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mique. constitue un 4 les, de postulats et principes” avec laquelle elles ont permis de décrire une partie en a| insaisissable de notre monde physique. I, LOI DE LA CONSERVATION DE LA MATIERE (Antoine Laurent LAVOISI "Rien ne se crée, ni dans les opération de l'art ni dans celles de la nature, et l'on peut dire en principe que, dans toute ovération, il y a une égale quantité de matiére avant et aprés l'opération, que la qualité et la quantité des principes (= corps) sont les mémes, qu'il n'y a que des changements, des modifications." : En chimie, Jav16i7 Ge LAVOISIER est une loi de la conservation de la masse de matiére au cours de la transformation. Elle indique que aars d'une réaction chimique, la masse totale des substances est la méme avant et aprés la réaction et qu'une masse donnée de: réactifs donne une méme masse de produits. Cette loi peut @tre vérigiée dans une expétience’simple (fig. II.1). 1 , Soit un tube en U. On remplit cha- cune des branches des substances A et B susceptibles de réagir. On pi- se l'ensemble. On incline ensuite le dispositif de maniare & faire en- A B trer en contact les deux substances Fig. 12/1 Montage de principe A et Bet produire la réaction pour la vérification dela lol , 4 3 4 ¢ 7 SIER oa de la réaction, on pése A nouveau l'ensemble. Le poids to- tee reste inchangé avant comme aprés la réaction, tal du sys La théorie atomomique expliquera 1a loi de LAVOISIER en ubstances A, B et C sént constituées d'atomes rant que les 6) : ; e nombre des ceux-ci est’ inchangées avant com- - considé que ta nature et 1 a 1 ne apres 12 réaction. seed 1 E est l'énergie en erg, m est la masse en grammes ot c esti 1a vi *sse de 1a lumitre dans 1e vide (c = 2,997° 107? oy 1), 1a masse avant et aprés la réaction n'est: pas rigoaeteae égare: {1 la fission de 1000 g afgass dans liexpiosich d'ute bombe ato- ‘que dégage une quantité d'énergie (sous foriis de FadiatiGls) ae if 20 at dre de 8.23 10 La masse détruite lors de 1'expitsion est erg, a es e2 = 0.915 gy soit 0.1% de la masse ihitiaié: L'explosion de 1000 g de trinitroglycérine Ca 6 1013 ary a'énergie. La masse correspondante est de 0.89 i07’g, a hi est trés faible comparé & la masse initiale de ING: Les deux exemples ci-dessus ontrent que 1a corréction dé 1a Mabse suite A l'absorption ou & 1'énission a'énergie lors de id réaction _ chimique est plus importante pour les réactions nucléairés &t est trés trés négligeable pour les réactions de la chimie Classique. 1a loi de LAVOISIER garde donc toute sa validité dans.1'étude des phéno- ménes chimiques. Sa formulation la plus‘connue est “Rien ne se perd, rien ne se crée." By II. LOIS RELATIVES A LA STOECHIOMETRIE Fondamentalement, toute transformation chimique est un pro- cessus de transformation de réactifs en produits et pour lequel on peut écrire . ; Reactifs > Produits La stoechiométrie de la réaction est un concept important de la trans- formation qui détermine la quantité exacte du (ou des) réactif(s)' et l produiti(s)’ impliqué(s) dans la réaction. Son élaboration découle a" ane suite de lois, postulats et principes dont les plus importants Jyeont donnés ci-dessous. 1, fed des proportions définies (PROUST; 1805) si areata RR | cea ae ee wporsqué deux ou plusieurs corps simples s'unissent pour donner un orp composé, leur combinaison s'effectue toujours suivant des rap~ e e+ Oxyge a Pt + Be Ean pera ‘orps simple cdrps simple Corps composé On remarque ; que que 1a synthbse de 1"eau exige un rapport conga Pds Oxygine "7,9 a Pas Hydrogérie on nen Ex. Bae 2 Si l'on considére la synthase du gaz chlorhydrique, on a Pds Chlore = 3 Pds Hydrogéne ae i 4 3 ‘pans le cas de la synthse de 1'ammoniac & partir de 1'azote et de l'hydrogtne, le rapport est Pds Azote PNG Pds Hydrogéne ~ “1 La loi de PROUST s'interpréte aisément & partir de la théo- rie atomique si l'on admet que chaque molécule (corps composé) d'un composé;chimique contient un méme nombre d'atomes. i ’ 2. Lot.des proportions multiples (DALTON, 1804) eee —s wguand deux corps simples forment plusieurs combinaisons, 1e8 poids pre de l'unfquelconque des deux qui se combine avec un poids constant de iiautre,sont (entr'eux) dans un rapport, simple des nombres entiers " Cette loi peut s'illusteer par quelques exemples simples, Ainei. 