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Static vs. Dynamic Routing v1.

21 – Aaron Balchunas 1

- Static vs. Dynamic Routing -


Static vs. Dynamic Routing
There are two basic methods of building a routing table:
• Static Routing
• Dynamic Routing
A static routing table is created, maintained, and updated by a network
administrator, manually. A static route to every network must be configured
on every router for full connectivity. This provides a granular level of
control over routing, but quickly becomes impractical on large networks.
Routers will not share static routes with each other, thus reducing
CPU/RAM overhead and saving bandwidth. However, static routing is not
fault-tolerant, as any change to the routing infrastructure (such as a link
going down, or a new network added) requires manual intervention. Routers
operating in a purely static environment cannot seamlessly choose a better
route if a link becomes unavailable.
Static routes have an Administrative Distance (AD) of 1, and thus are always
preferred over dynamic routes, unless the default AD is changed. A static
route with an adjusted AD is called a floating static route, and is covered in
greater detail in another guide.
A dynamic routing table is created, maintained, and updated by a routing
protocol running on the router. Examples of routing protocols include RIP
(Routing Information Protocol), EIGRP (Enhanced Interior Gateway
Routing Protocol), and OSPF (Open Shortest Path First). Specific dynamic
routing protocols are covered in great detail in other guides.
Routers do share dynamic routing information with each other, which
increases CPU, RAM, and bandwidth usage. However, routing protocols are
capable of dynamically choosing a different (or better) path when there is a
change to the routing infrastructure.
Do not confuse routing protocols with routed protocols:
• A routed protocol is a Layer 3 protocol that applies logical
addresses to devices and routes data between networks (such as IP)
• A routing protocol dynamically builds the network, topology, and
next hop information in routing tables (such as RIP, EIGRP, etc.)
***
All original material copyright © 2007 by Aaron Balchunas (aaron@routeralley.com),
unless otherwise noted. All other material copyright © of their respective owners.
This material may be copied and used freely, but may not be altered or sold without the expressed written
consent of the owner of the above copyright. Updated material may be found at http://www.routeralley.com.
données de 16 bits (l'échantillonnage doit être réalisé à une fréquence de 44100 Hz en raison du
principe de Nyquist), cela donne un débit de 2 octets * 44100 échantillons par seconde = 88200
octets/s soit 176,4 ko/s pour un flux stéréo.

La VoIP ne nécessite pas un tel débit pour la transmission des paquets de voix : nous allons examiner
ci-dessous les différents codages qui seront utilisés en pratique.

4.3. Algorithmes de compression


Comme nous disposons maintenant de données numériques, nous pouvons les convertir dans un
format standard qui permet une transmission rapide.

PCM, modulation par impulsion et codage (MIC), norme ITU-T G.711

La bande passante de la voix est de 4 kHz, donc la fréquence d'échantillonnage doit être de
8 kHz (Nyquist).

Nous représentons chaque échantillon par 8 bits (ce qui donne 256 valeurs possibles).

Le débit est de 8000 Hz * 8 bits = 64 kbps, comme une ligne téléphonique typique.

Dans les applications réelles, les variantes à loi mu (Amérique du Nord) et à loi a (Europe)
sont utilisées pour encoder le signal analogique sur une échelle logarithmique en utilisant 12
ou 13 bits au lieu de 8 (voir la norme ITU-T G.711).

ADPCM, modulation par impulsion et codage différentiel adaptatif (MICDA), norme ITU-T G.726

Seule la différence entre le paquet de voix actuel et le précédent est converti, ce qui nécessite 32 kbps
(Norme ITU-T G.726).

LD-CELP, norme ITU-T G.728


CS-ACELP, normes ITU-T G.729 et G.729a
MP-MLQ, norme ITU-T G.723.1, 6.3kbps, Truespeech
ACELP, norme ITU-T G.723.1, 5.3kbps, Truespeech
LPC-10, norme capable d'atteindre 2.5 kbps!!

Ces derniers protocoles sont les plus importants car ils peuvent garantir une bande minimale très
basse par un codage à la source. De plus les codecs G.723.1 ont une note moyenne d'opinion très
élevé (utilisée pour mesurer la fidélité de la voix), mais attention aux performances d'élaboration
qu'ils nécessitent : jusqu'à 26 MIPS !

4.4. RTP : Real Time Transport Protocol


Nous disposons maintenant des données brutes, il faut les empaqueter en données de protocole
TCP/IP, en respectant le schéma suivant :

paquets de données VoIP


RTP
UDP
IP
couches I, II

Les paquets de VoIP sont placés dans des paquets RTP (Real Time Transport Protocol) à l'intérieur
de paquets UDP/IP.

