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Solution Manual For Java Foundations: Introduction To Program Design and Data Structures, 5Th Edition, John Lewis, Peter Depasquale, Joe Chase
Solution Manual For Java Foundations: Introduction To Program Design and Data Structures, 5Th Edition, John Lewis, Peter Depasquale, Joe Chase
f. highest$
Valid
g. hook&ladder
Invalid because it contains an ampersand (&)
EX 1.3. Why are the following valid Java identifiers not considered good identifiers?
a. q
The identifier q is a meaningless name.
b. totVal
The identifier totalValue would be more meaningful than the abbreviation.
c. theNextValueInTheList
Unnecessarily lengthy; nextValue would serve as well.
EX 1.5. What do we mean when we say that the English language is ambiguous? Give
two examples of English ambiguity (other than the example used in this chapter)
and explain the ambiguity. Why is ambiguity a problem for programming
languages?
Something is ambiguous if it has two or more possible meanings. For example, the
statement, “Mary is the nicest teaching assistant who has helped me all day long” might
mean 1) of all the teaching assistants who have helped me today, Mary is the nicest, or
2) of those teaching assistants who have helped me for an entire day, Mary is the nicest.
As another example, the statement, “Bananas help those who help themselves” might
mean 1) bananas are good for those who attend to their own welfare or 2) bananas are
good for those who eat as many bananas as they please. If a programming language
statement could be interpreted in two or more ways, it would be impossible to predict
with certainty how it would be interpreted and what result would be produced.
A compile-time error
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se contentent pas d’un mari. Les Inuits trouvent que les choses sont
fort bien arrangées ainsi : c’est ce que Moutou-Apou expliqua fort
innocemment à M. Eriksen, le pasteur norvégien qui tenta de
convertir sa tribu, mais n’y parvint point parce que le sorcier vendait
des charmes pour faire prendre beaucoup de poisson, tandis que lui,
cet Européen qui se moquait du monde, prétendait qu’il faut là-
dessus se borner à invoquer le Seigneur.
Comme tous les siens, Moutou-Apou avait deux morales : une
morale d’été et une morale d’hiver. En hiver, il convient de vivre tout
nu, au fond de larges caves creusées dans la neige, où les grosses
lampes à huile, taillées dans la pierre de savon, entretiennent une
chaleur presque excessive qui rend insupportable le poids des
vêtements de fourrure. Les deux sexes, dans ces caves, vivent
mêlés, mais chastement, sans se toucher, en frères et sœurs. Il est
recommandable de se remuer le moins possible, de manger le
moins possible, de dormir autant que possible, afin d’épargner les
provisions. En été, au contraire, la coutume veut qu’on reste au
grand air, ou bien dans des huttes faites d’ossements de baleines,
recouvertes de peau, et vêtu, car les nuits sont fraîches. Mais, le
poisson et le gibier étant abondants, il est licite et même obligatoire
de manger beaucoup — chaque jour quatre ou cinq livres de viande
— et de faire l’amour autant qu’on peut, dans l’intervalle des repas.
Toutefois, au cours de la saison d’hiver. Moutou-Apou, sans
doute à cause de sa jeunesse, avait peine à dormir autant que
l’exigeait l’usage. Alors, sur des os de cétacé ou bien l’ivoire des
défenses de morse, à l’aide d’un fin burin de silex il gravait de
nombreuses images. C’était l’histoire de ses chasses et de ses
pêches, des espèces d’idéogrammes où on le voyait portant sur son
dos le kayak de cuir qu’il dirigeait sur les eaux du Mackenzie ou
même de l’océan Arctique, — car la tribu allait parfois jusque-là dans
ses migrations, — capturant des phoques, tuant un ours. Ou bien
c’étaient les portraits, fort ressemblants, tracés avec un art ingénu,
de ces animaux ; ce qui paraît bien prouver qu’en effet il gardait dans
les veines le sang des vieux chasseurs de l’époque de la Madeleine,
qui nous ont laissé en France, dans les grottes où ils célébraient des
rites mystérieux, des preuves si émouvantes de leur talent de
peintres et de sculpteurs. Comme eux, Moutou-Apou n’aimait guère
figurer que des choses qui ont vie et qu’on peut tuer pour se nourrir.
Voilà pourquoi certains livres du pasteur norvégien, l’évangélique et
mal récompensé pasteur Eriksen, l’intéressèrent. Quelques-uns
étaient illustrés, les uns représentant des hommes et des femmes en
costumes bizarres, ou presque nus, — à l’époque de la morale
d’hiver, croyait-il, mais en réalité c’étaient les personnages de
l’Ancien et du Nouveau Testament — les autres habillés comme
monsieur le pasteur, et portant le même magnifique chapeau de
haute forme dont, même aux environs du pôle, celui-ci se coiffait, les
jours de cérémonie.
C’étaient là des hommes et des femmes en vie, mais on ne les
pouvait tuer pour se nourrir, et par conséquent moins attrayants, aux
yeux de Moutou-Apou, que les bêtes dont les effigies peuplaient un
autre des ouvrages de la bibliothèque de M. Eriksen. Plusieurs
semblaient d’une taille monstrueuse, d’autres affectaient des formes
bien étranges. Il ne faut pas s’en étonner : c’étaient les
reconstitutions de la faune antédiluvienne, telles qu’on les pouvait
contempler dans cette traduction anglaise de la Terre avant le
Déluge, de M. Louis Figuier, vulgarisateur scientifique un peu oublié
de nos jours, mais dont les honnêtes travaux ne sont pas sans
valeur. Dans l’esprit de Moutou-Apou, ces animaux devaient être
sûrement ceux qui se rencontraient dans le pays du missionnaire,
aussi communément que les ours blancs et les morses dans la
patrie des Inuits ; et cela lui fit une grande impression. Quel paradis
que celui où l’on pouvait chasser ces montagnes de chair, ces êtres
singuliers et gigantesques ! Il en rêvait dans la grande cave aux
parois de neige, il en gardait la figure dans sa mémoire.