00b-Neruda Cned Directivess CNED

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CNED, cours 2000-2001 sur P. Neruda (Capes, Agrégation). CNE D, cours 2000-2001 sur P. Neruda. D. Vives.

Sujets de devoirs et conseils méthodologiques

Sujets
CAPES, dissertation en espagnol

En un comentario del Canto general, el crítico uruguayo Rodríguez Monegal nota «el don de vocalizar [de
Neruda], de dar voz a la palabra muda del pueblo […]». Según el crítico, «interesa subrayar que el proceso de
vocalización se une con el proceso de la profecía. Al identificarse con el hombre desaparecido de la América
precolombina, al dar voz a su lengua muerta, Neruda cumplirá su vocación, creando una profecía que es la del
continente entero, en las infinitas dimensiones no sólo espaciales sino temporales». Intentando generalizar este
juicio, el crítico precisa : «Testigo del hoy y del ayer, observador y víctima, cantor y actor del drama secular,
Neruda está en todas partes al mismo tiempo porque no es ya un hombre, ni un poeta, sino una voz que viene
desde el fondo de los tiempos y que canta hoy, vocalizando todas las voces mudas del Nuevo Mundo»

Después de examinar detenidamente las palabras empleadas, diga si le parece acertado el juicio del crítico
uruguayo. La argumentación se ceñirá principalmente al análisis del Canto general y se apoyará en ejemplos
variados y precisos

Capes : commentaire dirigé en français


«América» in : «América no invoco tu nombre en vano» (ed. Cátedra, p. 377-378)

Caractérisez l’orientation générale de ce poème : Evocation ou invocation ? Célébration ou


imprécation ?

Dans la longue énumération initiale, montrez comment la nature se trouve pénétrée


d’éléments culturels et historiques. Quels rapports entretiennent ces deux ensembles ?

Etudiez la position du “je” poétique dans ce texte. Comment se situe-t-il et se définit-il par
rapport à l’espace et au temps ? Montrez comment s’effectue l’identification du sujet avec la
terre américaine. Quels sont les moyens textuels employés (réseaux d’images, système
métaphorique, rythme, ...)
Quelle(s) valeur(s) attribuer à la répétition du terme “tierra” à la fin du texte. En quoi ce final touche-t-il à une
certaine conception de la poésie ? En quoi permet-il de préciser la poétique impliquée dans le Canto general ?

Agrégation interne et Agrégation externe, explication de texte en espagnol

«Las flores de Punitaqui», Canto general, ed . Cátedra, p. 492-494

Agrégation interne et Agrégation externe, dissertation en espagnol

En sus memorias póstumas Neruda escribe : «Tal vez los deberes del poeta fueron siempre los
mismos en la historia. El honor de la poesía fue salir a la calle, fue tomar parte en éste y en el
otro combate. No se asustó el poeta cuando le dijeron insurgente. La poesía es una
insurrección. No se ofendió el poeta porque lo llamaron subversivo». Pero Neruda precisa
también : «Al poeta debemos exigirle sitio en la calle y en el combate, así como en la luz y la
sombra […]. El poeta que no sea realista va muerto. Pero el poeta que sea sólo realista va
muerto también. El poeta que sea sólo irracional […] será entendido sólo por su persona y por
su amada, y esto es bastante triste. El poeta que sea sólo un racionalista será entendido hasta
por los asnos, y esto es también sumamente triste ... Estos dos personajes importantísimos
mantienen una lucha dentro de la poesía, y en esta batalla vence uno y vence otro, pero la
poesía no puede quedar derrotada».
A partir de una lectura de las obras nerudianas (Residencias I, II, Canto general) (1) y después de examinar
cuidadosamente los términos empleados, se discutirá la pertinencia de este juicio. Mediante ejemplos concretos
se tratará de ver en qué medida, estas palabras ayudan a distinguir dos poéticas en los textos del poeta chileno al
mismo tiempo que invitan a superar las dicotomías maniqueas

(1) Canto general, pour les candidats à l’Agrégation interne

Capes. Agrégation. Conseils méthodologiques et pistes de travail

Il conviendra d’abord de replacer le Canto general dans son contexte historique. S’il est vrai que ce dernier
livre, plus que tout autre peut-être, est en grande partie le résultat d’une expérience humaine, il serait pour le
moins curieux de se désintéresser de cette même circonstance. Dans cette perspective, il y aura à attacher une
importance particulière au mouvement qui conduit des premières prises de position du poète lors de la guerre
civile espagnole en 1936 jusqu’aux engagements des années 1945-1950.

Il serait souhaitable qu’à cette perspective contextuelle s’ajoute un examen ― même rapide ― des moments
principaux de l’œuvre de Neruda et, au-delà, de sa situation dans le panorama de la poésie hispano-américaine
contemporaine. On attachera une importance spécifique aux évolutions de la poésie nérudienne entre les
Residencias ― notamment la Tercera residencia, marquée comme on le sait par l’expérience du conflit
espagnol ― et le livre de 1950. On pourra aussi éventuellement, en fonction des possibilités et du temps
disponible, consulter quelques exemples appartenant à la poésie amoureuse (Veinte poemas de amor y una
canción desesperada); aux premières expériences avant-gardistes (Tentativa del hombre infinito), au lyrisme de
l’élémentarité (les Odas elementales) ou à la poésie conversationnelle (Estravagario).

