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Test Bank For Principles of Macroeconomics Canadian 8th Edition Sayre Morris 1259030695 9781259030697
Test Bank For Principles of Macroeconomics Canadian 8th Edition Sayre Morris 1259030695 9781259030697
2) What is the term for the quantities which consumers are willing and able to buy per period of time at
various prices?
A) Demand.
B) Desire.
C) Human wants.
D) Supply.
E) Market.
Answer: A
3) What is the term for a table that shows the various quantities demanded per period of time at
different prices?
A) Production possibilities table.
B) Schedule of equilibrium points.
C) Supply schedule.
D) Demand schedule.
E) Market schedule.
Answer: D
1
5) What is the most likely reason that your instructor does not have a demand for a top-of-the-line
BMW?
A) He or she cannot afford to own such an expensive car.
B) He or she does not wish to own such an expensive car.
C) He or she would prefer to own no car at all.
D) He or she does not want to own a German-made car.
Answer: A
7) What is the correct way to label the axis on a graph which illustrates a demand curve?
A) Price on horizontal axis and quantity on the vertical axis.
B) Income on the horizontal axis and price on the vertical axis.
C) Price on the horizontal axis and income on the vertical axis.
D) Quantity on horizontal axis and price on the vertical axis.
Answer: D
8) What is the term for income measured by the amount of goods and services which it will buy?
A) Net income.
B) Real income.
C) Nominal income.
D) Actual income.
E) Income effect.
Answer: B
9) What is the term for the total demand for a product by all consumers?
A) Schedule of wants.
B) Market Demand.
C) Market Supply.
D) Quota.
E) Product market.
Answer: B
2
11) What is the income effect?
A) The effect of a change in income on the demand for a product.
B) The effect of a change in income on the demand for a substitute product.
C) The effect of a change in income on the demand for an inferior product.
D) The effect of a price change on real income and therefore on the quantity demanded of a
product.
Answer: D
13) What is the term for the substitution of one product for another as a result of a change in their
relative prices?
A) Substitution effect. B) Income effect.
C) Market effect. D) Law of demand.
Answer: A
15) What is the term for the effect which a price change has on real income and therefore on the
quantity demanded of a product?
A) Market demand.
B) Change in the quantity demanded.
C) Substitution effect.
D) Income effect.
E) Opportunity cost.
Answer: D
16) Which of the following is explained by the combination of the substitution effect and the income
effect?
A) Ceteris paribus. B) Market demand.
C) Downward sloping demand curves. D) Equilibrium price.
Answer: C
3
17) Which of the following is explained by the combination of the substitution effect and the income
effect?
A) Equilibrium price.
B) The inverse relationship between price and quantity demanded.
C) Market demand.
D) The direct relationship between price and quantity demanded.
Answer: B
19) What is the term for a table showing the various quantities supplied per period of time at different
prices?
A) Supply schedule. B) Demand schedule.
C) Market supply. D) Price schedule.
Answer: A
20) What is the term for a change in the amounts that a producer is willing and able to make available as
a result of a price change?
A) Change in the individual supply. B) Change in the market demand.
C) Change in the market supply. D) Change in the quantity supplied.
Answer: D
21) What is the term for the quantities which producers are willing and able to sell per period of time at
various prices?
A) Quantity demanded.
B) Surplus.
C) Quantity supplied.
D) Supply.
E) Product availability.
Answer: D
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somme annuelle de 25 sols de monnaie. Les religieux, d’après un registre
ouvert à cette époque, devaient aussi fournir des hommes au roi pour
l’armée de Flandre, et un jeune seigneur, appelé Robert Roussel, se
chargea par procuration de ce service onéreux.
