Esther R

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INTRODUCTION

La santé est un état de bien-être physique, social et mental complet. Une meilleure
santé procure du bonheur et de la joie de vivre. Elle parait alors comme une
nécessité ou une vitalité pour tout être humain. Néanmoins face à des agents
pathogènes externes et internes, il est difficile de la préserver. En cas de défaillance,
de menace de l’intégrité de l’organisme ou encore pour des raisons quelconques,
l’homme se retrouve dans l’obligation de se rapprocher d’un spécialiste dans la
plupart des cas un médecin. Ce dernier du point de vue éthique, aura pour rôle de
répondre au mieux aux exigences du patient. Pour une meilleure prise en charge, il
devra se rapprocher d’un professionnel de santé à savoir le biologiste médical,
spécialisé dans les analyses médicales effectuées sur des éléments issus du corps
humain, le plus souvent des liquides biologiques. Le biologiste médicale exerce au
sein d’un laboratoire d’analyses médicale. Il est titulaire d’une licence, master ou
doctorat en biologie médicale. De ce fait qu’est-ce qu’un laboratoire d’analyses
médicales ? Quelles dont les activités qui y sont liées ? A l’aide des acquis appris en
stage nous tenterons de répondre à ces questions.
I. LE LABORATOIRE ET SON SECTEUR D’ACTIVITE
1. Le laboratoire

Afin d’apporter et de garantir des meilleurs soins de santé ainsi qu’une meilleure prise en
charge des patients, le CHUMEFJE est doté d’un laboratoire de Biologie médicale. Le service
du laboratoire du CHUMEFJE est engagé aujourd’hui dans une démarche de management de
qualité, ayant pour objectif de fournir des analyses médicales qui répondent aux besoins du
patient en fournissant un panel d’examens. Le laboratoire fonctionne 24H/24 afin d’assurer
une continuité dans la prise en charge des patients. Il est doté d’un équipement robotisé,
analytiques modernes et performants. Aussi le service dispose d’une formation de qualité
pour les professionnels de santé et les futurs professionnels, et un cadre de recherche
scientifique. Le laboratoire du centre hospitalier universitaire mère-enfant Jeanne Ebori est
situé à Libreville, au bord de mer après l’ancien Bâtiment du ministère des affaires
étrangères à la monté de louis.

2. Organigramme
Chef de service Laboratoire

Manager du Laboratoire

Biologie référents

Bactériologie – Biochimie- Hématologie- Immunologie

Parasitologie- Assurance qualité – allergologie- Biologie moléculaire

Techniciens de Biologie Réceptionnistes


Infirmerie
Médicale (polyvalents) +ATL (Secrétaire médicale)

3. Historique

C’est dans les années 1970 que l’hôpital Jeanne Ebori, structure de la caisse national et de
sécurité social a été, avec en son sein un laboratoire d’analyses biomédicales utilisant des
moyens restreints et des analyses manuelles. En 2013, il a été détruit pour être reconstruit
en un établissement hospitalier Universitaire plus moderne, pour donner naissance en 2017
au CHUMEFJE composé d’un laboratoire dont la capacité en terme d’analyses médicales
journalières est bien plus importante.

II. LE CADRE DU STAGE

1- ORGANISATION GENERALE DU LABORATOIRE DU CHUMEFJE

Notre stage se déroule dans le cadre de notre formation de cycle de licence en Biologie
médicale. Le laboratoire du CHUMEFJE a plusieurs missions telles que :

- Analyses médicales (bilan virologique, sérologique bactériologique et


divers)
- Formation des stagiaires et étudiant.

Les analyses médicales se déroulent en 3 grandes phrases qui sont :

Phase pré analytique :

- Accueil
- Enregistrement
- Prélèvement

Phase analytique

- Toutes les techniques réalisées

Phase post analytique

- Saisie des résultats


- Interprétation
- Rendue des résultats

2- PRESENTATION DU LABORATOIRE

 L’accueil : elle a pour rôle d’orienter, réceptionner et rendre les résultats


 Salle 1 : prélèvement bactériologie
 Salle 2 : tous les prélèvements sanguins
 Un vestiaire des femmes et un vestiaire des hommes réservés uniquement au
personnel
 Une chambre noire
 Banque de sang : unité autonome 24H/24
 Laboratoire de biologie moléculaire : test de PCR, test de covid
 Salle de stérilisation : pour la stérilisation des milieux de culture en bactériologie
 Laboratoire cyto/ Histologie
 Laboratoire de microbiologie : pour tout examen de microbiologie 24H/24
 Laboratoire Hématologie/ immunologie/ Biochimie/Allergologie
 Bureau des biologistes
 La décharge : stockage temporaire des poubelles
III. LES ACTIVITES EFFECTUEES ET LES APPORTS DU STAGE
1- Les activités effectuées

Les analyses médicales sont réparties comme suit : l’hématologie, biochimie, sérologie,
bactériologie et parasitologie ou j’ai eu l’occasion d’exercer. Pour chaque domaine nous
donnerons le mode de fonctionnement et les techniques utilisées.
 Le mode de fonctionnement :

Ce mode de fonctionnement s’applique à l’hématologie, biochimie, sérologie. Lors de l’arrivé


du patient au laboratoire il se fait enregistré à l’accueil. Après l’enregistrement et le
règlement du montant de l’examen, le patient est orienté vers la salle de prélèvement. Le
prélèvement ce fait par une infirmière ou une biologiste. Les prélèvements urgents sont tout
de suite acheminés au laboratoire d’analyse quant aux prélèvements de routine (non urgent)
sont transférés plus tard. Une fois les prélèvements arrivés, ils sont enregistrés sur la feuille
de paillasse adéquate, en mettant le nom, prénom, Age, sexe, et les examens demandés du
patient. Une fois les examens fais, le délégué saisit et sort le résultat. Il les dépose à l’accueil,
où le patient viendra récupérer. Dans le cas des patients hospitalisés le principe est le même
sauf que c’est un agent du personnel qui dépose l’échantillon et doit obligatoirement remplir
le cahier. Tous les prélèvements qui viennent de l’hospitalisation sont tous urgents. Il est
nécessaire de vérifier si le patient est en machine avec les examens demandés. Après cela
vérifier le tube, il faut qu’il soit bien identifié, que le tube correspond à l’examen demandé si
c’est un tube à anticoagulant, il faut que le sang n’ait pas coagulé et que la quantité de sang
soit suffisante dans le tube. En cas de non-conformité à une des conditions citées ci-dessus,
le signaler dans le cahier et jeter l’échantillon dans la poubelle. Le rendue des résultats des
patients hospitalisés est différent des patients externes (non hospitalisés) pour eux les
résultats sont mis dans la chemise correspondante au service (pédiatrie, chirurgie …) et sont
signalés par la mention OK dans le cahier d’enregistrement.

 Les techniques utilisées


 En hématologie

L’hématologie est la science qui étudie le sang et ses maladies (ou hémopathies). Elle étudie
plus particulièrement les cellules sanguines dont l’origine est hématopoïétique (synthèse de
ces cellules dans la moelle osseuse) et qui ont un rôle pour l’oxygénation, l’immunité et la
coagulation, et étudie également certaines molécules plasmatiques que sont les facteurs de
coagulation.

1- Numération formule sanguine

Principe : La numération formule sanguine (NFS) ou « hémogramme » est un examen


biologique permettant de déterminer la nature des cellules présentes dans le sang, de les
quantifier et d’évaluer certains paramètres sanguins. Lorsque les échantillons de sang dans
les tubes EDTA sont aspirés par l’analyseur, le sang est aliquoté et traités avec différents
réactifs pour révéler les propriétés spécifiques des cellules. Les globules rouges et
les plaquettes sont mesurés simultanément au niveau d’un orifice de comptage par
la technique de l’impédance combinée à la focalisation hydrodynamique. Un réactif
sans cyanure est utilisé pour mesurer l’hémoglobine par photométrie. L’analyseur
utilise le fluoro-cytometrie en flux comme principale méthode pour la formule
leucocytaire, la numération des réticulocytes et des érythroblastes.

Intérêt : La NFS est utilisée comme test général de dépistage d’anémie, infection, ou
de nombreuses autres maladies.

