Professional Documents
Culture Documents
Demarche D'elaboration Du She Ma Directeur Des OCR
Demarche D'elaboration Du She Ma Directeur Des OCR
Demarche D'elaboration Du She Ma Directeur Des OCR
Sommaire
1. Introduction......................................................................................................................................3
1. Introduction
L’implantation des OCR télécommandés sur les lignes MT est une des orientations choisies par
l’Office National de l’Electricité afin d’améliorer davantage la qualité de service rendue à la
clientèle. Cette décision vient après celle concernant la mise en place des systèmes de téléconduite
aux niveaux des Directions Régionales dont la réalisation est en cours. Les OCR télécommandés
entrent donc dans une stratégie globale d’automatisation des réseaux MT.
Le présent document relate la démarche à suivre pour déterminer le nombre optimale des OCR à
installer et leurs emplacements dans le réseau de distribution MT de la DRT.
Un schéma directeur est un outil visant la planification stratégique à court terme, moyen terme et
à long terme afin d’assurer la cohérence entre les finalités et les stratégies d’une entité, et sa
politique de mobilisation des ressources organisationnelles, technologiques, humaines et financières.
Ainsi, le schéma directeur d'une organisation a pour but de donner les orientations stratégiques
afin de définir grossièrement l'articulation de la réalisation des principaux objectifs dans le temps. Il
permet ainsi de définir les étapes pour atteindre ces objectifs en tenant compte des contraintes mises
en jeu et propose des moyens pour faciliter la réalisation et l’évolution des projets.
Les données nécessaires pour élaborer le schéma directeur des OCR sont :
3.2.1 Calcul de la valeur du courant de court-circuit biphasé minimal (Iccb_min) pour chaque
départ MT
But :
Afin d’éviter le problème de réglage des protections principales des départs MT qui aura lieu
lorsque l’un des départs présente un courant de défaut minimal (Iccb_min) inférieur au courant
appelé par ce départ, nous avons calculé pour chaque départ, le courant de court-circuit biphasé
minimal (Iccb_min) et relevé le courant de pointe (Ip) appelé par le départ.
Puis, en se basant sur le critère : 130%. Ip> 80%. Iccb_min qui nous permet de garantir que la
protection va protéger la totalité de la ligne MT, nous avons identifié les départs qui nécessitent au
moins l’installation d’un DRR.
On détermine la valeur du courant Iccb_min. par le calcule du courant Iccb dans différents
nœuds de chaque départ.
Le calcul de la valeur du courant Iccb, dans un nœud donné, passe par les cinq étapes
suivantes :
Pour calculer le courant de court-circuit, nous avons exploité la partie Réseau de la base de
données IRD qui contienne toutes les informations relatives au réseau MT de la DR telles que la
longueur, section, résistance linéique et réactance linéique des lignes.
Pour chaque nœud, on a déterminé l’ensemble des traçons liant le nœud à l’origine du départ avec
leurs caractéristiques électriques, longueurs et sections.
Après avoir déterminé l’état des traçons, on a calculé la résistance et la réactance de chaque
traçons on appliquant les deux formules suivantes :
On suppose que les impédances des disjoncteurs et des jeux de barre soient négligeables devant
l’impédance du transformateur, dans ce cas on se limite au calcul des réactances des transformateurs
du poste, puisque la résistance du transformateur est négligeable devant sa réactance :
2
U cc U n
Z tr = x
100 S n
Avec :
Ces données sont récupérées à partir de la table Poste Source qui est communiquée par l’équipe
Poste Source.
L’impédance interne Ztr d’un transformateur est considérée comme une réactance pure (
Rt ≪ X t etZ tr = j X t).
Avec :
Ces données sont récupérées à partir de la table Réseau Amont qui est communiquée par le
Dispatching national.
Par conséquent, la valeur du courant Iccb en chaque nœud se calcule par la formule suivante :
Un
I ccb =
√ 2 2
2 x R L+( X L + X t + X a )
Remarque :
On prend U n =21 KV la tension minimale permise à la sortie du transformateur 60/22 kV, pour
calculer la valeur la plus faible du courant Iccb minimale.
On a exploité les états mensuels de relevé de charge pou dégager la valeur maximale (Ip) du
courant appelé par chaque départ.
On estime, dans un premier temps, la portée de chaque PS en termes de nombre total de clients
ainsi que la puissance à secourir, puis on donne la priorité aux PS qui peuvent alimenter un nombre
important de clients ainsi qu’une puissance importante. Ces derniers seront équipés par des IAT-CT
pour l’aérien et des IT pour le souterrain.
Le fait de rendre des PS télécommandés va offrir des secours instantanés aux clients
correspondants, et donc :
On détermine le nombre des DRR à mettre au niveau de la limite entre les zones rurales et les
zones urbaines du même départ MT pour réduire l’influence des incidents (surtout les fugitifs)
affectant les zones rurales plus que les zones urbaines.
Dans cette étape, on va analyser et prendre en considération le nombre des incidents fugitifs
enregistrés.