L’année même de la mort de Guillaume du Château, les bénédictins
choisirent pour lui succéder le prieur de Saint-Pair, nommé Jean de la
Porte; celui-ci resta vingt ans à la tête du monastère et mérita d’être placé
parmi les premiers abbés du Mont-Saint-Michel. Ses religieux rendirent
de lui le plus beau témoignage, dans une supplique adressée au souverain
pontife: «Jean de la Porte nous a gouverné selon Dieu, écrivaient-ils; son
humilité, sa piété, sa mansuétude, l’intégrité de ses mœurs, sa patience
dans les épreuves, son amour de la justice, sa vie exemplaire, la bonne
réputation qu’il s’est acquise, le charme de sa conversation en ont fait un
pasteur accompli et un homme d’une grande probité.» Après son élection,
le nouvel abbé se présenta devant le chapitre d’Avranches, qui
administrait le diocèse depuis la mort de Michel de Pontorson; mais les
chanoines le renvoyèrent à l’évêque de Dol qui le bénit en présence de
l’abbé de la Lucerne; ensuite il fit serment de fidélité au roi de France et
en reçut des lettres de protection près du bailli du Cotentin. Jean de la
Porte ayant gouverné son monastère avec sagesse et fermeté, mourut le
jour du vendredi saint, 14 avril 1334, à l’heure où les religieux devaient
réciter l’office divin. Tous l’avaient aimé comme un père pendant sa vie;
après sa mort, ils le vénérèrent comme un saint. Sa dépouille mortelle fut
inhumée dans la chapelle dédiée à saint Jean l’Évangéliste, devant l’autel
de la très sainte Trinité. Les bénédictins élevèrent à la mémoire de
l’illustre abbé un mausolée remarquable, avec «son effigie relevée en
bosse et revestue pontificalement;» ses armes, où brillait le symbole de la
douceur unie à la force et à la charité, furent aussi reproduites dans le
vitrail qui surmontait le tombeau, et à la voûte de la nef.
Jean de la Porte s’efforça d’inspirer l’amour de la règle par ses paroles
et surtout par ses exemples; en même temps il employa tous les moyens
qu’il avait à sa disposition pour favoriser les hautes études. Ses efforts ne
furent pas inutiles. A cette époque l’abbaye compta parmi ses membres
des hommes de mérite, au nombre desquels figure Jean Enète. Ce
religieux était versé dans la connaissance de l’Écriture sainte et de la
théologie; et même, si l’on en juge par les ouvrages qui lui appartenaient,
il n’était pas étranger à l’étude de la langue hébraïque. Comme la plupart
des savants, il aimait les livres, et l’un de ses amis, nommé Jean
Hellequin, ne trouva pas de présent plus agréable à lui offrir qu’une Bible
du prix de 10 livres et un volume des Sentences de Pierre Lombard, qu’il
avait acheté 8 livres parisis.
Rien ne manquait alors à la prospérité du mont Tombe et saint Michel
était honoré sous tous les titres que nos pères aimaient à lui donner. Le
monastère acquit de nouveaux revenus en Bretagne, dans la ville
d’Avranches, à Jersey et dans le diocèse de Coutances; les rois Louis X,
Philippe V et Charles IV accordèrent de nouveaux privilèges au Mont-
Saint-Michel et mirent leur couronne sous la garde de l’Archange; le
souverain pontife Jean XXII, la reine Jeanne de France et les ducs de
Bretagne, le roi d’Angleterre Édouard II, plusieurs évêques et seigneurs
féodaux écrivirent au vénérable abbé ou envoyèrent des présents au
sanctuaire de saint Michel; les grandes voies de Paris, d’Angers, de
Rennes étaient couvertes de pèlerins qui se réunissaient sur les grèves, et
là se rangeaient en longues files pour gravir le versant de la montagne et
faire leur entrée solennelle dans les vastes nefs de la basilique; ils
retournaient ensuite dans leur pays et y racontaient les merveilles dont ils
avaient été les heureux témoins. Cependant à la France riche, prospère et
triomphante, telle que saint Louis l’avait faite, allait succéder une France
pauvre, humiliée, vaincue. La ligne directe des Capétiens venait de
s’éteindre pour faire place à la branche puînée des Valois; la guerre de
cent ans avec ses horreurs s’annonçait déjà menaçante; un vainqueur
impitoyable devait bientôt battre en brèche nos vieilles institutions
féodales pour établir sa domination sur un amas de ruines et tenter
d’introduire chez nous une dynastie que la loi salique proscrivait. La
vieille abbaye normande changea d’aspect. Robert de Torigni ne sortait
pas de son monastère sans être accompagné de ses vavasseurs portant la
lance au poing et l’écu sur la poitrine. Cette pompe féodale prit de tels
développements sous Richard Toustin, que l’archevêque de Rouen, Eudes
Rigault, et le souverain Pontife lui-même se crurent obligés d’y porter
remède. Dans les Constitutions de l’époque, il est défendu aux moines de
«boire dans des verres au pied cerclé d’argent ou d’or,» de porter des
«couteaux à manche richement ciselé,» de sortir sur des «chevaux
caparaçonnés, avec des selles ornées d’arabesques.» Cette magnificence
disparaîtra dans les siècles suivants pour faire place à la pauvreté; ces
vases de prix seront engagés ou vendus pour alimenter la garnison du
château et nourrir les derniers défenseurs de la France. Mais d’autres
gloires étaient réservées au Mont-Saint-Michel dans ces temps
malheureux, et l’Archange guerrier allait remporter de nouveaux
triomphes; après avoir présidé à la formation de nos grandes universités
en qualité de prince de la lumière, il devait se présenter à nos armées
vaincues comme l’ange des batailles, le type de la bravoure et de la
fidélité.