Divers prologues, discours, textes programmatiques, livres de mémoires ... pourraient


également retenir l’attention dans la mesure où ils permettent ― conjointement avec les textes
proprement poétiques ― d’introduire aux idées rectrices de Neruda concernant la poésie, l'art,
l'esthétique. En revanche, il n’est probablement pas indispensable de recourir d’emblée à la
volumineuse littérature “nérudienne” de témoignage ou d’hommage ―articles, essais, livres...
― dont le caractère anecdotique, bien que parfois digne d’intérêt, n’offre pas le même degré
de priorité (quelques exceptions : voir la bibliographie)
Il va sans dire que ces premières approche “extérieures” au Canto general ne signifient pas la mise entre
parenthèse de texte lui-même. Bien au contraire, elles devront toujours être subordonnées à un contact direct et
précoce avec l’ouvrage. Ce qui revient à dire qu’un premier jugement “sur pièces” est non seulement fortement
recommandé mais prioritaire et indispensable. De ce point de vue, il ne peut être question de procéder à un “tri”
sélectif des différents moments de l’œuvre. Ce qui ne devrait pas empêcher une lecture particulièrement attentive
des deux premiers chants ― «La lámpara en la tierra» et «Alturas de Macchu Picchu» ―, lesquels sont à
l’évidence déterminants pour tout ce qui concerne la genèse et, plus largement, la poétique du Canto general.

Le Canto general est une œuvre imposante et même intimidante. Quantitativement d’abord, mais aussi et
surtout par sa volonté synthétique, son point de vue global, bref par la visée unificatrice déjà proclamée par le
titre. On a souvent dit que ce livre de ferveur et de passion avait une ambition gigantesque. D’où son inévitable
caractère inégal.

Ce mouvement totalisateur reste compatible avec une évidente diversité. Le Canto general, on le verra,
rassemble certaines pièces qui renvoient à l’histoire passée ou récente du continent américain ainsi qu’à divers
débats d’idées. Mais le livre offre aussi de nombreux textes qui ne relèvent pas de ce qu’on appelle la “poésie de
circonstance”, c’est-à-dire, des poèmes moins directement référentiels, voire “hermétiques” ― un terme qu’il
conviendrait de nuancer fortement.

S’agissant de ces derniers, une erreur de méthode serait de les aborder en recherchant une
rationalisation systématique à tout prix. Si le travail d’interprétation suppose la recherche
d’une relative mais nécessaire cohérence, il ne requiert pas, pour autant, la levée des
contradictions chaque fois qu’elles se présentent. Il faudrait même se demander si l’on est pas
ici en présence, précisément, de l’un éléments clés de l’écriture nérudienne, tant du point de
vue du fond que de la forme. Plus largement, on pourra s’interroger sur l’une des “contra-
dictions” majeures : celle qui oppose d’une part l’expression hymnique, métaphorique, codée,
oraculaire, la visée d’un mystère qu’il s’agit de dé-voiler poétiquement et d’autre part une
écriture colloquiale, une poétique de la simplicité et de la clarté (le “sens unique” tant
reproché à Neruda).
C’est aussi dans ce sens qu’il nous semble qu’il n’y a pas à privilégier “a priori” l’un ou l’autre de ces deux
grands versants du Canto general : mythe et histoire, immersion dans le primordial et combat politique, quête de
l’“in principio” et épopée. Le jugement de valeur est bien entendu toujours possible, et même souhaitable, mais
il n’y aurait poétiquement aucun sens à séparer ces deux grandes orientations de la poésie nérudienne jusqu’à
interdire toute possibilité de réunion ou de médiation.

On pourra légitimement discuter un style par moments prolixe, flamboyant, "vertical" et plus encore s’interroger
si le livre n’aurait gagné pas gagné à être allégé, délesté de ses moments les plus pédagogiques ou pamphlétaires
(lorsqu’il y a dominance de la “fonction conative”). On pourra et on devra réfléchir à la valeur ou à la moindre
valeur poétique de plusieurs diatribes qui mettent en scène un face à face entre oppresseurs et libérateurs, selon
certains trop souligné ou trop influencé par l’esthétique du réalisme socialiste («función propagandística e
irremisiblemente pasajera», Jaime Alazraki). Mais on ne devra pas confondre le «texte avec l’idéologie qui le
porte ou le déporte» (H. Meschonnic) ni oublier combien la lecture occidentale reste encore aujourd’hui,
imprégnée par toute une tradition qui part du Romantisme allemand d’Iéna et qui se fait sentir encore chez les
surréalistes : tradition prestigieuse quoique non discutée qui rejette comme non poétique et pour tout dire comme
antipoétique la poésie qui devient le véhicule du témoignage, ou simplement le poème qui se met à parler de la
“res publica” : pour en célébrer les réussites ou pour en condamner les défauts. Or, cette conception de la poésie,
il faut en être conscient, conditionne partiellement, parfois excessivement, notre approche comme lecteurs du
texte nérudien. Pourtant, cet “horizon d’attente” n’a pas vocation à l’universalité : le preuve en est une tradition
contraire comme la tradition nord-américaine, de Whitman aux Cantos d’Ezra Pound.

