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Ecology The Economy of Nature 7th Edition Ricklefs Test Bank 1
Ecology The Economy of Nature 7th Edition Ricklefs Test Bank 1
MULTIPLE CHOICE
1. Topic: biomes
Level: medium
Which of the following pairs is an example of convergent evolution?
a. dogs and cats
b. wolves and deer
c. birds and bats
d. giraffes and trees
Answer: c
2. Topic: biomes
Level: easy
Biomes are
a. geographic regions with the same key species.
b. geographic regions with species that have not evolved convergently.
c. geographic regions with the same range of temperatures.
d. geographic regions whose plant communities have similar adaptations.
Answer: d
3. Topic: biomes
Level: easy
Which of the following species does not easily fit with the expectations of biome classification?
a. organ pipe cactus
b. eucalyptus trees
c. feral dogs
d. cattails
Answer: b
5. Topic: biomes
Level: easy
Which of the following does NOT have a secondary influence on plant communities in biomes?
a. topography
b. soils
c. herbivory
d. fire
e. humidity
Answer: e
7. Topic: biomes
Level: easy
Which of the following is used to distinguish aquatic biomes?
I. salinity
II. depth
III. flow
a. I and II
b. I and III
c. II and III
d. I, II, and III
Answer: d
8. Topic: biomes
Level: medium
Why is the biome concept difficult to apply to aquatic systems?
a. Temperature is similar over the majority of aquatic biomes, unlike terrestrial systems.
b. Aquatic communities vary little from place to place because of the ability of fish to travel between
oceans.
c. Nutrients from terrestrial biomes limit most aquatic systems, so terrestrial systems must be
considered when determining the aquatic biomes.
d. Producers in many aquatic systems are algae, which have little characteristic large-scale structure.
Answer: d
9. Topic: biomes
Level: easy
At what average temperatures do we see the greatest variation in precipitation among biomes?
a. warm temperatures (approximately 20° to 30°C)
b. moderate temperatures (approximately 5° to 20°C)
c. cold temperatures (approximately −5° to 5°C)
d. very cold temperatures (less than −5°C)
Answer: a
SHORT ANSWER
CHAPITRE XXIV[55].
J’ose appeler encore cette longue guerre une guerre civile. Le duc de
Savoie y fut armé contre ses deux filles. Le prince de Vaudemont, qui
avait pris le parti de l’archiduc Charles, avait été sur le point de faire
prisonnier dans la Lombardie son propre père, qui tenait pour Philippe V.
L’Espagne avait été réellement partagée en factions. Des régiments
entiers de calvinistes français avaient servi contre leur patrie. C’était
enfin pour une succession entre parents que la guerre générale avait
commencé: et l’on peut ajouter que la reine d’Angleterre excluait du
trône son frère que Louis XIV protégeait, et qu’elle fut obligée de le
proscrire.
Les espérances et la prudence humaine furent trompées dans cette
guerre, comme elles le sont toujours. Charles VI, deux fois reconnu dans
Madrid, fut chassé d’Espagne. Louis XIV, près de succomber[56], se
releva par les brouilleries imprévues de l’Angleterre. Le conseil
d’Espagne, qui n’avait appelé le duc d’Anjou au trône que dans le
dessein de ne jamais démembrer la monarchie, en vit beaucoup de parties
séparées. La Lombardie, la Flandre[57], restèrent à la maison d’Autriche:
la maison de Prusse eut une petite partie de cette même Flandre, et les
Hollandais dominèrent dans une autre; une quatrième partie demeura à la
France. Ainsi l’héritage de la maison de Bourgogne resta partagé entre
quatre puissances; et celle qui semblait y avoir le plus de droit n’y
conserva pas une métairie. La Sardaigne, inutile à l’empereur, lui resta
pour un temps. Il jouit quelques années de Naples, ce grand fief de
Rome, qu’on s’est arraché si souvent et si aisément. Le duc de Savoie eut
quatre ans la Sicile, et ne l’eut que pour soutenir contre le pape le droit
singulier, mais ancien, d’être pape lui-même dans cette île, c’est-à-dire
d’être, au dogme près, souverain absolu dans les affaires ecclésiastiques.
La vanité de la politique parut encore plus après la paix d’Utrecht que
pendant la guerre. Il est indubitable que le nouveau ministère de la reine
Anne voulait préparer en secret le rétablissement du fils de Jacques II sur
le trône. La reine Anne elle-même commençait à écouter la voix de la
nature, par celle de ses ministres; et elle était dans le dessein de laisser sa
succession à ce frère dont elle avait mis la tête à prix malgré elle.
Attendrie par les discours de madame Masham, sa favorite, intimidée
par les représentations des prélats torys qui l’environnaient, elle se
reprochait cette proscription dénaturée. J’ai vu la duchesse de
Marlborough persuadée que la reine avait fait venir son frère en secret,
qu’elle l’avait embrassé, et que, s’il avait voulu renoncer à la religion
romaine, qu’on regarde en Angleterre et chez tous les protestants comme
la mère de la tyrannie, elle l’aurait fait désigner pour son successeur. Son
aversion pour la maison de Hanovre augmentait encore son inclination
pour le sang des Stuarts. On a prétendu que, la veille de sa mort, elle
s’écria plusieurs fois: Ah, mon frère! mon cher frère! Elle mourut
d’apoplexie à l’âge de quarante-neuf ans, le 12 août 1714.
