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Test Bank For Womens Gynecologic Health 2nd Edition Kerri Durnell Schuiling Frances e Likis Isbn 10 0763756377 Isbn 13 9780763756376
Test Bank For Womens Gynecologic Health 2nd Edition Kerri Durnell Schuiling Frances e Likis Isbn 10 0763756377 Isbn 13 9780763756376
MULTIPLE-CHOICE QUESTIONS
Select the one correct answer to each of the following questions.
1. Which of the following best defines the term “gender” as used in this text?
a. A person’s sex
b. A person’s sex as defined by society
c. A societal response to a person’s self-representation as a man or woman
d. A person’s biological presentation as defined by himself or herself
3. Why is acknowledging the oppression of women more difficult within Western societies?
a. The multiplicity of minority groups complicates the issue.
b. The availability of health care makes acknowledgment more difficult.
c. The diversity of the news media clouds the issue.
d. Affluence and increased opportunities mask oppression.
4. Which of the following most accurately defines “oppression” as used in the text?
a. Not having a choice
b. Not having a voice
c. An act of tyranny
d. A feeling of being burdened
5. In what way does a model of care based on a feminist perspective contrast sharply with a
biomedical model?
a. It provides a forum for the exploration of gender issues.
b. It seeks equal distribution of power within the healthcare interaction.
c. It emphasizes women’s rights.
d. It opens new avenues for women’s health care.
8. Reproductive rights were added to the World Health Organization’s human rights framework
in the last _____________ ?
a. 5 years
b. 10 years
c. 20 years
d. 40 years
9. “Safe Motherhood” was added to the human rights framework in order to __________
a. address maternal morbidity and mortality on a global level
b. meet a legal obligation
c. correct an injustice
d. correct an oversight
10. What is a chief failing of the biomedical model in regards to women’s health care?
a. Its reliance on studies comprised exclusively of males
b. Its consideration of women as central the model
c. Its emphasis on science and medicine
d. Its limited definition of “health” as “the absence of disease”
11. The social model of health places the focus of health on _________
a. the community.
b. the individual.
c. environmental conditions.
d. scientific research.
12. Which question below supports the strategy: “Identify women’s agency in the midst of social
constraint and the biomedical paradigm.”?
a. “Are ‘all women’ the same?”
b. “Why do you care about the issue?”
c. “Are women really victims or are they acting with agency?”
d. “Who has a choice within the context of health?”
13. What had been a significant problem in medical research well into the 1990s?
a. The focus on randomized clinical trials over epidemiological investigations
b. The lack of representation of women in research trials
c. The lack of research related to gynecology
d. The focus on randomized clinical trials over observational research
D’abord, c’est tout un défilé de gens accusés de n’avoir pas fourni leurs
journées de prestation. Il est bien malaisé de démêler la vérité à travers
leurs explications volontairement confuses. Se sont-ils, oui ou non, comme
c’est leur droit, rachetés en argent de la corvée ? Et s’ils ont versé la somme
entre les mains du caïd, ce fonctionnaire se l’est-il appropriée ? Puis il y a
les gens qui campaient fort loin avec leurs tentes, au moment où on les a
appelés pour fournir leur contingent de travail. Il peut arriver que ceux-là
aient, hommes et chameaux, plus d’une semaine de route à parcourir pour
venir se mettre à la disposition du bureau. Enfin, la faveur vénale ou
l’inimitié du caïd, chargé des recensements qui servent de base à l’impôt,
est une source perpétuelle de discussions et d’erreurs. Ces inconvénients
administratifs ont peut-être une cause unique. On a eu tort d’appliquer à des
nomades comme les Chaamba une législation calquée sur l’administration
des ksour berbères.
Après les affaires, les passions.
Le garde champêtre introduit une jeune femme qui tient un nouveau-né
dans ses bras, une dame âgée l’accompagne : c’est une voisine. Elles
expliquent leurs griefs d’une façon assez confuse, debout contre le mur,
reculant dans la brique comme pour s’y enfoncer, avec de petits gestes de
pudeur qui leur couvrent le visage, déterminent des volte-face et encrassent
déplorablement les cartes, les plans topographiques, suspendus derrière
elles.
