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Dwnload Full Sustainable Energy Edition 1st Edition Dunlap Solutions Manual PDF
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Chapter 3
Fossil Fuel Resources and Use
Problem 3.1 Write down the chemical formulae for the combustion of the alkanes in
Table 3.2 with n = 2 to n = 8. Determine the mass of CO2 produced per megajoule of
energy.
The number of moles of CO2 produced per mole of alkane is clearly shown. The
molecular mass of the alkane is shown below. The molecular mass (M) of CO2 (44
g/mol) can be used to determine the relative mass of CO2 produced per unit mass of
alkane. The heat of combustion is given in Table 3.2 and the amount of CO2 per MJ heat
is found.
Problem 3.2 Locate the current world price of oil (US$/bbl) and the current retail price
of regular gasoline in your area (per liter or per gallon, as appropriate). What is the
markup in the price per unit energy between crude oil and retail gasoline?
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Solution World price per bbl of crude oil is $88.94 US$ @ 14 Sept 2011 (source:
www.oil-price.net). Current price of regular gasoline in Halifax, Nova Scotia, at the same
date is $1.318 CDN/L at the exchange rate of $1.00 CDN=1.00899 US$. The price of
gasoline is 1.33 US$/L. The content of one bbl oil is (see Appendix III) ~159 L/bbl, so
the price per L of crude oil is 0.56 US$/L. Thus the markup in % is
gas($/L)
100 1 137% mark up
oil($/L)
The answer will, of course depend on when and where prices are obtained, but this mark
up is substantial and includes many factors including refining costs, oil company profits
and taxes.
Problem 3.3 Locate the current world price of oil (US$/bbl), coal (bituminous coal, per
tonne), and natural gas (per 1000 m3). For each fossil fuel, calculate the cost of energy
per gigajoule assuming that the fuel can be converted to usable energy with an efficiency
of 100%.
Solution From the web (at 14 September 2011) [www.oil-price.net] oil = 88.94 US$/bbl.
The price of coal is less well defined but one source gives a recent price in the US as of
$152 per tonne [http://www.alibaba.com/product-free/110812567/Met_Coal.html].
Natural gas prices are somewhat more standardized than coal prices and a recent price
(Aug 2011) is $146.13 per 103m3
[http://www.indexmundi.com/commodities/?commodity=natural-gas].
oil – $14.53/GJ
coal – $ 4.90/GJ
natural gas – $ 3.79/GJ
Problem 3.4 Assume that all of the United States' annual electricity requirement of
3×1012 kWh is produced by coal-fired generating stations operating at a net overall
efficiency of 40%.
(a) How many tonnes of coal are burned per second? (Assume the coal is all bituminous)
(b) Assuming that coal is 100% carbon, how many tonnes of CO2 will be produced each
year?
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Sustainable Energy - Chapter 3: Fossil Fuel Resources and Use
Solution The total coal energy needed is 3×1012 /0.4 = 7.5×1012 kWh. Averaged over the
year, this is a power output of
This is 8.56×105 MJ per second. As the energy content of bituminous coal is 3.1×104
MJ/t from the Appendix IV, the number of tonnes per second is
C O 2 CO 2
12 g C 44 g CO 2
so 1 t of C produces 3.67 t CO2. Thus (27.6 t/s)×(3.67 t/t) =101 t of CO2 per second are
released.
Problem 3.5 On land, coal is transported primarily by train. A typical large coal train
may be about 1.5 km long and may consist of 120 cars, each holding 110 tonnes of coal.
As each tonne of coal has an equivalent energy content (in terms of the stored chemical
energy it contains), a moving coal train represents a flow of (chemical) energy or a
power. For a coal train traveling at 100 km/h, calculate the equivalent power in watts.
Solution One tonne of coal has energy content of 3.1×1010 J. The total amount of coal on
the train is 120×110 tonnes = 13,200 tonnes. This has an energy content of
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pantalon. C’est le costume andalou, et Andalous ils sont presque
tous.
L’Andalousie est réputée pour ses toreros. Les courses de Séville
passent pour les meilleures d’Espagne. Là fut fondée en 1830 une
fameuse école de tauromachie sous la direction des illustres maîtres
Candido et Pedro Romano. C’est à Séville que Joaquim Rodriguez
inventa, voici cent ans, un coup fameux, but des études de toutes
les espadas : frapper le taureau de telle sorte qu’aucune goutte de
sang ne rougisse sa peau et qu’il meure comme s’il demandait grâce
en tombant sur ses genoux.
Une autre école célèbre formait de bonnes épées dans la vieille
ville andalouse de Ronda.
C’est aussi en Andalousie, en pleins champs, au milieu de
grands troupeaux de taureaux, que s’apprend le dangereux art.