On remarque, d'abord, que la VoIP n'utilise pas le protocole TCP, trop lourd pour les applications en
temps réel. On utilise, à la place, les datagrammes du protocole UDP.

Ensuite, UDP ne garantit ni l'ordre d'arrivée à destination des paquets, ni leur temps de transfert
(principe du datagramme). Ces deux propriétés sont très importantes pour la qualité générale de la
voix (la bonne compréhension des paroles de l'interlocuteur) et la qualité de la conversation (la
facilité de son déroulement). RTP résout le problème en permettant au destinataire de remettre les
données de 16 bits (l'échantillonnage doit être réalisé à une fréquence de 44100 Hz en raison du
principe de Nyquist), cela donne un débit de 2 octets * 44100 échantillons par seconde = 88200
octets/s soit 176,4 ko/s pour un flux stéréo.

La VoIP ne nécessite pas un tel débit pour la transmission des paquets de voix : nous allons examiner
ci-dessous les différents codages qui seront utilisés en pratique.

4.3. Algorithmes de compression


Comme nous disposons maintenant de données numériques, nous pouvons les convertir dans un
format standard qui permet une transmission rapide.

PCM, modulation par impulsion et codage (MIC), norme ITU-T G.711

La bande passante de la voix est de 4 kHz, donc la fréquence d'échantillonnage doit être de
8 kHz (Nyquist).

Nous représentons chaque échantillon par 8 bits (ce qui donne 256 valeurs possibles).

Le débit est de 8000 Hz * 8 bits = 64 kbps, comme une ligne téléphonique typique.

Dans les applications réelles, les variantes à loi mu (Amérique du Nord) et à loi a (Europe)
sont utilisées pour encoder le signal analogique sur une échelle logarithmique en utilisant 12
ou 13 bits au lieu de 8 (voir la norme ITU-T G.711).

ADPCM, modulation par impulsion et codage différentiel adaptatif (MICDA), norme ITU-T G.726

Seule la différence entre le paquet de voix actuel et le précédent est converti, ce qui nécessite 32 kbps
(Norme ITU-T G.726).

LD-CELP, norme ITU-T G.728


CS-ACELP, normes ITU-T G.729 et G.729a
MP-MLQ, norme ITU-T G.723.1, 6.3kbps, Truespeech
ACELP, norme ITU-T G.723.1, 5.3kbps, Truespeech
LPC-10, norme capable d'atteindre 2.5 kbps!!

Ces derniers protocoles sont les plus importants car ils peuvent garantir une bande minimale très
basse par un codage à la source. De plus les codecs G.723.1 ont une note moyenne d'opinion très
élevé (utilisée pour mesurer la fidélité de la voix), mais attention aux performances d'élaboration
qu'ils nécessitent : jusqu'à 26 MIPS !

4.4. RTP : Real Time Transport Protocol


Nous disposons maintenant des données brutes, il faut les empaqueter en données de protocole
TCP/IP, en respectant le schéma suivant :

paquets de données VoIP


RTP
UDP
IP
couches I, II

Les paquets de VoIP sont placés dans des paquets RTP (Real Time Transport Protocol) à l'intérieur
de paquets UDP/IP.

On remarque, d'abord, que la VoIP n'utilise pas le protocole TCP, trop lourd pour les applications en
temps réel. On utilise, à la place, les datagrammes du protocole UDP.

Ensuite, UDP ne garantit ni l'ordre d'arrivée à destination des paquets, ni leur temps de transfert
(principe du datagramme). Ces deux propriétés sont très importantes pour la qualité générale de la
voix (la bonne compréhension des paroles de l'interlocuteur) et la qualité de la conversation (la
facilité de son déroulement). RTP résout le problème en permettant au destinataire de remettre les
données de 16 bits (l'échantillonnage doit être réalisé à une fréquence de 44100 Hz en raison du
principe de Nyquist), cela donne un débit de 2 octets * 44100 échantillons par seconde = 88200
octets/s soit 176,4 ko/s pour un flux stéréo.

La VoIP ne nécessite pas un tel débit pour la transmission des paquets de voix : nous allons examiner
ci-dessous les différents codages qui seront utilisés en pratique.

4.3. Algorithmes de compression


Comme nous disposons maintenant de données numériques, nous pouvons les convertir dans un
format standard qui permet une transmission rapide.

