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Pathophysiology For The Health Professions 4th Edition Gould Test Bank
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Test Bank
MULTIPLE CHOICE
1. Neutrophils:
a. are phagocytic cells
b. produce histamine
c. produce antibodies
d. are elevated during an allergic response
ANS: A
2. Which cells are required to process and present antigens from foreign material as the
initial step in the immune response?
a. T–helper cells
b. macrophages
c. eosinophils
d. monocytes
ANS: B
6. When an allergen binds with IgE antibodies on mast cells, resulting in release of
chemical mediators, this reaction is called:
a. cytotoxic hypersensitivity
b. immune complex hypersensitivity
c. type I hypersensitivity
d. type IV hypersensitivity
ANS: C
15. Which of the following are the target cells for HIV?
a. helper T-lymphocytes (CD4 lymphocytes)
b. B-lymphocytes
c. natural killer cells
d. macrophages
ANS: A
Madame, il y a long temps que j’ay grand desir & affection de parler
a vous, pour vous declairer ce que facilement pouez conjecturer, mais je
ne veulx tenir long propoz, affin d’eviter la suspition dez gens, qui vous
pourroient causer & engendrer scandale : & pourtant je vous prie de me
dire familierement, s’il vous plaira recepvoir une mienne letre. Quand je
l’eux ouy parler je luy deis, que liberalement la recepvroye, & qu’il ne
feist difficulté de m’escripre entierement tout son vouloyr sans riens
reserver, & que pareillement le feroye sçavant du mien. A la
prononciation de mes parolles je devins palle, & me print ung
tremblement de tous mes membres, souspirs en si grand multitude
vuidoyent de mon estomach que l’ung ne donnoit lieu a l’aultre, parquoy
je luy declairoye assez par mes gestez exterieures, & par le semblant de
mes yeulx attrayans, que j’avoye l’affection interieure de mesmes a luy,
dont il se monstroit joyeulx par semblant, & en prenant ung humble
congé, me remercya. Et incontinent qu’il fut party, je retournay en mon
logis jusques au lendemain, que nous retournasmes au temple : nous
arrivez, je le veis accompaigné d’ung sien compaignon, mais incontinent
qu’il m’eust veu, de luy fut licencié, & en se pourmenant, faignant dire
ses heures se monstroit plus modeste & craintif que au paravant, ce qu’il
ne feit jamais depuis. Et quand il eust l’opportunité, il me vint saluer, me
presentant ses lettres, lesquelles je receupz le plus subtilement que je
peuz, pensant n’estre apperceue de nul, & luy dictz, que le lendemain luy
en rendroys response : & lors en baissant le chief, se tint taciturne
aulcune espace, puis apres en rompant silence reprint le propos en ceste
maniere. Ma dame, je craintz merveilleusement monsieur vostre mary, &
a l’heure en grand promptitude sans luy donner loisir d’achever son
propos, je luy deis. Je vous prie ne vous souciez de cela, car il n’a
doubte, ne suspition sur moy. A ces motx il me print a regarder comme
par admiration, considerant en son ymagination (comme j’ay peu
comprendre le depuis) que l’impetuosité D’amours avoit rompu en moy
les laqz de temperance & moderation, qui me faisoit exceder toute
audace fœminine : toutesfoys suyvant son propos, il me dict. Ma dame,
je suis joyeulx d’estre certain qu’il n’a doubte ne suspition de nous : il
fault moderer nostre vouloir avecq discretion, pour ne luy prester
occasion d’estre en doubte, & le plus occultement & secretement qu’il
vous sera possible m’exhiberez voz lettres, en me monstrant par
quelques honnestes, & secretz signes, quand il vous plaira que je
m’approche pour les recepvoyr. Et en ce disant, print congé, & je le
conduysoye de mes yeulx estincellantz de desirs amoureulx, car j’estoye
toute embrasee du feu Venerien & croissoit L’amour si puissant en mon
cueur, que le reciter seroit incredible a ceulx qui n’ont experimenté
Amours.
La lecture des letres de l’amoureux.
Chapitre. IX.