En tout état de cause, l’étude du Canto general, devrait être l’occasion d’une réflexion, en profondeur sur les
spécificités du texte poétique, sur un ensemble de problèmes cruciaux pour la poétique: problématique de la
poéticité de la matière épique, modernité ou caractère “daté” du poème long, rôle de l'idéologie en poésie, sens à
donner à la notion de littérature '“engagée”, ou “literatura de servicio”, pour employer la terminologie de José
Martí (poésie et “service”: n'y a-t-il pas là deux termes antinomiques ?). Les candidats, notamment les candidats
à l’agrégation externe, devront réfléchir à une réception parfois trop uniformément laudative de l’œuvre
“résidenciaire” ou inversement excessivement dépréciative ― ceci au détriment ou au profit du Canto general.
Du seul point de vue des poétiques dominantes de la modernité (européennes, essentiellement), le Canto general
apparaît plus daté, plus “retardataire” moins ancré dans la “modernité” que les Residencias. Inversement du point
de vue de certaines “théories de la littérature latino-américaine”, le Canto general ferait plutôt figure de valeur
poétique exemplaire et les Residencias aurait plutôt tendance à glisser vers une valeur poétique réduite (voir
d’ailleurs à ce sujet les déclarations de Neruda lui-même). Il est inutile de préciser la rigidité et la fragilité de tels
jugements dichotomiques.

Autres directions de travail :

― S’interroger sur les titres : “Canto”, “general”, “residencia”, “en la tierra”


― Le projet du Canto general. La structure du livre
― Statut et transformations du “je” poétique (voir sur ce thème les premiers chants ainsi que le chant ultime «Yo
soy»)
― Le Canto general : totalité synthétique ou dissémination, unité ou fragmentation ?
― Sens et rôle poétique de la matière chez Neruda ; situation “dans ” la matière ... ; matérialisme ― antique ?
dialectique ? ...― ; caractère minéral du monde primordial, perspective matérialiste de l’histoire ... ―
matérialisme historique ? ―, (dans les Residencias, dans le Canto general)
― La découverte du Macchu Picchu, ombilic de pierre ; «Alturas de Macchu Picchu» et l'origine de l'homme
― Nature et processus historique
― L’érotisation du monde naturel
― L'homme et de la nature : de l’unité à la rupture
― Neruda et la question indigéniste
― Appartenances poétiques, politiques, temporelles et civilisationnelles (le sentiment d’être partie prenante
d’une chaîne naturelle ou humaine ...)
― Le Canto general comme épopée ; la célébration des héros et l’exécration des antihéros. L’épopée au
quotidien ...
― “Impureté” poétique et “impureté” idéologique
― Place et fonction du pamphlet dans le Canto general
― L'antipoésie de l'adversaire, les pastiches, l’idéologie («Los abogados del dólar»....).
― La parole donnée aux “humbles” et l'humble parole
― L’énumération du monde américain
― La question du symbole dans le Canto general
― Les principales métaphores.
― Fonctions de la prosopopée
― Le Canto general et le “grand tout” : vers une analogie généralisée qui organiserait l'univers ?
― Le monologue introspectif.
― Le style épistolaire et les conversations poétiques avec des poètes vivants ou morts
― Place du récit dans le Canto general. Maintien ou bouleversement des critères traditionnels des genres
― L’attitude prophétique et oraculaire
..............................................
Agrégation externe (Residencia en la tierra). Conseils méthodologiques

Les conseils précédents s’appliquent en grande partie aux deux “Résidences”. De même que pour le Canto
general, il faut replacer les textes dans le mouvement de l’œuvre nérudienne. En particulier on s’efforcera de les
resituer dans le climat de l’avant-garde de l’entre-deux guerres tout en questionnant les diverses filiations
possibles : modernisme, romantisme ... ?. D’autre part, bien que le contexte biographique ou socio-historique soit
ici apparemment moins décisif que pour le Canto general, il serait utile de l’évoquer brièvement.

Mais à nouveau, la prise de contact directe avec les textes s’avère indispensable. A cet égard, il est conseillé aux
candidats à l’agrégation externe de procéder à plusieurs lectures et relectures, ne serait-ce que pour se
familiariser avec le climat très spécifique de ces poèmes. Plus encore que dans le cas du Canto general, on se
gardera de traquer une reconstruction logicienne sans faille : ce qui ne pourrait qu’aboutir à une destruction des
pièces concernées, voire à des torsions extravagantes du discours poétique. La logique poétique diffère de la
logique ordinaire (même si cette différence n’aboutit pas à une opposition totale). Une expérience de traduction
rationnelle comme celle qu’Amado Alonso mena brillamment en son temps (voir la bibliographie), outre qu’elle
n’est pas sans susciter d’importantes critiques, semble peu susceptible de renouvellement.