On a déterminé le nombre des DRR à mettre au niveau de la limite entre un réseau souterrain et
un réseau aérien du même départ MT. En partant du principe que le réseau aérien est plus affecté par
les incidents que le réseau souterrain, en plus, la plupart des incidents en câble souterrain sont
permanents, par conséquent, le réglage de la protection du réseau souterrain n’intègre pas la fonction
du réenclencheur.
Puis, on a proposé d’ajouter ou rendre les OCR dans ces endroits télécommandés et offrir une
possibilité de bouclages (s’il n’existe pas).
3.7 Détermination des lignes critiques ayant un nombre important de clients et alimentant une
puissance importante
En cas où la condition d’insertion des OCR n’est pas remplie notamment pour les zones bien
entretenues ou le nombre d’incidents est faible on s’est limité à la configuration minimale permise
selon la stratégie ci-après :
Mettre des IAT-CT ou IT à 25%, 50%, 75% de la charge de la ligne principale dans le cas d’un
réseau structurés en secours mutuel.
Dans cette étape, on a calculé l’END par départ, correspondante au temps alloué aux manœuvres
de localisation et d’élimination des défauts suite aux différents incidents affectant les lignes MT en
se basant sur les statistiques de l’année 2011 répertoriés chez le SCR, et par la suite, on a déterminé
selon l’importance de l’END, les départs qui doivent être équipé des OCR.
La formule utilisée pour calculer l’END pour un ensemble de clients est la suivante :
Avec :
S : est la puissance apparente de l’ensemble des clients affectés par l’incident et installés sur le
départ en considération (puissance maximale tirée des postes sources).
Les coefficients {0.3, 0.6, 1} : représentent les pourcentages de la puissance maximale appelés
par chaque départs pendant chaque période de consommation (HC, HPL, HP).
Pour définir l'intérêt économique de l’installation des OCR télécommandés, il est nécessaire de
comparer les valeurs respectives :
De l'investissement initial consécutif à leur installation. (soit I le coût d'un OCR sur une
année).
Le coût de l’END suite aux incidents affectant une ligne MT durant une année. (Soit D le
coût de l’END).
On a pris dans notre étude un prix d’achat moyen d’un OCR égale au prix d’achat d’un DRR qui
est aux environs de 200 000 DH, et la durée de vie d’un OCR qui est de l’ordre de 12 ans.
Quel que soit l’emplacement du défaut, la moitié de la charge du départ peut être reprise
rapidement, le coût de la défaillance est divisé dans ce cas par deux.
Par exemple, si un défaut affecte la « zone 1 » et si l’OCR 2 est un PS automatisé et l’OCR 1 est
télécommandé à distance, alors on peut secourir instantanément la charge de la « zone 2 ».
D
Dans ce cas le Coût global de l'incident est : C=2. I +
2
En suivant le même raisonnement, si les deux OCR 1 et 2 sont télécommandé à distance et les
deux OCR 3 et 4 sont des PS automatisés, alors cette configuration permet de reprendre rapidement
2/3 de la charge totale de la ligne.
D
Le coût global de l'incident est donc : C=4. I +
3
Généralisation :
Donc, par récurrence, on peut généraliser le coût global (C) d'un incident affectant un départ MT
quelconque et pour un nombre N des OCR installés dans ce départ par la formule suivante :
D
C=N . I +
N
( + 1)
2
Avec :
D : est la dépense correspondante à la coupure de toute la charge du départ.
I : est le coût d'un OCR sur une année.
Détermination de la valeur optimale du nombre des OCR à installer
En reportant sur une courbe la valeur du coût global d'un incident (C) en fonction du nombre des
OCR, puis en cherchant le minimum de cette courbe, on détermine le nombre optimum des OCR à
installer.
Il est très important de noter que la forme de cette courbe est totalement dépendante des
paramètres locaux qui ont servi à son élaboration : le prix d'un OCR, le poids économique accordé
par le distributeur à la continuité de service, ainsi que la puissance desservie et la probabilité
d'incident.
Donc pour déterminer le nombre optimum des OCR à installer dans un départ, il faut étudier la
fonction suivante :
D
f ( X )=I . X +
X , Avec X > 0
( +1)
2
X 1 =−2+
√ 2 . D Et
I
X 2 =−2−
2. D
I √
Mais la solution X2 est toujours négative quel que soit les valeurs de D et I.
Donc si D<2. I , on n’as pas un intérêt économique pour installer des OCR sur le départ MT
correspondant.
Et par conséquent le nombre des OCR optimum à installer sur un départ pour que le coût global d'un
incident soit minimal est N optimal donné par la relation :
E ( X 1) ≤ N optimal ≤ E ( X 1 ) +1
D’où le nouveau coût global d’un incident, après l’installation de N optimal des OCR sur le départ
MT, est :
D
C minimal =f ( N optimal ) =I . N optimal +
N optimal
( + 1)
2
Donc le gain obtenu après l’installation de Noptimal des OCR sur le départ est :
La courbe suivante donne une image du Gain (KDH) en fonction du nombre N des OCR.
Une réunion de validation a été organisée au niveau de la direction régionale pour valider le
schéma directeur.