Professional Documents
Culture Documents
Science of Nutrition 4th Edition Thompson Test Bank
Science of Nutrition 4th Edition Thompson Test Bank
1) The four characteristics of a healthful diet are adequacy, balance, moderation, and
A) Calories.
B) color.
C) value.
D) variety.
Answer: D
Diff: 1
Skill: Remembering
Section: What Is a Healthful Diet?
Learning Outcome: 2.1
3) Including fiber in your diet is beneficial to your GI tract, but consuming excess amounts of
fiber can result in the loss of nutrients. This statement is an example of which of the factors to
consider in planning diets?
A) adequacy
B) Calorie control
C) variety
D) moderation
Answer: D
Diff: 2
Skill: Understanding
Section: What Is a Healthful Diet?
Learning Outcome: 2.1
1
Copyright © 2017 Pearson Education, Inc.
5) Gabriel is a college athlete who requires 2,900 kcal a day to support his total energy needs.
However, he only manages to consume approximately 1,800 kcal a day. Which of the four
characteristics of a healthful diet is Gabriel not meeting?
A) adequacy
B) moderation
C) variety
D) balance
Answer: A
Diff: 2
Skill: Understanding
Section: What Is a Healthful Diet?
Learning Outcome: 2.1
6) Eve is a stay-at-home mom who generally prepares most of the meals for her household. Even
though she always prepares meals that offer enough Calories and nutrients for her family of four,
she often tends to make the same meals. Which characteristic of a healthy diet is Eve not
incorporating into her meal planning?
A) adequacy
B) balance
C) moderation
D) variety
Answer: D
Diff: 2
Skill: Understanding
Section: What Is a Healthful Diet?
Learning Outcome: 2.1
7) Which of the following are NOT required to follow the FDA labeling guidelines?
A) milk and spices
B) spices, coffee, and fresh produce
C) meat and coffee
D) spices and meat
Answer: B
Diff: 1
Skill: Remembering
Section: How Can Reading Food Labels Help You Improve Your Diet?
Learning Outcome: 2.2
9) The information provided on a food label that identifies intake of nutrients based on 2,000
Calories a day is called the
A) Nutrition Facts panel.
B) Percent Daily Values.
C) Daily Reference Value.
D) Reference Daily Intake.
Answer: B
Diff: 1
Skill: Remembering
Section: How Can Reading Food Labels Help You Improve Your Diet?
Learning Outcome: 2.2
10) The Nutrition Facts panel on a box of crackers indicates that one serving provides 140
Calories, with 55 Calories coming from fat. What is the percentage of Calories from fat in this
product?
A) 39%
B) 55%
C) 85%
D) 95%
Answer: A
Diff: 3
Skill: Applying
Section: How Can Reading Food Labels Help You Improve Your Diet?
Learning Outcome: 2.2
11) You are reading a food label which indicates that the product contains 25% of the DV for
calcium, 5% of the DV for iron and 30% of the DV from fat. Based on this information which of
the following statements is correct?
A) This product is high in calcium.
B) This product is high in iron.
C) This product is low in fat.
D) This product is low in calcium.
Answer: A
Diff: 3
Skill: Applying
Section: How Can Reading Food Labels Help You Improve Your Diet?
Learning Outcome: 2.2
12) The government agency that regulates food labeling in the United States is the
A) U.S. Dept. of Agriculture (USDA).
B) U.S. Food and Drug Administration (FDA).
C) U.S. Centers for Disease Control and Prevention (CDC).
D) U.S. Dept. of Health and Human Services (HHS).
Answer: B
Diff: 1
3
Copyright © 2017 Pearson Education, Inc.
Another random document with
no related content on Scribd:
sur le premier rang. « Le vieux soudard inspecta ses vétérans d’un coup
d’œil de faucon. » Cette belle phrase lui vient à l’esprit tandis qu’il lance,
crânement rythmé, ce commandement :
— La sec-onde demi-compagnie !
Un, deux, compte-t-il mentalement en marquant le pas de la pointe
des bottes. « Il faut partir du pied gauche. » Et le visage rayonnant, la tête
penchée en arrière, il crie d’une voix de ténor qui retentit par tout le
champ de manœuvres :
— En avant !
C’est seulement après s’être retourné sur un pied comme mû par un
ressort, qu’il ajoute deux tons plus bas :
— Guide à droite !