CHAPITRE III
I.
L’ÉPISODE DES PETITS PÈLERINS.
écrivain versé dans l’étude du moyen âge, M. L. Gautier,
a tracé les principaux caractères du culte de saint Michel
pendant la guerre de cent ans: «Rien, dit-il, ne se
ressemble moins que la France des Capétiens et celle des
Valois. Avant la guerre de cent ans, la France était, à tout le
moins, aussi peuplée que de nos jours; elle était
généralement riche et prospère, et le sort des classes inférieures y était
peut-être aussi fortuné qu’aux meilleurs jours de notre histoire. Mais la
guerre de cent ans a tout changé, et elle a fait de ce beau pays une terre
dépeuplée et misérable. Il y a des populations françaises qui ont, à cette
époque, couché dans leurs églises durant plusieurs années, tant leurs
habitations étaient menacées par les Anglais et les compagnies. On ne
peut guère se faire l’idée d’une telle misère, ni surtout d’une telle
décadence. Le sens de la justice avait notablement baissé, et, comme le
montrent nos lettres de rémission, le crime n’inspirait plus l’horreur qu’il
doit inspirer. Le jour vint où l’on vit à Paris se pavaner l’Anglais
insolemment vainqueur, et là, tout près de l’Anglais, dans le palais de
saint Louis, un pauvre vieux roi de France qui avait perdu la raison.
Quelquefois le pauvre Charles se mettait aux fenêtres de ce palais qu’on
lui laissait par pitié, et il était acclamé par tout ce qui restait encore de
bons Français dans la capitale déshonorée de la France conquise. C’est
alors que tous les Français se prirent à penser à saint Michel et à en faire
leur idée fixe. Ils voyaient dans le ciel les grandes ailes lumineuses de
l’Archange, qui s’étendaient au-dessus de ce beau pays, et qui nous
promettait, en quelque sorte, la revanche tant souhaitée. Saint Michel fut
obstinément, opiniâtrément aimé, prié, attendu, désiré, et c’est vers le
sanctuaire du mont Tombe que se dirigeait le regard de l’espérance
universelle. Jeanne d’Arc a partagé cette espérance; Jeanne d’Arc a eu ce
regard. On sait le reste, et comment, la plus simple, la plus candide, la
plus charmante de toutes les jeunes filles devint, avec l’aide de saint
Michel, la libératrice d’une nation dont les destinées sont intimement
liées avec celles de l’Eglise.»
De 1328 à 1337, c’est-à-dire dans les années qui précédèrent
immédiatement les grandes hostilités, la France parut entrevoir les
événements qui allaient s’accomplir, et dès lors, son attention se porta sur
le Mont-Saint-Michel. Depuis 1333, le roi d’Angleterre, manifestant de
plus en plus ses prétentions à la couronne de Philippe VI, les peuples se
portèrent en foule vers le sanctuaire miraculeux, et tous, unis dans la
même foi et la même espérance, supplièrent l’Archange de les secourir à
l’approche du danger.
A cette époque se rattache un épisode touchant, qui jeta l’Europe dans
l’admiration. Des croisades de jeunes bergers, appelés Pastoureaux,
s’étaient mises en marche pour aller combattre les Sarrasins et prier sur le
tombeau du Sauveur; le Mont-Saint-Michel allait avoir aussi ses
pèlerinages de Petits Enfants. Ne convenait-il pas aux anges de la terre de
visiter le palais des anges du ciel, et la voix de l’innocence ne devait-elle
pas se faire entendre sous ces voûtes sacrées, où les pécheurs venaient
chaque jour implorer la miséricorde de Dieu? Laissons la parole à nos
pieux chroniqueurs et n’enlevons rien à la naïveté, à la poésie, à la
vivacité de leurs récits.
En 1333, dit dom Huynes, «une chose advint grandement admirable et
est telle. Une innombrable multitude de petits enfants qui se nommoient
pastoureaux vinrent en cette église de divers pays lointins les uns par
bande, les autres en particulier.» Des voix mystérieuses leur avaient dit:
Levez-vous et allez au Mont-Saint-Michel; «incontinant ils avoient obéys,
poussez d’un ardent désir, et s’estoient dès aussy tost mis en chemin,
laissans leurs troupeaux emmy les champs, et marchant vers ce Mont sans
dire adieu à personne.» Un enfant âgé de vingt-un jours dit à sa mère
d’une voix forte et intelligible, comme s’il eût atteint l’âge de vingt ans:
«Ma
Fig. 65.—Pèlerins arrivant au Mont-Saint-Michel, conduits par un petit enfant. Miniature d’un ms.
du Mont. Quatorzième siècle. Bibl. d’Avranches.
