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Rapport de Stage G3 Métallurgie - Unikol MUSINDE MUHIYA Eric
Rapport de Stage G3 Métallurgie - Unikol MUSINDE MUHIYA Eric
FACULTE POLYTECHNIQUE
ABREVIATIONS ...................................................................................................................... v
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1
II.2.3.1. DESCRIPTION......................................................................................................... 8
AVANT – PROPOS
Il n’aurait pas été possible de réaliser ce travail sans l’aide généreuse du staff dirigeant
de la faculté polytechnique de Kolwezi, particulièrement celle du doyen de la faculté, Monsieur
NAWEJ MUKUNG Édouard, et celle du vice doyen chargé de la recherche, Monsieur MBAY
TSHION TCHING Michel.
Toute notre reconnaissance s’en va aussi à notre estimé encadreur, monsieur NZUZE
Arcel, qui a éclairé notre lanterne durant notre période de stage.
ABREVIATIONS
% S : pourcentage des solides
Cum : cumulé
dL : densité de liquides
dp : densité de la pulpe
ds : densité de solides
mp : masse de la pulpe
Pass : passants
Pds : poids
pH : potentiel d’hydrogène
VL : volume de liquides
Vp : volume de la pulpe
dUF : densité des Under flow que fait observer l’équipement assurant la classification
P a g e | vi
INTRODUCTION GENERALE
C’est dans ce cadre que nous avons, du 28 Juin 2021 au 10 Juillet 2021, effectué notre
stage de professionnalisation à la faculté polytechnique de l’université de Lubumbashi,
respectivement dans le laboratoire de la préparation de minerais, et dans celui de la métallurgie
extractive.
Ce stage nous a apporté une connaissance capitale. En effet, il est certes difficile par
la pratique réalisée, d’acquérir en deux semaines, une maitrise parfaite des connaissances
acquises dans les auditoires. Néanmoins, nous avons la conviction que les différentes activités
que nous avons menées dans les laboratoires précités, nous ont permis de confronter lesdites
connaissances aux vérités rencontrées sur terrain. Ainsi, nous en sommes sorti grandi.
➢ Zone : 35L ;
➢ Abscisse : 552999,69 m Est ;
➢ Ordonnée : 8715911,54 m Sud ;
➢ Altitude : 1291 m.
I.1.2. HISTORIQUE
➢ Le conseil de l’université ;
➢ Le conseil de gestion ;
➢ Le Recteur ;
➢ Le conseil des facultés, écoles et bibliothèque ;
➢ Le conseil de facultés.
I.2.2. L’ENSEIGNEMENT
scolaire
Bureau des
archives
Département de Département des Département de Département
métallurgie mines chimie industrielle d électromécanique
Secrétaire à
Secrétaire à Secrétaire à Secrétaire à
l enseignement
l enseignement l enseignement l enseignement
Secrétaire à la
Secrétaire à la Secrétaire à la Secrétaire à la
recherche
recherche recherche recherche
Page |5
➢ Le laboratoire de l’environnement ;
➢ Le laboratoire de la preparation de minerais ;
➢ Le laboratoire de la métallurgie extractive ;
➢ Le laboratoire de la chimie analytique.
En y entrant, plusieurs appareils nous avaient été présenté. À titre illustratif, nous
avions fait connaissance avec un appareil exploitant le principe de la chromatographie. De
manière concrète, cet appareil permettait d’entreprendre la séparation, l’identification et le
dosage des constituants chimiques dans des mélanges complexes : ici, les constituants de
l’échantillon à analyser sont entrainés à travers une phase stationnaire par le flux d’une phase
mobile gazeuse ou liquide, et les séparations résultent de la différence entre les vitesses de
progression des diverses substances.
Le traitement des minerais métalliques et non métalliques, vise à les séparer en deux
lots dont le premier n’est constitué que de minéraux de valeur regroupés en un seul produit ou
individualisés en plusieurs produits purs, et le second, par de minéraux de la gangue. La
fragmentation vise donc une réduction volumétrique de blocs de minerais, afin non seulement
de faciliter la manutention, le stockage, et le transport du minerai abattu. Mais aussi,
d’augmenter la surface de contact des grains des minéraux utiles. Elle est réalisée en s’adonnant
soit au concassage (crushing), ou soit au broyage (grinding) du minerai à traiter.