La beauté du moment le grise. Un instant il s’imagine que c’est la
musique qui l’inonde d’éblouissantes ondes lumineuses et que les
allègres sons cuivrés tombent du ciel, du soleil. Et de nouveau, comme à
l’arrivée du général, son corps est tout entier secoué d’un délicieux
frisson, sa peau se fait rêche et ses cheveux se dressent sur sa tête.
La cinquième compagnie a répondu d’une seule voix et dans le
rythme de la musique aux félicitations du général. Plus bruyants et plus
joyeux depuis qu’ils ne sont plus gênés par l’obstacle vivant des corps
humains, les accents sonores de la marche guerrière courent à la
rencontre de Romachov. Le sous-lieutenant aperçoit maintenant
distinctement devant lui, sur la droite, la lourde silhouette du général sur
son cheval gris, sa suite immobile en arrière et plus loin encore le groupe
des dames dont les robes multicolores paraissent dans l’éblouissante
lumière de midi d’ardentes fleurs de rêve.
Sur la gauche étincellent les cuivres de la musique, et Romachov a la
sensation qu’un fil enchanté est tendu entre cette dernière et le général, et
que l’on goûte, en le franchissant, une joie mêlée d’anxiété.
Mais la première demi-compagnie a déjà passé la ligne magique.
— Khorocho, rebiata ! (Bien ! les enfants), approuve le général. A-a-
a-a ! reprennent tout heureux les soldats. Et la musique joue avec une
ardeur toujours plus croissante. « Oh ! cher général, s’attendrit
Romachov, quel brave homme tu fais ! »
Romachov est maintenant seul. D’une démarche souple et élégante,
touchant à peine le sol, il approche de la ligne fatale. Il penche fièrement
la tête en arrière et dirige vers la gauche un regard de défi. Il éprouve
dans tout le corps une sensation de légèreté, de liberté, comme s’il avait
soudain acquis la faculté de voler. Il se voit devenu l’objet de
l’admiration générale, le centre du monde, et dans son exaltation
murmure à soi-même : « Voyez-vous, c’est Romachov qui s’avance. Les
yeux des dames brillent d’enthousiasme. » — Un, deux, du pied gauche !
« Le jeune et beau sous-lieutenant marche gracieusement en tête de sa
compagnie. » — Gauche, droit ! — « Colonel Choulgovitch, déclare le
général, votre Romachov est charmant, je voudrais bien l’avoir comme
officier d’ordonnance. » — Gauche !…
Encore une seconde, encore un instant et Romachov va franchir le fil
enchanté. Les accents de la musique se font solennels, héroïques,
enflammés. « Le général va nous féliciter », songe Romachov et son âme
exulte. Il entend la voix du commandant de corps, celle de Choulgovitch,
d’autres voix encore. « Évidemment, il nous a fait des éloges, mais
pourquoi les soldats n’ont-ils pas répondu ? Quelqu’un crie derrière moi
dans les rangs. Que s’est-il donc passé ? »…
Romachov se retourna et pâlit. Au lieu d’être aligné sur deux lignes
droites, son peloton n’était plus qu’une masse difforme de gens qui
s’avançaient dans toutes les directions et se pressaient comme un
troupeau de moutons. Grisé par son extase et ses beaux rêves, le sous-
lieutenant ne s’était pas aperçu qu’il inclinait toujours sur la droite, et
s’était finalement trouvé sur le flanc droit de son peloton, y jetant ainsi le
désarroi.
Romachov aperçut tout cela en un instant aussi rapide que la pensée :
il remarqua aussi le soldat Khliebnikov qui boitait à vingt pas en arrière
juste à hauteur du général. Le malheureux était tombé en défilant et,
couvert de poussière, cherchait à rattraper le peloton ; tout courbé sous le
poids de son sac, il semblait courir à quatre pattes, tenant d’une main son
fusil par le milieu, et se mouchant désespérément de l’autre. Il sembla
tout à coup à Romachov que le beau ciel de mai s’était subitement
obscurci, qu’un poids lourd comme une montagne de sable lui tombait
sur les épaules et que la musique jouait un air funèbre ; ses mouvements
lui parurent gauches et mous, sa démarche lourde et embarrassée. Et il se
sentit tout petit, faible, laid.
