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Full Download Managerial Economics Markets and The Firm 2nd Edition Boyes Test Bank
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Student: ___________________________________________________________________________
2. On average each year, about 7 percent of all firms in the United States are new, and 1 percent go out of
business. According to the text, which of the following is not true?
A. Luck may play a role in a firm's performance.
B. A focus on quality may have a role in a firm's performance.
C. Being a first mover is never a reason for failure.
D. Size may be an important factor of success.
E. A firm that globalizes may find that it fails.
3. On average each year, about 7 percent of all firms in the United States are new and 1 percent go out of
business. According to the text, luck may play a role. Which of the following reasons for failure might be
attributable to luck?
A. An individual undertakes a very risky venture so that his product is first to market.
B. An executive fails to undertake an investment that would have yielded great success.
C. An executive focuses on the incorrect objective.
D. An executive undertakes an investment just prior to a major natural catastrophe that destroys the firm's
assets.
E. An executive fails to perceive what customers really want.
6. If large, dominant firms tend to be more successful and last longer than small, non-dominant firms, it would
be because:
A. the large firm can dictate what it wants to consumers and to its suppliers.
B. the large, dominant firm is able to offer more products at lower prices.
C. the large, dominant firm has an advantage in its costs or in being able to meet customer wants.
D. the small firm is a risk-taker and typically is not around for long.
E. the small firm can never compete with the large firm.
7. Firms will merge or one firm will acquire another for all but which of the following reasons:
A. one large firm has a cost advantage over two smaller firms.
B. synergies involved between the two firms.
C. to enter a new market.
D. to diversify risk.
E. one large firm can sell more than two smaller firms.
13. According to the text, "economics tempers the enthusiasm of a manager to focus on the customer" because
A. customers hardly know what they want.
B. focusing solely on the customer may ignore other important elements of business success.
C. it shows the manager that the greatest benefit to the firm is to sell more.
D. it enables the manager to see that any kind of customer focus is not worth the costs.
E. it ensures that managers will find equilibrium.
Afin que les adolescents ne soient pas poussés tous vers les
mêmes professions, afin d’élargir leur choix, il serait bon de montrer
ce qu’il y a d’inconséquent et souvent de stupide dans la hiérarchie
des métiers, telle qu’elle s’est installée dans l’estime publique.
Car cette hiérarchie existe. On en a une preuve curieuse dans la
rédaction des lettres mortuaires. Dans l’énumération de la famille, on
fait figurer les titres des officiers, des magistrats, et on se garde bien
de mentionner les industriels, les commerçants, les agriculteurs, les
ingénieurs même.
Par quelle lente stratification de préjugés cette hiérarchie s’est-
elle établie ?
Les professions les plus honorées sont-elles les plus
périlleuses ? Non. Car les tables de mortalité nous apprennent que
le pourcentage le plus élevé dans la paix est atteint par les
couvreurs et les vidangeurs.
Celles qui ont exigé le plus de travail préalable ? Non. Car le
professeur de lycée, qui a passé par Normale supérieure et fourni un
labeur écrasant, ne vient pas en tête de liste.
Celles qui exigent le plus de désintéressement ? Non. Car les
fonctionnaires, également peu payés, ne jouissent pas d’un prestige
culminant.
Les plus fructueuses ? Non. Car on n’estime pas spécialement
les financiers.
Les plus puissantes ? Non. Car les hommes armés du plus vaste
pouvoir sont les journalistes et les policiers.
Tant de raisons complexes ont joué dans ce classement ! Il y a
des carrières qui furent brillantes dans le passé et qui gardent un
éclat persistant : la carrière diplomatique, bien que ses mœurs
soient surannées, son rôle, hélas ! souvent vain et parfois
dangereux.
Puis il y a des titres qui inspirent d’autant plus de respect qu’on
les comprend moins : Conseiller référendaire à la Cour des
Comptes.
D’autres préjugés viennent d’un passé plus lointain. Si le
commerce ne jouit pas de plus d’estime, c’est peut-être qu’il était
exercé dans les anciennes civilisations par des esclaves.
Enfin, la vieille supériorité de l’âme sur le corps a exalté
démesurément le travail de l’esprit et rejeté dans l’ombre le métier
manuel.
Qu’en conclure ? Que cette hiérarchie s’est assise sous cent
influences complexes, illogiques, et qu’il faut puiser, dans le
sentiment de cette incohérence, la force de s’affranchir de ses
décrets.
La Constitution.
Soi-même.
Self-defence.
