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LESBASESDELIRRIGATION
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1 author:
Ahmed Skhiri
Ministry of Agriculture, Saudi Arabia
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Assessment and measures of control non-point sources of contamination for economic and environmental sustainability of irrigated farming systems in Aragon. View project
Sprinkler irrigation: application of water, agronomy, and irrigation return flows. View project
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Table de matières
AVANT-PROPOS .................................................................................................... 5
3
III.3.3. Indicateurs de performance en irrigation localisée ..................................... 93
5pIpUHQFHVELEOLRJUDSKLTXHV
4
AVANT-PROPOS
En 2013, trois cent vingt cinq millions d’hectares sont irrigués dans le monde.
Trois millions viennent s’y ajouter chaque année. En effet par rapport aux surfaces
consacrées chaque année à l’irrigation, l’eau est rare et son coût est très élevé pour
une collectivité nationale. De ce fait, l’irrigation doit être efficace, opportune et
économe grâce à une détermination aussi précise que possible des périodes et des
volumes d’irrigation et à l’amélioration des pratiques et méthodes d’irrigation.
5
Il est évident que les besoins en eau d’irrigation sont variables selon la nature
des cultures ainsi que leur implantation géographique. Pour cette raison il faut
calculer les besoins en eau des cultures. Ces besoins sont calculés en fonction des
réserves d’eau stockées dans le sol ainsi que les hauteurs de pluie tombées. Le type
de sol a une grande influence sur le développement de la culture et par conséquent
sur le mode de son approvisionnement en eau.
Une fois que l’eau est appliquée à l’échelle de la parcelle il faut s’assurer que
toutes les plantes en bénéficient de la même manière. Pour se faire on a intérêt à
évaluer le rendement de l’irrigation en calculant son efficience d’application ainsi que
son uniformité de distribution. La détermination des ces deux paramètres dépend
évidemment du mode d’irrigation, à savoir: irrigation de surface, irrigation par
aspersion ou irrigation localisée.
6
CHAPITRE I:
RELATIONS EAU-SOL-
PLANTE
7
8
I.1. Introduction
Les plantes poussent et croissent sur des sols qui leurs fournissent de l’eau et
des nutriments. Généralement, elles absorbent l’eau à partir du sol par leurs racines et
elles utilisent seulement entre 1,0 et 1,5%, du volume d’eau absorbé, pour leur
croissance végétative ainsi que l’exécution de certaines activités physiologiques et
biochimiques. Le reste d’eau absorbée sera perdue par voix de transpiration.
Il existe cependant une relation très étroite entre l’eau, le sol et la plante. Cette
relation doit être clairement compréhensible pour pouvoir décider le temps et dose
d’irrigation opportuns et réaliser une utilisation efficiente de l’eau d’irrigation
conduisant ainsi à une bonne gestion de l’eau à l’échelle de la parcelle. Le but de ce
chapitre est de présenter les éléments de bases concernant le sol, l’eau, la plante et les
relations entre eux et qui sont d’intérêt pour la gestion de l’eau à la parcelle.
9
¾ Une très faible partie est utilisée pour la croissance, la formation des fruits, de
graines etc.
dans le cas de certains arbres, atteindre plusieurs dizaines de mètres. En réalité tous
ces phénomènes, en apparence différents, s'expliquent par l'état de l'eau dans les
différents milieux qu'elle traverse.
Quel que soit le milieu dans lequel elle se trouve (la cellule végétale, le sol,
l'air), l'eau n’est pas libre de circuler n’importe où: elle est soumise à certaines forces
qui la «retiennent» à son milieu et à d'autres qui tendent à «l'arracher» à celui-ci.
Selon le sens de la force dominante, l'eau restera par exemple dans le sol que l'on
vient d'arroser, ou s'écoulera au contraire en profondeur. On retiendra simplement
que:
¾ Plus le milieu est sec, plus il retient le peu d'eau qu'il contient (eau liquide dans
le sol et la plante, vapeur dans l'air);
¾ L'eau va du milieu où elle est la plus libre vers celui où elle est la plus liée;
¾ En pratique, l'eau va du milieu le plus humide vers le milieu le plus sec: tout se
passe en quelque sorte comme si le sens de circulation de l'eau tendait à rétablir un tel
équilibre entre l'humidité des différents milieux.
11
Figure I.1. Répartition des potentiels d'eau
¾ A plusieurs dizaines d’atmosphères, dans le cas par exemple d’un sol desséché
à la fin de l’été.
I.2.3. Transpiration
Les rapports entre l’eau et la plante sont exprimés par la transpiration qui
représente l’évaporation de l’eau à partir des feuilles vers l’atmosphère. L’eau ainsi
transpirée ne provient pas des réserves de la plante, mais du sol dans lequel celle-ci
puise par ses racines au fur et à mesure de ses besoins. Ceux-ci sont fixés par la
demande d’évaporation de l'air, elle-même déterminée par la température, la
sécheresse de l'air, le vent, etc. La transpiration, qui permet notamment à la plante
exposée aux rayons du soleil d'être suffisamment refroidie, n’est donc qu'une étape
dans la circulation continue de l'eau entre le sol et l'atmosphère.
