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Hotel Restaurant and Travel Law 7Th Edition Morris Test Bank Full Chapter PDF
Hotel Restaurant and Travel Law 7Th Edition Morris Test Bank Full Chapter PDF
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MULTIPLE CHOICE
1. Whether or not a person qualifies as a guest impacts a hotel’s liability for all of the following except
one. Which one is not affected by the presence or absence of such a relationship?
a. Liability of negligence c. Liability of insulting conduct
b. Liability of breach of contract d. Liability of stolen property
ANS: B PTS: 1
4. Jonathon was a guest at a hotel for two days, and he checked out around noon on the second day. He
intended to sightsee that day before leaving town in the early evening. He left his luggage for the
duration of the day in the hotel luggage storage room. Does Jonathon qualify as a hotel guest while
sightseeing?
a. No, because his intention to become a guest has ended.
b. No, because once a guest checks out of a hotel, guest status terminates.
c. Yes, because luggage storage is a service offered primarily to guests.
d. Yes, because once a person has been a guest in the hotel he or she remains a guest for all
purposes forever thereafter.
ANS: C PTS: 1
6. Which of the following is not used to distinguish between a guest and a tenant?
a. Whether or not the building contains a restaurant
b. The terms of the contract between the hotel and the patron
c. The terms of payment (e.g., daily, weekly, monthly)
d. The incidental services offered
ANS: A PTS: 1
TRUE/FALSE
1. As a general rule, people do not qualify as guests unless they require accommodations.
ANS: T PTS: 1
2. A man has his hair cut every other week at a hotel barber shop. True or false: He qualifies as a guest.
ANS: F PTS: 1
3. The parents of a bride arrange to have the wedding catered at a hotel. The bride and groom rent the
bridal suite for their first night as husband and wife. True or false: The parents of the bride qualify as
guests at the hotel.
ANS: F PTS: 1
4. A woman entered the hotel with her luggage. Although she did not have reservations, she intended to
rent a room and was hopeful the hotel had vacancies. Unfortunately, it did not. True or false: The
woman qualifies as a guest.
ANS: F PTS: 1
5. A woman with a reservation entered a hotel and gave her luggage to a bellhop. Before registering, she
saw an old friend in the lobby and spent a half hour talking with him. True or false: During the half
hour chat with her friend, the woman qualified as a guest.
ANS: T PTS: 1
6. Jeremy was in New Orleans for three days on business and stayed at a downtown hotel. On the last day
of his stay he left the hotel for the airport to catch a plane at noon. When he arrived at the airport, he
learned the plane was delayed for four hours. He decided to use the time to sightsee and checked his
luggage in the baggage room at the airport hotel. True or false: Jeremy qualifies as a guest at the
airport hotel.
ANS: F PTS: 1
7. A person with hotel reservations that begin tomorrow can, under certain circumstances, become a
guest today.
ANS: T PTS: 1
8. Nora rented a room at a hotel for one night and used it for proposes of prostitution. True or false: Nora
qualifies as a guest.
ANS: T PTS: 1
9. The legal duties owed by an innkeeper to a guest differ from those owed to a tenant.
ANS: T PTS: 1
10. Terms used in a contract for the rental of a room constitute one of several factors used to determine
whether someone qualifies as a guest or a tenant.
ANS: T PTS: 1
COMPLETION
1. An important factor in determining whether a person qualifies as a guest is whether the person
____________________ to register.
ANS: intends
PTS: 1
ANS: tenants
PTS: 1
ANS: contractual
PTS: 1
4. A person who does not qualify as a guest and uses a hotel without the permission of the innkeeper is a
____________________.
ANS: trespasser
PTS: 1
5. A patron in a hotel cocktail lounge who was not a registered guest in the hotel claimed he was
shortchanged by the waiter and then was insulted, humiliated, and embarrassed. The
____________________ of the hotel turned on whether the patron qualified as a guest.
ANS: liability
PTS: 1
6. An essential element of all contracts is the ____________________ by the parties to enter a contract.
ANS: intention
PTS: 1
ANS: evidence
PTS: 1
8. Registration is clear evidence of the ____________________ and ____________________ intent of
developing a relationship.