PCM, modulation par impulsion et codage (MIC), norme ITU-T G.711

La bande passante de la voix est de 4 kHz, donc la fréquence d'échantillonnage doit être de
8 kHz (Nyquist).

Nous représentons chaque échantillon par 8 bits (ce qui donne 256 valeurs possibles).

Le débit est de 8000 Hz * 8 bits = 64 kbps, comme une ligne téléphonique typique.

Dans les applications réelles, les variantes à loi mu (Amérique du Nord) et à loi a (Europe)
sont utilisées pour encoder le signal analogique sur une échelle logarithmique en utilisant 12
ou 13 bits au lieu de 8 (voir la norme ITU-T G.711).

ADPCM, modulation par impulsion et codage différentiel adaptatif (MICDA), norme ITU-T G.726

Seule la différence entre le paquet de voix actuel et le précédent est converti, ce qui nécessite 32 kbps
(Norme ITU-T G.726).

LD-CELP, norme ITU-T G.728


CS-ACELP, normes ITU-T G.729 et G.729a
MP-MLQ, norme ITU-T G.723.1, 6.3kbps, Truespeech
ACELP, norme ITU-T G.723.1, 5.3kbps, Truespeech
LPC-10, norme capable d'atteindre 2.5 kbps!!

Ces derniers protocoles sont les plus importants car ils peuvent garantir une bande minimale très
basse par un codage à la source. De plus les codecs G.723.1 ont une note moyenne d'opinion très
élevé (utilisée pour mesurer la fidélité de la voix), mais attention aux performances d'élaboration
qu'ils nécessitent : jusqu'à 26 MIPS !

4.4. RTP : Real Time Transport Protocol


Nous disposons maintenant des données brutes, il faut les empaqueter en données de protocole
TCP/IP, en respectant le schéma suivant :

paquets de données VoIP


RTP
UDP
IP
couches I, II

Les paquets de VoIP sont placés dans des paquets RTP (Real Time Transport Protocol) à l'intérieur
de paquets UDP/IP.

On remarque, d'abord, que la VoIP n'utilise pas le protocole TCP, trop lourd pour les applications en
temps réel. On utilise, à la place, les datagrammes du protocole UDP.

Ensuite, UDP ne garantit ni l'ordre d'arrivée à destination des paquets, ni leur temps de transfert
(principe du datagramme). Ces deux propriétés sont très importantes pour la qualité générale de la
voix (la bonne compréhension des paroles de l'interlocuteur) et la qualité de la conversation (la
facilité de son déroulement). RTP résout le problème en permettant au destinataire de remettre les
Static vs. Dynamic Routing v1.21 – Aaron Balchunas 2

Static vs. Dynamic Routing (continued)

The following briefly outlines the advantages and disadvantages of static


routing:

• Minimal CPU/Memory overhead


Advantages of • No bandwidth overhead (updates are not shared
Static Routing between routers)
• Granular control on how traffic is routed

• Infrastructure changes must be manually adjusted


Disadvantages of
• No “dynamic” fault tolerance if a link goes down
Static Routing
• Impractical on large network

The following briefly outlines the advantages and disadvantages of dynamic


routing:

• Simpler to configure on larger networks


Advantages of • Will dynamically choose a different (or better)
Dynamic Routing route if a link goes down
• Ability to load balance between multiple links

• Updates are shared between routers, thus


consuming bandwidth
• Routing protocols put additional load on router
Disadvantages of
CPU/RAM
Dynamic Routing
• The choice of the “best route” is in the hands of
the routing protocol, and not the network
administrator

***
All original material copyright © 2007 by Aaron Balchunas (aaron@routeralley.com),
unless otherwise noted. All other material copyright © of their respective owners.
This material may be copied and used freely, but may not be altered or sold without the expressed written
consent of the owner of the above copyright. Updated material may be found at http://www.routeralley.com.
Static vs. Dynamic Routing v1.21 – Aaron Balchunas 3

Dynamic Routing Categories


There are two distinct categories of dynamic routing protocols:
• Distance-vector protocols
• Link-state protocols
Examples of distance-vector protocols include RIP and IGRP. Examples of
link-state protocols include OSPF and IS-IS.
EIGRP exhibits both distance-vector and link-state characteristics, and is
considered a hybrid protocol.