Lorsque les conditions climatiques créent une demande d’évaporation plus
forte que les possibilités d'absorption et donc de transpiration de la plante, celle-ci se
protège, dans certaines limites, par la régulation stomatique. II s'agit d'un mécanisme
de fermeture progressive des orifices situés sous les feuilles, appelés stomates, par
lesquels sort l'essentiel de l'eau transpirée.
Comme tous les échanges gazeux de la plante passent par ces stomates, leur
fermeture ralentit aussi l'absorption du gaz carbonique de l’air que les plantes
transforment en matière organique (phénomène de photosynthèse). Autrement dit, le
déclenchement de la régulation stomatique diminue la production végétale. Pour
éviter cette régulation ou en réduire l'intensité et la durée, on doit donc chercher à
augmenter les possibilités de transpiration de la plante et à diminuer la demande
d'évaporation de l’air.
13
Où
Ms: masse des solides;
Me: masse de l’eau;
Vt: volume échantillon;
Vs: volume des solides;
14
Figure I.2. Représentation simplifiée des différents types d'eau dans un agrégé de sol.
I.3.1.3. Potentiel de l’eau
a) Signification
15
Le potentiel exprime l'intensité des forces qui retiennent l'eau dans le sol et, par
conséquent, l'importance du travail qu'il faudra fournir pour extraire cette eau. On
retiendra en particulier que:
¾ Plus le sol est humide, plus le potentiel de l'eau est faible, plus l'eau est
"mobile";
16
Figure I.3. Exemple de courbes Humidité-Potentiel
Dans l’ensemble, les sols argileux et limoneux sont plus riches en petits
capillaires que les sols sableux. Ceci explique qu’il y ait pour chaque sol, une relation
caractéristique entre l’humidité et le potentiel correspondant de l’eau. Pour en
montrer les applications pratiques en irrigation, on a représenté, sur la figure I.3 trois
courbes d’humidité-potentiel concernant l’une un sol sableux, un sol limoneux et
l’autre un sol argileux. L’examen et la comparaison de ces courbes permettent de tirer
quelques conclusions pratiques:
¾ Dans tous les cas, plus l'humidité augmente, plus le potentiel de l'eau diminue,
plus celle-ci est facilement absorbable par les racines;
¾ Deux sols de nature différente, ayant la même humidité, n'offrent pas aux
plantes les mêmes possibilités d'absorption;
¾ A volumes égaux, un sol sablonneux stocke moins d'eau qu'un sol argileux
mais il cède celle-ci plus facilement;
17
¾ Enfin, quel que soit le type de sol, l'humidité varie peu lorsque le sol se
dessèche, alors que le potentiel de l'eau augmente au contraire très fortement (les
courbes deviennent presque verticales).
Figure I.4. Teneurs en eau caractéristiques des sols et croissance des plantes.
Les définitions des humidités caractéristiques sont données dans ce qui se suit
et les ordres de grandeurs sont donnés dans le tableau I.3:
e) Valeurs pratiques
Dans la pratique, les calculs de ڧCC et ڧPF se font en utilisant l’humidité
équivalente ڧE, à partir des relations suivantes:
ߠ ൌ ߠா
ߠாൗ
ߠி ൌ ͳǡͺͶ
19
20
Figure I.5. Presse à membrane de Figure I.6. Étuve de séchage des
Richards. échantillons de sol.
ሺܯ െ ܯ௦ ሻ
߱ ൌ
ܯ
ሺܯ െ ܯ௦ ሻ
߱ி ൌ
ܯ
où
Mh: poids humide de l’échantillon;
Ms: poids de l’échantillon après passage à l’étuve.
21
Figure I.7. Représentation schématique de la réserve utile maximum (RUMAX).
ሺߠ െ ߠி ሻ
ܴܷெ ൌ ൈܼ
ͳͲͲ
Ou bien:
ሺ߱ െ ߱ி ሻ
ܴܷெ ൌ ൈ ܽܦൈ ܼ
ͳͲͲ
où:
22
-1
Figure I.8. Ordre de grandeur de la réserve utile (mm m ) en fonction de la texture
du sol.
Le tableau I.4 présente les valeurs moyennes de la réserve utile maximum pour
1 mètre de profondeur de sol selon sa nature:
Les sols sablonneux ont une forte proportion en éléments grossiers et une faible
capacité de rétention de l’eau. Les sols argileux, ayant une forte proportion en
particules fines et riches en matière organique (MO) et en humus, emmagasinent
23
Figure I.9. Détermination de la réserve utile du sol (mm) en fonction du triangle
textural.
La valeur de la RUMAX peut être calculée à partir du triangle textural tel qu’il
est démontré dans la figure I.9. En déterminant les pourcentages de sable, limon et
argile, l’intersection de ces valeurs sur le triangle textural nous renseigne sur la
RUMAX du sol.
ሺߠ െ ߠி ሻ
ܴܷௗ ൌ ൈ ܼ
ͳͲͲ
24
où:
ș: Humidité volumique du sol (%);
șPF: Humidité volumique au point de flétrissement (%);
Z: Profondeur du sol exploitée par les racines (mm).
Ͳ ܴܷௗ ܴܷெ
Figure I.10. Représentation graphique de la réserve en eau dans le sol exploitée par
les racines.