II.
III.
F .P .F .P .
Fig. 77 et 78.—Ampoules en plomb (quinzième siècle).
Fig. 79 et 80.—Coquilles en plomb (quinzième siècle).
IV.
LE SIÈGE DU MONT-SAINT-MICHEL.
le visiteur arrive sur la grève, à deux kilomètres du Mont-
Saint-Michel, il aperçoit un mur d’enceinte qui entoure la ville au
sud-ouest, au sud et à l’est, pour escalader la pente du rocher et
rejoindre au nord-est l’angle de la Merveille. Ce rempart, dont le
sommet se termine par des mâchicoulis formés de consoles à trois
modillons, est flanqué de plusieurs tours dentelées de créneaux, et
présente l’un des plus beaux chefs-d’œuvre de l’architecture militaire au
moyen âge. La première tour, maintenant isolée du reste des fortifications,
est remarquable par ses meurtrières horizontales et sa couronne de
mâchicoulis; mais elle manque d’élévation. Elle est appelée la tour
Gabrielle, du nom de Gabriel du Puy, qui la fit bâtir au seizième siècle,
sous la prélature de Jean le Veneur. A côté, dans la direction du sud, était
l’ancienne tour des Pêcheurs, qui protégeait l’entrée des «Fanils.» De
cette tour jusqu’à la porte principale, le rocher seul offre un obstacle
infranchissable; cependant sa cime est bordée d’un mur crénelé dont
l’angle sud-ouest est défendu par une échauguette ou tourelle encorbellée.
Viennent ensuite la porte du Roi avec sa barbacane, sa herse et ses
créneaux; la tour du Roi et la tourelle du Guet; l’Arcade surmontée de son
toit conique; la tour de la Liberté, qui nous rappelle la catastrophe de la
révolution; la tour Basse, dont le sommet n’atteint pas le niveau du
rempart; la tour de la Reine, nommée aussi Demi-Lune, et le polygone
que les Montois appellent la tour Boucle, à cause des anneaux de fer qui
servaient autrefois pour amarrer les bateaux. En suivant le caprice du
rocher, on arrive à cette tour élégante et fière appelée la tour du Nord;
plus loin, au coude du rempart, existe une tourelle encorbellée qui devait
servir de guérite; enfin la tour Claudine unit le mur d’enceinte à la
Merveille. Au nord et à l’ouest, les fortes murailles de l’abbaye, la
tourelle de la Fontaine Saint-Aubert et le mur qui l’unissait au château,
les constructions de Roger et de Robert de Torigni, la mobilité des grèves
et l’escarpement du rocher rendaient les abords du Mont inaccessibles.
Des poternes habilement pratiquées dans les remparts permettaient des
sorties contre les assaillants, et facilitaient l’approvisionnement de la
place.
Le touriste s’arrête pour admirer la hardiesse et la force de ces
remparts; le guerrier s’étonne à la vue de cette prodigieuse agglomération
de tours, de bastions, de murailles et de donjons; l’archéologue examine
en détail avec une légitime curiosité ces meurtrières et ces mâchicoulis
qui nous révèlent l’un des plus beaux âges de notre architecture militaire;
l’historien lit sur ces vieux murs rembrunis par le temps l’une des pages
les plus glorieuses et les plus émouvantes des grandes luttes du quinzième
siècle. Le Mont-Saint-Michel fut à cette époque l’un des principaux
boulevards de la France. Non seulement le drapeau de l’étranger ne flotta
jamais dans la cité de l’Archange, mais les illustres défenseurs de la
citadelle remportèrent sur les Anglais des avantages signalés; après avoir
repoussé tous leurs assauts, ils les attaquèrent dans leurs retranchements,
et leur firent éprouver plus d’une fois des pertes sensibles. La plupart de
ces faits d’armes se rapportent aux années qui précèdent la mission
providentielle de Jeanne d’Arc. L’héroïne elle-même connut les ordres du
ciel par l’entremise de l’Archange, qui la guida au milieu des dangers et
la fit triompher de tous les obstacles. En un mot, pendant que saint Michel
préparait Jeanne d’Arc à sauver la France, il transformait son sanctuaire
en citadelle inexpugnable, dont les défenseurs opposèrent la première
résistance sérieuse aux envahissements de l’ennemi. Cette période est à la