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S2I CCP TSI 2005 GE (Corrigé)
S2I CCP TSI 2005 GE (Corrigé)
Session 2005
Corrigé UPSTI
1.1 1.2
C(N.m)
lieu de fonctionnement autorisé par le moteur Si le moteur est accouplé à une charge dont le
7,1 couple résistant est constant est égal à 5 N.m, la
vitesse maximale de fonctionnement est de 220
caractéristique de la charge rad.s-1.
5
157 220
Ω(rad.s-1)
1.3
Le nombre de paires de pôles peut se déduire de la vitesse de fonctionnement nominale, à condition de connaître
la fréquence nominale, la fréquence d’alimentation de l’onduleur n’a pas à priori de relation avec la fréquence
nominale du moteur. Pour mémoire le moteur triphasé de Centrale S2I II 2004 avait une fréquence nominale de
97,5 Hz
60 ⋅ f
1.4 Ns = = 30 ⋅ f
p
1.5 C(N.m)
Tracé de la caractéristique externe dans le 17
plan couple vitesse pour N variant de
0 à Ns
16,3
1.6 partie utile : Zone située autour du point de
fonctionnement nominal.
Cn − Cs 7,1 − 0
k= = = −0,13 Nm.min
N − Ns 1445 − 1500 7,1
N
1500
1445
1.7 L’exploitation du schéma équivalent monophasé équivalent ramené au stator (programme TSI) non utilisé
dans ce sujet permet de montrer que le coefficient directeur de la droite définie à la question précédente reste
le même à condition que le convertisseur respecte la loi U/f = cte.
Cette loi (quoique non précisée) est facile à respecter tant que la tension d’alimentation est inférieure à la
tension nominale. Le couple nominal (seule manière ici de déterminer le coefficient directeur de la droite) étant
atteint pour la vitesse nominale, on peut donc légitimement supposer que la tension nominale (non précisée)
est atteinte pour la fréquence nominale.
Il est beaucoup plus difficile de conserver la loi U/f constant pour les fréquences supérieures à la fréquence
nominale.
C(N.m)
En considérant que f=25Hz f=50Hz f=75Hz
le convertisseur
parvient à maintenir
une commande U/f =
constante quelque 7,1
soit la fréquence, on 5
N(tr/min)
peut dire que le
coefficient directeur 750 1500 2250
reste le même 1445
Cm − Cs 5−0 5
= −0,13 = = ⇒ f = 71,3Hz
n − ns 2100 − ns 2100 − 30 f
2. Etude du redresseur
2.2
uo α<π/2 uo
α>π/2
π/2 π/2
ωt ωt
it it
α α
io io
π/2 π/2
ωt ωt
1 π +α U Teff ⋅ 2
2.3 < uo >= ⋅ ∫ U Teff ⋅ 2 ⋅ sin ω t ⋅ d (ω t ) = 2 ⋅ ⋅ cos α
π α π
2.4 La valeur mini de m est :
U Teff ⋅ 2
< uo >= 2 ⋅ ⋅ cos α
π
U Teff 300 ⋅ π
m= ⇒m= = 1, 45
U eff reseau 2 ⋅ 2 ⋅ 230
U eff reseau = 230V
toute valeur supérieure de m pourra convenir, mais au détriment de la plage de réglage de α
Si m = 1,45 : α varie entre 0 et π/3 pour Uomoy variant entre 300 et 150 V
π
2.5 α <
2
2.6
π
pour α < :
2
U 0max = U Teff ⋅ 2
U 0 − U 0min π ⋅ (1 + sin α )
U 0min = U Teff ⋅ 2 ⋅ sin (π + α ) ⇒ K = max =