L’adjudant-major du régiment arriva sur lui au grand galop. Le
visage de Fédorovski était rouge et enlaidi par la colère, sa mâchoire
inférieure tremblait. Étouffant de fureur et essoufflé par sa course rapide,
il interpella Romachov d’une voix sourde et entrecoupée :
— Sous-lieutenant… Romachov… Le colonel vous envoie une
réprimande… des… plus sévères… Sept jours d’arrêts… à la division…
Quel scandale !… Tout le régiment… dés…ho…no…ré… Quel gamin !
Romachov ne lui répondit pas et ne se tourna même pas de son côté.
Il méritait la réprimande. Mais les soldats avaient entendu l’injure. « Eh
bien quoi ! Qu’est-ce que cela fait qu’ils aient entendu. Je l’ai bien
mérité, songeait Romachov dans un accès de colère contre soi-même.
Tout maintenant est perdu pour moi. Je vais me tuer. Je suis à jamais
déshonoré. Tout, tout est fini. Me voilà ridicule, un rien du tout. J’ai le
visage pâle et laid, un visage stupide, le plus dégoûtant de tous les
visages du monde. Tout est perdu ! Les soldats qui me suivent se
moquent de moi en se poussant du coude. Peut-être ont-ils aussi pitié de
moi ? Non, non, c’est décidé, je vais me brûler la cervelle. »
Après avoir défilé devant le général, les compagnies faisaient, à une
certaine distance, une conversion à gauche et revenaient occuper leur
position de départ où elles se regroupaient en ordre déployé.
En attendant que les dernières compagnies eussent achevé le
mouvement, les hommes étaient au repos et les officiers se réunissaient
en petits groupes pour se détendre et fumer à la dérobée. Seul,
Romachov resta dans le rang à la droite de son peloton. L’air absorbé, il
creusait le sol avec la pointe de son sabre, et bien qu’il ne levât pas la
tête, il sentait des regards curieux et moqueurs se fixer, de tous côtés, sur
lui.
Le capitaine Sliva passa devant Romachov, et, sans s’arrêter, sans le
regarder, il grommela entre les dents avec une colère contenue et comme
se parlant à lui-même :
— Veuillez, dès aujourd’hui, faire une demande de changement de
compagnie.
Puis ce fut Vietkine qui s’approcha. Dans ses bons yeux clairs, dans
le repli de ses lèvres tombantes, Romachov devina le sentiment de
compassion dédaigneuse que manifestent les gens à la vue d’un chien
écrasé. En même temps, Romachov s’aperçut avec dégoût que lui-même
souriait d’un sourire bête et terne.
— Allons fumer, Iouriï Alexéievitch, dit Vietkine. Et, faisant claquer
la langue et hochant la tête, il ajouta d’un ton de dépit :
— Eh ! mon cher !
Romachov tremblait. Sa gorge se desséchait, il étouffait. Retenant
avec peine ses sanglots, il répondit en suffoquant sur un ton saccadé
d’enfant offensé :
— Non… mais non… et puis quoi… je ne veux pas.
Vietkine s’éloigna. Romachov fut tenté de se livrer à quelque coup de
désespoir. « Si je souffletais Sliva, songeait-il. Ou bien si j’allais trouver
le général et lui dire : Eh, vieux ! tu n’as pas honte de jouer aux petits
soldats et de tourmenter ces hommes. Envoie-les se reposer. C’est à
cause de toi qu’on les a battus durant deux semaines. »
« Tu es un triste sire, un ridicule et méprisable individu », se cria-t-il
mentalement à lui-même. « Que tout le monde le sache : je vais me tuer
aujourd’hui. »
Les compagnies défilèrent encore plusieurs fois devant le
commandant de corps ; au pas, puis au pas gymnastique, puis en colonne
serrée, les baïonnettes croisées. Le général s’adoucit quelque peu et
adressa même plus d’une fois des compliments aux soldats. Il était près
de quatre heures. Enfin le régiment s’arrêta et les hommes furent mis au
repos. Le clairon sonna le rassemblement des officiers.
— Messieurs les officiers, le commandant de corps d’armée vous
demande ! entendit-on dans les rangs.
Les officiers sortirent du rang et formèrent un cercle compact autour
du général. Ce dernier, toujours à cheval, voûté, affaissé, semblait très
fatigué, mais ses yeux gonflés à demi fermés lançaient à travers les
lunettes d’or des regards perçants et moqueurs.