Type de prélèvement : prélèvement sanguin dans tube EDTA

Technique : Introduire le tube dans l’automate et le retirer à la sortie. L’analyseur


se chargera de l’analyse (voir annexe).

2- Frottis sanguin
Principe : il s’agit de préparer un étalement mince d’une goutte de sang sur une
lame verre ; après une coloration appropriée le Frottis est observé avec l’objectif à
immersion.

Intérêt : permet d’observer au microscope les formes anormales des globules


rouges, les globules blancs et les plaquettes.

Type de prélèvement : prélèvement sanguin dans un tube EDTA

Technique : Il s’agira de mettre une petite quantité de sang soit de 10ul sur la lame
et ensuite tirer avec une autre lame, laisser sécher, pour ensuite colorer au MGG
pendant 3 min, après rincez, colorer 15 min au giemsa et rincez, laisser sécher et lire
au microscope.

Figure 1 : Résultat de la coloration au may Grunwald


Source : https://www.google.com/search?q=frottis+sanguin&sxsr

3- Réticulocytes

Principe : il repose sur la visualisation et le comptage des réticulocytes

Intérêt : permet de caractériser l’anémie régénérative ou arrégénérative.

Type de prélèvement : prélèvement sanguin dans un tube EDTA

Technique : Pour les compter, le pourcentage des réticulocytes est égal aux
nombres de réticulocytes multiplié par 100 sur le nombre total de globules rouges
multiplié par le nombre de champs. La valeur absolue quant à elle est égale aux
nombre globules rouges multiplié par le pourcentage, divisé par 100. Pour la
réalisation on prend 200ul de sang + 200ul de bleu de crésyl brillant en solution,
homogénéiser et mettre à l’étuve pendant 15 min tirer la lame et lire au microscope.
%Ret = Nt de ret × 100 /nbre T de GR× nbre de champs. |R| = GR × %Ret / 100 .

4- Vitesse de sédimentation

Principe : il s’agit de remplir du sang dans des tubes de diamètre calibré, disposé
verticalement et de laisser reposer le mélange.

Intérêt : permet de détecter une inflammation ou une infection comme la tuberculose


ou l’infection urinaire

Type de prélèvement : prélèvement sanguin dans un tube à citrate de sodium

Technique : On le dépose dans la machine, après avoir branché, allumé l’appareil. Il


faut ouvrir, bien placé le tube et le fermer.

5- TP et TCA

Principe : le temps de céphaline activée (TCA), qui évalue le temps coagulation ; le


temps de saignement (TP), qui évalue le taux de saignement.

Intérêt : Sa mesure est demandée en cas de suspicion d’une anomalie de


coagulation ou pour surveiller un traitement anticoagulant.

Type de prélèvement : prélèvement sanguin dans un tube à citrate de sodium.


Technique : Elle se fait avec l’automate Start Max, en introduisant l’échantillon à
l’intérieur.
6- Groupe sanguin

Principe : repose sur l’observation d’une réaction anticorps-antigène entraînant une


hémagglutination.
Intérêt : connaitre le groupe sanguin du patient.
Type de prélèvement : prélèvement sanguin dans un tube à EDTA
Technique : Pour la réalisation on prend 50ul de sang à mettre sur une plaque, 5
fois de suite, ensuite sur chaque cercle déposer un agglutine soit Anti A, Anti B, Anti
AB, rhésus et le contrôle, ensuite bien homogénéiser.

Fig
 En biochimie

Le corps humain sécrète via les glandes, des hormones ou des substances
contribuant au bien-être du vivant. Mais lorsqu’elles sont en quantité basse ou
élevée par rapport à la moyenne, elles deviennent des pathologies pour l’être
humain. Mais dans certains cas, la présence ou absence de certaines hormones
n’est pas forcément pathologique mais révélatrice d’une situation, par exemple les
betas HCG chez la femme enceinte.

1- Urée, créatinine

Principe : le dosage de l’urée est basé sur la réaction de Berthelot. L’intensité de la


coloration est proportionnelle à la concentration de l’Urée mesurable au
spectrophotomètre à une longueur d’onde A égale à 600 nm. Le dosage de la
créatinine est basé sur la réaction de Jaffé. En milieu alcalin, la créatinine donne
avec l’acide picrique un complexe de coloration rouge orangée. La vitesse de
développement de la coloration est proportionnelle à la concentration de la créatinine
qui est mesurable au spectrophotomètre à une longueur d’onde A égale à 500 nm

Intérêt : évaluer la fonction rénale

Type de prélèvement : prélèvement sanguin dans un tube sec.

Technique : Le sérum est déposé dans la cupule pour ensuite être placé dans le
cobas. Les informations personnelles du patient sont rentrées, on choisit l’examen
demandé, et placer la cupule dans la bonne position. Le cobas c111 (voir en
annexe) est un automate qui permet de réaliser tous les examens de biochimie. Les
examens peuvent se faire à partir du sérum, plasma, urine, sang total.

2- Bilirubine Totale

Principe : La bilirubine est transformée par l’acide sulfanilique diazoté en


azobilirubine, composé coloré qui peut être mesurée par photométrie. Des deux
fractions de la bilirubine dans le sérum, la bilirubine-glucuronide et la bilirubine libre
qui est fixée à l’albumine, seulement la première réagit directement, tandis que la
bilirubine libre réagit après avoir été déplacée de la protéine par un accélérateur. La
différence entre les deux mesures de la bilirubine totale (avec l'accélérateur) et la
bilirubine directe (sans accélérateur) permet la déduction de la bilirubine indirecte.
Les termes de bilirubine «direct» et «indirect» font exclusivement référence aux
caractéristiques de la réaction en présence ou en l'absence d'un accélérateur ou
solubilisant, et correspondent juste aux deux fractions de bilirubine.

Intérêt : évaluer la fonction hépatique

Type de prélèvement : prélèvement sanguin dans un tube sec.

Technique : Le sérum est déposé dans la cupule pour ensuite être placé dans le
cobas. Les informations personnelles du patient sont rentrées, on choisit l’examen
demandé, et placer la cupule dans la bonne position. Le cobas c111 (voir en
annexe) est un automate qui permet de réaliser tous les examens de biochimie. Les
examens peuvent se faire à partir du sérum, plasma, urine, sang total.

3- Transaminases

Principe : Asat : L-aspartate+2-oxoglutarate➡ oxaloacetate+glutamate

Oxaloacetate+NADH,H+➡ L-Malate + NAD+

Alat : L-alanine+2-oxoglutarate➡ Pyruvate + Glutamate

Pyruvate+NADH,H+➡ NAD+ + Lactate

Intérêt : évaluer également la fonction hépatique

Type de prélèvement : sanguin dans un tube sec

Technique : Le sérum est déposé dans la cupule pour ensuite être placé dans le
cobas. Les informations personnelles du patient sont rentrées, on choisit l’examen
demandé, et placer la cupule dans la bonne position. Le cobas c111 (voir en
annexe) est un automate qui permet de réaliser tous les examens de biochimie. Les
examens peuvent se faire à partir du sérum, plasma, urine, sang total.

4- Cholestérol Total, HDL, LDL

Principe : Le dosage du cholestérol total se fait par des méthodes enzymatiques,


après dissociation des lipoprotéines par des détergents. Dans un premier temps, un
cholestérol estérase hydrolyse la liaison ester qui lie le cholestérol et l’acide gras
dans les molécules de cholestérol estérifié. Ensuite un cholestérol oxydase oxyde le
cholestérol devenu libre et le cholestérol non estérifiées. Cette réaction aboutit à la
libération de molécules de peroxyde d’hydrogène. La fin de la réaction (appelée de
Trinder) assure la quantification de H2O2 par une peroxydase et un chromogène
phénolique dont l’intensité de la coloration est directement proportionnelle à la
concentration du cholestérol.

Intérêt : évaluer la cholestérolémie dans le but de déceler d’éventuelles anomalies

Type de prélèvement : prélèvement sanguin dans un tube sec.

Technique : Le sérum est déposé dans la cupule pour ensuite être placé dans le
cobas. Les informations personnelles du patient sont rentrées, on choisit l’examen
demandé, et placer la cupule dans la bonne position. Le cobas c111 (voir en
annexe) est un automate qui permet de réaliser tous les examens de biochimie. Les
examens peuvent se faire à partir du sérum, plasma, urine, sang total.