Estimation de la réserve utile disponible (RUd)
Pour les parcelles irriguées, l’estimation de la RUd se fait selon trois possibles:
Cas nº1:
25
Cas nº2:
Si 0 < RUdi-1 + Pui + Ii - ETci< RU ĺ RUdi = RUdi-1 + Pui + Ii - ETci
Cas nº3:
Si RUdi-1 + Pui + Ii - ETci≥ RUĺ RUdi = RU
26
¾ Attendre pour arroser que la totalité de la RUMAX soit utilisée: mais ceci peut
avoir des conséquences défavorables sur le rendement des cultures;
ͳ ʹ
ܴ ܷܨൌ ܴܷ݀݁ெ
ʹ ͵
27
28
29
30
CHAPITRE II:
BESOINS EN EAU DES
CULTURES
31
32
II.1.1. Introduction
L’évapotranspiration potentielle est un paramètre important du cycle terrestre
de l’eau. Elle désigne l’évaporation maximale possible, indépendamment de la
quantité d’eau que les plantes ont effectivement à disposition. Elle est considérée
comme l’indicateur du développement optimal de la végétation et joue un rôle capital
pour l’évaluation des aptitudes climatiques d’une région pour l’agriculture.
L’appréciation de l’évapotranspiration potentielle est nécessaire notamment pour
estimer les besoins en eau d’irrigation pour l’agriculture.
Les Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont introduit dans
le rapport 56 sur l’irrigation et le drainage le concept d’évapotranspiration de
référence (ETo), c’est-à-dire l’évapotranspiration d’un peuplement végétal idéal,
disposant d’eau à volonté. C’est le taux d’évapotranspiration à partir d’une surface
étendue de gazon vert (Ray Grass) ayant une hauteur uniforme de 8 à 15 cm poussant
activement couvrant complètement le sol sans aucun stress hydrique (Figure II.1).
Figure II.1. Evapotranspiration potentielle de référence ETo à partir un gazon.
33
L’ETo est mesurée en mm (1 mm = 10 m3 ha-1). Elle varie selon le temps
(mois) et la région.
Lysimètre de référence
La méthode du lysimètre de référence est la méthode la plus appropriée pour la
mesure directe de l’ETo (Figure II.2). Elle se base sur l’équation du bilan hydrique et
sur la déduction de l’évapotranspiration à partir de la détermination des autres termes
de l’équation (Figure II.3). Cette méthode peut se justifier dans la mesure où les
autres termes de l’équation du bilan sont souvent relativement plus faciles à
déterminer.
34
Figure II.2.Lysimètre de référence Figure II.3.Représentation schématique
cultivé de Ray Grass. de la mesure directe de l’ETo.
ݏݐݎܣൌ ܵݏ݁݅ݐݎ
où
Pu: précipitation utile;
I: irrigation;
D: drainage;
ETo: évapotranspiration potentielle de référence;
ǻS: stock d’eau dans la zone racinaire.
οܵ ൌ ܵ݇ܿݐி െ ܵ݇ܿݐூ௧
35
L’installation remaniée d’une cuve lysimétrique dans le sol passe par cinq
étapes principales:
36
L’installation non remaniée d’une cuve lysimétrique dans le sol passe par cinq
étapes principales:
1. Pose du lysimètre à la surface du sol (Figure II.9);
2. Enfoncement du lysimètre dans le sol (Figure II.10);
3. Retrait du lysimètre du sol (Figure II.11);
4. Installation des conduites de collecte des eaux de drainage (Figure II.12);
5. Mise en place de la cuve lysimétrique (Figure II.13).
37
Figure II.11.Retrait du lysimètre de la Figure II.12.Installation des conduites
tranchée. de collecte des eaux de drainage.
Une fois installée la cuve lysimétrique, on construit une chambre de visite pour
mesurer le volume d’eau drainé (Figures II.14 et II.15).
38
39
Figure II.16.Bac d’évaporation Classe Figure II.17.Diagramme schématique
A installé sur terrain d’un bac Classe A
où
ETo: évapotranspiration potentielle de référence;
Kbac: coefficient de conversion (varie de 0,7 à 0,8);
Ebac: évaporation du bac.
Le choix de la valeur du coefficient du bac (Kbac) se fait sur un tableau qui
prend en compte la vitesse du vent (m s-1), l’humidité relative (%) etla distance du
bac par rapport au gazon (m).
Evaporomètre de Piche
Il s’agit d’un tube de verre rempli d’eau (Figure II.18) et fermé à son extrémité
inférieure par une rondelle de papier buvard (Figure II.19). La tranche d’eau évaporée
à partir de celle-ci se lit directement sur les graduations de tube.
40
Figure II.18. Evaporomètre de Piche. Figure II.19. Papier buvard.
Une fois mise au point, la formule de calcul de l’ETo on peut alors envisager
d’y introduire un facteur correctif cultural Kc permettant de déterminer l’ETc en
fonction de l’espèce végétale et pour différents périodes du cycle végétatif.
Les différentes données entrant dans les formules de calcul de l’ETo sont la
température, la radiation solaire, l’humidité relative de l’air, la vitesse du vent, etc.…
La difficulté de connaître l’importance exacte de chacun de ces paramètres dans le
phénomène d’évapotranspiration explique le nombre considérable de formules mises
au point par les chercheurs.