Pour les textes les plus codés, les plus plurivalents, il faut procéder par grandes “lignes interprétatives”,
modifiables au fil des relectures, des comparaisons ― au sein d’une même pièce, entre deux pièces ou deux
livres différents (Canto general, Residencias, ...) ― et tenter de faire apparaître non pas tant une organisation
mathématique du poème “résidenciaire” mais bien davantage une cohérence en profondeur. Inversement, on
écartera toute réception par trop impressionniste, l’imprégnation empathique, au “coup-de-coeur”,
l’“explication” arbitraire qui s’éloigne de la nécessaire intuition pour ne plus relever que du coup de force d’un
“porque sí”, ou encore la lecture excessivement absconse (plaquer un mauvais pathos hermétique sur un bon
discours hermétique serait ici une faute majeure). On essaiera de ne pas aborder les “Residencias” comme une
simple suite de non-sens. Dans le même ordre d’idée on prêtera attention à l’interprétation en miroir des
Residencias ― la désarticulation textuelle comme “signe” d’un monde dés-articulé, l'énumération chaotique
comme manifestation d'un pessimisme apocalyptique (cf. Amado Alonso).... ― mais en faisant effort pour
dépasser la “circularité” d’une telle lecture.

Par ailleurs, il serait peu pertinent de jauger les poèmes à l’aune de ce qu’il est convenu
d’appeler l’écart : ce qui revient à traquer les “incorrections” (syntaxiques, sémantiques, ...) et
ce qui tend à supprimer le rôle essentiel en poésie de la tension entre “Haut langage” et
discours ordinaire. Il faut se souvenir que le(s) sens d’une pièce peut aussi bien dépendre des
mots ou des phrases que du système accentuel, de l’organisation consonantique et vocalique,
du caractère graphique de la page, ... bref de tout ce qui participe du rythme poétique.
Autres pistes de réflexion (voir également plus haut à propos du Canto general):
― L'hermétisme, la trace du surréalisme ?
― Le langage poétique: un idiolecte littéraire ?
― la matière : nihilisme ou vision régénératrice ?
― Le sens de l’élément et de l’élémentaire
― La temporalité : le temps de la matière et la matière du temps
― La conscience sociale : absente des Residencias ?
― Voix autorale (biographique) et sujet poétique
.....................

Quelques “ morceaux choisis” offerts à la méditation des candidats

«Para mí ["Alturas de Macchu Picchu"] representaba un prodigio -algo retórico, es cierto en que el lector
accedía al descubrimiento del ser social del hombre y más aún a la aprehensión de nuestras raíces americanas
[…] Pero el mensaje de este poema estaba comunicado, paradójicamente, en un estilo elevado y, al menos en los
primeros fragmentos, hermético. El poeta asumía además una posición elevada para transmitirnos solemnemente
este mensaje. Era el guía que nos llegaba de las alturas, el vate que nos revelaba nuestro destino.» (Federico
Schopf : «Las huellas del poeta», Araucaria de Chile, (26), 1984, p.121).

«Aunque Neruda cambiara de actitud, asumiendo una nueva identidad poética, seguiría siendo
Neruda, con su voz oracular» (René de Costa)

«Ce caractère fondamental du mouvement tient au statut d'objectivité qui est le sien. Le
mouvement est, chez Neruda, thème constant et producteur de thèmes. En même temps qu'il
s'inscrit dans le projet nérudien, il le constitue. La place centrale qu'il occupe, sous de
multiples formes thématiques, dans le système poétique de Neruda tient précisément au fait
qu'il lui est extérieur et à ce statut d'objectivité qui le caractérise. Aussi ne verra-t-on le
mouvement se manifester comme thème dans cette poésie que pour porter témoignage de ce
statut essentiel» (A. Sicard)
«I don't believe in symbols. Those are material things. The sea, fish and birds have material existence for me. I
depend on them just as I depend on daylight. The word symbol doesn't express my thought exactly. Some things
persist in my poetry, are constantly reappearing, but they are material entities... A dove means a dove and a guitar
is a musical instrument called a guitar... and when I see a dove I call a dove, whether it's present to me or not at
that moment. It has a form for me, it may be subjective or objective, but it is nothing else beyond being a dove»
(P. Neruda, in : Rita Guibert: Seven Voices. New York: ed. A.A. Knopf, 1972, p. 42-43).