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II.2.1.1.1. LE CONCASSAGE
Après l’extraction de minerais d’un gisement, il est la première partie du processus de
fragmentation d’un matériau. Il cible des morceaux de roches de dimensions métriques à
centimétriques : on le réalise en générant une compression et une flexion du minerai entre des
surfaces rigides ou soit encore par l’impact de celui - ci sur ces dernières :
➢ Le concasseur à mâchoires
Ce concasseur comporte une mâchoire fixe (A) et une mâchoire mobile autour d’un
axe horizontal (B). Grâce à un excentrique et une bielle, ‘’A’’ se rapproche et s’écarte
alternativement de ‘’ B’’ à une fréquence de 100 à 250 fois par minute. Par gravité, le minerai
descend dans la zone où l’écartement entre ‘’ A et B’’ est plus faible et y est fragmenté jusqu’à
ce que sa granulométrie lui permette de quitter ce dispositif par le bas.
➢ Le concasseur à cylindres
II.2.1.1.2. LE BROYAGE
L’on recourt au broyage (grinding) lorsqu’on cherche à fragmenter des particules
dont la taille maximale est située aux alentours du centimètre : il est réalisé par impact ou par
abrasion entre le minerai à fragmenter et les corps broyant libres (boulets, barres, galets, etc.).
➢ Le broyeur à boulets
Il est constitué d’une cuve cylindrique tournant autour de l’axe de révolution disposé
horizontalement et contenant une certaine quantité de boulets. Cette rotation produit le
relèvement des boulets dont la trajectoire dépend de la vitesse de rotation. Pour des vitesses
faibles, les boulets roulent les uns sur les autres ; pour une certaine valeur de la vitesse, les
boulets s’élèvent le long de la paroi du cylindre puis retombent en chute libre lorsque la force
centrifuge n’équilibre plus le poids du boulet ; lorsque la vitesse de rotation est suffisamment
élevée, les boulets sont centrifugés et restent collés sur la paroi de la cuve. Cette vitesse de
rotation est appelée vitesse de rotation critique.
Cette table est constituée d’un plan rectangulaire ou trapézoïdal incliné suivant sa plus petite
dimension et animé de secousses asymétriques longitudinales (amplitude : 1 à 3 centimètres, fréquence
: 250 à 350 coups par minute). Le matériau à traiter est alimenté en pulpe (25% en poids de solides) à
un des coins supérieurs de la table et s’écoule en s’étalant sous la forme d’une fine pellicule (nappe
fluante). Ainsi, les particules minérales sont soumises à plusieurs actions : la sédimentation sous
l’effet de la pesanteur, l’entraînement dû à l’écoulement de la lame d’eau, et à l’entraînement
produit par les secousses asymétriques. La combinaison de ces différentes actions, dispose les
particules sur la table en fonction de leur dimension et de leur masse volumique : les particules
légères et grenues se déversent le long du bord inférieur de la table (rejet) alors que les particules
denses et fines sont recueillies le long du petit côté opposé à la zone d’alimentation (concentré).
Les particules possédant des caractéristiques granulométriques et densimétriques
intermédiaires suivent des trajectoires intermédiaires et se déversent sur le coin de la table
opposé à la zone d’alimentation (ils forment le produit mixte).
En pratique, on peut utiliser la propriété de surface pour réaliser une séparation entre
deux substances minérales polaires à condition d’être capable de modifier sélectivement la
surface de l’une d’elles pour lui conférer un comportement hydrophobe. Pour y parvenir, l’on
utilise des molécules organiques particulières comportant deux parties distinctes : un
groupement hydrocarboné non polaire et un groupe polaire qui, au contact de l’eau, va
généralement s'ioniser et permettre à la molécule de se fixer sur la surface du minéral. Ces
molécules, qualifiées d’hétéropolaires, vont alors se ranger à la surface du grain minéral,
conférant à l'ensemble un caractère non polaire, donc hydrophobe : si on injecte alors de l'air
sous la forme de fines bulles au sein du liquide contenant les grains minéraux ainsi modifiés,
les queues non polaires, donc aérophiles, vont s'accrocher aux bulles d'air.
