CM1 Cours 1

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Sociologie

Violences sexuelles, société, sports, handicap

Les agressions sexuelles en France : BAJOS Nathalie, BOZON Michel, enquête sur la
sexualité
Au cours des dernière décennies le seuil de tolérance envers ces violences ont baissé (on ne
supporte plus).
Loi sur le viol 1980 : « tout acte de pénétration sexuelles, de quelque nature qu’il soit, comme
sur la personne d’autrui par la violence, contrainte, menace ou surprise ». Avec cette loi on
prend en compte le viol conjugal (plus de devoir de la femme envers l’homme).
1ere condamnation d’un mari
1992 : loi votée sur le harcèlement sexuel
De 1980 aux années 2000 le nombre de plaintes pour viol augmente considérablement (9993
en 2005 contre 1417 en 1972)

Les enquêtes statistiques : la premières : ENVEFF enquête nationale sur les violences à
l’encontre des femmes (2000). (Englobe violences physique, sexuel, verbales, économiques
dans différentes sphères de la vie, à différentes périodes de la vie)
Montre une nouvelle étape dans les violences faites aux femmes, les résultats sont publiés ce
qui participe à cette baisse de tolérance. Mais la majorité des violence restent tues et la
majorité des violences ne sont pas condamnées.
La manière de poser les questions amène les victimes à se dévoiler.
D’autres enquêtes :
- VIRAGE (2015) violence et rapports de genre
- ACSF (1992) analyse des comportements sexuels
- CSF (2006) contexte de la sexualité en France
- EVS (2005) évènements de la vie et santé
- CVS (2007) cadre de vie et sécurité
Qui ont permis d’obtenir des informations sur les violences, féminicides

Perception des victimes et des agresseurs


Alice Bebauche « violence sexuelle ». Arriver à identifier les stéréotype pour permettre
d’identifier les situations de violence. Les enquêtes statistiques prouvent que ces violences ne
sont pas propres au milieu populaire mais elles ne sont pas juridiquement traitées de la même
manière.
Les agresseurs qui ne viennent pas de milieux populaires, sont interrogés sur leurs aspects
psychologiques (fou ? problème psy ?), ce qui fait disparaitre les logiques sociales : on
pathologise les agresseurs.
On remarque une surreprésentation des personnes de milieu populaires et racisés (ils sont plus
condamnés). Perpétue un discours de « il faut les renvoyer chez eux ». Renforce les
stéréotypes. Supprime les processus sociaux derrière ces violences et favorise la racialisation.
Ceci a aussi des effets sur la non-prise en compte des victimes (lorsque l’agresseur vient d’un
milieu aisé).
Le viol a longtemps été pris en compte comme une atteinte à la propriété des hommes et à la
vie de famille. Au cours du 20 e s, on s’intéresse de plus en plus aux enfants, ce qui est sous-
estimé (nombre de plaintes/condamnations).
Il y a des normes sur les victimes. Comportements à adopter pour être considérer comme telle.
Les victimes se voient associées à des normes. Ex : les enfants ayant reçu des violences
seraient condamnés à reproduire les mêmes choses dans leur futur.

Violences et agressions sexuelles dans le sport


Sarah ABITBOL « Un si long silence » 2020. Elle témoigne qu’à 15 ans elle a été violée par
son entraineur, elle en parle 30 ans après pour « balayer sa honte ».
Dans le milieu sportif, le milieu sportif suscite l’intérêt à partir des années 80 mais il y a très
peu de recherches. C’est un sujet très peu dicible (= qui peut être exprimé) et les plaintes sont
rares. Il n’y a pas beaucoup de données chiffrées en France.
Anne Jolly, Greg Déchamps « les agressions sexuelles en milieu sportif : une enquête
exploratoire ». Objectif : estimer l’ampleur et la nature des agressions sexuelles subies par les
enfants et les adolescents en milieu sportif , dans le cadre d’une activité allant du sport de haut
niveau au sport de loisir. Enquête sur des étudiants STAPS de 1 e et 2e cycle avec des
questionnaires distribués (21,4% de réponse avec plus de réponses filles). 8% des répondants
disent avoir été agressés dans le milieu sportif (plus de filles)

Pourquoi les personnes mettent du temps à en parler ? Pour que la personne puisse survivre à
ce moment, le cerveau ne réagit pas « effet de sidération ». Souvent ces violences sont exercée
par des personnes proches avec des rapports de domination. Il y a aussi l’argument des faux
témoignages.

Violences sexuelles envers les handicapées


Les agression sur des personnes ayant des maladies neurodégénératives empêche d’être pris
au sérieux.
Affaire années 2000 : les disparues de l’Yonne
Jeunes filles séquestrées, violés et assassinées (16 à 22ans) toutes atteinte d’un handicap
mental.
Les violences sont plus importantes à l’encontre des personnes handicapées qui présentent
une double discrimination. Les mouvements féministes abordent peu ces questions sur le
handicap. Les femmes handicapées portent un déni sur la sexualisation de leur corps (elles ne
pensent pas pouvoir avoir des relations sexuelles). Car la construction de l’intimité et la
pudeur ne se fait pas de la même façon que chez les valides (ex : les hommes et les femmes
ont pour règle de ne pas aller aux toilettes en même temps). Produit des problèmes d’image de
soi et de sécurité (information MST, contraceptif). Problème de consentement (ne pas savoir
exprimer ses envies).

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