On joue de la cape comme dans les courses ordinaires et l’on fait
avec des baguettes le simulacre de planter les banderilles ; un bâton
remplace l’épée. Les propriétaires des troupeaux, leurs femmes,
leurs filles assistent à ces « entraînements » sur des estrades
improvisées ou derrière de fortes barrières, quelquefois à l’ombre,
sous l’arche d’un pont. Il y a toujours quelques coups de corne, un
peu de sang répandu, ce qui procure des émotions dont raffole toute
vraie fille d’Ève, qu’elle s’appelle Mary, Marie, Meriem ou Mariquita,
qu’elle ait les yeux bleus, verts ou noirs. Quand les élèves se
sentent assez forts, ils s’essayent dans les petites villes et
bourgades ; les courses ont lieu sur une place publique, à défaut
d’une Plaza de Toros, et ce ne sont pas les moins émouvantes.
On barricade de planches les rues adjacentes, on dresse des
estrades, et croisées, balcons, toitures se garnissent de spectateurs.
Puis ils donnent des courses de novillos, jeunes taureaux de quatre
à cinq ans, plus faciles à tuer que les autres.
La meilleure époque est le printemps, quand l’animal est dans
toute sa fougue. Les courses, d’après ce que m’ont dit les toreros
eux-mêmes, seraient aussi intéressantes si l’on ne tuait pas, mais il
faut satisfaire la férocité du bas peuple. Quand on se laisse
surprendre par la nuit, on ne tue pas le taureau, l’effet serait
manqué ; on l’emmène par le procédé ordinaire et on l’égorge dans
le toril.
Les taureaux coûtent de 9000 à 10 000 réaux (2500 francs), les
novillos de 6 à 7000. Les chevaux sont fournis par un entrepreneur
qui reçoit de 15 000 à 20 000 réaux par course. Il doit en fournir
autant qu’il est nécessaire. C’est pourquoi il est de son intérêt de
faire resservir les blessés qui peuvent encore se tenir debout.
Après la course, il faut faire une visite au desolladero ; c’est là
qu’on écorche, et l’on procède rapidement à la besogne. La chair est
donnée aux hôpitaux ou aux troupes, à moins qu’un torero n’ait été
blessé ; alors elle lui appartient comme juste dédommagement.
XIX
L’ESCORIAL
JUPON
« Quand la Reine du ciel posa le pied sur le sol, c’est sur cette
pierre qu’elle le posa. » Il faut croire qu’elle était fatiguée du voyage,
car elle pesa lourdement.
Comme bien vous le supposez, les Tolédains furent
excessivement flattés de cette bonne visite. Mais dans l’impossibilité
de la lui rendre ils ont tenu à lui prouver leur gratitude, et par de
petits cadeaux entretenir cette amitié distinguée.
Dans une chapelle belle comme un rêve des Mille et une Nuits,
ils parèrent leur Vierge comme jamais sultan amoureux ne para
l’odalisque chérie. Ils lui achetèrent les plus riches écrins, la plus
somptueuse des garde-robes. Certaines de ces jupes sont chargées
de pierreries d’une valeur de plusieurs millions de réaux. A chaque
fête de l’année, on renouvelle sa toilette, on lui change de robe, de
diadème, de boucles d’oreilles, de bagues, de collier.
Le grand luxe des dames espagnoles consistant principalement
en bagues, il est tout naturel que la Dame du Paradis en soit
chargée.
Vous avouerez avec moi que les bons Tolédains ne pouvaient
mieux faire les choses et montrer plus décemment combien ils
étaient sensibles aux excellents procédés de la Mère de Dieu.
En m’extasiant devant cette splendide toilette, l’idée me vint de
demander si le trousseau était complet, si enfin en lui changeant de
robe on lui changeait aussi de chemise.
Le sacristain que j’interrogeai timidement me répliqua, indigné de
mon doute :
« Une chemise ! certainement elle a une chemise, et toute brodée
de fleurs d’argent.
— Ah !
— Oui, monsieur, et je vous prie de croire qu’elle est aussi propre
que le reste. »
Le reste ! quel reste ? Le fonctionnaire avait une mine si
rébarbativement dévote que je n’osai pousser plus loin mes
investigations.
A côté d’une aussi somptueuse Vierge, le pauvre Jésus fait triste
figure, sur sa vieille croix de bois, affublé de son jupon qu’on
change, j’espère, aussi quelquefois.
Que n’est-il venu rendre visite, comme sa mère, à la cathédrale
de Tolède !
Devant cet inconvenant jupon, je me suis remémoré le mot de
Diderot : « L’indécent n’est pas le nu, mais le troussé, » car il me
semble placé là tout exprès pour donner une furieuse envie aux
curieuses petites Espagnoles de le trousser pour voir ce qu’il y a
dessous.
Ce jupon, dont on affuble non seulement Jésus, mais les deux
larrons qui le flanquent, est un obstacle sérieux à l’investigation que
citait Fra Gabriele de Barletta, l’une des lumières de la chaire au
quinzième siècle, et dans les sermons macaroniques duquel la
Fontaine tira, dit-on, sa fable des Animaux malades de la peste.
Prêchant à Naples pendant un carême, il raconta aux dévotes
extasiées que la belle Samaritaine reconnut Jésus-Christ à trois
choses : son vêtement râpé, sa barbe blonde et sa circoncision.
Voilà qui était pousser un peu loin l’examen !
XXIII
LES BONNES LAMES DE TOLÈDE