2122924, 1:02AM Introduction: pourquoi las réels? [Les Réel]
Les Réels
Introduction : pourquoi les réels ?
Aorigine les mathématiques sont apparues & partir de probleémes concrets. Les nombres, en particulier, ont servi
d'abord & compter (entiers naturels) puis & mesurer: il s'agit alors de représenter une longueur géométrique, une unité
de longueur étant choisie. Les nombres rationnels (quotients de deux entiers) ne suffisent pas. On s'en rend compte dés
‘époque de Pythagore (-560,-480) : la longueur de la diagonale d'un carré de cBté1 (qu'on représente par le symbole
V2) n'est pas un rationnel.
P P
EN XN
Pd 7
‘Supposons que l'on ait 2 = irréductible.
‘lors? z soit p? = 2g
LLentierp est donc pair sinon p? serait impair;
doup=2h (heN*)et 4h?
2g?, done q? etqsont pairs
La fraction pq n'est pas irréductible, ce qui estcontraire &Uhypothése.
Ainsion peut construire un segment dont la longueur n'est pas représentée par un rationnel::e probléme de la droite
réelle est posé, on peut le formule ainsi
Etant donné une droite avec une origine et une unité de longueur (ou deux points de la droite affectés respectivement
ddes nombres 0 et 1), on cherche & associer 3 tout point de la droite un nombre ou encore & représenter la droite par un
ensemble de nombres, Cet ensemble de nombres est celui des réels
flash_01,param [param] &
D'autre part avec les entiers naturels, et avec les rationnels on calcule : on additionne (et, si cela est possible, on
soustrait), on multiplie (et, si cele est possible, on ivise). Les ensembles de nombres ont des structures algébriques (on
y définit des opérations qui ont certaines propriétés). Sans donner la construction de ces ensembles rappelons en
brigvement le principe de la méthode.
ensemble de base est N, ensemble des entiers naturels, il est muni de deux lis:
+ addition notée +
+ multiplication notée. ou x
En symétrisant 'addition, ce qui revient 2 rendre la soustraction toujours possible, on obtient ensemble Z, des entiers
relatifs
De méme, en symétrisant surZ* = Z \ {0} la multiplication, on obtient ensemble Q des rationnels.
On remarque que, dans les deux as, is'agit dela méme méthode: opération algébrique de symétrsation.
ensemble Qest un corps commutatif.
Définition d'un corps
htps:lueL uniscelJdmathematiquesianalyse‘fanalyse'_ch0‘Icolapprendre_cht_01 html2122924, 1:02AM Introduction: pourquoi las réels? [Les Réel]
On dit que un ensemble K muni des deux lois de composition internes + et. est un corps si
+ (K,#)estun groupe abélien,
+ Ialoi. est associative, commutative, unitaire, distributive sur,
+ tout élément différent de 'élémentneutre de + admet un inverse.
+ lescorpsdenombres Q, R, et € pour I'addition et ia multiplication habituelles
+ lescorps fins Fp pour es opérations déduites de celles de Z. par passage au quotient.
D'autre part les entiers naturels servent 8 ordonner (premier, second,.);a relation d’ordre sur N se prolonge sur. puis
surQ. Cette relation d ordre (total) notée < est compatible avec la structure de corps.
Rappel de la définition de la relation d'ordre
La relation d'ordre < est compatible avec la structure algébrique (corps) de Q.
ce auisignifie:
1 Wee QWyeQVeeQzsy > rtzsytz
enparticulierz Sy <=> y- 220
2 Vee Qi Wye QVzeQi acy > azsy
La construction de R est une opération plus dificil il existe plusieurs méthodes suivant que l'on cherche 8 combler
"une ou autre des “lacunes” Q. On admet ici existence de IR, on en donne les propriétés fondamentales: propriétés,
algébriques, propriétés de 'ordre total (ces propriétés sont lies par la condition de compatibilté), proprigtés
topologiques. Des proprités de la relation d'ordre se dégage le concept de borne supérieure, des propriétés
topologiques celui de voisinage.IIs‘agit de notions qui sont 3 la base de l'étude des suites comme de l'étude locale des
fonctions. Notons importance, théorique et pratique, du fait que Qest dense dans R,
ensemble R n’en a pas moins des "lacunes", ainsi 'équation a? + 1 = On'a pas de racines réelles; d’ol la nécessité
de construire C (construction algébrique exclusivement)
version du 0524/2022 g
htps:lueL uniscelffmathematiquesianalyse‘fanalyse'_ch0‘Icolapprendre_cht_01 html 22