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Méthode Asymptotique Numérique

Book · March 2007

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3 authors:

Bruno Cochelin Noureddine Damil


French National Centre for Scientific Research Université Hassan II de Casablanca
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Michel Potier-Ferry
University of Lorraine
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On: 13 August 2012, At: 17:54
Publisher: Taylor & Francis
Informa Ltd Registered in England and Wales Registered Number: 1072954 Registered office: Mortimer
House, 37-41 Mortimer Street, London W1T 3JH, UK

European Journal of Computational Mechanics/Revue


Européenne de Mécanique Numérique
Publication details, including instructions for authors and subscription information:
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Méthode asymptotique numérique


a a a
De Bruno Cochelin , Noureddine Damil & Michel Potier-Ferry
a
Par Philippe Pasquet, Directeur Scientifique SAMTECH, Avec l’aide de Marie-Claude
Florentin

Version of record first published: 15 May 2012

To cite this article: De Bruno Cochelin, Noureddine Damil & Michel Potier-Ferry (2008): Méthode asymptotique
numérique, European Journal of Computational Mechanics/Revue Européenne de Mécanique Numérique, 17:4, 553-554

To link to this article: http://dx.doi.org/10.1080/17797179.2008.9737353

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Notes de lecture

Méthode asymptotique numérique


De Bruno Cochelin, Noureddine Damil,
Michel Potier-Ferry
Hermès-Lavoisier, 2007

Par Philippe Pasquet, Directeur Scientifique SAMTECH


Avec l’aide de Marie-Claude Florentin
Downloaded by [Universite de Lorraine] at 17:54 13 August 2012

La recherche pour mettre au point de nouvelles méthodes de résolution des


équations non linéaires est une voie, finalement, peu empruntée. En parallèle, les
codes de calcul industriels, soit utilisent Newton-Raphson et ses variantes (en y
ajoutant éventuellement les termes d’inertie), soit contournent le problème par une
formulation explicite. Pour s’imposer, une nouvelle méthode doit donc répondre à
deux critères : être plus performante, au moins dans certains cas, que les méthodes
de prédiction-correction habituelles, et facilement intégrable dans un code de calcul.
La Méthode asymptotique numérique (MAN) possède-t-elle ces deux qualités
avec un niveau de maturité et de robustesse suffisant ?
Deux parties distinctes composent ce livre : la première est plutôt destinée aux
théoriciens-développeurs, tandis que la seconde présente quelques applications de la
MAN en mécanique. Les auteurs mettent en avant les avantages de cette méthode sans
toutefois en esquiver les points durs et les difficultés. La solution d’un problème de
mécanique non linéaire s’exprime par une courbe efforts-déplacements. Les méthodes
usuelles consistent à décrire cette courbe point par point, d’où les concepts de point de
départ (valeur à un instant donné), de direction à prendre (tangente courante ou
initiale) et d’incrément de chargement. L’idée originelle de la MAN est radicalement
différente mais d’une simplicité biblique : peut-on décrire la courbe par morceaux – ce
que les auteurs appellent branches – et, dans l’affirmative, quel bénéfice en espèrer (en
précision, temps de calcul, etc.) ? Par exemple, le nombre de branches est-il inférieur
au nombre de points ? En quelques pages, on va découvrir les concepts : chaque
branche est représentée par un polynôme de degré N donné (mais inconnu) dont la
variable est un paramètre de chemin (inconnu lui aussi). Le problème ainsi posé
conduit à résoudre N problèmes linéaires à partir du calcul de N seconds membres : il
faut néanmoins choisir une définition du paramètre de chemin, ce qui paraît chose
aisée selon les auteurs. Mais la représentation polynomiale n’est valide que dans un
certain domaine (rayon de convergence) au-delà duquel il faut mettre en place un
procédé de continuation (chapitre 3). Le deuxième chapitre détaille les concepts à
l’aide d’exemples permettant d’évaluer l’incidence de l’ordre N ou du choix du
paramètre de chemin mais aussi celle d’un paramètre fondamental pour l’ingénieur
554 Revue européenne de mécanique numérique. Volume 17 – n° 4/2008

calcul : la finesse du maillage [qui] n’a pratiquement aucune influence sur le domaine
de validité de la MAN tant que le maillage est représentatif du problème continu.
Le chapitre 3 présente une méthode qui étend la représentativité de la série au-
delà du rayon de convergence. Les approximants de Padé vont permettre
d’augmenter la valeur du paramètre de chemin, ce qui aura pour conséquence la
réduction du nombre de pas pour un surcoût en général insignifiant. D’autres
techniques mathématiques confortent la fiabilité et la robustesse des algorithmes
(chapitre 4) mais le mécanicien a hâte de goûter la seconde partie qui présente
l’application de la MAN à quelques problèmes industriels discrétisés par la MEF.
Après un exposé liminaire qui introduit les équations de la mécanique des
milieux continus déformables, quatre chapitres s’efforceront de démontrer cette
Downloaded by [Universite de Lorraine] at 17:54 13 August 2012

applicabilité de la MAN en soulignant que son champ est encore largement ouvert.
On pourra s’attarder sur le contact unilatéral, problème non régulier, crucial mais
simple à formuler, typiquement peu adapté à la MAN qui préfère les fonctions
polynomiales. Le dernier chapitre proposera quelques solutions pour régulariser le
problème : il s’agit de relier les développements de la force de contact et ceux du
déplacement normal. Notons que les auteurs ne s’intéressent qu’au contact sans
frottement, même si des travaux très récents permettent d’introduire le frottement de
Coulomb. Deux problèmes-tests révèlent certains avantages de la MAN, surtout
quand elle est utilisée avec la méthode des multiplicateurs de Lagrange (ce qui ne
déroutera ni les développeurs ni les calculateurs).
Auparavant, les auteurs nous ont présenté trois applications plus classiques pour
la MAN : mécanique des fluides, élasticité non linéaire géométrique et mécanique
des matériaux non linéaires. Ainsi, tout l’arsenal des non-linéarités en mécanique
des structures se trouve couvert. C’est peut-être dans les lois de comportement que
la MAN doit le plus faire ses preuves. Si les algorithmes sont très performants pour
les matériaux hyperélastiques ou viscoplastiques, des recherches doivent être
poursuivies pour la prise en compte de la décharge élastique. Le problème résolu
étant régularisé, l’utilisateur devra s’assurer de sa coïncidence avec le problème réel,
ce qui n’est pas trivial. Les auteurs profitent de l’élasticité non linéaire pour évoquer
l’implantation dans un code éléments finis. Elle est qualifiée de relativement facile
puisqu’il suffit de stocker contraintes, déplacements et gradients de déplacement de
chaque ordre pour calculer les seconds membres. Deux tests très classiques montrent
que, dans ce domaine, la MAN est imbattable : pas d’influence de l’élément ni de la
finesse relative du maillage (ce qui reste à valider dans le cas général) et des gains
de temps calculs impressionnants ! Il faut dire que ces problèmes sont à l’origine de
la MAN qui fournit en plus, dans le cas du flambage, un indicateur de bifurcation.
La méthode décrite avec brio par ses principaux propagandistes français apparaît
séduisante. On ne peut que souhaiter son industrialisation dans des codes
« commerciaux ». Seule cette étape saura en fixer les réelles limites. Au-delà des
étudiants, l’ouvrage trouvera alors naturellement tous les lecteurs qu’il mérite.

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