41
9 Elles ont été établies pour la mesure de l’ETo, et donnent donc des évaluations
des besoins en eau généralement supérieures aux besoins en eau des cultures (ETc),
sauf pour la période de la pleine croissance où l’ETc se rapproche de l’ETo;
9 Généralement leurs résultats sont d’autant plus approximatifs que les formules
qui tiennent compte de moins de données;
42
ଽ
ͲǡͲͶͺοሺܴ െ ܩሻ ߛ ݑሺ݁ െ ݁ ሻ
்ାଶଷ ଶ ௦
ܶܧൌ
ο ߛሺͳ Ͳǡ͵Ͷݑଶ ሻ
où:
ETo: Évapotranspiration de référence (mm j-1);
T: Température de l’air (°C);
u2: Vitesse du vent à 2 m au-dessus du sol (m s-1);
ǻ: Rapport entre la différence de pression de vapeur et la différence de
température correspondant (kPa °C-1);
Ȗ: Constante psychrométrique (Ȗ ~ 66 Pa °K-1);
Rn: Rayonnement net à la surface du sol (MJ m-2 j-1);
G: Flux de chaleur du sol (MJ m-2 j-1);
es: Pression de vapeur (kPa);
ea: Pression de vapeur saturante à la température T (kPa).
ͳͲ ൈ ܶሺሻ
ܶܧൌ ܨሺɉሻ ൈ ͳ ൈ ൨
ܫ
où:
ETo: Évapotranspiration de référence moyenne du mois m (m = 1 à 12)
(mm);
T(m): Température moyenne mensuelle de l'air (°C);
43
ଵଶ
ܫൌ ݅ሺ݉ሻ
ୀଵ
ܶሺሻ ଵǡହଵସ
݅ሺ݉ሻ ൌ ൨
ͷ
où:
T: température moyenne mensuelle (ºC);
p: pourcentage d’heures diurnes pendant le mois considéré par rapport au
nombre d’heures diurnes annuelles; p est en fonction uniquement de la latitude
du lieu.
44
ܶ ሺʹ ൈ ܶାଵ ሻ
ܶܧൌ Ͳǡ͵ͳ ൈ ቆ ቇെܾ
͵
où:
Tn: température maximale moyenne du mois n (ºC);
Tn+1: température maximale moyenne du mois n+1 (ºC);
b: coefficient d’ajustement.
ܾ ൌ ǡͳ െ Ͳǡͳ ൈ ߮
où:
ij: latitude de la région considérée.
Formule annuelle
ܲ
ܶܧൌ
మ
ටͲǡͻ
మ
où:
T: température moyenne sur 1 an (°C);
P: pluie annuelle (mm an-1);
45
L: ܮൌ ͵ͲͲ ሺʹͷ ൈ ܶሻ ሺͲǡͲͷ ൈ ܶ ଷ ሻ
Si Hr > 50%:
ܶ
ܶܧൌ Ͳǡͳ͵ ൈ ሺܴீ ͷͲሻ ൈ
ܶ ͳͷ
Si Hr 50%:
ܶ ͷͲ െ ݎܪ
ܶܧൌ Ͳǡͳ͵ ൈ ሺܴீ ͷͲሻ ൈ ൈ ൬ͳ ൰
ܶ ͳͷ Ͳ
où:
T: température moyenne (°C);
RG: rayonnement global (cal cm-2 jour-1).
Dans le cas où le rayonnement global RG (i.e. solaire incident donc tout ce qui
arrive au sol) est exprimé en W m-2, les relations ci-dessus s’expriment en multipliant
la valeur de RG par 2,065.
II.2.1. Introduction
C’est le taux d’évapotranspiration à partir d’une culture donnée exempte, qui
n’a pas été attaquée de maladies, poussant activement dans un vaste champ
46
47
9 Texture et structure du sol: si la texture d’un sol est peu modifiable, il n’est
pas de même de la structure, dont l’amélioration par les façons culturales, l’apport de
matière organique, etc.…, peut favoriser le développement du système racinaire dans
toutes les directions et augmenter ainsi les possibilités d’absorption de l’eau par la
plante.
48
cultivée par une culture donnée exempte (qui n’a pas été attaquée) de maladies,
poussant activement bénéficiant de conditions pédologiques, hydriques optimales et
d’une fertilité suffisante pour réaliser totalement son potentiel productif (selon le
milieu et le stade de croissance).
ݏݐݎܣൌ ܵݏ݁݅ݐݎ
où
Pu: précipitation utile;
I: irrigation;
D: drainage;
ETc: évapotranspiration potentielle d’une culture;
ǻS: stock d’eau dans la zone racinaire.
οܵ ൌ ܵ݇ܿݐி െ ܵ݇ܿݐூ௧
49
où :
Kc: coefficient cultural déterminé expérimentalement;
ETc: évapotranspiration potentielle d’une culture;
ETo: évapotranspiration potentielle de référence.
50
Figure II.20. Courbe de variation du coefficient cultural Kc.
Le tableau II.1 montre les valeurs de Kc pour les principales cultures cultivées
en Tunisie:
II.3.1. Introduction
C’est la quantité d’eau réellement évapotranspirée par un couvert végétal. C’est
une donnée difficilement, voire même impossible, de mesurer à l’échelle d’une
parcelle. L’ETr dépend de:
51
9 de la culture considérée;
9 du stade phrénologique de cette culture;
9 du contenu en eau du sol;
9 des conditions météorologiques observées.