PTS: 1
9. One of the guests staying at a hotel was injured due to the hotel’s negligence. Who would be liable for
her sustained injuries? _________________________
PTS: 1
10. As the court in ____________________ stated, registration at the hotel is not essential for an
innkeeper-guest relationship to exist.
ANS: Langford
PTS: 1
ANS: intention
PTS: 1
ANS: evident
PTS: 1
13. The responsibility of the proprietor as innkeeper starts at the moment of the ____________________
and ____________________ of the suitcase.
PTS: 1
14. A person who has not yet decided whether to rent a room may, under certain circumstances, be
considered a ____________________.
ANS: guest
PTS: 1
15. A ____________________ issue in many lawsuits against hotels is whether the plaintiff was a guest in
the legal sense.
ANS: threshold
PTS: 1
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qu’il a encouru, Martan invente toutes sortes de mensonges, et son
impudente et rusée compagne lui vient en aide de son mieux.
Qu’il le crût ou non, le jeune chevalier accepta ses excuses ;
mais il jugea prudent de partir sur-le-champ sans en rien dire à
personne, dans la crainte que le peuple, s’il voyait Martan reparaître,
ne vînt à se soulever aussitôt. Suivant une rue courte et déserte, ils
sortirent de la ville.
Griffon, soit que son cheval fût fatigué, soit que lui-même sentît le
sommeil appesantir ses paupières, s’arrêta à la première hôtellerie
qu’ils trouvèrent, bien qu’ils n’eussent pas marché plus de deux
milles. Il retira son casque, se désarma complètement et fit enlever
aux chevaux la selle et la bride. Puis, s’étant enfermé seul dans une
chambre, il se déshabilla et se mit au lit pour dormir.
Il n’eut pas plus tôt la tête basse, qu’il ferma les yeux et qu’il fut
pris d’un sommeil si profond, que jamais blaireau ni loir ne dormirent
de telle sorte. Pendant ce temps, Martan et Origile, étant à se
promener dans un jardin voisin, ourdirent la plus étrange trahison qui
soit jamais venue à l’esprit humain.
Martan propose d’enlever le destrier, les habits et les armes de
Griffon, et d’aller se présenter au roi comme étant le chevalier qui
avait accompli tant de prouesses pendant le tournoi. L’exécution suit
de près la pensée. Il prend le destrier plus blanc que le lait, et se
couvre du cimier, de l’écu, des armes, du pourpoint, enfin de tous les
vêtements blancs de Griffon.
Il arrive, suivi des écuyers et de la dame, sur la place où toute la
population était encore, juste au moment où finissent les passes
d’armes. Le roi ordonne de chercher le chevalier dont le cimier est
orné de plumes blanches, qui porte une blanche armure, et dont le
coursier est également blanc. Il ignorait en effet le nom du
vainqueur.
Le misérable qui était revêtu des vêtements qui ne lui
appartenaient pas, semblable à l’âne couvert de la peau du lion,
s’avance vers Norandin, à la place de Griffon, dès qu’il entend
l’ordre concernant celui-ci, et auquel il s’attendait. Le roi se lève et
vient d’un air courtois à sa rencontre ; il l’entoure de ses bras,
l’embrasse, et le fait asseoir à ses côtés. Il ne se contente pas de le
combler d’honneurs et d’éloges, il veut que le bruit de sa valeur
retentisse en tous lieux.
Il fait publier, au son des trompettes, le nom du vainqueur du
tournoi, et ce nom indigne se répand sur toutes les estrades et est
répété dans toutes les bouches. Le roi veut qu’il chevauche à ses
côtés quand le cortège retourne au palais ; il lui prodigue de telles
faveurs, qu’il n’aurait pas plus fait si c’eût été Hercule ou Mars.
Il lui fait donner dans le palais même un bel appartement,
magnifiquement orné ; enfin pour honorer aussi Origile, il met à sa
disposition ses pages et ses chevaliers. Mais il est temps que je
reparle de Griffon, qui, sans se douter d’une trahison de la part de
son compagnon, s’était endormi et ne se réveilla que le soir.