Distance-vector Routing Protocols


All distance-vector routing protocols share several key characteristics:
• Periodic updates of the full routing table are sent to routing
neighbors.
• Distance-vector protocols suffer from slow convergence, and are
highly susceptible to loops.
• Some form of distance is used to calculate a route’s metric.
• The Bellman-Ford algorithm is used to determine the shortest path.
A distance-vector routing protocol begins by advertising directly-connected
networks to its neighbors. These updates are sent regularly (RIP – every 30
seconds; IGRP – every 90 seconds).
Neighbors will add the routes from these updates to their own routing tables.
Each neighbor trusts this information completely, and will forward their full
routing table (connected and learned routes) to every other neighbor. Thus,
routers fully (and blindly) rely on neighbors for route information, a concept
known as routing by rumor.
There are several disadvantages to this behavior. Because routing
information is propagated from neighbor to neighbor via periodic updates,
distance-vector protocols suffer from slow convergence. This, in addition to
blind faith of neighbor updates, results in distance-vector protocols being
highly susceptible to routing loops.
Distance-vector protocols utilize some form of distance to calculate a
route’s metric. RIP uses hopcount as its distance metric, and IGRP uses a
composite of bandwidth and delay.
***
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Static vs. Dynamic Routing v1.21 – Aaron Balchunas 4

Link-State Routing Protocols


Link-state routing protocols were developed to alleviate the convergence
and loop issues of distance-vector protocols. Link-state protocols maintain
three separate tables:
• Neighbor table – contains a list of all neighbors, and the interface
each neighbor is connected off of. Neighbors are formed by sending
Hello packets.
• Topology table – otherwise known as the “link-state” table, contains
a map of all links within an area, including each link’s status.
• Shortest-Path table – contains the best routes to each particular
destination (otherwise known as the “routing” table”)
Link-state protocols do not “route by rumor.” Instead, routers send updates
advertising the state of their links (a link is a directly-connected network).
All routers know the state of all existing links within their area, and store
this information in a topology table. All routers within an area have identical
topology tables.
The best route to each link (network) is stored in the routing (or shortest-
path) table. If the state of a link changes, such as a router interface failing,
an advertisement containing only this link-state change will be sent to all
routers within that area. Each router will adjust its topology table
accordingly, and will calculate a new best route if required.
By maintaining a consistent topology table among all routers within an area,
link-state protocols can converge very quickly and are immune to routing
loops.
Additionally, because updates are sent only during a link-state change, and
contain only the change (and not the full table), link-state protocols are less
bandwidth intensive than distance-vector protocols. However, the three
link-state tables utilize more RAM and CPU on the router itself.
Link-state protocols utilize some form of cost, usually based on bandwidth,
to calculate a route’s metric. The Dijkstra formula is used to determine the
shortest path.

***
All original material copyright © 2007 by Aaron Balchunas (aaron@routeralley.com),
unless otherwise noted. All other material copyright © of their respective owners.
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consent of the owner of the above copyright. Updated material may be found at http://www.routeralley.com.
données de 16 bits (l'échantillonnage doit être réalisé à une fréquence de 44100 Hz en raison du
principe de Nyquist), cela donne un débit de 2 octets * 44100 échantillons par seconde = 88200
octets/s soit 176,4 ko/s pour un flux stéréo.

La VoIP ne nécessite pas un tel débit pour la transmission des paquets de voix : nous allons examiner
ci-dessous les différents codages qui seront utilisés en pratique.

4.3. Algorithmes de compression


Comme nous disposons maintenant de données numériques, nous pouvons les convertir dans un
format standard qui permet une transmission rapide.

PCM, modulation par impulsion et codage (MIC), norme ITU-T G.711

La bande passante de la voix est de 4 kHz, donc la fréquence d'échantillonnage doit être de
8 kHz (Nyquist).

Nous représentons chaque échantillon par 8 bits (ce qui donne 256 valeurs possibles).

Le débit est de 8000 Hz * 8 bits = 64 kbps, comme une ligne téléphonique typique.

Dans les applications réelles, les variantes à loi mu (Amérique du Nord) et à loi a (Europe)
sont utilisées pour encoder le signal analogique sur une échelle logarithmique en utilisant 12
ou 13 bits au lieu de 8 (voir la norme ITU-T G.711).

ADPCM, modulation par impulsion et codage différentiel adaptatif (MICDA), norme ITU-T G.726

Seule la différence entre le paquet de voix actuel et le précédent est converti, ce qui nécessite 32 kbps
(Norme ITU-T G.726).

LD-CELP, norme ITU-T G.728


CS-ACELP, normes ITU-T G.729 et G.729a
MP-MLQ, norme ITU-T G.723.1, 6.3kbps, Truespeech
ACELP, norme ITU-T G.723.1, 5.3kbps, Truespeech
LPC-10, norme capable d'atteindre 2.5 kbps!!