Si l’humidité du sol est très faible, si le potentiel de l’eau est très élevé,
l’évapotranspiration réelle de la parcelle sera inférieure à l’ETo, dans la mesure où
les mouvements de l’eau du sol vers les feuilles seront alors ralentis.
52
ܶ ܶ݊݅ݐܽݎ݅ݏ݊ܽݎ ݎܶܧ
ൌ ൌ
݈ܲ݁݀ݐ݊ܽݎܽݒܧݎ݅ݒݑܲ ܧԢܽ݅ܶܧ ݎ
Figure II.21. Mesure de l'évapotranspiration réelle (ETr) sur une parcelle cultivée.
53
ݏݐݎܣൌ ܵݏ݁݅ݐݎ
où
Pu: précipitation utile;
I: irrigation;
D: drainage;
ETr: évapotranspiration réelle d’une culture;
ǻS: stock d’eau dans la zone racinaire.
οܵ ൌ ܵ݇ܿݐி െ ܵ݇ܿݐூ௧
L’utilisation de la réserve utile disponible peut nous aider à estimer ETr, deux
cas sont possibles:
Cas nº1:
Si Pui + RUdi-1< ETci ĺ ETri = Pui + RUdi-1
Cas nº2:
Si Pui + RUdi-1≥ ETci ĺ ETri = ETci
54
ܴ݊ ൌ ܩ ܪ ɉ
où
Rn: rayonnement net;
G: flux de chaleur du sol;
H: flux de chaleur sensible;
A: assimilation photosynthétique;
ȜE: flux de chaleur latente.
L’évapotranspiration (en W m-2) correspond au terme du flux de chaleur
latente, ȜE. L’utilisation de l’équation du bilan d’énergie pour la détermination de
l’évapotranspiration peut se justifier par le fait que, d’après de nombreux auteurs, le
terme du flux de chaleur latente, soit le terme le plus difficile à estimer de l’équation.
55
9 Les méthodes résiduelles du bilan d’énergie combinant certaines relations
empiriques avec des modules physiques (exemple: SEBI, SEBAL);
ݏݐݎܣൌ ܵݏ݁݅ݐݎ
où
Pu: précipitation utile;
I: irrigation;
D: drainage;
ETc: évapotranspiration potentielle d’une culture;
56
Pour calculer les besoins bruts en eau d’irrigation il faut tenir compte de
l’efficience globale (EG) d’irrigation (réseau et parcelle)
où
EG: efficience globale;
Ep: efficience parcelle;
Er: efficience réseau.
57
Le lessivage consiste à évacuer les sels qui ont tendance à s’accumuler dans la
zone racinaire. La dose de lessivage nécessaire pour maintenir le niveau de la salinité
à une valeur tolérable par les cultures, sera appliquée en dehors des mois de
l’irrigation. Les besoins de lessivage (BL) seront calculés à partir de la fraction de
lessivage (FL). Cette dernière est estimée par la formule suivante:
ܧܥ௪
ܮܨൌ
ሺͷ ൈ ܧܥ ሻ െ ܧܥ௪
où
FL: fraction de lessivage en % des besoins des cultures;
ECw: conductivité électrique de l’eau d’irrigation (mmhos cm-1);
58
où
BL: besoins de lessivage en mm ou m3;
FL: fraction de lessivage (%);
Bbruts: besoins bruts de la culture (mm ou m3).
Dans le cas de l’irrigation par aspersion il faut tenir en compte des possibles
pertes d’eau dues á l’évaporation et la dérive du vent (PEDV). Dans la plupart des cas
ces pertes sont calculées par l´équation suivante:
59
où
V: vitesse moyenne du vent (m s-1);
PEDV: pertes par évaporation et dérive du vent (%);
HR: humidité relative moyenne (%).
D’où:
ሺ ܿܭൈ ܶܧሻ െ ܲ ݑ ܮܤ ܸܲܦܧ
ܤ௧௧௨௫ ൌ
ܩܧ
où
Pu: précipitation utile;
Pt: pluie totale;
R: quantité d’eau ruisselée;
D: quantité d’eau drainée au-dessous de la zone de sol exploitée par les
racines.
Généralement, la pluie utile est calculée comment étant 80% de la pluie totale
(0,80) ou bien moyennant la formule suivante:
60
ܽ ൈ ܴݏܩ
ݏܲܶܧൌ
ܮܾ
où
a et b: coefficients expérimentaux de l’équation de régression;
ETPs: évapotranspiration potentielle de référence sous serres (mm j-1);
RGs: rayonnement solaire global sous serre (cal cm-2);
L: chaleur latente de vaporisation de l’eau (cal cm-3).
Le rayonnement global sous serre peut être mesuré directement sinon calculé à
partir du rayonnement global extérieur (RG):
ܴ ݏܩൌ ߙ ൈ ܴܩ
où
Į: coefficient de transparence de la couverture de la serre.
61
Le coefficient de transparence de couverture de la serre varie selon le matériau
avec lequel est construite. Quelques valeurs de Į sont présentées dans le tableau II.4.:
Dans les conditions tunisiennes certains chercheurs ont montré que l’ETPs peut
être calculée en appliquant la formule suivante:
ݏܲܶܧൌ ͲǡͶ ൈ ܴݏܩ
ܴܩሺ݈ܿܽܿ݉ ିଶሻ
ܴ ܩሺ݉݉ሻ ൌ
ܮሺ݈ܿܽܿ݉ିଷሻ
où
L: chaleur latente de vaporisation de l’eau (600 cal cm-3).