Dès qu’il est réveillé et qu’il s’aperçoit de l’heure tardive, il sort en
toute hâte de sa chambre, et court à l’endroit où il a laissé la
trompeuse Origile et son prétendu frère. Il ne les trouve plus ; il
regarde, et ne voit plus ses armes ni ses vêtements ; alors le
soupçon le prend, et ce soupçon s’augmente, quand il aperçoit à la
place des siens les vêtements de son compagnon.
Survient l’hôte qui l’informe que depuis longtemps déjà Martan,
revêtu de l’armure blanche, est rentré dans la ville, accompagné de
la dame et du reste de l’escorte. Peu à peu Griffon s’aperçoit de la
trame perfide qu’Amour lui a cachée jusqu’à ce jour ; à sa grande
douleur, il reconnaît que Martan est l’amant d’Origile et non son
frère.
Il se reproche maintenant, mais en vain, sa sottise. Après avoir
appris la vérité de la bouche du pèlerin, il s’est laissé prendre aux
belles paroles de celle qui l’avait déjà trahi si souvent. Il pouvait se
venger, et il ne l’a pas su. Maintenant il veut punir le traître qui s’est
enfui. En attendant, il est contraint, et cela lui coûtera cher,
d’endosser les armes et de prendre le cheval de ce lâche.
Il eût mieux valu pour lui aller nu et sans armes, que mettre sur
son dos cette cuirasse déshonorée, que passer à son bras l’écu
honteux, et coiffer sa tête du casque aux insignes bafoués. Mais
pour suivre l’impudente et son digne compagnon, sa raison est
moins forte que sa colère. Il arrive à temps dans la ville, une heure
avant la fin du jour.
Près de la porte par laquelle était rentré Griffon, s’élève, à main
gauche, un splendide château, plus remarquable par ses riches
appartements et ses décorations, que disposé de façon à soutenir
un siège. Le roi, les seigneurs et les principaux chevaliers de Syrie,
en compagnie de nobles dames, s’y livraient, sur la terrasse royale,
à un somptueux et joyeux festin.
La belle terrasse se prolongeait au delà du rempart, hors de la
ville, et dominait tout le château. De ce point, on découvrait au loin la
vaste campagne et les diverses routes qui la sillonnaient. Lorsque
Griffon, couvert des armes de l’opprobre et de la lâcheté, arriva à la
porte, il fut naturellement aperçu par le roi et toute la cour.
Et comme on le prenait pour celui dont il portait les insignes, les
dames et les chevaliers se mirent à rire. Le vil Martan, comme
quelqu’un qui est en grande faveur, était assis auprès du roi, ayant
près de lui sa digne compagne. Norandin voulut savoir d’eux quel
était ce couard qui avait si peu de souci de son honneur,
Qu’après une si triste et si honteuse lâcheté, il osait se présenter
de nouveau, et si effrontément, devant eux. Il disait : « — Ceci me
paraît chose assez nouvelle que vous, guerrier aussi digne que
courageux, ayez pour compagnon un homme qui ne trouverait pas
son égal en lâcheté dans tous les pays du Levant. Vous l’avez fait
sans doute pour faire mieux ressortir, par la comparaison, votre
grande valeur.
« Mais, je vous jure bien par les dieux éternels, que si ce n’était
par égard pour vous, je lui appliquerais publiquement le traitement
ignominieux que j’ai l’habitude d’appliquer à ses pareils. Je le ferais
se souvenir éternellement que j’ai toujours été l’ennemi de la
lâcheté. Mais qu’il sache que s’il part impuni, c’est grâce à vous qui
l’avez amené ici. — »
Celui qui fut un réceptacle de tous les vices répondit : « —
Puissant seigneur, je ne saurais dire qui il est, car je l’ai trouvé par
hasard sur la route d’Antioche. Son air m’avait convaincu qu’il était
digne de m’accompagner. Je ne lui ai jamais vu faire d’autre
prouesse que celle par laquelle il s’est si tristement signalé
aujourd’hui.
