris plus
desire. O fascheuse que te nuysoit le singulier plaisir que le gracieux
dormir me prestoit, qui me faisoit croyre estre vray, ce que par le veiller
m’est exhibé contraire. Que ne permettois tu ceste felice nuict de aussi
longue duree, que celle qui a Juppiter fut octroyee, lors que il estoyt
entre les bras delicaz de la belle Alcumena : mere du preux Hercules,
quand de trois jours & troys nuyctz les nocturnes tenebres ne furent
dechassees : certes je croy que lors faisoys residence entre les bras de
iceluy Cephalus, duquel tu ne te vouloys separer. Et disant ces propos je
veoye de plus en plus esclarcir : parquoy contraincte me fut de me lever,
mais je desiroys fort que la nuyct retournat, affin que en dormant me fust
imparty le plaisir dont par le veiller j’estoys privee : mais jamais depuis
ne peux avoir telle delectation : mais au contraire par plusieurs fois me
sembloit veoir le mien amy en forme horrible & espouentable, tant palle
& descoloré, que je avoye horreur de le veoyr en telle sorte : que par
plusieurs foys m’escrioye haultement, en sorte que mon mary se
esveilloit, & me demandoyt dont me procedoient telles frayeurs &
espouvantemens : & je estant rasseuree cognoyssant que ce ne estoit que
songe & choses vaines, soubdainement par diligent conseil fœminin
trouvoye quelque artificielle mensonge : puis quand il se rendormoyt je
commençoye a penser & ymaginer merveilleusement perplexe &
doubteuse, a l’occasion de telz songes, qu’il me estoit certain presaige &
demonstrance de succumber futurement en plus grand infortune, encores
que je ne estoye, & parce que me congnoissoye melencolicque & frigide,
cela me causoit plus de anxietez, sachant que en telles personnes la vertu
a si grande domination que autant ilz comprengnent en dormant, que les
aultres font en veillant. Estant en telles fatigues, me levoye puis me
enqueroye a tous augures, aruspices, ariolles & conjecturateurs : affin
qu’ilz peussent interpreter mes songes pour en avoir certitude. En telle
sorte passay plusieurs jours, jusques ad ce que fortune me permist
l’opportunité de parler a mon amy sans aulcune crainte, parce que ce jour
mon mary estoit empesché pour la survenue d’ung gentil homme son
parent, et pource que n’eust esté chose licite ny honneste de le laisser, il
me fust concedé d’aller au lieu ou on plaidoyt les causes, seullement
accompaignee de ma familiere damoyselle, mais incontinent que j’y fuz,
je vey mon amy accompaigné d’ung jeune gentil homme, lequel ne
differa de venir parler a moy, mais apres plusieurs joyeuses devises, le
plus subtilement & ingenieusement que je peux luy donnay a congnoistre
que j’avoye aulcune chose secrete a luy communicquer : puis faignant
d’avoir quelque affaire me sequestray & prins congé d’eulx, & laissay
mon amy, duquel la pensee demeura vagante en plusieurs choses, & fust
stimulee d’ung affectueux desir de sçavoir quelle chose de nouveau
estoit intervenue : & a ceste occasion il me suivit, & par continuelles
persuasions me pressa fort de luy declairer, ce que a l’heure je luy
deniay, luy promectant de luy exhiber le soyr. Et adoncque luy creut le
desir de le sçavoir pour estre la privation cause de l’appetit, parquoy par
prieres instantes continua tousjours me priant de ne luy vouloir celer, ce
pendant que nous avions l’oportunité, me disant que mon mary y pouroyt
estre au soir, qui seroit occasion de le frustrer de son desir. Je voyant
qu’il perseveroit ses instigations je m’enclinay & condescendis a son
vouloir : & luy dis que pour eviter de m’engendrer scandale, que nous
allissions en ung petit temple : duquel n’avoit point grand distance