Pour autant que leur densité apparente soit inférieure à celle de l'eau, les agrégats
formés par les bulles d'air et les grains minéraux vont s'élever dans le liquide et former à sa
surface libre, sous certaines conditions, une mousse que l'on peut récupérer. Pour cette raison,
cette technique de traitement des minerais est appelée flottation à la mousse ou plus simplement
flottation. L’autre minéral, ayant conservé son caractère hydrophile, reste dans la pulpe.
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A H2O
BALL
MILL
T.C1
GATEAU DE
FILTRATION R1 R2 R3
S L
Dans ce circuit, un minerai dont on connait la composition chimique est alimenté sur
une trémie réceptrice dotée d’un alimentateur vibrant, car couplé à un moteur dont la rotation
permet de générer un mouvement vibratoire. Par ce mécanisme, l’on alimente un broyeur à
boulets de la marque DECO H330, doté d’un réducteur de vitesse : sa paroi intérieure est tapie
par un revêtement en caoutchouc. Ainsi, du fait de la présence d’un tank d’eau qui alimente la
trémie d’alimentation, l’on effectue un broyage humide.
À la sortie du broyeur, se trouve un tank de conditionnement (T.C1) sur lequel est posé
un tamis devant empêcher aux boulets d’y plonger s’il leur arrivait d’être éjectés. À ce tank de
conditionnement, est reliée une pompe centrifuge de marque LEYBOLD, permettant d’aspirer,
puis de refouler la pulpe préparée, dans un classificateur à vis : les grossiers y remontent pour
être recirculés dans le broyeur, et les fines gagnent le chemin inverse et sont déversés dans un
tank de conditionnement (T.C2), celui dans lequel se fera l’ajout des réactifs de flottation : des
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réacteurs pourvus à cet effet (R1,R2,R3) sont disposés régulièrement de manière à alimenter ce
tank respectivement par le collecteur, par le moussant et par le dispersant.
➢ L’interdiction formelle de toucher aux solutions contenues dans une verrerie dont la
diversité ne cesse jusqu’à ce jour, d’attiser notre curiosité ;
➢ Le port obligatoire des jalattes et du masque à gaz au laboratoire ;
➢ La préservation de la propreté du laboratoire ;
➢ Le port du blouson dans le laboratoire, etc.
Par la suite, l’heure était à la présentation du matériel dont est doté ce laboratoire :
De manière particulière, la visite que nous y avons effectué nous a permis de faire
connaissance du spectrophotomètre, un appareil s’occupant de l’analyse des échantillons en se
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Avant de passer à la preparation de matières, l’on doit échantillonner les lots des
minerais provenant de la mine. L’on doit ainsi s’adonner à l’étalage, au cartage et au maillage
de ces lots afin de constituer des échantillons représentatifs qui lorsque soumis à diverses
analyses (chimique, minéralogique, granulochimique), permettront au métallurgiste de prendre
de décisions devant lui permettre d’extraire les métaux valorisables qu’ils contiennent.
❖ LE MODE OPERATOIRE :
➢ S’adonner à la pesée de 585 g de l’échantillon du minerai uniformisé ;
➢ Faire passer ces 585 g sur une série de tamis (1000, 850, 300, 250, 150, 125 et microns)
superposés de manière décroissante, càd de grandes ouvertures aux plus petites ;
➢ Peser les refus de chaque tamis, et en déduire le poids des passants, les pourcentages
des refus cumulés et celui des passants cumulés ;
➢ Reconstituer un tableau reprenant toutes ces données, puis tracer les courbes
correspondantes.