62
De cette relation on peut tirer l’expression finale de l’ETPs selon les conditions
tunisiennes qu’on écrit comme suit:
Pour la tomate:
De la plantation au début de la floraison: Kc = 0,50;
63
De la floraison du 1er bouquet à celle du 2ème bouquet: Kc = 0,65;
De la floraison du 2ème bouquet à celle du 4ème bouquet: Kc = 0,80;
De la floraison du 4ème bouquet au début de la récolte: Kc = 1,10;
Du début de la récolte à la mi- récolte: Kc = 1,00;
De la mi- récolte à la fin de la récolte: Kc = 0,90.
Pour le piment:
De la plantation au début de la floraison de la 1ère fleur: Kc = 0,5;
De la floraison de la 1ère fleur à la récolte: Kc = 0,80;
Durant la récolte: Kc = 1,00;
Vers la fin de la récolte: Kc = 0,90.
9 La nature de la plante;
9 L’état physiologique et pathologique de la plante;
9 Le stade du développement végétatif.
Exemple: Coton (35%), Melon (25%), Sorgho (60%). Un hectare assolé (10.000
m ). D’où l’assolement sera Coton (3500 m2), Melon (2500 m2), Sorgho (6000 m2).
2
Définition
C'est le volume d'eau total (V) à apporter par irrigation à un hectare de culture
pendant toute la durée (T) de la saison d’irrigation. II peut être exprimé en m3 ha-1, en
hauteur de lame d'eau déversée sur un hectare (mm ha-1).
Estimation
Le volume V est estimé en fonction des besoins en eau de la culture (ETc), de
la quantité d'eau de pluie infiltrée dans la zone racinaire du sol, de la pluie utile (Pu)
et des stocks d'eau dans la zone racinaire du sol.
ܳெ ൌ ܭൈ ܵ ൈ ݅
݅ൎͳ
ܳெ ൌ ܭൈ ܵ
66
où
K: perméabilité du sol;
S: Surface du sol;
i: gradient hydraulique.
9 Si K < 10-6 m s-1: le sol est imperméable et son irrigation est aléatoire;
9 Si 10-6 K < 5.10-6 m s-1: le sol est peu perméable et peu irrigable;
9 Si 5.10-6 K < 5.10-5 m s-1: le sol est perméable et parfaitement irrigable;
9 Si K 5.10-5 m s-1: le sol est très perméable, irrigable avec précaution
(lessivage excessif).
݁ݐ݊݅݁݀ݏ݅݉ݑܽ݁݊݁ݏ݊݅ݏ݁ܤ
݂ܳܿ ൌ ൈ ͳͲସ
ʹͶ ൈ ͵ͲͲ ൈ ݊
67
où
Qfc: débit fictif continu;
nj: nombre des jours du mois de pointe.
ܰʹ ݁ݐ݊݅݁݀ݏ݅݉ݑ݀ݏݎݑ݆݁݀݁ݎܾ݉Ͷ
݂݂ܳ݁ ൌ ݂ܳܿ ൈ ൈ
ܻ ܺ
où
Qeff: débit effectif ou débit d’équipement;
X: nombre d’heures de travail par jour;
X: nombre de jours de travail par mois.
68
ܯ
ܵெ ൌ
݂ܳܿ
II.4.7.7. Dose maximum d’irrigation (DMAX)
C'est la quantité d’eau apportée à la culture pendant une irrigation. Elle permet
de remplir le réservoir sol jusqu’à la capacité au champ (ڧCC). Autrement dit, DMAX
représente la réserve facilement utilisable du sol. Elle est exprimée en mm d’eau ou
en m3 ha-1.
ܦெ ൌ ܴܷܨ
ͳ ʹ ߠ െ ߠி
ܦெ ൌ ൈ ൬ ൰ൈܼ
ʹ ͵ ͳͲͲ
ߠ െ ߠ
ܦൌ൬ ൰ൈܼ
ͳͲͲ
où
ڧi: humidité du sol avant irrigation (%);
ڧCC: humidité du sol á la capacité au champ (%);
ڧPF: humidité du sol au point de flétrissement (%);
D: dose d’irrigation (mm);
DMAX: Dose maximum d’irrigation (mm);
Z: profondeur racinaire (mm).
69
II.4.7.8. Nombre d’irrigation par saison (N)
C'est le nombre N des doses D à apporter à la culture pendant la durée T de la
saison d'arrosage. II est déterminé au moyen de l'expression:
ݑܽ݁݊݁ݏ݊݅ݏ݁ܤ ܿܶܧ
ܰൌ ᇱ ൌ
݊݅ݐܽ݃݅ݎݎ݅ ݀݁ݏܦ ܦ
où
N: nombre d’irrigations par saison;
ETc: besoin en eau d’une culture (mm);
D: dose d’irrigation (mm).
où
ta: durée d’irrigation (s ou h);
D: dose d’irrigation (mm ou m3 ha-1);
70
où
ta: durée d’irrigation (s ou h);
D: dose d’irrigation (mm ou m3 ha-1);
Q’: pluviométrie (mm h-1, L s-1 ha-1ou m3 s-1 ha-1).