5- Hyperglycémie provoquée par voie orale

Principe : Etude de la tolérance du patient à une charge orale en glucose, en vue de


rechercher un diabète sucré, par le dosage des glycémies à jeun d’une à 2 heures
après l’ingestion.

Intérêt : très utilisée pour diagnostiquer un diabète sucré, un diabète gestationnel,


une diminution de la tolérance au glucose, voir une hypoglycémie réactionnelle.

Type de prélèvement : prélèvement sanguin dans un tube à fluorure de sodium

Technique : Le sérum est déposé dans la cupule pour ensuite être placé dans le
cobas. Les informations personnelles du patient sont rentrées, on choisit l’examen
demandé, et placer la cupule dans la bonne position. Le cobas c111 (voir en
annexe) est un automate qui permet de réaliser tous les examens de biochimie. Les
examens peuvent se faire à partir du sérum, plasma, urine, sang total.

6- Glycémie à jeun

Principe : La glucose-oxydase (GOD) catalyse l’oxydation du β-D-glucose en acide


gluconique. Dans une deuxième réaction indicatrice, le peroxyde d’hydrogène formé
réagit ensuite en présence de peroxydase (POD) avec un chromogène pour donner
un produit coloré, la quinonéimine qui absorbe à 505 nm.

Intérêt : le dosage de la glycémie est nécessaire pour diagnostiquer un éventuel


diabète.

Type de prélèvement : prélèvement sanguin dans un tube à fluorure de sodium.

Technique : Le sérum est déposé dans la cupule pour ensuite être placé dans le
cobas. Les informations personnelles du patient sont rentrées, on choisit l’examen
demandé, et placer la cupule dans la bonne position. Le cobas c111 (voir en
annexe) est un automate qui permet de réaliser tous les examens de biochimie. Les
examens peuvent se faire à partir du sérum, plasma, urine, sang total.

7- phosphatases alcalines

Principe : La phosphatase alcaline PAL catalyse des réactions d’hydrolyse du


groupement phosphate. Son activité est étudiée en utilisant un chromogène (substrat
incolore, en général le paranitrophénol-phosphate) qui donne un chromophore
(produit coloré) après hydrolyse de son groupement phosphate. Le pH alcalin permet
de révéler la coloration du substrat et de créer un milieu favorable à l’activité de la
PAL.

Intérêt : pour la surveillance d’un cancer, et de la fonction hépatique.

Type de prélèvement : prélèvement sanguin dans un tube sec.

Technique : Le sérum est déposé dans la cupule pour ensuite être placé dans le
cobas. Les informations personnelles du patient sont rentrées, on choisit l’examen
demandé, et placer la cupule dans la bonne position. Le cobas c111 (voir en
annexe) est un automate qui permet de réaliser tous les examens de biochimie. Les
examens peuvent se faire à partir du sérum, plasma, urine, sang total.

8- Ionogramme

Principe : Dans la potentiométrie, on mesure les concentrations de substances en


se basant sur la différence du potentiel entre une électrode de mesure (électrode
spécifique) et une électrode de référence au potentiel connu.

Intérêt : sert à surveiller l'équilibre hydro-électrolytique de l'organisme


Type de prélèvement : prélèvement sanguin dans un tube à héparine de sodium

Technique : Passer le tube à la centrifugeuse, une fois terminé, faire passer le


sérum à la machine, en suivant les recommandations de l’appareil, le Horron H900.

9 - CRP

Principe : Les particules de CRP-Latex sont recouvertes d’anticorps anti-CRP


humaine. Le réactif CRP-latex est standardisé pour détecter des taux de CRP dans
le sérum aux environs de 6 mg/L, taux considéré comme étant la plus petite
concentration ayant une signification clinique. Le mélange du réactif latex avec le
sérum contenant la CRP conduit à une réaction antigène-anticorps qui se traduit par
une agglutination facilement visible dans les 2 minutes. La présence ou l’absence
d’agglutination visible indique la présence ou l’absence de CRP dans le sérum.

Intérêt : Aide à la détection d'une infection et de troubles inflammatoires.

Type de prélèvement : sanguin dans un tube sec

Technique : Prendre 50ul de sérum sur la plaque de CRP, ajouter une goutte de
CRP latex et bien homogénéiser. En cas de résultats positifs le quantifier comme
suit :

Préparer les dilutions

Dilutions 1/2 1/4 1/8 1/16


Nacl 9 g/L 100ul 100ul 100ul 100ul
Sérum du 100ul - - -
patient


100ul


100ul 100ul

➡ ➡

Transférer sur un cercle de la lame de test :


Sérum 50ul 50ul 50ul 50ul
dilué
Réactif 50ul 50ul 50ul 50ul
(flacon 1)
Calculer les résultats selon la formule suivante :

6 × N° de la 6×2 6×4 6×8 6×16


dilution
Résultats :mg/L 12 24 48 96

10 - Béta HCG

Principe : est un test d'immunofluorescence à flux capillaire, à utiliser avec


l'analyseur Sofia. Le test utilise deux anticorps murins monoclonaux spécifiques à la
sous-unité beta de la béta hCG pour capturer et détecter la hCG. La sous-unité beta
a été utilisée pour garantir la spécificité, car la sous-unité alpha est presque identique
à celle que l'on trouve dans les hormones gonadotrophines. Le principe du mini vidas
repose sur la technique ELFA (méthode Élisa avec une lecture finale en
fluorescence) et permet l’obtention de résultats quantitatifs.

Intérêt : Savoir si la patiente est enceinte ou non. Mais également le nombre de mois
de grossesse.

Type de prélèvement : prélèvement sanguin dans tube sec.

Technique : Prendre 50ul de sérum et le déposer le test rapide. En cas de résultats


positifs, on peut quantifier le béta HCG au mini vidas.

11- Hémoglobine glyquée

Principe : Par l’hemocue (voir annexe) mesurer l’absorbance du sang en un point


isobetic Hb/Hbo2. On retrouve 2 longueurs d’ondes (506 et 880 nm) pour la mesure
de l’Hb et la compensation de la turbidité.

Intérêt : connaître rapidement l’hémoglobine du patient en cas de suspicion


d’anémie

Type de prélèvement : Prélèvement sanguin dans un tube à EDTA


Technique : Mettre du sang dans la cassette de la machine après avoir, allumer
pour ensuite être introduite dans l’appareil, qui se chargera d’analyser.

12 -Électrophorèse

Principe : soumettre un mélange de molécules à un champ électrique ce qui


entraine la migration des molécules chargées. En fonction des différents paramètres
(charge, masse, forme, nature du support, conditions physico-chimiques) la vitesse
de migration va être variable, ce qui permet la séparation de différentes molécules.

Intérêt : sert à détecter les anomalies de la forme et de l’hématocrite .

Type de prélèvement : Prélèvement sanguin dans un tube à EDTA

Technique : Pour la préparation : centrifuger le sang total pour pendant 5 min ,


éliminer le plasma , laver 2 fois les hématies avec de l’eau physiologique , éliminer
l’excès de Nacl à la surface du culot globulaire lavé, prélever 10ul à hémolyser dans
130ul d’hémolysât, agiter au vortex pendant 10 secondes et incuber 5 min à
température ambiante.

Pour la migration :

1. Poser le porte applicateur sur la paillasse et relever le chariot


2. Déposer 120ul d’eau distillée sur le porte -applicateur
3. Sortir le grill de son emballage, éliminer rapidement l’excès de liquide en
surface avec du papier filtre et poser le gel sur l’applicateur en position n°4.
En ne touchant pas le gel avec les doigts.
4. Abaisser le chariot pour applicateur jusqu’en buter pour amener l’applicateur
au contact du gel
5. Après une minute d’application, tourner la manette du porte applicateur pour
relever l’applicateur et le jeter
6. Placer le gel dans la cuve d’électrophorèse, selon la partie indiquée sur le gel.
Positionner le gel sur le portoir de la cuve. Face orientée vers le bas.
7. Brancher la cuve au générateur en respectant la polarité positive et négative.
8. Allumer l’interrupteur d’alimentation du générateur à l’arrière à droite
9. PROG 1 s’affiche et appuyer sur START 2 FOIS et la migration est lancée
pour 22 minutes.
10. Après la migration, débrancher la cuve, arrêter le générateur en appuyant sur
son interrupteur d’alimentation et sortie le gel.
11. Sécher le gel sous attiré chaud à 80°C jusqu’à séchage complet : c’est la
fixation

Pour la coloration :

1. Immerger le gel et refroidi dans la solution colorante pendant 5 minutes au


trop sinon 2 minutes lorsque le gel n’est pas séché.
2. Décolorer par 3 bains successifs minimum de décolorant jusqu’à l’obtention
d’un fond parfaitement clair
3. Éliminer l’excès de liquide en surface de gel et sécher le sous attiré chaud
4. Faire la lecture
 En Parasitologie

La parasitologie médicale étudie les maladies de l’homme provoquées directement


ou indirectement par les parasites. La parasitologie a pour but l’étude des parasite,
leur morphologie et biologie. Elle étudie également les maladies provoquées par ces
organismes unicellulaires (protozoaires) ou pluricellulaires (métazoaires).