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Tamis Pds refus % refus % refus cum Pds passants % passants % passants cum
30,00
25,00 24,79 22,22
20,00
% refus
15,00
9,40
10,00 % refus
5,13
5,00 3,42 3,42
5,98
0,00
1000 850 300 250 150 125 90 -90
Granulométrie [micron]
70,00 64,96
56,41 59,83
60,00 52,99
50,00
40,00 47,01 % passants cum
43,59
40,17 % refus cum
30,00
30,77 35,04
20,00 24,79 25,64
10,00
0,00
1000 850 300 250 150 125 90
granulométrie [micron]
L’analyse minutieuse des données présentées dans le tableau a, celles mises en valeur
par les figures 3 et 4, représentatives de courbes de répartition, révèle que le tamis de référence
(90 microns) ne fait point observer exactement 80 % des passants. De ce fait, nous nous sommes
proposé de nous tourner vers le test de broyabilité de notre échantillon de minerais afin
d’identifier le temps de broyage qui lorsque respecté, fera observer sur notre tamis de référence,
la fraction des passants visée.
❖ LE MODE OPERATOIRE
➢ Broyer individuellement 4 échantillons de 600g respectivement pendant 10, 20, 30 et
40 minutes ;
➢ Pour chaque broyage effectué, tamisé individuellement le produit broyé sur le tamis de
référence (90 microns) ;
➢ Noter la mesure du poids des refus et en déduire celle des passants ;
➢ Calculer les pourcentages correspondants des refus et des passants ;
➢ Tracer la courbe de broyabilité.
Initialement, l’on avait retenu comme temps de broyage, les temps suivants :
10,20,30,40,50 et 60 minutes. Mais, durant cet essai l’on avait remarqué qu’au temps t = 20
minutes, l’on avait su libérer 70 % des passants, càd l’on était à 10 unités de la valeur
recherchées, les 80 %. D’où, un raisonnement par l’absurde nous a permis de penser qu’à partir
de 50 minutes de broyage, l’on s’éloignera des 80 % recherchés. Par conséquent, pour éviter le
surbroyage, l’on a réduit le temps de broyage à 10, 20, 30 et à 40 minutes.
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Temps de % refus
Pds refus Pds pass % refus % pass % pass cum
broyage cum
10 295 305 49,17 50,83 49,17 50,83
20 180 420 30,00 70,00 79,17 20,83
30 110 490 18,33 81,67 97,50 2,50
40 35 565 5,83 94,17 103,34 -3,34
120
97,50 103,34
Proportions des passants et des
100
79,17
80
refus cumulés
60 49,17
% refus cum
40 50,83
% pass cum
20
20,83
2,50 -3,34
0
10 20 30 40
-20
Durée du broyage [min]
En observant les données présentées dans le tableau b, l’on sait voir qu’une durée de
30 minutes, permet d’obtenir sur notre tamis de référence ; 81,67 % des passants : la valeur
derrière laquelle nous courrons, se trouve donc dans l’intervalle de temps compris entre 20
minutes et 30 minutes. D’où, nous avons estimé qu’il y a nécessité de recourir à une
interpolation de résultats obtenus, afin de déterminer à partir des données dont nous disposons,
le temps de broyage recherché.
➢ INTERPOLONS :
k = 28,56898029 minutes.
Pour avoir 80 % des passants sur notre tamis de référence (90 microns), l’on doit
broyer notre minerai pendant 28 minutes 34 secondes et 8,329 tierces.
❖ PROBLEME : l’on cherche ici à déterminer à partir d’une pulpe dont on ignore la
composition chimique : sa masse en solides ms, son pourcentage en solides et son D80 par
rapport à notre tamis de référence (90 microns).
❖ MATERIELS UTILISES :
➢ Eprouvette en plastique de 1000 ml ;
➢ 3 bacs de récupération de matières ;
➢ Tamis de 90 microns ;
➢ Balance électronique ;
➢ Pissette.