«Il m'a beaucoup coûté de passer de l'obscurité à la clarté, parce que l'obscurité verbale est
devenue, parmi nous, un privilège de caste littéraire et les préjugés de classe ont taxé de
plébéienne la simplicité du chant […] dans toute l'Amérique, avec les caractéristiques du
déracinement, d'antipatrie, d'irréalité, une expression de caste est toujours unie au désir d'être
supérieurs, en nous rendant obscur» (Neruda)
«Pero tengo que hablar con las estrellas,/ hablar en un idioma oscuro y claro/ y con la noche misma conversar/
con sencillez y hermano» (P. Neruda : Escrito en el año 2000)

«[Las piedras] han conversado conmigo en un lenguaje ronco y mojado, mezcla de gritos marinos y
advertencias primordiales» (Neruda : Piedras de Chile)

«Debo de ser de cuando en cuando un bardo de utilidad pública, es decir, hacer de palanquero, de rabadán, de
alarife, de labrador […] Esta puede ser una función efímera. Pero la cumplo. Y recurro a las armas más antiguas
de la poesía, al canto y al panfleto usados por clásicos y románticos y destinados a la destrucción del enemigo».
(P. Neruda : «Explicación perentoria», Incitación al nixonicidio y alabanza de la revolución chilena. Santiago de
Chile: Quimantú, 1973, p. 15-16)

***
Choix bibliographique

Œuvres

NERUDA, Pablo : Canto general. 4a ed. Ed. de Enrico Mario Santi. Madrid : eds. Cátedra (“Letras
Hispánicas”, 318), 1997. 655 p. [ed. du programme]
NERUDA, Pablo : Residencia en la tierra. Ed. ed introd. de Hernán Loyola. 5a ed. Madrid : ed. Cátedra
(“Letras Hispánicas”, 254), 1999. 363 p. [ed. du programme]
NERUDA, Pablo : Obras completas I. De “Crepusculario” a “Las uvas y el viento”, 1923-1954. Edición de
Hernán Loyola con el asesoramiento de Saúl Yurkievich. Barcelona : Galaxia Gutemberg/ Círculo de Lectores,
1999
NERUDA, Pablo : Obras completas II. De “Odas elementales” a “Memorial de la Isla Negra”, 1954-1964.
Edición de Hernán Loyola con el asesoramiento de Saúl Yurkievich. Barcelona : Galaxia Gutemberg/ Círculo de
Lectores, 1999

24. NERUDA : «España no ha muerto», Aurora de Chile (10), 6 mai 1939, t. IV, repr. in: Les poètes latino-
américains et la guerre d’Espagne. Paris: CRICCAL, 1987, p. 33-39.
25. NERUDA : «La educación será nuestra epopeya», Aurora de Chile (6), 3 déc. De 1938, repr. in: Les poètes
latino-américains et la guerre d’Espagne. Paris: CRICCAL, 1987, p. 43-49.
26. NERUDA, Pablo : Confieso que he vivido. Memorias. Buenos Aires : ed. Losada, 1974. 497 p. Ou :
Barcelona : Seix-Barral, 1974. 513 p. [Mémoires posthumes de Neruda qui reprennent plusieurs textes publiés
dans la revue O Cruzeiro de Sao Paulo (1962) et plusieurs autres matériaux. Montage de textes anciens et plus
récents. Sur les éléments les plus significatifs de la vie du poète depuis l’enfance à Temuco jusqu’à l’assassinat
de Salvador Allende en 1973. Organisées en 12 cahiers autobiographiques. Le texte comporte également
plusieurs poèmes en prose distribués entre les différents cahiers. Un livre essentiel].
27. NERUDA, Pablo : Para nacer he nacido. Barcelona : ed. Seix Barral (“Biblioteca Breve”; 465), 1978. 451
p. [Sept cahiers d’articles, d’essais littéraires et politiques, de prose poétique, de discours et de manifestes : la
production en prose de Neruda réunie par Mathilde Urrutia et Miuguel Otero. Un livre d’un grand intérêt]
28. NERUDA, Pablo: « Conducta y poesía», El Caballo Verde para la Poesía (Madrid), in: Obras completas.
Buenos Aires : ed. Losada, 1968, t. II.
29. NERUDA, Pablo: « Discurso de Estocolmo», Anales de la Universidad de Chile (Santiago de Chile),
CXXIX(157-160), jan.-dec. 1971.
30. NERUDA, Pablo: «Sobre una poesía sin pureza», El Caballo Verde para la Poesía (Madrid), oct. 1935, p. 5.
Reprod. in: El Caballo Verde para la Poesía. Ed. facsimilar (Kraus reprint). Gashutten im Taunus (R.F.A): ed.
D. Auvermann, 1974. Reprod. in: J. Schwartz: Las vanguardias latinoamericanas. Textos programáticos y
críticos. Madrid: Cátedra, 1991, p. 485-486.