1. Goutte épaisse

Principe : L’observation au microscope du sang, dont on étale une grosse goutte sur
une lame de verre. Le principe du test rapide utilise le principe de
l’immunochromatographie dans lequel la membrane de nitrocellulose est pré-enduite
d’un anticorps monoclonal (ligne de test Pf) spécifique à la protéine 2 riche en
histidine (Pf-PHRP2) de Plasmodium falciparum et d’un anticorps monoclonal.
Anticorps (lignée test Pan) spécifique du lactate déshydrogénase de l’espèce
Plasmodium (Pan – pLDH). Ainsi, les antigènes de Plasmodium suivants sont
détectés dans ce test : La cassette contient une bandelette de test pré-enduite
d’anticorps de capture. La séquence des événements est la suivante : Histidine
Rich Protein 2 spécifique de P. falciparum ( Pf – HRP2 ) Plasmodium lactate
déshydrogénase commune à toutes les espèces humaines de Plasmodium ( P.
falciparum , P. vivax , P. malariae , P. ovale ) ( Pan – pLDH ).

Intérêt : La goutte épaisse permet de mettre en évidence le parasite du paludisme


dans les globules rouges. Ainsi savoir si le patient a le paludisme ou pas.
Type de prélèvement : Prélèvement sanguin dans un tube à EDTA

Technique : Après avoir fait le test rapide en mettant 5ul de sang total+ le diluant.
On réalise une goutte épaisse, elle consiste à mettre 10ul de sang total, et l’étaler
sur la surface d’un rectangle, 1,8 cm de longueur et 1 cm de largeur (méthode de
Lambaréné). Laisser sécher, coloré au giemsa pendant 15 min, rincé, laisser sécher
et aller lire au microscope. Le nombre de trophozoïdes est égal au nombre de
trophozoïdes par champ multiplier par le facteur correcteur soit 770, divisé par le
nombre de champ.

2. Recherche des microfilaires

Principe : La technique consiste à rechercher les microfilaires qui quittent les


fragments cutanés pour le sang.

Intérêt : pour permettre le diagnostic d’une filariose.

Type de prélèvement : Prélèvement sanguin dans un tube à EDTA

Technique : Tout d’abord : monter le sang entre lame et lamelles, pour la recherche
qualitative. Ensuite : prendre 1 ml de sang total+ 8 ml d’eau
physiologique+ 2 ml de saponine dans un tube pour la centrifugeuse. Qu’on prendra
le culot pour monter entre lame et lamelles.

Figure 3 : présentation microfilaire loa loa

Source : https://www.google.com/

 En Sérologie

La sérologie est un examen de biologie médicale utilisant le sérum pour établir des
diagnostics médicaux. La sérologie consistera à rechercher l’agent pathogène
responsable de la pathologie infectieuse, dans le cas des diagnostics directs, soit à
rechercher la réponse immunitaire spécifique de l’organisme à l’agent pathogène, ce
qui sera un diagnostic indirect.

Les examens de sérologie ne sont jamais en urgence, mais toujours en routine et


prennent au maximum 2 heures. Le processus des prélèvements en routine.

Principe : Les tests de diagnostic utilisés en sérologie sont pour la plupart les tests
de diagnostic rapide (TDR). Le test de diagnostic rapide est composé d’une
membrane de nitrocellulose fixée sur un support plastique ou carton. Si l’antigène est
présent, il se lie avec un anticorps marqué le plus souvent de l’or colloïdal. Sous
l’effet d’un tampon lyse-migration, les complexes Antigène-anticorps migrent par
capillarité et sont arrêtées par des anticorps de capture fixés sur la membrane.

Le test Élisa est également utilisé en sérologie. Le test d’Élisa consiste à piéger,
entre un « anticorps de capture » et un « anticorps de détection », les antigènes
d'intérêt. Ces deux anticorps sont généralement spécifiques de l'antigène d'intérêt
(parfois l'anticorps secondaire réagit aux complexes antigène-anticorps).

Le Mini vidas est un automate de paillasse utilisé pour quantifier les hormones,
évaluer l’évolution de la maladie chez le patient. Le principe du minis vidas repose
sur la technique ELFA (méthode Élisa avec une lecture finale en fluorescence) et
permet l’obtention de résultats quantitatifs.

1. Widal et Félix

Principe : Les antigènes fébriles sont adaptés aux tests rapides sur lame et aux
méthodes d’agglutination en tube sur sérum humain pour la détection des agglutines.
Les suspensions d’antigènes réalisées à partir de bactéries détruites et colorées,
créent une agglutination avec les anticorps homologues présents en quantité
suffisante dans l’échantillon. Les antigènes colorés en bleu sont spécifiques des
antigènes somatiques de paroi cellulaire (O) alors que les antigènes colorés en
rouge sont spécifiques des antigènes flagellaires (H).

Intérêt : permet le diagnostic de la fièvre typhoïde.

Type de prélèvement : prélèvement sanguin dans un tube sec


Technique : A l’aide d’une pipette, distribuer 80ul d’échantillon à tester sur chaque
cercle de la carte d’agglutination. Ajouter une goutte de réactifs, chaque dans u
cercle. Mélanger à l’aide d’une pipette d’un agitateur. Faire tourner la carte et
observer l’apparition d’une éventuelle agglutination après 1 minute.

2. Antigène HBS

Principe : Le test STANDARD Q HBsAg (test rapide de l’hépatite B) contient deux


lignes pré-enduites, "C" (ligne de contrôle) et "T" (ligne de test) sur la surface de la
membrane de nitrocellulose. La ligne de contrôle et la ligne de test dans la fenêtre
de résultat ne sont pas visibles avant l'application des échantillons. L'IgY anti-poulet
monoclonal est enduit sur la région de la ligne de contrôle et l'anti-HBS monoclonal
est enduit sur la région de la ligne de test. L'anti-HBS monoclonal conjugué à des
particules d'or colloïdal est utilisé comme détecteur de HBsAg. Pendant le test,
l'antigène de surface de l'hépatite B (HBsAg) présent dans l'échantillon interagit avec
l'anti-HBS conjugué à des particules d'or colloïdales, créant un complexe anticorps-
antigène particule d'or. Ce complexe migre sur la membrane par capillarité jusqu'à la
ligne de test où il sera capté par l'anti-HBS monoclonal. Une ligne de test violette
serait visible dans la fenêtre de résultat si HBsAg est présent dans l'échantillon.
L'intensité de la ligne de test violette variera en fonction de la quantité de HBsAg
présente dans l'échantillon. Si HBsAg n'est pas présent dans l'échantillon, aucune
couleur n'apparaît dans la ligne de test. La ligne de contrôle est utilisée pour le
contrôle procédural et doit toujours apparaître si la procédure de test est effectuée
correctement et que les réactifs de test de la ligne de contrôle fonctionnent.

Intérêt : diagnostic de l’hépatite B

Type de prélèvement : Prélèvement sanguin dans un tube à EDTA ou sec

Technique : À l'aide d'une micropipette, prélevez 10ul d'échantillon de sérum, de


plasma ou de sang total. Ajoutez l'échantillon de sérum, de plasma ou de sang total
recueilli à l'échantillon. Lisez les résultats du test après 20 minutes. Le test peut être
lu jusqu'à 30 minutes.