❖ MODE OPERATOIRE :
➢ Homogénéiser la pulpe ;
➢ La déverser jusqu’au trait de jauge dans une éprouvette de 1000 ml dont on connait le
poids ;
➢ Peser l’éprouvette contenant la pulpe. Puis, en déduire la densité de cette dernière selon
le raisonnement suivant :
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➢ Déverser la pulpe sur un tamis de 90 microns et la laver jusqu’à observer de l’eau claire ;
➢ Placer les solides lavés dans une éprouvette de 1000 ml, et ajouter de l’eau jusqu’au trait
de jauge ;
➢ Déduire par la pesée de cette éprouvette alimentée, la densité de la pulpe préparée ;
➢ Déterminer le D80.
1,1018−1
Ainsi : D80 = [1 – ( ) ] x 100 => D80 ≅ 51,94 %
1,2118 −1
CONSTAT : l’on retrouve dans les refus, 80 % - 51,94 % des grossiers, soient 28,06 % de la
masse totale des solides alimentés. Nous sommes donc loin des 80 % des passants que l’on
recherchait : le broyage effectué avant la concentration de notre minerai, est relativement moins
efficace. Pour atteindre notre but, l’on devra augmenter la densité des solides, càd réduire la
quantité d’eau alimentée dans le broyeur à boulets. Une autre solution peut être celle
préconisant d’optimiser la vitesse de rotation dudit broyeur afin de l’éviter de tourner à une
vitesse critique.
2,5 𝑥 (1,2118−1)
➢ %S= = 29,13 %
1,2118 𝑥 (2,5−1)
Pour concentrer notre minerai, mous avons choisis de réaliser sa flottation en trois
étapes au cours desquelles l’on flottera respectivement 70, 20 et 10 % de la masse totale de
notre échantillon :
70 % 20 % 10 %
A
1 2 3
C1 C2 C3
➢ Le collecteur : PNBX
N° opération Qté PNBX [%] Pds PNBX à alimenter [g] Volume PNBX à alimenter [ml]
100 4 10
1 70 2,8 7
2 20 0,8 2
3 10 0,4 1
❖ MODE OPERATOIRE :
➢ Apprêter la table de travail ;
➢ Peser 1 Kg de notre minerai broyé et l’alimenté dans une cellule de flottation
de 2,5 L selon un rapport de 1/1 ;
➢ Ajouter 1 L d’eau dans la cellule de flottation ;
➢ Ajouter le collecteur, puis le moussant ;
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➢ Ouvrir la vanne d’air, puis racler la mousse pendant 3 minutes afin de recueillir
le concentré de tête ;
➢ Puis, ajouter la 2 ème fraction du collecteur, et lancer la deuxième phase de la
flottation qui prendra deux minutes ;
➢ Recueillir le deuxième concentré ;
➢ Ajouter la 3 ème fraction du collecteur, et lancer la dernière phase de la
flottation qui prendra trois minutes ;
➢ Récupérer séparément les 3 concentrés et le rejet afin de les soumettre à une
analyse chimique devant ressortir leurs compositions en métaux valorisables.
De ce fait, pour se faire une idée de comment l’on parvient à mener cette démarche,
partant de diverses sources d’alimentation de l’usine CHEMAF de Lubumbashi, nous nous
sommes proposé ici, d’établir un plan d’alimentation journalier de l’usine précitée en partant
de l’hypothèse qu’elle doit journalièrement être alimenter par 20 tonnes de solides sèches dont
le Cuivre et le Cobalt constituent les métaux valorisables. Ainsi, en commençant par déterminer
les teneurs moyennes des métaux valorisables présents dans les solides posés sur les aires de
stockage de ladite usine, l’on est parvenu dans un premier temps, à déterminer le poids total des
solides. Et dans un second temps, le poids humide total, càd celui se rapportant au poids total
de la charge disponible.
Source de minerais % Cu % Co
0,67+0,03+1,26+0,00+2,03
% Comoy = = 0,798 %
5
0,42+5,18+6,27+1,19+0,27
% Cumoy = = 2,666 %
5
Tableau e. Détermination du poids total des solides et du poids humide total de minerais
posés sur l'aire de stockage de l'entreprise CHEMAF.