2U 0 4 ⋅ cos (α )
2U Teff ⋅ 2
moy
U 0m oy = ⋅ cos (α )
π
2.7 K maxi dans les limites de la question 2.4 : pour α = π/3 =2,93
2.8 Les thyristors passants (parfaits) ont une tension nulle à leur bornes, les thyristors bloqués sont soumis à la
tension d’alimentation
2.9 Si l’on considère les thyristors parfaits, la puissance active en sortie du pont est la même que la puissance à
l’entrée du pont
1 T 1 T
⋅ ∫ u0( t ) ⋅ i0( t ) ⋅ dt ⋅ ∫ u0( t ) ⋅ Io ⋅ dt Io⋅ < u > Io ⋅ 2 ⋅ U ⋅ 2 ⋅ cos α
P 0( t ) 2⋅ 2
F= =T =T
0 0 Teff
= = = ⋅ cos α
S U Teff ⋅ ITeff U Teff ⋅ Io U Teff ⋅ Io π ⋅ U Teff ⋅ Io π
π
2.10 U0moy maxi pour α = 0 S = P ⋅ = 1221VA
2⋅ 2
3. Etude de l’onduleur
3.1
ud
E
T t
T/2
-E
d ( id )
3.2 U d (t ) = R ⋅ id (t ) + L ⋅
dt
3.3 comme le système est linéaire :
d ( id ) d ( id )
U d (t ) = R ⋅ id (t ) + L ⋅ ⇒< U d (t ) >=< R ⋅ id (t ) > + < L ⋅ >
dt dt
En considérant qu’ en régime permanent id(t) est périodique donc la valeur moyenne de sa variation est nulle
< U d (t ) >=< R ⋅ id (t ) >
3.7
I d (0) = I d (T ) = − I dM
T
−
E E −
T −T / 2
−
T
E −
T
E 1 − e 2τ
I d (T ) = − + + I dM e
τ
= − I dM ⇒ I dM 1 + e 2τ = ⋅ 1 − e 2τ
⇒ I dM = ⋅ T
R R R R −
1+ e 2τ
3.8
La question concerne la tension Ud
ud 2 T2 1 π
bn = ∫ T e(t ) ⋅ sin(nω t )dt = ∫ e(t ) ⋅ sin(nω t )dω t
T −2 π −π
(∫ )
E
1 0 π
bn = − E ⋅ sin(nω t )dω t + ∫ E ⋅ sin(nω t )dω t
π −π 0
π ωt E cos(nω t ) cos(nω t )
0 π
-π bn = −
π n −π n 0
E
-E bn = ⋅ (1 − cos ( nπ ) + 1 − cos ( nπ ) )
π ⋅n
fonction impaire : 2E
pas de terme en cosinus (a0=0, an=0) bn = ⋅ (1 − cos ( nπ ) )
π ⋅n
4E
Il n’y a pas d’harmoniques pairs : bk =
π ⋅ ( 2k + 1)
+∞ +∞
4E
U d (t ) = ∑ ( bk ⋅ cos ( 2k + 1) .ω t ) = ∑ ⋅ cos ( 2k + 1) .ω t
k =0 k = 0 π ⋅ ( 2 k + 1)
3.9
rang fréquence amplitude
fondamental 1 4E
T π
Harmonique 3 4E
3
T 3π
Harmonique 5 4E
5
T 5π
Exemple :
Tension rectangulaire d’amplitude 320 V
50 Hz (T = 20 ms)
R = 10 Ω
L = 0.002 H
ωc=5000 rad/s
τ = 0,2 ms
Imax = 37 A
R = 10 Ω
L = 0.02 H
ωc=500 rad/s
τ = 2 ms
Imax = 30 A
R = 10 Ω
L = 0.2 H
ωc=50 rad/s
τ = 20 ms
Imax = 7 A
30 f − N 5
4.1 en fonction de f : C = 4.2 Ns = 1500 − = 1461 tr/min
0,13 0,13
4.3 Le schéma bloc de la figure 5 représente la machine asynchrone avec sa charge, donc (à priori) une
partie de la chaîne d’action du futur asservissement.
C et CM représentent la même variable
30 f − N f K1 Ns Ns-N K2 C
C= (30)
+
(0,13)
0,13 -
N
dΩ π dN Cr
CM − Cr = J =J⋅ ⋅
dt 30 dt
CM - CM-Cr Ω N
+ 1/Jj ω 30/π
-90°
4.7 La nature des signaux n’est pas précisé, une interprétation possible est :
la mesure de la vitesse délivre « une fréquence » dont la valeur en Hz est 30 fois plus faible que la valeur
de la vitesse en tr/min.
fe f Ns CM Ω N
+ K 30 + 0,13 1/Jj ω 30/π
- -
fr N
1/30