Au bout d’un bon quart d’heure d’interrogation, on arrive à résumer la
plainte. La jeune femme déclare que, le matin, elle se trouvait sur sa
terrasse où elle dort seule, en l’absence de son mari. Tout à coup, elle
entend du bruit dans la cour. Elle se jette dans l’escalier. Elle se trouve en
face d’un homme qui s’enfuit, non sans emporter un burnous et deux tapis
de prière. Elle nomme son voleur et la voisine appuie son témoignage.
Je remarque que le bureau arabe ne semble pas trop convaincu de la
vérité de ces dépositions. Il insiste particulièrement pour connaître de quelle
façon le voleur est entré dans la demeure.
— Es-tu bien sûre que tu ne lui as pas ouvert la porte ?…
La jeune femme se jette le nez contre le mur et la vieille dame lève les
bras au ciel. Cette matrone est prodigieusement distinguée. Elle accueille
nos suppositions galantes avec une pudeur anglaise.
— Bon, dit le bureau arabe. Faites comparaître l’inculpé.
Il est certain que je ne me représentais pas don Juan avec ce nez cassé
d’un coup de matraque, ce visage troué de petite vérole, cette mine de basse
canaillerie. Mais qui connaîtra le sombre abîme qu’est le cœur d’une femme
chaambi ? Coupable ou non, l’homme au nez cassé se défend avec une
rouerie de sauvage. Il feint de ne point comprendre les paroles de l’officier.
Il tourne vers l’interprète des yeux effarés qui clignotent. Et quand on lui a
répété la question, il reste béant, hébété ; il considère le garde champêtre
avec une grimace de supplication comique. Il n’entend que le patois
chaambi. Il s’embusque là-dedans comme dans une broussaille. Il répond au
garde champêtre qui traduit pour l’interprète, qui traduit pour l’officier, qui
commente pour moi. Et ses réponses sont plaisamment évasives, doctement
sentencieuses.
— Comment te trouvais-tu dans la rue à deux heures du matin ?
— L’homme vigilant se lève avant le soleil.
— Tu avais médité ton coup ?
— Le Koran blâme les voleurs.
— Que peux-tu opposer à l’accusation de ces femmes ?
— Dieu permet que le croyant soit éprouvé par la calomnie.
Et ainsi de suite pendant une heure, les deux femmes accusant, le doigt
tendu, l’amateur de burnous tournant en cercle autour des points
d’interrogation qui le gênent.
… Mettez en liberté ce menteur et, au coucher du soleil, vous aurez la
stupéfaction de le trouver dans la cour de la mosquée, abîmé dans sa prière,
répondant avec des lèvres pieuses à l’appel du muezzin.
Je monte dans le minaret pour assister à cette cérémonie. La mosquée
est fort humble, bâtie avec de la boue ; son obscurité fait penser à une
crypte mérovingienne. C’est un décor de Jean-Paul Laurens, avec de la
grisaille dans les architectures en place du sang des briques.
Le minaret ne compte guère plus d’une cinquantaine de marches. C’est
assez pour dominer, et de haut, toute la ville.
Jamais elle ne m’a paru si minable, si ruinée, si triste, malgré la mer de
palmiers qui monte autour d’elle. Dans les cours intérieures, j’aperçois les
femmes vêtues du bleu luisant des serges, qui préparent le couscouss sur
des feux clairs, ou, au sommet des terrasses, dressent les lits d’osier à l’abri
des scorpions, sous les étoiles. De ci, de là, un âne, qui vit pêle-mêle avec la
famille, brait ou combat contre les enfants. Des chèvres noires, qui ont
escaladé la ruine des murailles, bondissent d’une maison à l’autre par-
dessus les ruelles et le vide. Des taches fauves de burnous sont en marche
dans l’oasis, sous les palmiers. Le soleil baisse du côté du désert ; les
premières étoiles commencent à se refléter dans le chebka.
Dans mon dos, une voix éclate, formidable. Je me retourne : c’est le
muezzin. Je n’ai pas entendu ses pieds nus sur les marches. Quatre fois,
vers les points cardinaux, il lance son appel rauque. En bas, un murmure lui
répond, frais comme le crépuscule qui plane dans la cour de la mosquée. En
plusieurs rangs, sur la terre, des formes blanches ondulent. Les saccades de
voix de l’homme sacré règlent les prosternements, les génuflexions.
… On voudrait une part de cette prière sans athées, qui descend sur
l’islam avec les ombres du soir.