Critique
1. ALAZRAKI, Jaime. Poética y poesía de Pablo Neruda. New York : Las Américas Publishing Co., 1965. 222
p., bibl. [Longue introduction essayant de situer Neruda par rapport au modernisme et au post-modernisme
hispano-américain. Puis trois essais sur la philosophie poétique de Neruda, sa poésie hermétique et sa poésie
sociale]
2. ALONSO, Amado: Poesía y estilo de Pablo Neruda. Interpretación de una poesía hermética. [1a ed. Losada,
1940. 1a ed. Sudamericana, 1951]. 6a. ed. Buenos Aires: Sudamericana (“Piragua, ensayos” ), 1975, 367 p. [Un
livre essentiel sur les deux premières “Résidences”. Une tentative brillante pour “traduire” le discours poétique
nérudien en langage clair. Nécessité cependant d’une critique de la critique ....]
3. Anales de la Universidad de Chile. "Estudios sobre Pablo Neruda". CXXIX (157-160), jan-dec. 1971.
[Numéro important consacré a Pablo Neruda. Comporte des inédits, des textes peu diffusés, divers témoignages.
Voir : Hernán Loyola : «Itinerario de Pablo Neruda»; Carlos Santander : «Amor y Temporalidad en Veinte
poemas de amor y una canción desesperada»; Alain Sicard : «La Eternidad en el Instante: un Análisis de
“Tentativa del hombre infinito”»; Federico Schopf : «Análisis de “El Fantasma del Buque de Carga”»; Juan
Villegas : «Héroes y Antihéroes en el “Canto general”»; Cedomil Goic : «“Alturas de Machu Picchu”: la Torre y
el Abismo»; Edmond Cros : «Análisis de Poema IX del Canto II del “Canto general”»; John Felstiner : «La
Danza Inmóvil, el Vendaval Sostenido: 'Four Quartets' de T.S. Eliot y “Alturas de Machu Picchu”» ; Jorge
Sanhueza : «Neruda 1949»; Jaime Concha : «Sobre Algunos Poemas de “Canción de gesta”»; Mario Rodriguez
Fernández : «La Búsqueda del Espacio Feliz: la Imagen de la Casa en la Poesía de Pablo Neruda»; Viviane
Lerner : «Función del Símbolo en la Poesía de Pablo Neruda»; Hernán Loyola : «El Ciclo Nerudiano 1958-1967:
Tres Aspectos.»].
4. Araucaria de Chile (Madrid), Nº 26, 1984. [numéro consacré a Pablo Neruda]
5. CAMACHO GUIZADO, Eduardo: Pablo Neruda: naturaleza, historia y poética. Madrid: Sociedad General
Española de Librería (“Clásicos y Modernos”, 4), 1978. 354 p. [Ouvrage couvrant l’ensemble de la production
littéraire de Neruda, très clair et souvent pertinent] .
6. CONCHA, Jaime : «Interpretación de “Residencia en la tierra” de Pablo Neruda», Mapocho (Biblioteca
Nacional, Santiago de Chile), I (2), jul. 1963, p. 5-39. Reprod. in: Atenea (425), jan.-jul. 1972 et in: J. Concha:
Tres ensayos sobre Pablo Neruda. Columbia (South Carolina): University of South Carolina (“Hispanic
Studies”, 1), 1974; Résumé et reprod. partielle, in: C. Goic (ed.): Historia y crítica de la literatura
hispanoamericana. III. Epoca contemporánea. Barcelona: Ed. Crítica-Grijalbo, 1988, p. 146-153. [Un article
important. Une lecture de l’œuvre de Neruda à la lumière de la pensée métaphysique nérudienne dans les
premiers recueils].
7. CORTÍNEZ, Carlos : «Interpretación de “El habitante y su esperanza” de Pablo Neruda» , Revista
Iberoamericana (Pittsburgh, USA) XXXIX(82-83), jan.-jun. 1973, p. 159-173.
8. CORTÍNEZ, Carlos: Pablo Neruda: Poemas I-IX de Residencia en la tierra. Comentario crítico. Santiago de
Chile: Ed. Andrés Bello, 1985.
9. CYMERMAN, Claude : Pablo Neruda. Canto general. Buenos Aires : Librería Hachette, 1988. 95 p. [Une
très bonne introduction au Canto general]
10. Europe, «Neruda Président» (537-8), jan.-feb. 1974 [Voir : Charles Marcilly: «L'univers précolombien de
Pablo Neruda» ; Emmanuel Graciet Bernard: «Pablo Neruda et/ ou l'enracinement métaphorique» ; Françoise
Cueva : «Hauteurs de Macchu Picchu» ; Alain Sicard : «Thème de la goutte et de la graine» ; Juan Marinello :
«Pablo Neruda, poète épique» ; Neruda : «Pablo Neruda dans la guerre civile espagnole. Trois textes retrouvés» ;
Marie Claire Zimmermann : «Neruda et l'Espagne ou revenir de l'oubli», ...]
11. FEBRER, Jean-Pierre: «La guerre d'Araucanie dans le “Canto general” de Pablo Neruda: l'altération de
l'histoire au service de l'histoire», in: Henry Bonneville (éd.): Hommage des hispanistes français à Noël
Salomon. Barcelona: Laia, 1979, p. 307-319.
12. FLORES, Ángel (Coord.): Aproximaciones a Pablo Neruda. Simposio dirigido por A. Flores. Barcelona:
Llibres de Sinera (“Ocnos”), 1974. 263 p. [Série d’études très intéressantes sur Residencia en la fierra, Tercera
