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Bira de La Sanave Et Bira de La Foret
Bira de La Sanave Et Bira de La Foret
Sporcq J. Les Bira de la savane et les Bira de la forêt . In: Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, XII°
Série. Tome 9 fascicule 2, 1972. pp. 97-120;
doi : https://doi.org/10.3406/bmsap.1972.2043
https://www.persee.fr/doc/bmsap_0037-8984_1972_num_9_2_2043
par le Dr J. Sporcq
Avant-propos.
Introduction
La mission.
ver deux populations issues d'une souche commune, séparées l'une de l'autre
depuis quelque 300 ans et vivant depuis dans des habitats très différents,
dont l'un était déjà habité par les Pygmées Mbuti ; d'autre part, de disposer
de données relatives aux deux générations précédentes.
5°
0° 0°
5°
10° 10°
république démocratique du
congo (zaïre)
FlG. 1
Ce n'est pas par hasard que les populations qui habitent actuellement
les régions de la savane aux environs d'Irumu, dans la Province Orientale du
Congo, et dans la forêt tropicale, à l'ouest de cette première contrée, portent
le même nom : en effet, les Bira de la savane et les Bira de la forêt seraient
tous originaires d'une même peuplade dont l'ancêtre commun s'appelait
Bira, et auraient été les premiers Bantous installés dans ces régions. La forêt
était déjà habitée par les Pygmées Mbuti (Schebesta, 1929). La dernière
migration de cette peuplade remonterait à environ 12 générations, ce qui
situerait leur arrivée dans la Province Orientale à 1700 à peu près. Selon
Moeller (1926) leur point de départ serait la région de la montagne Bali,
située au S.-E. du Ruwenzori. Après avoir traversé la rivière Semliki, ils
auraient atteint la région de Irumu, où ils ье seraient divisés en plusieurs
groupes, dont une partie se serait installée dans la savane, à Irumu, et au
nord et au Sud de la route qui joint Irumu à Bunia. L'autre partie s'est
enfoncée dans la forêt équatoriale, jusqu'à la rivière Epulu, et s'est imposée
aux Pygmées.
Selon un autre auteur, Siffer (1915), l'origine commune des Bira serait
la vallée du Nil, car ils se souviennent d'une grande étendue d'eau, qui serait
le lac Albert, qu'ils auraient traversée, du nord au sud, et, après avoir remonté
la rivière Semliki, seraient entrés dans la savane qu'ils occupent
actuellement, par un passage dans les monts Ruwenzori.
Ultérieurement, les Hema, en très petit nombre, seraient venus cohabiter
avec les Bira de la savane au centre de la contrée occupée par ces derniers
(Moeller, 1936). Les légendes Bira expliquent la dispersion des Bira comme
suit : « pendant la migration, les natifs se trouvèrent, à un moment donné,
devant une grande rivière, dans laquelle une bête monstrueuse était couchée,
dont la tête touchait une rive et la queue l'autre. Les indigènes trouvèrent
ce pont inattendu fort commode et commencèrent la traversée ; les vieillards,
fatigués du voyage, s'installèrent sur le dos de l'animal, et, tout en regardant
les jeunes, fumèrent leur pipe. Un vieillard maladroit, laissa tomber une
braise qui blessa le monstre ; celui-ci plongea dans l'eau entraînant tous
ceux qui étaient assis sur son dos. Ainsi, une partie de la peuplade se trouva
dans l'impossibilité de franchir l'obstacle, et sous la conduite des chefs de
famille, ils continuèrent leur route chacun de son côté » (Siffer, 1915 ;
Moeller, 1936) (fig. 2).
a) Géographie.
Bira de la savane : ils occupent « le bassin inférieur de la Nizi, entre le
confluent du Shari et celui de la Nizi dans l'Ituri ■» (J. Maes et O. Boone, 1935),
100 société d'anthropologie de parts
Dr J. SPORCQ. LES BIRA DE LA SAVANE ET DE LA FORÊT 101
Fig. 3
b) Démographie.
Les peuples qui vivent dans les régions limitrophes de la plaine occupée
par les Bira de la savane sont :
au nord : les Nyari,
à l'est : les Le,
au sud et à l'ouest : les Lese.
Ceux qui entourent les Bira de la forêt sont :
au nord et à l'est : les Lese,
au sud : les Pere,
à l'ouest : les Mbo et les Ndaka.