Source
% % % Pds sectot Pds humtot Pds hum/alim Pds sec Pds sec Pds sec /
de
H2O Cu Co [Ts] [T] [T] Cu [Ts] Co [Ts] alim [Ts]
minerais
Etoile
18,17 0,42 0,67 431,72 8,42 13,43 21,85
extension
Spirale
18,6 5,18 0,03 441,94 103,86 0,60 104,46
kanshishi
DMS 2005,013 2376,002
8,18 6,27 0,00 194,36 125,71 0,00 125,71
kanshishi
Kolwezi
18,12 1,19 1,26 430,53 23,86 25,26 49,12
Co
PIMA 15 0,27 2,03 356,40 5,41 40,70 46,12
HYPOTHESES DE TRAVAIL :
Tableau f. Contribution totale en tonnes de solides sèches, par chaque source de minerais.
➢ RAISONNONS :
0,056
[H+] = = 0,028 M
2
Nb 𝑥 𝑉𝑏 𝑥 49 1 X 9 ml x 49 g
[H+] libre = = = 8,82 g / L
𝑉 𝑒𝑞−𝑔 𝑥 50
P a g e | 23
➢ CONSTAT
❖ MATERIELS UTILISES
➢ Papier filtre ;
➢ Becher de 1000 ml ;
➢ Pipette de 50 ml ;
➢ Fiole de filtration ;
➢ Four à résistance ;
➢ Balance électronique ;
➢ Pompe à vide.
❖ MODE OPERATOIRE
➢ Allumer la pompe de filtration ;
➢ Peser le papier filtre ;
➢ Connecter la fiole de filtration à un entonnoir en porcelaine, et y poser un papier
filtre ;
➢ Pipetter 50 ml de sulfate de Cuivre, et les déverser dans la fiole de filtration couplée à
une pompe à vide : la filtration est lancée !
➢ Attendre 1 à 2 minutes avant d’éteindre la pompe ;
➢ Sécher le papier filtre à 110 ° C pendant 3 heures ;
➢ Retirer le papier filtre du four afin de le peser ;
➢ Déterminer le taux des solides en suspensions.
𝑚1−𝑚0 0,39−0,25
TSS = x 100 [%] = x 106 = 2800 ppm
𝑉 50
m1 : poids du papier filtre séché au four après filtration, pendant 3 heures du temps ;
➢ Commentaire : Ce taux de solides en suspension est non tolérable. L’on doit donc
trouver une formule qui permettrait en utilisant un réactif ou un mélange de réactifs appropriés
(floculant, etc.), d’éclaircir la solution recueillie après la lixiviation.
Par notre minerai dont l’analyse chimique a été réalisée par un spectromètre à
fluorescence (Cfr le tableau h), nous chercherons en se plaçant dans de conditions
experimentales variables, à mettre en solution le Cuivre et le Cobalt.
Metal Cu Co Fe Mn Zn Ni
Teneur [%] 4,63 0,63 1,56 0,04 0 0,05
❖ CONDITIONS DE TRAVAIL
❖ MATERIELS UTILISES
➢ Balance ;
➢ Spatule ;
➢ Becher ;
➢ Plaque chauffante ;
➢ Agitateur mécanique ;
➢ Burette ;
➢ PAN ;
➢ pH – mètre.
P a g e | 25
❖ REACTIFS UTILISES
➢ H2SO4 à 95% et de densité 1,84 ;
➢ Minerai ;
➢ NaOH 2 N.
❖ MODE OPERATOIRE
➢ Peser séparément 293 g de notre minerai et 683 ml d’eau ;
➢ Faire le montage devant nous permettre d’entreprendre la lixiviation ;
➢ Déverser 686 ml d’eau dans le bécher ;
➢ Allumer l’agitateur mécanique ;
➢ Lancer le chrono ;
➢ Alimenter 293 g de minerai dans le bécher ;
➢ Une fois la suspension devenue homogène, y plonger les électrodes ;
➢ Alimenter la quantité l’acide devant fixer le pH de travail ;
➢ Arrêter l’agitateur. Puis, essuyer ses palles ;
➢ Prélever le volume d’acide utiliser, et éventuellement celui de la base.