residencia, Canto general et sur Odas elementales. Ramón Diaz : «Pasos entre las dos Residencias» ; Jaime
Giordano: «La poesía no comprometida del “Canto General”. “Alturas de Macchu Picchu”» ; Jac, Himmelblau :
«“Ausencia de Joaquín”» ; Alfredo Lefebvre : «“Sólo la muerte”» ; Mario Rodríguez Fernández : «El tema de la
muerte en “Alturas de Machu Picchu” de Pablo Neruda» ; Mario Rodríguez Fernández «“Reunión bajo las
nuevas banderas” o de la conversión poética de Pablo Neruda» ; Mario Rodríguez Fernández: «“No hay
olvido”» ; Federico Schopf : «“El fantasma del buque de carga”» ; «Bibliografía»].
13. GOIC, Cedomil: «“Alturas de Macchu Picchu”; la torre y el abismo», Anales de la Univ. de Chile, (157-160),
1971, p. 222-244; reprod. in: E. M. Santí, E. Rodríguez Monegal (eds.): Pablo Neruda. Madrid: Taurus, 1980;
Résumé et reprod. partielle, in: C. Goic (ed.): Historia y crítica de la literatura hispanoamericana. III. Epoca
contemporánea. Barcelona: Ed. Crítica-Grijalbo, 1988, p. 158-163 [à consulter en priorité, si possible].
14. GOIC, Cedomil: «Pablo Neruda (1904-1973)», in: C. Goic (ed.): Historia y crítica de la literatura
hispanoamericana. III. Epoca contemporánea. Barcelona: Ed. Crítica-Grijalbo, 1988, p. 125-142 (Bibliografía:
p. 133-142). [De bonnes informations biographiques, thématiques et bibliographiques. D’ordre général.].
15. GONZÁLEZ CRUZ, Luis F.: Pablo Neruda, César Vallejo y Federico García Lorca. Microcosmos poéticos.
Estudios de interpretación crítica. Madrid: Anaya/Las Américas, 1975. 151 p.
16. Les poètes latino-américains devant la guerre civile d’Espagne. Paris: L'Harmattan, 1986 [Claude
Cymerman: «L'essence et les sens dans “España en el corazón”» ; José Manuel López de Abiada : «Neruda
como paradigma: acotaciones sobre su estancia madrileña, su evolución estético-ideológica y su compromiso» ;
Michèle Ramond: «Sobre angustias y cadáveres (Pablo Neruda, “España en el corazón”» ; Raúl Silva Caceres:
«España cristal de copa, no diadema: un comentario de ciertos motivos de España en el corazón»...]
17. Les poètes latino-américains et la guerre d’Espagne. Présentation de C. Fell. Paris: ed. CRICCAL, Univ. de
la Sorbonne Nouvelle Paris III, 1986 [ Claude Cymerman: «L'univers antinomyque d'“España en el corazón”» ;
Nadine Ly : «Engagement poétique: quelques remarques sur le discours poétique de P. Neruda et C. Vallejo» ; ...]
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New York: Univ. of South California/ Las Americas Publishing, 1981. 427 p. [Un ouvrage de référence. Jaime
Alazraki : «Para una Poética de la Poesía Póstuma de Pablo Neruda»; Eliana Suárez Rivero : «La Estética
Esencial en una Oda Nerudiana»; Carlos Cortínez : «Lectura de “Madrigal Escrito en Invierno”» ; Jaime
Concha : «Observaciones sobre Algunas Imágenes de Residencia en la tierra»; Manuel Durán : «Sobre la Poesía
de Neruda, la Tradición Simbolista y la Desintegración del Yo»; Alain Sicard : «Soledad, Muerte y Conciencia
Histórica en la Poesía Reciente de Pablo Neruda» ; Nelson Osorio : «El Problema del Hablante Poético en Canto
general»; Emir Rodríguez Monegal : «Pablo Neruda: las Memorias y las Vidas del Poeta»; Donald A. Yates :
«Neruda and Borges»; Alfredo Roggiano : «Ser y Poesía en Pablo Neruda»; Jean Franco : «Orfeo en Utopía: el
Poeta y la Colectividad en el Canto general»; Enrique Anderson Imbert : «La Prosa Vanguardista de Neruda»;
Fernando Alegría «Neruda: Reflexiones y Reminiscencias»; John Felstiner : «A Feminist Reading of Neruda»;
Hernan Loyola : «Lectura de Veinte poemas de amor...»; Enrico-Mario Santí : «Fuentes para el Conocimiento de
Pablo Neruda, 1967-1974»; Saúl Yurkievich : «El Génesis Oceánico."]
19. LOYOLA, Hernán: «Pablo Neruda: 1968-1973», in: P. Neruda: Antología poética. Madrid: Alianza Editorial
(“El Libro de Bolsillo”, 863), 1981, t. II, p. 433-448; résumé et reprod. partielle, in: C. Goic (ed.): Historia y
crítica de la literatura hispanoamericana. III. Epoca contemporánea. Barcelona: Ed. Crítica-Grijalbo, 1988, p.
173-176. .
20. LOZADA, Alfredo : El monismo agónico de Pablo Neruda: estructura, significado y filiación de
“Residencia en la tierra”. México, Costa-Amic Editor for Louisiana State Univ., 1971. 386 p. [Un livre de
référence. Une approche philosophique des deux preemières résidences mais également une lecture plus
spécifiquemlent poétique. Discours critique centré sur les relations de neruda avec la matière…]