3. Hépatite C

Principe : Le test STANDARD Q HCV Ab (test de l’hépatite C) comporte deux lignes


pré - enduites, la ligne de contrôle " C " et la ligne de test " T " à la surface de la
membrane de nitrocellulose. La ligne de contrôle et la ligne de test dans la fenêtre
de résultat ne sont pas visibles avant l'application des échantillons. L'anti-NS3
monoclonal et l'anti-Core monoclonal sont appliqués sur la région de la ligne de
contrôle et l'IgG monoclonal antihumain est appliqué sur la région de la ligne de test.
Quatre antigènes recombinants du VHC provenant des régions centrales NS3, NS4
et NS5 conjugués à des particules d’or colloïdal sont utilisés comme détecteurs des
anticorps du VHC. Pendant le test, les anticorps anti-VHC présents dans
l'échantillon interagissent avec les antigènes recombinants du VHC conjugués à des
particules d'or colloïdales, créant un complexe anticorps-antigène particule d'or. Ce
complexe migre sur la membrane par capillarité jusqu'à la ligne de test où il sera
capté par l'IgG monoclonale antihumaine. Une ligne de test violette serait visible
dans la fenêtre de résultat si des anticorps anti-VHC sont présents dans l'échantillon.
L'intensité de la ligne de test violette variera en fonction de la quantité d'anticorps
anti-VHC présents dans l'échantillon. Si les anticorps anti-VHC ne sont pas présents
dans l'échantillon, aucune couleur n'apparaît sur la ligne de test. La ligne de contrôle
est utilisée pour le contrôle procédural et doit toujours apparaître si la procédure de
test est effectuée correctement et que les réactifs de test de la ligne de contrôle
fonctionnent.

Intérêt : diagnostic d’une infection à hépatite C.

Type de prélèvement : prélèvement sanguin dans tube EDTA ou tube sec.

Technique : Prendre 10ul de sérum ou plasma ou 20ul de sang+ 3 gouttes de


diluant. Et attendre 5 minutes pour le résultat.

4. SRV 1 et 2

Principe : Détermine™ HIV-1/2 est un test immunochromatographique pour la


détection qualitative des anticorps anti-VIH-1 et VIH-2. L'échantillon est ajouté au
pad d'échantillon. Au fur et à mesure que l'échantillon migre à travers le tampon de
conjugué, il se reconstitue et se mélange avec le conjugué sélénium colloïde-
antigène. Ce mélange continue de migrer à travers la phase solide vers les
antigènes recombinants immobilisés et les peptides synthétiques au niveau de la
fenêtre du patient. Si des anticorps contre le VIH - 1 et / ou le VIH - 2 sont présents
dans l' échantillon , les anticorps se lient à l' antigène colloïde de sélénium et à l'
antigène au niveau de la fenêtre du patient , formant une ligne rouge au niveau de la
fenêtre du patient Si des anticorps contre le VIH - 1 et/ou le VIH-2 sont absents, le
colloïde antigène-sélénium passe devant la fenêtre du patient et aucune ligne rouge
ne se forme au niveau de la fenêtre du patient. Pour assurer la validité du test, une
barre de contrôle procédural est incorporée dans le dispositif de test.

Intérêt : pour le diagnostic d’une infection au HIV

Type de prélèvement : prélèvement sanguin dans le tube sec ou EDTA

Technique : Mettre 50ul de sang total sur la cassette, ensuite mettre le diluant et
attendre 15 min, ou prendre 50ul de sérum ou plasma et mettre sur le test sans
diluant attendre 15min. Pour le diagnostic du HIV on n’utilise 2 tests rapides
différents et un 3ème test, test d’ÉLISA pour la confirmation.

5. Syphilis

Principe : Le test Wondfo One Step Syphilis Whole Blood, Sérum ou Plasma est
basé sur le principe de l'immunochromatographie dosage sandwich à double
antigène pour la détermination des anticorps TP dans le sang total sérum ou plasma.
Les antigènes recombinants TPN15, TpN17 et TPN47 sont déposés sur la
membrane solide. Il y a deux lignes enduites dans la fenêtre de résultat. L’une est
la ligne de test (T), recouverte d’antigènes recombinants, l’autre est la ligne de
contrôle ©, recouverte d’anticorps polyclonaux. Lorsque l’échantillon est ajouté dans
le dispositif de test, l’échantillon est absorbé dans le dispositif par action capillaire,
puis se mélange avec le conjugué antigène-colorant et s’écoule à travers la
membrane pré-enduite. Lorsque les niveaux d’anticorps TP dans l’échantillon sont
égaux ou supérieurs au seuil cible (la limite de détection du test), les anticorps TP se
lient au conjugué antigène-colorant et sont capturés par des antigènes recombinants
immobilisés dans la région de test (T) du dispositif et forme des précipités Ag-Ab-Ag-
Au. Cela produit une bande de test colorée et indique un résultat positif. Lorsque les
niveaux d’anticorps TP dans l’échantillon sont nuls ou inférieurs au seuil cible, il n’y a
pas de bande colorée visible dans la région de test (T) de l’appareil, et cela indique
un résultat négatif. Pour servir de contrôle de procédure, une ligne colorée apparaîtra
au niveau de la région de contrôle ©, si le test a été effectué correctement.

Intérêt : pour le diagnostic de la syphilis.

Type de prélèvement : Prélèvement sanguin dans un tube à EDTA et sec.


Technique : Laisser l'appareil, le tampon et l'échantillon s'équilibrer à température
ambiante (10°C-30°C) avant le test. Retirez une bandelette de test de la pochette en
aluminium en déchirant l'encoche et placez-le sur une surface plane. En tenant un
compte-gouttes d'échantillon verticalement, ajoutez 10 µL (la deuxième ligne de
graduation) de sang total ou de sérum ou de plasma dans le tampon d'échantillon
derrière la flèche au bas de la bandelette de test. 2 Ajouter une goutte de tampon de
dilution (fourni) du flacon directement dans l'échantillon tampon. 3. Attendez 15
minutes et lisez les résultats. Ne pas lire les résultats après 30 minutes.

 En Bactériologie

La bactériologie médicale est une branche de la Biologie médicale qui consiste en


l’analyse de divers liquides biologiques dans le but d’isoler et/ou de caractériser une
ou des bactéries pouvant être responsables de la pathologie suspectée à l’aide de
techniques directes ou indirectes.

 Mode de fonctionnement

La particularité de la bactériologie, est que 2 des examens sont faits par des
patients externes à savoir l’examen cytobactériologique des urines et le
prélèvement vaginal. Ces examens se font sous rendez-vous, le lundi et mardi pour
le PV et de lundi à mercredi pour l’ECBU. Le patient arrive à l’accueil et se fait
enregistré, on lui remet une fiche dans le cas de l’ECBU qu’il doit copieusement lire
et mettre en pratique. En cas de non-respect des conditions le patient est renvoyé le
jour du prélèvement. Une fois les échantillons arrivés dans la salle de microbiologie,
ils sont enregistrés dans le registre à la partie correspondante à l’examen, après, ils
sont examinés pendant plusieurs jours. Les résultats sont rendus généralement une
semaine après le prélèvement. Ils sont déposés à l’accueil où les patients viendront
les récupérer. Pour les patients hospitalisés, il peut y avoir ces examens, mais
d’autres également comme le LCR. Une fois arrivé, sont enregistrés dans le registre,
à la partie indiquée à l’examen, après leur réalisation, ils sont rangés dans la
chemise du service correspondant et signaler dans le registre des entrées.

 Les techniques utilisées


1- ECBU
Principe : consiste à analyser les urines d’une personne pour déceler une éventuelle
infection urinaire et pour déterminer quels sont les germes en cause.

Intérêt : permet le diagnostic d’une infection urinaire, et d’identifier le germe en


cause.

Type de prélèvement : Prélèvement urinaire dans un pot stérile

Technique : L’examen cytobactériologique des urines, ou examen microscopique


des urines, ou sédiment urinaire est un examen de biologie médicale, étudiant l’urine
d’un patient. Il est fréquemment utilisé pour diagnostiquer une infection urinaire. Voici
les étapes :

Le patient doit respecter les conditions : pas de rapports sexuels avant 3 jours, pas
de prise d'antibiotiques, l’urine doit séjourner 4heures minimum dans la vessie, la
femme ne doit pas être en période mensuelle, doit faire sa toilette intime. Le
prélèvement doit venir au laboratoire au plus tard 2 heures après avoir effectué. Et
doit être fait dans un flacon stérile.