݀݁ݏܦԢ݅݊݅ݐܽ݃݅ݎݎ ܦ
ܲܽ ൌ ൌ
ܿܶܧ ݎ݈݁݅ܽ݊ݎݑ݆ݑܽ݁݊݁݊݅ݏ݁ܤ
où
Pa: intervalle d’irrigation (j);
D: dose d’irrigation (mm ou m3 ha-1);
ETc: besoin en eau journalier d’une culture (mm j-1 ou m3ha-1j-1).
71
ሺܶ െ ܰ ൈ ܽݐሻ
ܲܽ ൌ
ሺܰ െ ͳሻ
où
Pa: intervalle d’irrigation (j);
ta: durée d’irrigation (s ou h);
N: nombre d’irrigations par saison;
T: durée de la saison d’irrigation.
Figure II.22. Représentation graphique de certains paramètres fondamentaux de
l'irrigation.
où
Pa: intervalle d’irrigation (j);
72
73
74
CHAPITRE III:
CONCEPTS
D’FFICIENCE ET DE
PRODUCTIVITÉ DE
L’EAU
75
76
CHAPITRE III: CONCEPTS D’EFFICIENCE ET DE
PRODUCTIVITE DE L’EAU
III.1. Introduction
L’efficience et la productivité de l’eau sont des indicateurs utilisés dans de
nombreuses disciplines scientifiques, généralement pour rendre compte des pertes en
eau qui surviennent au cours de son usage ou des produits générés par unité d’eau
consommée. Leur perception est très diversifiée dans la littérature. Mais les
définitions les plus partagées présentent l’efficience de l’irrigation comme une
mesure de l’efficacité de l’irrigation et l’efficience de la productivité de l’eau comme
une mesure de l’efficacité du processus physiologique de production de biomasse et
de formation de rendement des cultures, liée à leur consommation réelle en eau.
77
De la nature de la culture:
Chaque système d’irrigation associe des pertes d’eau qui seront plus ou mois
importantes suivant le cas:
78
¾ Les pertes dans le réseau de distribution (les canaux à ciel ouvert causent
beaucoup de pertes, conduites sous pression,…);
¾ Les pertes d’eau à l’échelle de la parcelle (réseau interne de distribution);
¾ Les pertes à l’échelle de la culture, c'est-à-dire à la technique d’irrigation.
Ce sont les pertes dues à la mauvaise application d’eau (la gestion de
l’irrigation: besoins, doses, temps,…);
¾ Pour limiter les pertes, malgré le bon choix de la technique d’irrigation, il
faut assurer une bonne maitrise de la technique d’irrigation, de la distribution de
l’eau au sein du périmètre, au niveau de la canalisation d’adduction. Pour
évaluer l’importance des pertes d’eau au sein d’un projet d’irrigation, on utilise
la notion d’efficience de l’irrigation.
σୀଵȁݓ െ ݓ
ഥȁ
ܷܥൌ ͳͲͲ ൈ ቆͳ െ ቇ
݊ൈݓ ഥ
où
w : hauteur moyenne d’eau enregistrée (mm);
79
ܸ ݀݁݉ݑ݈ᇱ ݁ܽ݇ܿݐݏݑ±ܴܼ݈݀ܽ݊ܽݏ
ݏܧൌ ͳͲͲ ൈ
ܸܴܼ݈݈ܽ݁݀݁݅ݐ݊݁ݐ݁݃ܽ݇ܿݐݏ݁݀݁݉ݑ݈
L’efficience de stockage ne permet pas de donner une idée sur les pertes d’eau
à l’échelle de la parcelle.
Elle permet de mettre en évidence l’importance des pertes d’eau lors d’une
irrigation. On considère eau perdue tout ce qui est infiltrée au-dessous de la zone
racinaire:
ܸ ݀݁݉ݑ݈ᇱ ݁ܽ݇ܿݐݏݑ±ܴܼ݈݀ܽ݊ܽݏ
ܽܧൌ ͳͲͲ ൈ
ܸ ݈݀ܽݐݐ݁݉ݑ݈ᇱ ݁ܽݐݎܽݑ±
80
ܸ ݀݁݉ݑ݈ᇱ ݈݈݁ܽ݁݁ܿݎ݈ܽܽݑ݁ݎݑ
݀ܧൌ ͳͲͲ ൈ
ܸ ݀݁݉ݑ݈ᇱ ݁ܽ݀݁݊݊ܽݒ݈ܽݑ݁ݎݑԢ݅݊݅ݐܽ݃݅ݎݎ
ܸ ݀݁݉ݑ݈ᇱ ݁ܽݏ݈ܾ݅݅ܽݐ݉ܿݑ±
݀ܧൌ
ܸ ݀݁݉ݑ݈ᇱ ݁ܽݐ݊݁ݑ݁ݎݑ²ݑ݀݁ݐ±݉݅ݎ°݁ݎݐ
ܲ
ܲ ܧൌ
ܧܥ
où
PE: productivité de l’eau d’irrigation (kg m-3 ha-1);
P: produit ou rendement (kg);
EC: eau consommée (m3ha-1).