21. Mapocho (Revista de la Biblioteca Nacional de Santiago de Chile), año II, t. II, n° 3, 1964 [numéro à
l'occasion de l'hommage à P. Neruda pour son 60 ème anniversaire].
22. MONTES, Hugo : Macchu Picchu en la literatura. Madrid : Eds. Cultura Hispánica, 1976. 79 p.
23. MONTES, Hugo: Lírica chilena de hoy. [2a. ed. ]. Santiago de Chile: Zig-Zag, 1967 [Voir en particulier :
«Importancia de “Crepusculario”», p. 81-85. «Pablo Neruda», p. 86-127. «“Residencia de la tierra” (análisis de
algunos poemas )» ― Sur “Caballo de los sueños”, “Ausencia de Joaquín”, “Fantasma”, “Lamento lento”,
“Colección nocturna”, “Tiranía”, “Arte poética”, “Sonata y destrucciones” ―, p. 86-113. «Acerca de “Alturas de
Macchu Picchu”», p. 114-127]
24 . NEVES, Eugenia: «Relación entre la historia y la política en “Canto general” de Pablo Neruda», in: H.
Bonneville (ed.): Hommage des hispanistes français a Noël Salomon. Barcelona: Laia, 1979, p. 637-647.
25. NEVES, Eugenia: Pablo Neruda, poète chilien. Les Trois résidences. Identité nationale et conscience
latinoamericaine. Trad. de Jean et Marie Laille. Paris: Centre d'Etudes et de Recherches Marxistes, 1975, fasc.
polycop., 107 p..
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Julio Cortázar : «Carta Abierta a Pablo Neruda». Luis Alberto Sánchez : «Comentarios Extemporáneos: Neruda
y el Premio Nobel». Emir Rodríguez Monegal : «Pablo Neruda: el Sistema del Poeta». Fernando Alegría : «La
“Barcarola”: Barca de la Vida». Alain Sicard : «La Objetivación del Fenómeno en la Génesis de la Noción de
Materia en “Residencia en la tierra”». Saúl Yurkiévich : «Mito e Historia: Dos Generadores del “Canto
general”». Jaime Concha : «Sexo y Pobreza». Carlos Cortinez : «Interpretación de “El habitante y su esperanza”,
de Pablo Neruda». Juan Loveluck : «“Alturas de Macchu Picchu”: Cantos I-V». Martha Paley de Francescato :
«La Circularidad en la Poesía de Pablo Neruda». Alica C. de Ferraresi : «La Relación Yo-Tú en la Poesía de
Pablo Neruda: del Autoerotismo al Panerotismo». Nicolás Bratosevich : «Análisis Rítmico de “Oda con un
Lamento”» ...].
27. RIVERO, Eliana. S.: El gran amor de Pablo Neruda. Estudio crítico de su poesía. Madrid: Playor (“Plaza
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28. RODRÍGUEZ MONEGAL, Emir, SANTÍ, Enrico Mario (eds.) : Pablo Neruda. Madrid : ed. Taurus, 1986.
29 . RODRÍGUEZ MONEGAL, Emir. Neruda, el viajero inmóvil. Introducción a la poesía de Pablo Neruda.
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34. SANTI, Enrique Mario: «Neruda: la modalidad apocalíptica», in: E. M. Santí, E. Rodríguez Monegal (eds.):
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37. SICARD, Alain: La pensée poétique de Pablo Neruda. Thèse de doctorat d'état, Univ. de Bordeaux III, 1977,
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38. TEITELBOIM, Volodia : Neruda. Buenos Aires: Losada, 1985..Santiago de Chile : ed. Sudamericana
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40 . YURKIEVICH, Saúl : «Residencia en la tierra, paradigma de la primera vanguardia», in : A través de la
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41. YURKIEVICH, Saúl: «Introducción general : Pablo Neruda : persona, palabra y mundo», in : P. Neruda :
Obras completas I. De “Crepusculario” a “Las uvas y el viento”, 1923-1954. Edición de Hernán Loyola con el
asesoramiento de Saúl Yurkievich. Barcelona : Galaxia Gutemberg/ Círculo de Lectores, 1999, p. 9-79.
42. YURKIEVICH, Saúl: «Mito e historia: dos generadores del “Canto General”», Revista Iberoamericana
(Pittsburgh, USA) (82-83), jan.-jun. 1973, p. 198-203. Reprod. in: Fundadores de la nueva poesía
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literatura hispanoamericana. III. Epoca contemporánea. Barcelona: Ed. Crítica, -Grijalbo, 1988, p. 163-167.
43. YURKIEVICH, Saúl: «Pablo Neruda», in: S. Yurkievich: Fundadores de la nueva poesía latinoamericana:
Vallejo, Huidobro, Borgés, Girondo, Neruda, Paz. 3a. ed. [1a. ed. 1971]. Barcelona: ed. Barral (“Breve
Biblioteca de Respuesta”,10), 1978, p. 163-249. .
44. YURKIEVICH, Saúl: «Prólogo. Estado de madurez», in : P. Neruda : Obras completas II. De “Odas
elementales” a “Memorial de la Isla Negra”, 1954-1964. Edición de Hernán Loyola con el asesoramiento de
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