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Bobcat Compact Tractor Ct1025 Operation and Maintenance Manual
Bobcat Compact Tractor Ct1025 Operation and Maintenance Manual
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Note 140: (retour) Hinc Euxino mari navigans per Lazorum provinciam...
Niceph., p. 11.
CHAPITRE TROISIÈME
622--626
Note 142: (retour) Per asperas etiam illas et salebrosas rupes, caprarum
sylvestrium more, desilientes Persas venantur et capiunt vivos.
Theophan., Chronogr., p. 256.
Note 154: (retour) Detractam sibi coronam, Turci capiti imposuit... filium
eumdem appellans. Niceph., p. 11, 12.
Note 160: (retour) Eudociam filiam quam Turcorum principi pactus erat,
ad eum Byzantio proficisci jubet; sed cum de barbari cæde allatum esset,
eodem imperatoris mandato revertitur. Niceph., p. 15.
Note 163: (retour) Abi et vide, qua ratione volunt cives me placare,
quæve dona offerre, ut hinc recedam. Chron. Pasch., p. 393.
Note 173: (retour) La rivière du Barbyssus est encore désignée dans les
auteurs sous le nom de Barnyssus.
Bâtie sur sept collines comme la ville de Romulus et d'Auguste, mais
baignée par trois mers qui ne lui laissent point regretter le Tibre, la
cité de Constantin présentait alors, comme elle fait encore
aujourd'hui, l'aspect d'un triangle isocèle dont la base pose sur le
golfe de Céras, et dont le château des Sept-Tours marque le
sommet. Le côté oriental longeait les sinuosités de la Propontide,
tandis que le côté occidental, tourné vers la terre ferme, en était
isolé par une double ligne de fossés et de murailles. Un mur crénelé,
flanqué de tours, garnissait également le côté oriental et la base,
auxquels la mer servait de fossé. A chacun des angles de l'est et du
nord s'élevait une citadelle formidable correspondant au château des
Sept-Tours. Le repli étroit et profond de la mer qu'on appelait, à
cause de sa configuration, le golfe de Céras, c'est-à-dire de la Corne,
formait le principal port de la ville. A son extrémité, où se perd la
petite rivière du Barbyssus, s'étendaient sur l'une et l'autre rive les
quartiers de Blakhernes et de l'Hebdome, alors extérieurs à la ville,
et le faubourg de Sykes ou des Figuiers; c'était le séjour privilégié
des riches patriciens, et la campagne de ce côté était couverte de
villas élégantes, d'églises et de palais; on y trouvait aussi le cirque et
le forum ou champ destiné aux revues militaires. Outre le grand
port, situé, comme je l'ai dit, sur le golfe, deux petits hâvres,
creusés de main d'homme et aujourd'hui ensablés, étaient renfermés
dans l'enceinte murée de la ville, du côté de la Propontide: le port de
Théodose et celui de Julien que surmontaient les palais de ces deux
empereurs. Les césars byzantins avaient alors leur demeure à la
pointe orientale, sur une colline d'où l'œil embrassait au loin le golfe,
la Propontide et le détroit. La partie de l'enceinte attenante au
continent était percée de sept portes dont la cinquième, fameuse
dans l'histoire byzantine, s'appelait la Porte dorée à cause des
statues, des bas-reliefs, des ornements de bronze et d'or qui la
décoraient à profusion. C'était par la Porte dorée que passaient les
triomphateurs pour se rendre en grande pompe à Sainte-Sophie;
c'était à elle aussi que s'adressaient les premières attaques des
Barbares venant de la Thrace, et parce que là aboutissait la
principale route du nord, et parce que ce quartier était le plus
opulent de la banlieue.
Les habitants de Constantinople ne se montrèrent effrayés ni «de la
vipère avare, ni de la sauterelle slave174,» comme disaient les beaux
esprits du temps pour caractériser le Hun hideux, plein de ruse et de
venin, et ces troupeaux d'Antes, de Slovènes, de Vendes, au poil
blond, au corps long et fluet, nus ou presque nus, qui venaient
s'abattre sur la campagne comme une nuée de sauterelles. Le
gouvernement, le peuple, la garnison, ne se reposaient pas
seulement sur leur propre énergie; ils avaient foi dans la protection
céleste, dont ils avaient aux mains un gage qui leur semblait assuré:
ce n'était pas moins que la robe de la sainte Vierge, tombée (sans
qu'on explique comment) en la possession d'une ville dont la sainte
Vierge était patronne. Le patriarche la fit promener
processionnellement avec d'autres reliques sur le rempart au chant
des litanies et des psaumes175. La robe de la Toute-Sainte176,
comme disaient les Grecs par une expression touchante, fut pour les
assiégés de Constantinople, en 626, ce qu'était pour les soldats
franks la chape de saint Martin, et en ce moment même pour ceux
d'Héraclius l'image miraculeuse du Christ. En voyant flotter sur sa
tête, au milieu des batailles, le tissu sanctifié qui avait touché les
membres de la mère de Dieu, qui donc ne se serait cru invincible?
Qui eût pu douter que la Vierge ne protégeât avec amour la capitale
d'un empire dont l'armée et le chef s'exposaient à la mort pour
reconquérir la croix de son fils, perdue aux mains des infidèles?
Note 174: (retour) Scytharum ferox natio virulentæ viperæ,
Tauroscytharum gens locustæ consimilis... Constant. Manass., p. 76, 77.