Phase pré analytique : enregistrement, entretien avec le patient, on demande au


patient s’il a respecté les conditions. On valide l’échantillon si c’est bon.

Passe analytique :

Examen macroscopique : aspect limpide ou trouble, couleur, bandelette urinaire.

Examen bactériologique : recherche des bactéries et d'agents mycosiques dans


l’échantillon urinaire. Ensemencer l’urine dans l’EMB et l’uriline. Afin de pouvoir
qualifier et quantifier les germes. Il faut au moins 24h.

Examen microscopique quantitatif : Numération sur urine totale des leucocytes et


des hématies sur lame de Kova, cellules de malassez, hincor.

Examen microscopique qualitatif : La recherche des cellules épithéliales, parasites,


levures, cylindres par le culot urinaire qu’on monte entre lame et lamelles.

Phase post analytique : les résultats sont imprimés sur l'ordinateur.

2- PV
Principe :consiste à introduire un écouvillon au niveau du vagin pour y prélever un
peu de sécrétions vaginales qui seront ensuite analysées pour détecter la présence
ou non de bactéries et/ou virus.

Intérêt : permet de déceler une éventuelle infection génitale chez la femme.

Type de prélèvement : Prélèvement vaginal

Technique : On demande si elle a respecté les conditions à savoir pas de rapports


sexuels avant 72 heures, pas de règles, pas faire de toilettes intimes, pas de prise
d’antibiotiques. Faire l’interrogatoire selon la fiche de renseignement. Et après faire
le prélèvement. Et remplir les données manquantes.

 Après le prélèvement, il en ressort 2 ou 3 écouvillons, une lame


pour la cytologie et une lame pour la coloration de gram.
 Examen microscopique : observer la lame à l’état frais pour
rechercher les cellules épithéliales, leucocytes, levures, filaments,
hématies, trichomonas vaginalis, germes. Et l’autre lame destiné au
gram, on fait la coloration de gram, pour ensuite déterminer le type
de flore.
 Examen bactériologique : on ensemence l’écouvillon de l’exocol sur
le CNA, EMB, Sabouraud, et l’endocol sur le VCA.
 En cas de demande de mycoplasmes, monter la galerie de
mycoplasmes avec l’écouvillon à mycoplasmes.
3- Hémoculture

Principe : consiste donc à mettre en culture un échantillon de sang, afin d'identifier


un ou plusieurs germes. Le back alert (identification des Hémocultures négatives)
repose sur un détecteur colorimétrique et la lumière réfléchie pour suivre la présence
ou la quantité de dioxyde de carbone dissoute dans le milieu de culture. Si les
microorganismes sont présents dans le milieu testé, du CO2 est produit à mesure
que les microorganismes métabolisent des substrats dans le milieu de culture.
Lorsque la croissance des microorganismes produit du CO2, la couleur du détecteur
perméable au gaz installé au fond de chaque flacon de culture passe du bleu-vert au
jaune.
Intérêt : Pour toute fièvre inexpliquée, survenant particulièrement chez une femme
enceinte ou chez un sujet immunodéprimé, accompagnée ou non de signes cliniques
évocateurs d’infection, de SRIS (syndrome de réponse inflammatoire systémique) ou
de sepsis devraient systématiquement donner lieu à un prélèvement d’hémocultures,
et ce avant l’instauration de toute antibiothérapie intraveineuse

Type de prélèvement : Prélèvement sanguin dans un flacon à Hémoculture

Technique : On procède de cette façon : phase pré analytique : enregistrement dans


le cahier par n° de l’année du mois, du jour, non du patient et le reste des
informations à mettre. Mettre le code barre de l’hémoculture à la partie du nom. Pour
l’introduction dans la machine :

 Scanner le code barre avec le lecteur code à barre du back alert


 Le ID examen : n° du mois /date du jour/mois/année
 ID Hôpital : LABOCHUMEFJE N° de l’année
 Ouvrir la machine, ou y’a des lumières on met le ballon. Reporter le
numéro dans le registre.

Si l’hémoculture est négative, on ensemence sur le pvx et si c’est positif sur le


Sabouraud, EMB, CNA, COS, PVX. La phase analytique consiste à l’identification et
l’antibiogramme et post analytique.

4- LCR

Principe : Le test pastorex (test de détection qualitative d’antigènes solubles de


Neisseria meningitis). Le test Pastorex™ Meningitis est basé sur l’agglutination des
particules de latex avec une interprétation visuelle. Les antigènes polysaccharidiques
spécifiques des bactéries responsables de la méningite sont détectés à l’aide de
particules de latex colorées recouvertes d’anticorps spécifiques de la souche. En
présence de ces antigènes spécifiques, la réaction se traduit par une agglutination
visible des particules de latex colorées. En l’absence d’antigènes, les particules de
latex restent en suspension homogène.

Intérêt : permet très rapidement de confirmer un diagnostic de méningite, de


reconnaître une cause bactérienne et d’orienter un traitement antibiotique.

Type de prélèvement : ponction lombaire


Technique : Après la phrase pré analytique qui consiste à l’enregistrement, on n’a la
phase analytique qui consiste à l’examen :

 Examen macroscopique : l’aspect, la couleur, le LCR est


normalement limpide comme l’eau de roche.
 Examen cytologique : quantifier les globules blancs et rouges avec
les cellules de Kova.
 Examen Bactériologique : ensemencer le LCR dans CNA,
SABOURAUD, PVX, EMB
 Si possible les Ag solubles : Test d’agglutination pour la détection
qualitative des antigènes solubles de Neisseria meningitidis des
groupes A, C, Y/W135 et B/E. coli K1 ; d’Haemophilus influenza
type b, Streptococcus pneumonie et des streptocoques du groupe B
dans le liquide céphalo-rachidien et les hémocultures ; et pour
l’identification de Neisseria meningitidis des groupes A, C, et B/E.
coli K1, Haemophilus influenzae type b, streptococcus pneumoniae
ainsi que des streptocoques du groupe B à partir de colonies isolées
sur milieu de culture gélosé.

Procédure d’analyse du LCR

Préparation de l’échantillon de LCR :

Si le LCR est très trouble ou contient des hématies, le centrifuger pendant 5 minutes
à 350 g et recueillir le Surnageant. Chauffer tous les échantillons de LCR pendant 3
minutes à 100°C. S’assurer que la température des échantillons soit revenue à
température ambiante (18-25°C), puis centrifuger pendant 5 minutes à 3 000 g.

Procédure du test sur échantillons de LCR :

 Distribuer 50 µl du surnageant de l’échantillon prétraité dans chaque


cercle de la carte d’agglutination.
 Agiter délicatement les réactifs latex.
 Tenir le flacon compte-gouttes à la verticale et déposer une goutte
de chaque réactif latex sur la carte d’agglutination en suivant le plan
de répartition indiqué : R9, R6, R7, R1 et R2 dans les cercles à fond
blanc ; R8, R3, R4 et R5 dans les cercles à fond noir. A l’aide d’un
bâtonnet, mélanger chaque réactif latex avec l’échantillon en étalant
bien sur toute la surface du Cercle ; changer de bâtonnet pour
chaque réactif latex. Agiter lentement la carte (cf. §5.2.1.) pendant
10 Minutes. Observer l’apparition d’agglutination visible à l’œil nu
dans un délai maximum de 10 minutes. Ne pas conclure à un
résultat négatif avant les 10 minutes.
5- Pus

Principe : consiste à faire la cytobactériologie du pus.

Intérêt : est d’identifier l’agent responsable du Pus

Type de prélèvement : Prélèvement cutanée

Technique : Pour la réalisation de l’examen : on fait la cytologie et également le


gram. Pour l’examen bactériologique, ensemencer sur l’EMB, Sabouraud, CNA,
COS.