Les peuples qui occupent la même région que les Bira :
1) En savane : les Hima, très peu nombreux.
2) En forêt : les Pygmées Mbuti de la forêt de l'Ituri qui comportent les
groupes suivants : Sua, Aka et Efe (Van Geluwe, 1956 ;
Gusinde, 1948) (fig. 4).
3° Le pays.
a) La plaine du Shari est une savane herbeuse à larges vallées. Elle est
située à une altitude moyenne de 1.000 m. La forêt tropicale, dont la lisière
très bien dessinée se trouve à 15 km à l'ouest de Irumu, s'y prolonge le long
des cours d'eau par de minces bandes de forêts galeries. Le climat y est
agréable, la température moyenne y est de 23° С II y règne deux saisons
sèches et deux saisons humides par an ; la grande saison sèche pendant les
mois de décembre, janvier et février, la petite saison des pluies aux mois de
mars, avril et mai, la petite saison sèche en juin et juillet et la grande saison
des pluies en août, septembre, octobre et novembre.
Dr J. SPORCQ. LES BIRA DE LA SAVANE ET DE LA FORET 103
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104 société d'anthropologie de paris
b) La région occupée par les Bira de la forêt jouit d'un climat tout
différent : pas de saisons bien définies, les pluies, plus abondantes qu'en
savane, y sont réparties uniformément sur toute l'année ; la végétation très
luxuriante y maintient une atmosphère très humide ; l'insolation au sol est
beaucoup moins importante qu'en savane. La température, est plus chaude
que dans la plaine du Shari, et atteint la moyenne de 28° С ; l'altitude
moyenne de la région de Mambasa est de 885 m. Le sol est fertile : humus
abondant, humidité constante (Van Geluwe, 1956).
Les Bira de la savane et les Bira de la forêt sont organisés, comme il est
habituel dans les sociétés bantoues, en clans. Les mariages sont polygames
de droits, monogames de fait, exogamiques, c'est-à-dire que le choix des
conjoints ne peut se faire dans le clan dont on fait partie. La famille est
patrilinéaire, et se compose des grands-parents, des fils et des filles, des brus
et des gendres, des enfants issus de ces unions, et des enfants adoptés (Van
Geluwe, 1956).
Plusieurs familles sont groupées en un village, les villages sont plus
importants chez les Bira de la plaine que chez ceux de la forêt où ils
comportent rarement plus de six cases (Stulhmann, 1894). Dans la forêt, la
distance qui les sépare est plus grande et ils n'ont habituellement pas de
rapports entre eux. Dans la plaine, l'emplacement du village est choisi en général
sur un flanc de coteau, ou près d'une rivière, dans une vallée fertile. Dans la
forêt, on installe le village sur un monticule, près d'un endroit fertile, bien
arrosé par un ruisseau (Czekanowski, 1924).
6° La langue.
La langue que parlent les Bira est interprétée comme étant une langue
bantoue archaïque (Van Bulck, 1948 et 1952) ou comme un dialecte de
l'idiome des Kumu (Hulstaert, 1950) : Johnston (1902) la rattache à un
Dr J. SPORCQ. LES BIRA DE LA SAVANEET DE LA FORÊT 105
1" L'alimentation.
Ie Anthropométrie.
Les mensurations ont été prises selon les techniques proposées par
F. Twiesselmann (1952).
La moyenne de chaque caractère a été calculée ainsi que son écart-type
et son coefficient de variabilité.
Les différences entre les moyennes des échantillons de Bira de la savane
et les Bira de la forêt, ont été analystes par la méthode du t de Student,
avec la probabilité de 0,05 et 0,01.
Les caractères morphologiques suivants ont été mesurés : poids, stature,
hauteur de l'épine iliaque antéro-supérieure, longueur du tibia, longueur du
membre supérieur, longueur du bras, longueur de l'avant-bras, diamètre
biacromial, diamètre bicrète, diamètre thoracique transverse, diamètre tho-
racique antéro-postérieur, périmètre du cou, périmètre thoracique,
périmètre du bras relâché (étendu), périmètre du bras fléchi (contraction du biceps),
périmètre de la cuisse, périmètre du mollet, longueur maximale de la tête,
largeur de la tête, hauteur de la tête, diamètre bizygomatique, diamètre bigo-
niaque, hauteur de la face (nasion-menton), hauteur du nez, largeur du nez,
largeur bipalpébrale interne, largeur bipalpébrale externe, hauteur des
lèvres, largeur des lèvres, hauteur de l'oreille, largeur de l'oreille.