Un jour, un bon bourgeois passait aux environs de la gare Saint-
Lazare, quand il sentit une main s’abattre durement sur son épaule.
Tournant la tête, il vit un homme sombre et furieux qui lui ordonna de
le suivre.
— Où donc ?
— Au poste.
On n’est jamais tout à fait innocent. Arrêté sans cause connue,
on a vite fait soi-même d’en découvrir une dans son passé. Bref,
sans plus regimber, notre promeneur se laissa conduire au
commissariat voisin. Et là, il s’aperçut qu’il avait été arrêté par un
fou…
Oui, c’était un vrai fou, qui, sans doute atteint de la manie des
grandeurs, se croyait policier. L’anecdote est authentique. A notre
époque, un fou peut arrêter un passant et le conduire au
commissariat. Comment pareille aventure est-elle possible ?
L’explication est fort simple : le passant ignore ses droits. Il ne sait
pas les garanties qu’il doit exiger de l’homme qui veut l’arrêter.
Démuni d’armes légales, il ne peut pas se défendre.
Que chacun s’interroge sincèrement et se place dans un cas
semblable. Certes, selon sa nature, il se cabrera plus ou moins haut.
Mais, en vérité, il ne saura pas au juste les catégories d’individus qui
ont le droit d’arrêter les autres. Il ignorera les moyens de vérifier leur
identité. Il ne saura pas dans quelles conditions d’heure et de lieu, ni
sur la présentation de quels mandats cette arrestation est légale.
Pour les perquisitions, même histoire. Nous ne sommes pas
mieux armés pour la défense de notre foyer que pour celle de notre
personne. Là, encore, les faits-divers nous apportent leurs
témoignages. Que de fois la femme, restée seule au logis, laisse
fouiller les meubles et crocheter les tiroirs — quand elle n’en livre
pas elle-même les clefs — par de faux policiers, qu’elle a crus sur
leur arrogance et leur mauvaise mine ! Elle ne savait pas. Elle
ignorait sur quel « Sésame » nous devons ouvrir notre porte à la loi.
Et nous ne savons pas plus dans quelles conditions nous devons
l’ouvrir à la réquisition militaire en temps de manœuvre, à
l’inquisition fiscale en matière de fraudes. Quand un « rat de cave »,
flairant un petit délit, se présente chez un viticulteur soupçonné ou
dénoncé, il se nomme à peine. Il entre, il est chez lui. Seul, son
sans-gêne est garant de son autorité. Le propriétaire se tait et se
tient coi. Et pour cause. Sait-il seulement les références qu’il peut
exiger de l’inquisiteur ?
Ce sont là, dira-t-on, des cas exceptionnels. Soit. Mais tout le
monde paie l’impôt, et tout le monde passe à l’octroi. Or, sommes-
nous mieux armés pour exiger le respect de nos biens que pour
défendre celui de notre personne et de notre logis ?
Chacun paie aveuglément ses contributions. Qui donc en pourrait
vérifier l’exactitude ? Nul ne sait, nul ne se soucie de savoir sur
quelles bases elles sont calculées.
Quand la main du gabelou s’abat sur nos bagages, sur notre
auto, connaissons-nous exactement nos droits ? Pouvons-nous
simplement donner au sbire la clef de notre malle et le laisser à sa
basse besogne, ou peut-il nous contraindre à déboucler et à
reboucler ? Quand nous lui affirmons que nous n’avons rien à
déclarer, peut-il nonobstant exiger la fouille ?
Ainsi, qu’il s’agisse de nous ou de notre propriété, nous ne
savons pas nous défendre. Nous avons négligé les armes que nous
tendait la loi. Mais elles existent, ces armes, elles reposent à l’ombre
de l’épaisse forêt du Code. Il nous serait relativement aisé de les
ramasser.
A-t-on déjà tenté en ce sens quelque effort officiel ? J’ai consulté
le programme actuel des lycées de France. J’ai vu que, dans une
classe de troisième, on consacrait une heure par semaine à l’étude
du droit usuel. Et encore on ne fait du droit usuel que dans la
division B où l’on n’apprend pas le latin. Si bien que le latiniste est
condamné à ignorer toute notion de droit. Mais tranquillisez-vous :
ces notions de droit usuel ne descendent pas jusqu’à ces
applications pratiques dont on aurait besoin dans la vie. En fait,
latinistes et modernes restent également ignorants, également
désarmés dans l’art de se défendre contre les abus de l’autorité.
Planter un clou.
Les « Applications ».