6- Groupages des streptocoques

Le test Pastorex™ Strep est un test d’agglutination rapide pour le groupage des
streptocoques selon la classification de Lancefield. Le test comporte des
suspensions de latex spécifiques permettant d’identifier les groupes A, B, C, D, F et
G. L’identification des antigènes spécifiques de groupe par des antisérums
homologues nécessite une extraction enzymatique préalable. L’identification des
streptocoques repose sur la nature de l’hémolyse autour des colonies isolées sur
gélose Columbia au Sang (ß) et sur la détection des antigènes polyosidiques
présents dans la paroi cellulaire et spécifiques du groupe Streptococcique
(classification de Lancefield [1]). Selon cette classification de Lancefield, les
principaux sérogroupes sont A, B, C, D, F, G.

7- Coproculture

Principe : Cet examen consiste à cultiver sur des milieux sélectifs les matières
fécales, afin d'isoler des germes pathogènes, responsables de diarrhées
infectieuses.

Intérêt : recherche de bactéries responsables d’une diarrhée.

Type de prélèvement : Prélèvement des selles


Technique :

- examen macroscopique : aspect couleur


- Examen bactériologique : ensemencer sur le hektoen, Sabouraud, SS.
- Examen microscopique : montrer entre lame et lamelles.
- Pour les enfants de 0 à 1 ans on fait le rota-adéno.

Après l’isolement, on passe à l’identification et l’antibiogramme cela se fait dans la


rubrique la revue de cultures. Une fois les milieux de culture ensemencés et galerie
de mycoplasmes montée. On les met dans l’incubateur, l’étuve pendant 18 à 24
heures. Tandis que tous ce qui est milieux au sang sont mis dans la jarre pour un
environnement anaérobie+ bougie pour le dioxyde de carbone.

La revue de cultures se fait comme suit :

 Si y'a pousse sur le Sabouraud chloramphénicol

C'est un milieu sélectif, l’antibiotique inhibe la croissance de bactéries pour laisser


pousser uniquement les levures. Si y'a eu une pousse on monte entre lame et
lamelles pour confirmer si ce sont les levures. Si c'est le cas on fait les blastèses. Au
sortir de là, on n'est soit en présence de candida albicans ou une autre espèce. Face
à ce fait on réalise un antifongigramme par ATB fungus et l'identification par Api
candida.

 Si y'a pousse sur le EMB

Milieu sélectif, pour les entérobactéries, inhibe la croissance des bactéries à gram
positifs pour ne laisser pousser que les bactéries à gram négatifs. En cas de pousse
nous procédons à l'identification des bactéries par l’ Api 10s, Api 20e et anti G- pour
l’antibiogramme.

 Si y’a pousse sur le CNA

Est une gélose au sang frais sélectif pour les bactéries à gram négatif. En cas de
pousse, on fait le gram. Si ce sont des BG+ on n’écarte parce qu’ils font parties de la
flore vaginale pour le cas du PV. Si ce sont les CG +on fait la catalase. Si elle est
positive on n’oriente vers les mycococacae. On fait l'oxydase, si c’est positif ce sont
les mycococacaes et négative les staphylocoques dans ce cas Api staph pour
l'identification et ATB staph pour l’antibiogramme. Par contre si la catalase est
négative on s'oriente vers les streptocoques on fait l'identification par Api strep et
l'antibiogramme par ATB strep.

 Uriline

Dispose de 2 milieux cled et Mac conkey. Le cled milieu non sélectif permet la
détermination du nombre total de bactéries présentes dans l’urine. Il permet
également de différencier les germes fermentant le lactose des germes non
fermentatifs. Sa faible teneur en électrolytes a pour objectif de limiter
l’envahissement de la surface du milieu par les Proteus. Néanmoins les cultures de

Proteus réussissent à envahir la surface

Figure 4 : Dénombrement des germes urinaires

de ce milieu et empêchent leur dénombrement. Et le Mac conkey milieu sélectif


inhibe la croissance de la plupart des bactéries Gram positif grâce à la présence des
sels biliaires (les Entérocoques cultivent sur ce milieu). Il concourt également à la
différenciation des germes présents par la présence de lactose et de rouge neutre.
Au bout de 24 h il faudra donner le nombre de types sur chaque milieu et le
dénombrement. En fonction de ça en donne la conclusion.

Vocabulaire
Source :https://www.google.com/search?q=crp+realisation+

Comment utiliser le microscope ?

Pour faire la mise au point : à l'examen direct on utilise l’objectif 10 et 40. Avec
l'objectif 10 on explore une plus grande distance, on n'utilise la vis macrometrique
pour trouver l’échantillon. On cherche et on repère, avec la vis micrométrique on
rend l'image plus nette et on met la lumière à 10. Avec l'objectif 40 on balaie une plus
petite distance, on n'apprécie la forme, la taille, aspect.
Figure 5 : microscope optique
Source : https://www.google.com/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fmairie- 3A%2F
%2Fmairie-

Comment monter entre la lame et lamelles ?

Prendre la lame, stériliser mettre de l'eau physiologique (pour que le germe reste
viable), mettre la colonie et ensuite mettre la lamelle.

Préparation de réactifs pour la technique de l’électrophorèse

 Décolorant

1 ml de décolorant + 999 ml d’eau distillée

 Tampon TB (Tris barbital)

75ml TB + 925 ml d'eau distillée

 Colorant

60 ml du diluant de colorant +20 ml d’Amidoschwarz + 240 ml d'eau distillée

Préparation de milieux de cultures

Sabouraud, EMB, Hektoen, Mh

Prendre la quantité de poudre correspondant à un demi-litre. Mettre de l'eau distillée


dans la fiole avec un bécher + la poudre. Le mettre au bain marré et remuer de
temps en temps. C’est prêt lorsqu'il y’a plus de bulles à la surface. Après mettre dans
l’autoclave pendant 45 minutes. Laisser refroidir et les mettre dans les boîtes de
pétrin (couler les milieux). Faire un test de stérilité et fertilité. Pour le test de fertilité :
ensemencer un germe dans une partie de la gélose si y’a pousse au bout de 24
heures c'est que le milieu est fertile. Pour le test de stérilité : ensemencer un germe
dans une partie de la gélose si y’a pousse dans l’autre partie au bout de 24 heures
c'est que le milieu n'est pas stérile. Donc les jeter.

Comment faire l’oxydase ?

Mettre l'oxydase sur du papier paillasse ensuite, mettre le germe et bien frotter.
L'effet est instantané, si la couleur est bleue c'est positif et si ce n’est pas le cas c'est
négatif.

Comment faire la catalase ?

Prendre la lame, stériliser mettre une goutte de catalase, prendre le germe avec la
pipette pasteur, et tapoter, si ça mousse, c’est que c’est positive le cas contraire c’est
négative.

Comment laver les hématies ?

Centrifuger le tube prélevé, verser le surnageant, mettre de l'eau physiologique,


centrifuger verser le surnageant. Répétez l’opération 3 fois.

Cellules de Kova

Mettre l'urine dans une cellule jusqu'à remplir et ensuite faire la mise en point.

Bandelettes urinaires

On trompe la bandelette urinaire dans l’urine, attendre une minute. Lire les résultats
en fonction de la couleur sur la boîte des bandelettes.

Blastèses

On prend 1 à 2 ml de sérum de mouton qu'on met dans un tube à hémolyse, ensuite


mettre la levure à l’intérieur à l'aide de la pipette. Ensuite on vortex. Mettre à l'étuve
pendant 3 à 4 heures, pour ensuite monter entre lame et lamelles. Lire au
microscope si y'a de tubes germinatifs dans ce cas positive dans le cas contraire
négative.

2- Les missions du biologiste

L’ordonnance n° 2010-49 DU 13 janvier 2010 relative à la biologie médicale a


reconnue celle-ci comme une discipline médicale à part entière.
Le biologiste médical dirige et assure la responsabilité du laboratoire de biologie
médicale. Il Assure la responsabilité médicale de la prise en charge biologiste
médical dans le parcours du patient.

Les missions décrites ci-dessous permettent l’exercice personnel de la profession du


biologiste médical et ont vocation à conforter la place du biologiste médical dans le
parcours de santé du patient.