Plusieurs indices ont été calculés : indice céphalique, indice nasal, indice
facial, longueur du membre supérieur/stature, indice radio-huméral.
2° Groupes sanguins.
Les échantillons.
Les individus choisis pour les mensurations morphologiques sont tous
des sujets masculins adultes, âgés d'environ 20 à 40 ans, en apparente bonne
santé.
Dr J. SPORCQ. LES BIRA DE LA SAVANE ET DE LA FORÊT 107
a) Bira de la savane.
b) Bira de la forêt.
Stature
Hauteur épine il. a. -s
Longueur tibia
Longueur membre su P-
Longueur bras
Longueur avant-bra s
Longueur tête
Hauteur face
Hauteur nez
Hauteur tête
Diamètre biacromia 1
Diamètre bicrète
Diamètre thor. tra nsv.
Diamètre thor. a. -p.
Diamètre 1 jizygomat ique
Diamètre 1 jigoniaqu e
Largeur n .z
Profondeu ■ nez
Largeur b palp, in t.
Largeur b palp. ext.
Hauteur 1
Largeur le vres
Largeur oi eille
Périmètre thoraciq ue
Périmètre cou
a bi ra savane
b bira forêt
Périmètre bras fié chi с pygmées efé(mbuti)
Périmètre cuisse d tutsi
Périmètre mollet
Poids
FlG. 5
Tableau I
Moyenne + son erreur probable, écart-type et coefficient de variation de 37 caractères
anthropométriques chez 200 Bira de la savane et 1 78 Bira de la forêt. Test t de la différence
entre les moyennes (+ = 0,05 > P > 0,01 ; + + = P < 0,01).
Bira с e la sav ne Bira d e 1 э for et
Caractères M a v Ext rêmes M 0 j Extrêmes t
Poids [Kg) 53.21-0.46 6.61 12,43 40,0-69,1 52 51-0,50 6 17 11 ,75 34, 3-70,2 1,07
Stature (cm] 161.23-0,36 5.11 3,37 145, 5-175,6 158 03-0,46 6 17 3 ,90 141, 7-175,4 5,51 +
Hauteur épine iliaque a. -s. 92.65-0,27 3,63 4,13 83, 4-103.7 89 50-0.33 4 43 4 ,95 77, 7-102,0 7,50
Longueur du tibia (mni) 394,75^1,35 19,16 4,85 355 - 455 382 66-0,96 12 90 3 ,37 327 - 443 7,28 *
Longueur du membre supérieur 75,13-0,29 4,23 5,64 65, 4-88,3 73.17*0,31 4 17 5 .70 60, 6-63,8 4,97 *
Longueur du-j tiras
u immjt i (cm) 313,02-2.09 29,66 9.47 268 - 356 306 ,68-1,36 18 .21 5 ,93 251 - 357 2,53
Longueur de 1 avant~bras (mm) 266,74-1.00 14,16 5,30 230 - 305 261 ,65^1,09 14 .63 5 .59 224 - 300 3,43 *
i
'
2,06
Diamètre bicrète (mm) 246,97^0,85 12.04 4,87 219 - 287 244 ,97*1,02 13,63 5 ,56 211 - 284 1,51
246,64-1,48
transverse (mm)
antéro-post. [mm] 189,99-0,85 11,97 ,11-0,96
Périmètre du cou fmm) 335,02-1,02 14,54 4,34 302 - 369 340 ,93-1,57 21 ,03 6 .17 290 - 391 3,16 ♦
Périmètre thoracique (cm) 84,62-0,26 3,71 4,39 73, 2-95,6 63 ,B7*-0,31 4 ,26 5 ,08 70. 7-93,9 1,87
253.92-1.42 20,18 7.95
(mm) (mm) 277,62-0,64 9,09 3,27 234 - 345 283,25^1.66 22 .23 7 ,95 214 - 364 3,16
Périmètre du bras fléchi
30,05 6,36 400 - 556 373 1,79
Périmètre du mollet (mm) 320,95-1,47 20,92 6,51 270 - 375 325 ,62-1,82 24 .29 7 ,45 257 - 406 1,99
Largeur max. de la tête (mm) 145,42-0,33 4,69 3,22 131 - 160 146,39-0.35 4 75 3 24 134 - 158 2,10
Hauteur de la tête (mm) 123.22-0,30 4,32 3,50 122,23*0,47 6 34 5 18 106 - 137 1,80 -
Diamètre bizygomatique (mm) 138,33*0.33 4,75 3,63 128 - 151 138 69-0,39 5 33 3 84 126 - 152 0,72 -