Ses partisans et ses ennemis convenaient que c’était une femme fort
médiocre. Cependant, depuis les Édouard III et les Henri V, il n’y eut
point de règne si glorieux; jamais de plus grands capitaines ni sur terre ni
sur mer; jamais plus de ministres supérieurs, ni de parlements plus
instruits, ni d’orateurs plus éloquents.
Sa mort prévint tous ses desseins. La maison de Hanovre, qu’elle
regardait comme étrangère, et qu’elle n’aimait pas, lui succéda; ses
ministres furent persécutés.
Le vicomte de Bolingbroke, qui était venu donner la paix à Louis XIV
avec une grandeur égale à celle de ce monarque, fut obligé de venir
chercher un asile en France, et d’y reparaître en suppliant. Le duc
d’Ormond, l’ame du parti du prétendant, choisit le même refuge. Harlay,
comte d’Oxford, eut plus de courage. C’était à lui qu’on en voulait; il
resta fièrement dans sa patrie; il y brava la prison où il fut renfermé, et la
mort dont on le menaçait. C’était une ame sereine, inaccessible à l’envie,
à l’amour des richesses et à la crainte du supplice. Son courage même le
sauva, et ses ennemis dans le parlement l’estimèrent trop pour prononcer
son arrêt.
Louis XIV touchait alors à sa fin. Il est difficile de croire qu’à son âge
de soixante et dix-sept ans, dans la détresse où était son royaume, il osât
s’exposer à une nouvelle guerre contre l’Angleterre en faveur du
prétendant, reconnu par lui pour roi, et qu’on appelait alors le chevalier
de Saint-George; cependant le fait est très certain. Il faut avouer que
Louis eut toujours dans l’ame une élévation qui le portait aux grandes
choses en tout genre. Le comte de Stair, ambassadeur d’Angleterre,
l’avait bravé. Il avait été forcé de renvoyer de France Jacques III, comme
dans sa jeunesse on avait chassé Charles II et son frère. Ce prince était
caché en Lorraine, à Commerci. Le duc d’Onnond et le vicomte de
Bolingbroke intéressèrent la gloire du roi de France; ils le flattèrent d’un
soulèvement en Angleterre, et surtout en Écosse, contre George Iᵉʳ. Le
prétendant n’avait qu’à paraître: on ne demandait qu’un vaisseau,
quelques officiers et un peu d’argent. Le vaisseau et les officiers furent
accordés sans délibérer; ce ne pouvait être un vaisseau de guerre, les
traités ne le permettaient pas. L’Épine d’Anican, célèbre armateur,
fournit le navire de transport, du canon et des armes. A l’égard de
l’argent, le roi n’en avait point. On ne demandait que quatre cent mille
écus, et ils ne se trouvèrent pas. Louis XIV écrivit de sa main au roi
d’Espagne, Philippe V, son petit-fils, qui les prêta. Ce fut avec ce secours
que le prétendant passa secrètement en Écosse. Il y trouva en effet un
parti considérable; mais il venait d’être défait par l’armée anglaise du roi
George.
Louis était déjà mort; le prétendant revint cacher dans Commerci la
destinée qui le poursuivit toute sa vie, pendant que le sang de ses
partisans coulait en Angleterre suc les échafauds.
Nous verrons dans les chapitres réservés à la vie privée et aux
anecdotes comment mourut Louis XIV au milieu des cabales odieuses de
son confesseur, et des plus méprisables querelles théologiques qui aient
jamais troublé des esprits ignorants et inquiets. Mais je considère ici
l’état où il laissa l’Europe.
La puissance de la Russie s’affermissait chaque jour dans le Nord, et
cette création d’un nouveau peuple et d’un nouvel empire était encore
trop ignorée en France, en Italie, et en Espagne.
La Suède, ancienne alliée de la France, et autrefois la terreur de la
maison d’Autriche, ne pouvait plus se défendre contre les Russes, et il ne
restait à Charles XII que de la gloire.
Un simple électorat d’Allemagne commençait à devenir une
puissance prépondérante. Le second roi de Prusse, électeur de
Brandebourg, avec de l’économie et une armée, jetait les fondements
d’une puissance jusque-là inconnue.
La Hollande jouissait encore de la considération qu’elle avait acquise
dans la dernière guerre contre Louis XIV: mais le poids qu’elle mettait
dans la balance devint toujours moins considérable. L’Angleterre, agitée
de troubles dans les premières années du règne d’un électeur de Hanovre,
conserva toute sa force et toute son influence. Les états de la maison
d’Autriche languirent sous Charles VI; mais la plupart des princes de
l’empire firent fleurir leurs états. L’Espagne respira sous Philippe V, qui
devait son trône à Louis XIV. L’Italie fut tranquille jusqu’à l’année 1717.
Il n’y eut aucune querelle ecclésiastique en Europe qui pût donner au
pape un prétexte de faire valoir ses prétentions, ou qui pût le priver des
prérogatives qu’il a conservées. Le jansénisme seul troubla la France,
mais sans faire de schisme, sans exciter de guerre civile.
CHAPITRE XXV.