jusques au lieu ou on plaidoyt les causes. Je n’euz pas plus tost prononcé
ces motz, que luy qui estoit assis aupres de moy ne se levast. En grand
promptitude nous transportasmes au lieu designé : auquel parvenuz, je
commençay a proferer telz motz. O mon dieu, n’eusse jamais conjecturé
premierement quand je vous veiz (en speculant vostre philosomie, qui
vous demonstre estre flexible a toute bonté) que vous eussiez esté si
cruel & impiteux que je vous congnois presentement (au moins si le
rapport que l’on m’a faict est veritable.) Las les os m’en tremblent, la
bouche se clot, la langue est mute a narrer telle crudelité. Toutesfoys
pour satisfaire a vostre aspirant desir, en brief parler je vous reciteray :
c’est que vous ne cessez de detracter & mal parler de moy, dont je prens
grand admiration, veu & consideré que jamais en chose aulcune ne vous
ay offensé. Cela me donne certaine evidence que l’amour que monstriez
avoir en moy, n’estoit que faintise faulse & simulee. O trop ignare nature
fœminine, O dommageuse pitié, comme nous sommes par parolles
adulatoires : par souspirs, & continuelles sollicitudes, & par faulx
juremens deceues & circonvenues : mais ce nonobstant que je
congnoisse toutes ces choses, mon acerbe fortune m’a si fort lyee, qu’il
n’est en mon pouoir ne faculté, de me sçavoir en aulcune maniere delier.
Increpation du faulx rapport.
Chapitre. XXI.
Peu de temps apres mon mary feist retour au logis : lequel avoit
donné ordre a ses affaires, affin que je peusse partir le lendemain, dont je
fuz incontinent advertie, & voyant qu’il persistoit en telle deliberation en
grande anxieté & douleur je continuay mes pleurs, accompaignez de
dolentz souspirs, & pour le travail que je souffroye ne pouoye parler ne
rendre voix : mais seulement avec la veue aux assistentz signifioye
l’extreme douleur que mon triste cueur sentoit. En telles destresse &
amaritude, passay le jour & la nuyct. Le portier de Phebus de sa venue
indice faisoit, quand par mes damoyselles je fuz advertie & solicitee :
affin de me preparer a la douloureuse departie, a quoy je ne vouloye
aulcunement entendre : mais voyant que mon mary me perforçoit de ce
faire, Apres plusieurs regretz, en grande & labourieuse peine
commençay a m’appareiller : & n’estois moins dolente que ceulx qui au
dernier supplice sont condemnez. Toutesfoys pour ne pouoir plus
differer, accompaignie de desespoir, me vins presenter devant mon
mary : lequel je trouvay prest, parquoy sans dilation nous partasmes : &
quand je fuz aux champs, je commençay a regarder le lieu dont j’estoye
partie, & alors toute fondue en larmes avecq aulcuns souspirs en basse
voix commençay a dire.
Regretz de Helisenne pour estre transportee en lieu a soy non
aggreable.
Chapitre. XXIIII.
Depuis que je fuz enclose en ceste tour, qui me sembloit triste &
caligineuse habitation, combien que aultresfoys m’eust esté plaisant &
delectable, Je continuay mes plainctes & exclamations entremeslees de
plusieurs sanglotz, & aulcunesfoys sans considerer la presence de mes
damoyselles par angoysseuse raige & extreme douleur, me vouloys
escrier mes regrectz & souspirs, & m’agressoye en telle sorte que ma
doulce voix ne pouoyt avoir yssue de mon dolent estomach : mais quand
je pouoye parler, je recitoye toutes mes amours depuis le commencement
jusques a la fin, & toutes les parolles que nous avions eu ensemble. Ce
voyant l’ancienne damoyselle, laquelle estoit tresconstante & moderee,
avoit manifeste demonstrance par signes evidentz, de l’anxieté &
douleur, dont j’estoye oppressee, elle estoit commeue de compassion, &
pour cuyder mitiguer la passion qu’elle comprenoit estre si puissante me
disoit telles parolles.