Essai 1 2 3 4
Vau [ml] 16 11,1 9,4 10
pH 1 1,5 2 2,5
Agitation [tr / min] 800 800 800 800
Température [°C] 25 25 25 25
Temps de séjour [H] 1 1 1 1
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Essai 1 2 3 4
pH 1,25 1,25 1,25 1,25
Agitation [tr / min] 800 800 800 800
Température [°C] 40 50 60 70
Temps de séjour [H] 1 1 1 1
Néanmoins, nous pensons qu’en ce qui concerne l’essai de lixiviation qui avait pour
but d’étudier :
❖ MATERIELS UTILISES
➢ Chronomètre ;
➢ Eprouvette.
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❖ MODE OPERATOIRE
➢ Recueillir la pulpe traitée après la lixiviation, et la déverser dans une
éprouvette ;
➢ Cibler les niveaux des solides à prélever après un certain intervalle de temps ;
➢ Lancer le compte à rebours ;
➢ Prélever les niveaux de solides après les intervalles de temps retenus.
❖ METHODOLOGIE
Pour parvenir à éclaircir la solution obtenue après la lixiviation, nous nous sommes
proposé d’apprécier la décantabilité de solides de la pulpe traitée à la lixiviation en variant les
conditions de travail :
❖ PRESENTATION DE RESULTATS
❖ METHODOLOGIE ET CONSTAT
100 % N100
900
HO
700
H [ml]
500 Hu
300
100 tu
-100 0 100 200 300 400 500 600
100 % N100
100 % Rhéomax
900
800
HO
700
600
H [ml]
500
400 Hu
300
200
100
tu
0
0 100 200 300 400 500 600 700
Temps de décantation [s]
100 % Rhéomax
25 % N100 + 75 % Rhéomax
900
800
HO
700
H [ml]
600
500
400 Hu
300
200
100 tu
0
0 500 1000 1500 2000
25 % N100 + 75 % Rhéomax
❖ REACTIFS UTILISES :
➢ Diluant : Kérosène
➢ Extractant : LIX984N
❖ MATERIELS UTILISES :
Eprouvettes (100 ml) ; ballon jaugé (1000 ml) ; Pissette ; Becher ; Agitateur
magnétique ; ampoule à décanter ; pH - mètre.
❖ FIXATION DU pH DE L’EXTRACTION
Ce pH n’est fixé que par celui du PLS, car bien que l’organique est acide, du fait qu’il
n’est pas soluble dans l’aqueuse, il ne s’ionise point. De ce fait, il ne fixe pas le pH du mélange
organique – aqueuse chargée : c’est donc par une réaction de substitution que ces deux phases
réagissent. De ce fait, le pH de travail peut préalablement être fixé en réajustant à la valeur
voulue, le pH de la solution recueillie après lixiviation.
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❖ MODES OPERATOIRES :
B. L’EXTRACTION
➢ Prélever à l’aide d’une éprouvette de 100 ml, 20 ml de la phase organique et les
transvaser dans un bécher de 2000 ml. ;
➢ Agiter magnétiquement le mélange à 400 tr / min ;
➢ Déverser la phase aqueuse (dont le pH a été préalablement réajusté à 1,5) dans la phase
organique homogénéisée ;
➢ Plonger le pH – mètre ;
➢ Réajuster le pH de travail à 1,5 et compter pendant 2 minutes et arrêter l’extraction ;
➢ Placer dans une ampoule à décanter, la phase homogène : l’on sépare ainsi par
différence de densités, l’organique chargée de l’aqueuse épuisée ;
C. LE STRIPAGE
➢ Recueillir l’organique chargée et la mélanger avec une solution d’H2SO4 à 180 g / L ;
➢ Par un agitateur magnétique, homogénéiser ce mélange pendant 3 minutes ;
➢ Transvaser la phase homogène dans une ampoule à décanter : l’on sépare ainsi l’aqueuse
chargée de l’organique épuisée.