— Je serai bref, dit-il, en scandant les mots. Le régiment est au-
dessous de tout. Je n’en veux pas aux soldats, ce sont les officiers que
j’accuse. Quand le cocher est mauvais, les chevaux vont mal. Vous
n’avez pas de cœur, vous ne vous occupez pas des besoins de vos
hommes. Rappelez-vous bien ces paroles des Saints-Livres : « Heureux
celui qui se sacrifie pour les autres ! » Mais vous, vous ne songez qu’à
plaire aux chefs pendant les inspections. Vos hommes sont éreintés
comme des chevaux de fiacre. Les officiers ont une tenue débraillée ; on
dirait des sacristes en uniforme. Au reste, je vous reparlerai de tout cela
dans mon ordre du jour. Un sous-lieutenant de la 6e ou 7e compagnie a
perdu l’alignement. C’est honteux. Je n’exige pas de marches à trois
temps, mais avant tout du coup d’œil et du sang-froid !
« Il parle de moi », se dit Romachov, atterré, et il lui sembla que tous
les assistants se tournaient vers lui, mais personne n’avait bougé. Tous
restaient silencieux, immobiles, abattus, les yeux fixés sur le général.
— Mes remerciements au capitaine de la 5e compagnie, continua le
général. Où êtes-vous, capitaine ? Ah ! vous voilà ! D’un geste un peu
théâtral, il enleva sa casquette, découvrit son robuste crâne dénudé et
salua très bas Stelkovskiï. — Encore une fois, merci ! Je vous serre la
main avec plaisir ! Si jamais la Providence vous envoie au feu et que
j’aie encore le commandement du corps d’armée — les yeux du général
clignotèrent et se mouillèrent de larmes — rappelez-vous, capitaine, que
je vous confierai la première mission dangereuse. Maintenant, messieurs,
adieu ! Vous êtes libres, je serai heureux de vous revoir, mais dans un
autre état. Laissez passer mon cheval, s’il vous plaît.
— Votre Excellence ! dit Choulgovitch en s’avançant. J’ose vous
demander de la part de tous les officiers de vouloir bien accepter à dîner
au mess. Nous serions…
— Non, merci ! interrompit sèchement le général. Merci beaucoup, je
suis déjà invité ce soir, chez le comte Ledochowski.
Traversant le large couloir, qu’avaient ouvert les officiers en
s’écartant, le général se porta au galop vers le régiment. Les hommes
d’eux-mêmes rectifièrent la position et gardèrent le silence.
— Merci, mes braves ! leur cria le général d’une voix ferme et
affable. Je vous accorde deux jours de repos. Et maintenant… — il
haussa joyeusement le ton — Rompez vos rangs, à vos tentes ! Au
galop ! Hourra !
On aurait dit qu’il avait électrisé le régiment. Dans un abasourdissant
rugissement de joie, quinze cents hommes se dispersèrent en tous sens ;
le sol tremblait et résonnait sourdement sous leurs pas.
Romachov quitta le groupe des officiers qui retournaient en ville et
prit le chemin le plus long, à travers le camp. Il se sentait rejeté hors de
la famille des officiers ; il croyait que tous le considéraient, non pas
comme un homme, mais comme un gamin vicieux, monstrueux,
répugnant.
En passant devant les baraquements de sa compagnie, il entendit un
cri étouffé de colère. Il s’arrêta un instant et il aperçut Rynda, le sergent-
major de sa compagnie, petit homme apoplectique, en train d’injurier
ignominieusement le soldat Khliebnikov et de le frapper à coup de poing
en pleine figure. Khliebnikov faisait une mine sombre et stupide, et une
terreur bestiale se lisait dans ses yeux mornes. Sa tête oscillait d’un côté
à l’autre et ses mâchoires claquaient à chaque coup qu’il recevait.
Romachov continua son chemin rapidement, presque en courant. Il
ne se sentait pas la force de prendre la défense de Khliebnikov.
Cependant, il songeait avec douleur et irritation que son sort s’était en
cette journée étrangement confondu avec celui de ce malheureux petit
soldat battu et martyrisé. On aurait dit qu’ils fussent tous deux infirmes,
souffrant de la même maladie et suscitant chez les autres la même
répugnance. Romachov était contraint de reconnaître l’identité des
situations, et cet aveu qui lui inspirait de la honte et du dégoût n’en était
pas moins extraordinairement touchant en sa profonde sincérité.
XVI