Ces derniers protocoles sont les plus importants car ils peuvent garantir une bande minimale très
basse par un codage à la source. De plus les codecs G.723.1 ont une note moyenne d'opinion très
élevé (utilisée pour mesurer la fidélité de la voix), mais attention aux performances d'élaboration
qu'ils nécessitent : jusqu'à 26 MIPS !

4.4. RTP : Real Time Transport Protocol


Nous disposons maintenant des données brutes, il faut les empaqueter en données de protocole
TCP/IP, en respectant le schéma suivant :

paquets de données VoIP


RTP
UDP
IP
couches I, II

Les paquets de VoIP sont placés dans des paquets RTP (Real Time Transport Protocol) à l'intérieur
de paquets UDP/IP.

On remarque, d'abord, que la VoIP n'utilise pas le protocole TCP, trop lourd pour les applications en
temps réel. On utilise, à la place, les datagrammes du protocole UDP.

Ensuite, UDP ne garantit ni l'ordre d'arrivée à destination des paquets, ni leur temps de transfert
(principe du datagramme). Ces deux propriétés sont très importantes pour la qualité générale de la
voix (la bonne compréhension des paroles de l'interlocuteur) et la qualité de la conversation (la
facilité de son déroulement). RTP résout le problème en permettant au destinataire de remettre les
données de 16 bits (l'échantillonnage doit être réalisé à une fréquence de 44100 Hz en raison du
principe de Nyquist), cela donne un débit de 2 octets * 44100 échantillons par seconde = 88200
octets/s soit 176,4 ko/s pour un flux stéréo.

La VoIP ne nécessite pas un tel débit pour la transmission des paquets de voix : nous allons examiner
ci-dessous les différents codages qui seront utilisés en pratique.

4.3. Algorithmes de compression


Comme nous disposons maintenant de données numériques, nous pouvons les convertir dans un
format standard qui permet une transmission rapide.

PCM, modulation par impulsion et codage (MIC), norme ITU-T G.711

La bande passante de la voix est de 4 kHz, donc la fréquence d'échantillonnage doit être de
8 kHz (Nyquist).

Nous représentons chaque échantillon par 8 bits (ce qui donne 256 valeurs possibles).

Le débit est de 8000 Hz * 8 bits = 64 kbps, comme une ligne téléphonique typique.

Dans les applications réelles, les variantes à loi mu (Amérique du Nord) et à loi a (Europe)
sont utilisées pour encoder le signal analogique sur une échelle logarithmique en utilisant 12
ou 13 bits au lieu de 8 (voir la norme ITU-T G.711).

ADPCM, modulation par impulsion et codage différentiel adaptatif (MICDA), norme ITU-T G.726

Seule la différence entre le paquet de voix actuel et le précédent est converti, ce qui nécessite 32 kbps
(Norme ITU-T G.726).

LD-CELP, norme ITU-T G.728


CS-ACELP, normes ITU-T G.729 et G.729a
MP-MLQ, norme ITU-T G.723.1, 6.3kbps, Truespeech
ACELP, norme ITU-T G.723.1, 5.3kbps, Truespeech
LPC-10, norme capable d'atteindre 2.5 kbps!!

Ces derniers protocoles sont les plus importants car ils peuvent garantir une bande minimale très
basse par un codage à la source. De plus les codecs G.723.1 ont une note moyenne d'opinion très
élevé (utilisée pour mesurer la fidélité de la voix), mais attention aux performances d'élaboration
qu'ils nécessitent : jusqu'à 26 MIPS !

4.4. RTP : Real Time Transport Protocol


Nous disposons maintenant des données brutes, il faut les empaqueter en données de protocole
TCP/IP, en respectant le schéma suivant :

paquets de données VoIP


RTP
UDP
IP
couches I, II

Les paquets de VoIP sont placés dans des paquets RTP (Real Time Transport Protocol) à l'intérieur
de paquets UDP/IP.

On remarque, d'abord, que la VoIP n'utilise pas le protocole TCP, trop lourd pour les applications en
temps réel. On utilise, à la place, les datagrammes du protocole UDP.

Ensuite, UDP ne garantit ni l'ordre d'arrivée à destination des paquets, ni leur temps de transfert
(principe du datagramme). Ces deux propriétés sont très importantes pour la qualité générale de la
voix (la bonne compréhension des paroles de l'interlocuteur) et la qualité de la conversation (la
facilité de son déroulement). RTP résout le problème en permettant au destinataire de remettre les

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