Diamètre bigoniaque (mm) 98,11-0,19 2.70 2,75 82 - 112 95 51-0,66 8 81 9 22 82 - 109 3.88 ♦♦
Hauteur de la face (mm) 116,B1-0,46 6,51 5,58 98 - 133 116,24-0,43 5 76 4 95 100 - 136 0,91 -
Hauteur du nez (mm) 50,55-0,27 3,83 7,57 42 - 63 49 99-0,28 3 67 7 35 40 - 60 1.51 -
Largeur du nez (mm) 44,84*0,18 2,67 5,96 38 - 54 44 97-0,27 3 14 6 99 38 - 60 0,46 -
Profondeur du nez (mm) 23,61-0,17 2,51 10,65 15 - 30 24 50-0,20 2 78 11 36 19 - 36 3.42
(mm) ♦
Hauteur des lèvres (mm) 22,72-0,26 3,80 16,72 13 - 35 21 77*U,32 4 28 19,69 9 - 31 2.31
Hauteur de l'oreille (mm) 58,46-0,35 4,98 8,53 47 - 72 58 21-0,31 4 14 7 11 48 - 72 0,60
Largeur de l'oreille (mm) 35,09-0,19 2,77 7,69 27 - 44 34 33-0,22 2 95 8 61 26 - 44 2.92
Indice céphalique 77,40-0,21 3,09 3,99 68, 3-85,0 77 94-0,13 1 61 2 32 70. 3-87,5 2,34
Indice nasal 69,09-0,59 8.33 9,35 68.2-113,9 90 26-0,63 8 47 9 38 68,4-120,0 1,36 -
Indice facial 64,53-0,23 3,30 3,90 69,0-96.3 83,93-0,38 5 17 6 16 67,0»99,3 1,36 -
Indice radio-numéral 84,28-0,44 6.33 7,51 7" . 3-95,9 85,20-0,21 2 89 3 39 /1,8-95,9 1,91
110 société d'anthropologie de paris
1° Métissage.
2° Sélection naturelle.
31 Dérive génétique.
4° Les mutations.
Pour pouvoir comparer entre elles les courbes de fréquences des Bira
de la forêt et celles des Bira de la savane, le nombre d'individus
correspondant à chaque valeur a été exprimé en %.
112 SOCIÉTÉ D'ANTHROrOLOGIE DE PARIS
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Dr J. SPORCQ. LES BIRA DE LA SAVANEET DE LA FORÊT 115
О A P Ч r
,
Bira savane 300 39,33 30,00 23,00 7,67 0,211 0,160 0,630
'
Bira forêt 224 45,53 27,67 20,08 6,69 0,189 0,144 0,667
18,6 2,1
i
Bira savane — +
Bira forêt + +
Bira (Jadin) ++ ++
Mbuti (Jadin)
Pygmées (Julien) . . .
i
2° La sicklémie.
Sur les 298 sujets de la savane qui ont été testés, on décèle 52 sujets
atteints de sicklémie soit 17,44 %, soit encore une fréquence génique de
0,0872. Sur les 223 Bira de la forêt testés, il y a 30 sicklémiques, soit 13,45 %,
ou une fréquence génique de 0,0672.
Puisque la sicklémie ne représente qu'une variable indépendante, la
représentation graphique peut être. donnée sous la forme d'un segment de
118 SOCIÉTÉ D'ANTHROPOLOGIE DE PARIS
I I
0,05 0,06 0,07 0,08 0,09
I
0,10 0,11 0,12 0,13 0,14 0,15
Bira forêt
Bira savane
Pygmées Mbuti
Conclusions générales
Summary.
and the Bira of the rain forest, and for the convergence of these groups
towards characteristics which were originally aboriginal, is the adaptation
of the environment and probably a natural selection.
The importance of adaptation and natural selection have very likely
increased from generation to generation at the expense of the role of genetic
drift and of the founder effect. These two factors were shortlived but
primordial for the first generations that followed the scission and migration.
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