1. Assurer la conduite et l’expertise médicale du diagnostic biologique


2. Etre un acteur de la prévention et de la promotion de la santé en particulier dans
le dépistage.
3. Etre le gestionnaire et le garant du dossier biologique du patient
4. Organiser la prise en charge du patient au sein du laboratoire de biologie
médicale
5. Maitriser et garantir la juste prescription et la pertinence des examens de
biologie médicale.
6. Valider les résultats de biologie médicale et les interpréter contextuellement
7. Assurer le colloque singulier avec le patient, vérifier la bonne compréhension
des informations communiquées au patient
8. Assurer les échanges avec les professionnels de santé notamment dans le
parcours de soins du patient.
9. Participer à la mise en place et au suivi du traitement : mission éducation
thérapeutique du patient et conseil thérapeutique.
10. Maitriser les contraintes les performances de l’examen de biologie médicale.

III- Description des stages exécutées pour le rapport de stage les rapports et
les apports du stage.

 Les tâches effectuées au sein du laboratoire

Parmi les tâches que nous avons effectuées il y’avait le groupage des streptocoques
réalisé en bactériologie.

 Groupages des streptocoques

But de la technique : Le but de cette technique est de déterminer si un patient est


atteint d’une infection à streptocoques et d’identifier le groupe de streptocoques.
Principe de la technique : Le test Pastorex™ Strep utilise une méthode simple
d’extraction enzymatique. L’antigène présent dans l’extrait obtenu, est identifié à
l’aide de particules de latex recouvertes d’anticorps spécifiques de groupe. Les
particules de latex s’agglutinent en présence de l’antigène homologue. En l’absence
de l’antigène, elles restent en suspension homogène.

Mode opératoire :

1. Déposer 40 µl de solution d’extrait sur chaque cercle de la carte


d’agglutination.
2. Agiter lentement les réactifs, en maintenant le flacon compte-gouttes à la
verticale. Déposer une goutte de chacun des réactifs A, B, C, D, F et G à côté
de la suspension, sur la carte d’agglutination.
3. A l’aide d’un bâtonnet mélangeur, mélanger la goutte de latex avec la
suspension sur toute la surface du cercle en changeant de bâtonnet entre
chaque réactif de latex.
4. Agiter lentement la carte, horizontalement, pendant 1 minute maximum.
5. Observer si une agglutination visible à l’œil nu se forme dans un délai d’1
minute maximum. La taille des agglutinats et la rapidité de leur apparition
dépendent de la concentration antigénique de la suspension d’extrait.

Analyse des résultats :

1. Réaction positive

Une réaction positive est indiquée par des agglutinats rouges sur fond vert visibles à
l’œil nu. L’intensité et la vitesse d'apparition des agglutinats dépendent de la souche
testée. Seule une agglutination franche et rapide avec une seule des six suspensions
de latex permet d’identifier le groupe de la souche testée.

2. Réaction négative

Une suspension brune homogène, sans agglutinats, obtenue après 1 minute


d’agitation indique une réaction négative. Ne pas conclure un résultat négatif avant 1
minute.

3. Résultats non interprétables


Une réaction est non-interprétable si de petits agglutinats apparaissent sur un fond
brun ou si une agglutination apparaît avec plus d’un réactif latex du kit. Si une
réaction douteuse de ce type se produit, il est recommandé de répéter la procédure
d’isolement des colonies.

Les résultats sont validés grâce aux contrôles positifs et négatifs. Et sont présentés
sous forme de littérature exemple : infection à streptocoques de souche A.

Limites du test :

a)Des résultats erronés peuvent survenir si un nombre incorrect de colonies est


utilisé pour l’extraction.

b) Certaines souches de Streptococcus dysgalactiae peuvent agglutiner avec le latex


Strep A (code 61721).

c)De rares souches de Corynebacterium peuvent agglutiner avec le latex Strep B


(code 61727). La taille des colonies et leur morphologie de type R (Rough)
permettent leur différenciation avec des colonies de Streptocoques typiques.

d) Certaines souches de Streptococcus pneumoniae peuvent agglutiner avec le latex


Strep C (code 61732). Cette réaction croisée est due à une similarité avec l’antigène
pneumococcique F [10].

e)Certaines souches d’Enterococcus (E. durans, E. avium, E. faecium et E.


gallinarium) peuvent ne pas agglutiner avec le latex Strep D (code 61728).

f) Le diagnostic final, comme tous les diagnostics de laboratoire, ne peut pas être
basé sur les résultats d’un seul test, mais sur l’ensemble des données cliniques et
des résultats biochimiques, cytologiques et immunologiques.

Avantages du test : Rapide, fiable, simple, moins coûteux, moins dangereux.

 Apport de stage
 Notions acquises

J’ai acquis au cours de ces stages l'essentiel de bonnes pratiques du laboratoire, le


mode de fonctionnement, les comportements adaptés à la fonction du biologiste, les
techniques pratiquées.

 Bénéfices
Au sortir de ce stage, ma vision à énormément changé que ce soit dans le domaine
professionnel que personnel. J’ai maintenant une notion plus large en ce qui
concerne le métier du biologiste. J’ai pu mettre en pratique mes enseignements
théoriques et je suis dorénavant plus apte à exercer dans un laboratoire d’analyses
médicales. De ce stage, de nouveaux objectifs sont nés ainsi que de nouvelles
inspirations.

 Contraintes du stage

Le temps nous a manqué pour approfondir les notions, je n’ai pu faire qu’une
semaine sur certaines paillasses. Sans compter que dans une des paillasses, il
y’avait un manque de réactifs, ce qui fait qu’en biochimie, je n’ai pratiquement pas pu
travailler.

Conclusion

Toute une équipe est mise en place pour la prise en charge optimal du patient à
savoir le médecin, biologiste, pharmacien, infirmière, sage-femme. Le biologiste
contrôle des données biologiques (taux de sucre, de cholestérol, numération
globulaire...), ou dépiste des virus ou des bactéries via des prélèvements (sang,
urine, tissus...). La rigueur et une bonne organisation est nécessaire au sein du
laboratoire dans lequel il travaille, et est organisé en plusieurs unités à savoir
l’hématologie, biochimie, sérologie, parasitologie, bactériologie, anatomopathologie.
Ces activités sont accentuées autour de trois grands axes, à savoir la phase pré
analytique, phase analytique et post analytique. La phase pré analytique consiste à
l’enregistrement, prélèvement, une phase non négligeable dans la suite des
évènements. Car la qualité et la fiabilité des résultats dépendent en grande partie de
la phase analytique. Quant à la phase analytique, elle consiste à l’analyse des
échantillons recueillies à la phase pré analytique pour la bactériologie on n’a
l’isolement, l’identification et l’antibiogramme, biochimie les dosages, hématologie les
descriptions, sérologie basé de façon générale sur les tests immunochromatographie
et Élisa, enfin la parasitologie consiste à l’identification du parasite et sa
quantification. Pour terminer la phase post analytique, dernière phase dédiée aux
rendus et à l’interprétation des résultats. Les techniques utilisées présentent de
multiples avantages, moins coûteux, plus fiables, plus simple et plus rapide tout
ceux-ci permet au biologiste d’être performant, néanmoins ces techniques présentent
certaines inconvénients comme le risque d’infection, souvent très longue mettant en
danger le pronostic vital. Le métier du biologiste est très intéressant, passionnant et
important elle concoure au bien-être du patient autant que le médecin.

REFERENCES

1. DARROBERS, Martine, LE POTTIER, Nicole. La recherche documentaire.


Paris : Nathan, 2000.159 p. Repères pratiques ; 25.
2. Association des bibliothécaires français. Le Métier de bibliothécaire. 11 e éd.
Paris : Edition du cercleDe la librairie, 2003. 454 p.
3. PIOLAT, Annie. La recherche documentaire : manuel à l’usage des étudiants,
doctorants et jeunes chercheurs. Marseille : Solal, 2002. Chap. 8, Citation et
référencement, p. 115-131.
4. DROMARD, Danièle et SERET, Dominique. Evolution d’Internet. In
Encyclopedia universalis [en ligne]. 2004 [consulté le 10 mars 2004].
Disponible sur :http://www.universalis-edu.com
5. BLASSELLE, Bruno. Histoire du livre. Volume 1. A pleine pages. Paris :
Gallimard, 1999. 160 p.

ANNEXES

Titre : Automate d’hématologie


Titre : Automate de bactériologie, bact alert
Source : laboratoire CHUMEFJE

Titre : Start max appareil à hémostase

Source : laboratoire CHUMEFJE

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