ܲ
ܲ ܧൌ
ܸ݁
où
PE: productivité de l’eau d’irrigation (kg m-3 ha-1);
82
ܻ
ܣܧா ൌ
ܽܧ
ܲ
ܧܧா ൌ
ܽܧ
où
EAUE: efficience agronomique d’utilisation de l’eau (kg m-3);
EEUE: efficience économique d’utilisation de l’eau (DT m-3);
Y: rendement (kg);
P: produit (DT);
Ea: eau appliquée (m3).
83
ܸ ݀݁݉ݑ݈ᇱ ݈ܾ݁ܽ݁݅݊ݏ݅݀ݑ
ܧܴܣൌ
ݎݏ݊݅ݏ݁ܤ±݈݁ݏ݁ݎݑݐ݈ݑܿݏ݁݀ݑܽ݁݊݁ݏ
ͳ ܲݑ
ܧܴܣൌ
ܶܧ ܲܲ
84
ሺ ܿܶܧെ ݎܶܧሻ
ܪܦൌ ͳͲͲ ൈ
ܿܶܧ
où
DH: déficit hydrique (%);
ETc: l’évapotranspiration potentielle de culture (mm);
ETr: l’évapotranspiration réelle de culture (mm).
L’uniformité de distribution;
Le coefficient de stockage;
l’efficience d’application.
85
l’uniformité de distribution. Elle indique la qualité de la répartition de la hauteur
d’eau infiltrée dans la parcelle et s’exprime par:
ݎݐ݈݂݅݊݅ܧܯܪ±݁݀ܽ݊ʹݏ݈݁ݏͷΨ݈݀݁ܽݑ݃݅ݎݎ݂݅݁ܿܽݎݑݏ±݁
ܷ ܦൌ ͳͲͲ ൈ
ݎݐ݈݂݅݊݅ܧܯܪ±݈݈݁݀ܽ݊݁݁ܿݎ݈ܽܽݏ
où
HME: hauteur moyenne d’eau d’irrigation.
où
Q: débit d’alimentation;
L: longueur de la raie, de la planche, ou du bassin;
n: coefficient de la rugosité hydraulique;
So: pente longitudinale de la parcelle;
Ic: caractéristiques d’infiltration du sol;
Fa: caractéristiques de la section transversale de la raie, de la planche ou du
bassin;
Tco: temps écoulé jusqu’à l’interruption de la parcelle.
86
݇ܿݐݏܧܯܪ±ܴܼ݈݁݀ܽ݊ܽݏ
ܵܥൌ ͳͲͲ ൈ
݈ܾ݈݉ܿݏݑ݀ܪܦ±݈ݎܽԢ݅݊݅ݐܽ݃݅ݎݎ
ഥǡ
ܦ
ഥǡ ൏ ܪܦǡ ݈ܽܽܧݏݎ ൌ
ܵ݅ܦ
ഥ ൈ ͳͲͲ
ܦ
87
2. Deuxième alternative: l’eau appliquée est destinée à réalimenter la zone
racinaire sans que le déficit hydrique du sol ne soit comblé par l’irrigation:
ܪܦ
ഥǡ ܪܦǡ ݈ܽܽܧݏݎ ൌ
ܵ݅ܦ ൈ ͳͲͲ
ഥ
ܦ
ഥ
ܦ
ܽܧ௪ ൌ
ഥ
ܦ
ܼ ൈ ܮ
ܽܧ௪ ൌ
ܳ ൈ Ͳ ൈ ݐ
88
où
L: longueur des raies (m);
tco: temps de coupure (min);
Zreq: dose d’eau infiltrée requise en m3 m-1 de raie;
Q0: débit entrant dans la raie (m3 h-1).
où
n: nombre de pluviomètres disposés selon une maille carrée;
HEi: lame d’eau recueillie au niveau de pluviomètre i (mm);
HEM: lame d’eau moyenne du réseau de n pluviomètres disposés selon une
maille carrée.
89
ܳൈݐ
ܪൌ
ܵ
où
Q: débit de l’asperseur (L s-1);
t: temps de l’évaluation (secondes);
S: surface occupée par un asperseur (m2).
où
90
Figure III.1. Disposition des asperseurs et de pluviomètres dans une parcelle pour
l'évaluation de l'irrigation par aspersion fixe.
91
Figure III.2.Schéma synoptique du protocole expérimental de détermination de la
performance de l'irrigation par aspersion fixe.
92
Figure III.3. Disposition des asperseurs et de pluviomètres dans une parcelle pour
l'évaluation de l'irrigation par pivot.
ܳଶହΨ
ܷ ܦൌ ͳͲͲ ൈ
ܳ
où
Q25%: débit moyen des 25% des émetteurs d'irrigation ayant le débit le plus
faible (L h-1);
Qn: débit moyen de tous les émetteurs de l'échantillon (L h-1).
93
Une uniformité de distribution est considérée comme étant:
94
Figure III.6. Schéma synoptique du protocole expérimental de détermination de la
performance de l'irrigation localisée (goutte à goutte).
95
5pIpUHQFHVELEOLRJUDSKLTXHV
Penman, H.L., (1948). “Natural evaporation from open water, bare soil
and grass.” Proceedings of the Royal Society of London. Series A,
Mathematical and Physical Sciences, Vol. 193, No. 1032, p. 120-145.
Riou, C., (1975). La détermination pratique de l’évaporation. ORSTOM,
no 80.
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