« J’en ai été si indigné, qu’il s’en est peu fallu, pour le punir de sa
lâcheté, que je ne le misse hors d’état de toucher jamais lance ni
épée. Mais j’ai été retenu non par pitié de lui, mais par le respect du
lieu où j’étais, et par celui que je dois à Votre Majesté. Cependant, je
ne veux pas qu’il puisse se vanter d’avoir été, ne fût-ce qu’un jour ou
deux, mon compagnon.
« Il me semble que j’en serais moi-même méprisable, et ce serait
un poids éternel qui pèserait sur mon cœur, si, pour la honte du
métier des armes, je le voyais s’éloigner de nous impuni. Au lieu de
le laisser partir, vous me satisferez en le faisant pendre aux
créneaux. Ce sera une œuvre louable et digne de votre Seigneurie,
et de nature à servir d’exemple à tous les lâches. — »
Origile, sans sourciller, s’empressa d’appuyer les paroles de son
Martan. « — Non, — répond le roi, — son action n’est pas si grave
qu’à mon avis il y aille de la tête. Je veux, pour le punir, le livrer à la
population, pour qui ce sera une nouvelle fête. — » Aussitôt il fait
venir un de ses barons et lui dicte ses ordres.
Ce baron, après avoir pris avec lui un grand nombre d’hommes
d’armes, va se poster avec eux à la porte de la ville. Là, il les place
en silence, et il attend l’arrivée de Griffon. Aussitôt que ce dernier est
entré, il est saisi à l’improviste entre les deux ponts, et pris sans qu’il
puisse faire de résistance. Puis, après avoir été abreuvé d’outrages
et d’affronts, il est enfermé dans un obscur cachot jusqu’au jour.
A peine le soleil, à la crinière dorée, eut-il quitté le sein de
l’antique nourrice, et eut-il commencé à chasser l’ombre des plages
Alpines et à en éclairer les sommets, que le vil Martan, craignant
que Griffon ne dévoilât la vérité et ne rejetât la faute sur qui l’avait
commise, prit congé du roi et se hâta de partir,
Donnant pour excuse à l’insistance du roi, qu’il n’était pas
préparé à un tel spectacle. Outre le prix de sa prétendue victoire, le
roi reconnaissant lui avait fait de nombreux dons. Il lui avait même
remis un écrit authentique, où les éloges les plus grands lui étaient
prodigués. Laissons-le aller, car je vous promets qu’il recevra une
récompense selon son mérite.
Griffon, accablé d’injures, fut traîné sur la place qui se trouvait
pleine de monde. On lui avait enlevé son casque et sa cuirasse, on
l’avait laissé par dérision en chemise, et comme si on le conduisait à
la boucherie, on l’avait mis sur un char élevé, traîné lentement par
deux vaches exténuées par un long jeûne et par la fatigue.
Tout autour de l’ignoble attelage, les vieilles hideuses et les
putains éhontées accouraient, guidant tour à tour la marche du
cortège, et criblant le malheureux de leurs sarcasmes mordants. Les
petits enfants montraient encore plus d’acharnement, car outre les
paroles brutales et infamantes qu’ils lui adressaient, ils l’auraient tué
à coups de pierres, si des gens plus sages ne l’avaient défendu.
Les armes qui avaient causé la méprise dont il était victime,
attachées derrière le char, traînaient dans la fange, et c’était pour
elles un supplice mérité. Le char s’étant arrêté devant un tribunal,
Griffon s’entendit reprocher comme sienne l’ignominie d’un autre, et
vit sous ses yeux le crieur public l’annoncer en tous lieux.
Puis on l’exposa aux portes des temples, des maisons, où on ne
lui épargna aucune des plus honteuses, des plus viles qualifications.
Enfin la foule le conduisit hors de la ville, dont il fut banni et chassé
ignominieusement au milieu des huées, car on était loin de savoir
qui il était.
Sitôt qu’on lui eut délié les pieds et les mains, il saisit l’écu, il
empoigna l’épée, avec laquelle il arrosa longuement la terre. Il
n’avait devant lui ni lances ni épieux, car la populace insensée l’avait
suivi sans armes. Je remets le reste à l’autre chant, car il est temps,
seigneur, de finir celui-ci.
CHANT XVIII.