❖ CONDITIONS OPERATOIRES :
L’on a ici réalisé 5 essais d’extraction par solvant en en adoptant les ratios suivants :
𝑜
𝑉 𝐴 = 1⁄1 ( 20𝑚𝑙 𝑜𝑟𝑔𝑎𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 − 20 𝑚𝑙 𝑎𝑞𝑢𝑒𝑢𝑠𝑒); 2⁄1 ; 3⁄1 ; 4⁄1 et 5⁄1 . Notons que les
❖ MATERIELS UTILISES
❖ MODE OPERATOIRE
Dans le premier compartiment, du fait que la fiole de filtration contient une solution
du métabisulfite de sodium, en ouvrant l’ampoule à décanter, le contact acide – réducteur,
enclenche l’équilibre chimique suivant : Na2S2O5 + H2SO4 → Na2SO4 + H2O + 2SO2 (3.6)
➢ Cellule de flottation ;
➢ Le convertisseur et le galvanomètre.
Mais de manière concrète, nous ne savions pas comment dans une salle d’électrolyse,
l’on impose ladite tension. Par cet essai, nous avons grâce aux explications reçu pour justifier
la raison de relations (3.10) et (3.12), trouvé une réponse à notre question. En effet, le calcul de
la tension à imposer tient compte de l’hypothèse que l’eau et le Cuivre sont les espèces présentes
P a g e | 33
en solution : en présence des équilibres parasites, l’on devra donc penser à réajuster les calculs
effectués.
𝑅𝑇
Ec = E°Cu2+ / Cu + E°H +/ H2 + (½ ln [Cu2+] + ln [H+]4) (3.10)
𝐹
Ƞc = Ec - E°Cu2+ / Cu (3.11)
𝑅𝑇
Ea = E°H2O/O2 + ln ( PO2 [H+]2 ) (3.12)
𝐹
Ƞa = EA - E°H2O/O2 (3.13)
❖ CONDITIONS EXPERIMENTALES
En imposant une tension entre les deux bornes, l’on observera dans le cas de
l’électrolyse du sulfate Cuivrique respectant les conditions requises, une réaction redox
impliquant l’eau et le Cuivre. Ainsi, en faisant abstraction des impuretés présentes dans la
solution électrolytique, l’on considère que les ions hydroxydes et oxoniums produits par
autoprotolyse de l’eau, se déplacent en solution par mobilité, du fait de leur excitation due à la
force électrostatique que fait observer le courant fournit par le générateur :
—
➢ Les OH migreront vers l’anode afin que par la suite, l’eau s’oxyde en dioxygène
selon :
Le dioxygène formé se dégage sur l’anode, et y réagit avec le plomb en vue de passiver la
surface anodique selon l’équilibre chimique : Pb + ½ O2 ⇀ PbO (3.16)
➢ Les H + migreront vers la cathode ou ils entreront en compétition avec les différents
oxydants présents en solution.
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CONCLUSION GENERALE
En guise de conclusion, nous pensons que ce travail est une preuve venant confirmer
que la valeur de toute étude s’évalue sur terrain dans la conciliation toujours difficile de la
théorie proposée et de la pratique quotidienne.
En effet, puisque les occasions de remise à niveau ou de réévaluation des objectifs sont
indispensables pour une action éducative plus efficace, il nous a, à la fin de notre cycle de fin
de graduat, été donné d’effectuer un stage professionnel de deux semaines à la faculté
polytechnique de l’université de Lubumbashi.
Pour finir, nous voulons réexprimer notre sentiment de profonde gratitude à l’endroit
de tous les acteurs qui ont fait de notre désir de passer notre stage, une réalité. Aussi, sollicitons-
nous l’indulgence des uns et des autres pour certaines faiblesses relevées çà et là dans notre
démarche comme dans notre restitution, et ce indépendamment de notre désir de mieux faire.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[3] MUSINDE MUHIYA Éric et al., 2021, Notes constituées à partir des explications reçues
pendant le stage à la faculté polytechnique de l’UNILU, UNIKOL, inédit.
[4] PHILIPPE ANCIA, 2007, Base fondamentale de la préparation des minerais, faculté
polytechnique de Mons.