Apres avoir a mes yeulx presenté voz lettres, & le contenu d’icelles
distinctement medité & consideré, par ce que puis concepvoir (si vostre
lettre n’est par simulation ou fainctise composee) je presuppose que par
l’insupportable charge d’amours estes plus angustié & afflicté que a
homme prudent ne convient : car si bien considerez, vous ne devez
persister en telles amours, lesquelles ne consistent en vertu, Parce que
impossible me seroit satisfaire a vostre affectueux desir sans denigrer &
adnichiler ma bonne renommee : ce qu’il me seroit plus accerbe que une
violente mort, parce que je n’estime ceulx ou celles vifz desquelz la
bonne renommee est estaincte, mais se doibvent estimer pires que mortz.
Et au contraire de ceulx qui ont faict actes vertueux dont leurs noms
sempiternellement durent, en despit de la cruelle Atropos, combien que
en cendres leurs oz demolis reposent. Iceulx se doibvent estimer vifz, &
se doibt l’on persuader de les ensuyvre par vertueuses coustumes, qui
rendent l’homme immortel. Et pour a ce parvenir necessairement fault
eviter de se laisser submerger en ses voluptueuses lascivitez, affin de
n’estre conduict a ceste antique & accoustumee infelicité, soubz laquelle
tout le monde se lamente, & s’en ensuyvent plusieurs inconveniens. Si la
fille de Leda eust observé le vivre pudicque, le Grec n’eust le tresfameux
ylion mis en totalle ruyne. Et si la royne de Carthage eust perseveré
d’estre constante, elle eust avec louenge perpetuelle de son amy Sicheus
l’umbre suyvie. Telles hystoires doibvent estre suffisantes pour nous
garder de succumber en semblables delictz. Et pour ung petit appetit,
n’estre si faciles d’escouter les polides, elegantes & suaves parolles de
vous aultres jouvencaux : lesquelles ne sont sinon ung laqz deceptif pour
circunvenir & decepvoir cellez qui sont trop faciles ou dommageable
croire : lequel vice a esté cause de adulterer plusieurs dames fameuses,
puis apres qu’ilz ont obtenu la privee & secrete fruition des amours de
celles qu’il disent tant aymer ne sont contentz, mais aulcunesfoys par
indiscretion s’en vantent & glorifient, Parquoy toutes ces choses
considerees tresheureuses sont celles qui de la flamme d’amours se
peuvent conserver. Pour laquelle evaderie vous supplie que imposez fin
au continuel poursuyvre, car je crains que par voz continuelles
stimulations je ne soye persuadee de exceder les metes de raison, car voz
doulx & attrayans regardz, avecq les parolles exhibees par voz lettres
pourroient causer grand efficace & emotion aux cueurs des jeunes
dames, & aulcunes de simple entendement penseroient resider en leurs
personnes beaucoup plus de dons & de perfections que dieu & nature n’y
en auroit mis. Mais ne voulant tumber au laberinthe de presumption, je
ne prens aulcune gloire de voz louenges & exaltations, car peult estre
que par affection non moderee vostre œil peult errer. Mais croyez que ce
amour de son auree sagette m’avoit attainte, que aultre que vous de ma
benevolence ne seroit possesseur. Et de ce vous supplie vous vouloir
contenter. En exorant L’altitonant que felice repos vous octroye.
Les Miennes Lettres Sigillay, & avec ung grand desir trouvay subtil
moyen de les luy consigner, & il les receut joyeusement, & tout subit
apres les luy avoir exhibees me retiray en ma chambre, ou j’estoys plus
voluntiers seule, que accompaignee, pour plus solitairement continuer en
mes fantasieuses pensees, & en telle solicitude je me delectoye a lire les
lettrez de mon amy, puis apres je regardoye le double des miennes,
distinctement tous les termes de l’une & de l’aultre. Et ainsi que
m’occupoye en telles solacieuses exercices mon mary survint, dont ne
me prenoye garde, lequel en hurtant du pied par grande impetuosité
ouvrit l’huys de ma chambre, dont je fuz si merveilleusement troublee,
que je n’euz advis ne discretion de cacher les lettres. Il commença a me
regarder par grand despit & desdaing meslé de colere en prononçant
telles parolles.