11 Ga ait quebla wéaction entre le chiaro et 1) Gray aaa ay donner txois oxydes:; le dichloroxyde (C120), le.dloxyde de chlore (Cl0,) et le di- chloroheptoxyde (C1204); si on fait réagir 100 g de chlore avec de 1'oxygene pour former chacun des trois oxydes, on trouve qu'il faut 22.6 g atoxygene pour le dichloroxyde, 90,3 g pour le dioxyde de chlo- ye et 157.9 g° pour le @ichloroheptoxyde. Cus trois quantités sont Gans 1é rapport 1/47. un autre exemple est celui des oxydes dé. atten ‘ combine avec 16 g d'toxygene dans 1") hess tots (MgO) 5 a atazote (NO) et te dioxyde d'escte (N03) sont vespacti- a Het 7 9 aut sont dans un rapport 4/2/1, Goment 28, THEE 7 87 1 tnforte atomique, oatte tos s!antaxprbee : me ohne que 1a formation aun composé est due A la Lew ya monoxyae en faisant * Cette troisidme loi stoechionétrique est en re: ecient és ~ te avec les deux précédentes. Soient deux substances A et B, éléments ou composés, pouvant réagir - entr'elles et avec une troisiéme (substance) .c: Va A+B + i ADE pO ote Bees + Un Sords constant,de ¢ réagit avec des Soide aissérents de A et B, et le rapport du poids de A A celui de B est un nombre R généralement entier. Lorsque A réagit avec 8, la loi des nombres proportionnels stipule que le rapport r dl’ poids de A a celui de B est égal soit a R, soit A un multiple simple de R, soit encore & une fraction de R. Autrement dit, r= mR (13,2) od n estun nombre entier ou un rapport simple. Ex. Azote (A) + Hydrogéne (C) + Ammoniac oxygéne (B) + Hydrogtne (c) * Bau ptautre part, Azote (A) + Oxygéne (B) * Monoxyde d'azote (p.ex.) (NJ + «02 + 2 NO) considérons que 1 g d'hydrogtne réagit avec 4.66 g a'azote pour for~ mer de l'ammoniac, et avec 8.0 g d'oxygtne pour 1a synthdse de l'eau. on a dans ce cas pn 7 aise) 20) 583 wax ailleurs,dans la réaction d'oxydation de 1'azote, le rapport y donné par Pas de l'azote réagissant ‘ | 28 | Bas Ge hroxygene réagieen roxygene réagissant az 0.875, ptaprés 1a loi des nombres proportionnels (11.2), - 0.875. = n x 0.583 et i Can é - nest un rapport sinple. La loi des nombres proportionnels est un é1énent supplémentaire & 1'idée de L'existence des atoues, Ainsi, les sés chimiques ont des compositions pondérales définies; les diffé poids d'un élément qui se combing,avee un poids aéterminé d'un ai sont entr'eux dans des rapports simples; les poids des deux subs: qui se combinent entr'elles et avec une troisitme sont également dan 4 un rapport simple. Ces diverses considérations ont conduit & 1a con ception de la formule chimique et de 1'équation chimique. Elles soni xé solidairement un support A 1a théorie atomique. III, L'HYPOTHESE ATOMIQUE 1, L'hypothése de DALTON (1808) Pour ¢nterpreter et coordonner les faits rapportés précé— | demment "(LAVOISIER, PROUST, DALTON,...),DALTON propose 1'hypothése atomique’ ‘dont les principales idées sont: | a) ‘Tous les corps simples ou éléments sont formés:de particules trés petites, les atomes qui restent indivisibles dans les réactions chiliiques | b) Llatome poss®de un ensemble de propriétés caractéristiques dont ja masse atomique. Ces propriétés sont différentes d'un élément & Liautre Lorsque deux ou plusieurs corps simples se combinent, le corps _ composé xésulte de l'union des atomes d'esptces différentes et la plus petite quantité d'un corps composé sera formée au minimum tun atome de chacun des éléments qui lui donnent naissance. cette plis-petite quantité de corps est désignée sous 1e nom de ) molécule- é veoushypatheses constituent ‘L'essentiel de la théorie atomique ces oe qui pour 1a prémitre fois, introduit 1a notion 4'atone. de D ‘ a ‘ Nene ‘ 2. Poia: S atomiques et moléculaires “ Les anal. a yses poi i canporte Pondérales des différents composés donnent les en — eee eee trouvent les éléments dans le considerations, 1 fete neat jours possible de aéduire de ces tgs seul stomé, Ainsi défimit-on des pir rapport A ut Stilint de référence. Prenons l'exemple de l'eau; le rapport pondérai et " ts a Hydrog mt Si l'on admet que la molécule d'eau est constituée da eux atotiés d'hydroyéne pour un atome d'oxygéne et si l'on attribiie uh folds ato- y mique de 1 1'hydrogéne, on peut calculer un Poids atofliqté de 7.936 x 2 = 15,872 pour L'oxygdrie. ' De m€me si nous prenons le cas de 1'azote dans 1'ammoniac Pds Azote = 42632 Pds Hydrogéne ~ ~T enol : Le poids de l'atome d'azote peut étre calculé & 4.632 4 3 = 13,896. I1 peut en étre ainsi pour les autres éléments polly aittant qu'ils forment des composés stables avec 1'hydrogéne. Vers 1865, on adoptera comme élément de référence l'atonme dtoxygéne pour lequel le $éfds atomique sera fixé & 16:0b0, Ce «1 choix de l'oxygéne comme référence était justifié pak le fait que l'on connaissait plus d'oxydas stables et ce pour presque tous les éléments. Ce qui n'était pas le cas pour les hydrures, Avec cette nouvelle référence, le poids atomique de 1'hydrogéne dévient 16.000 2 x 7.936 = 1,008 5 ‘Au début du isi8clle avec le développement des sciences nuc- jéadves, les études de l'oxygbne montreront que cat élément est en fait un mélange de trois isotopes dont 1a composition est de 99.768 en 160, 0,048 en 170 et 0,208 en 18>. a partir de 1a, des, physiciens adopterons comme référence 1'isotope '®0 avec comme poids Feomigue de 16.000 tandis que les chimistes gaderons, 1'ancienne ba- ge qui considre le mélange des trois isotopes avec un poids de 6.000. - ' En 1961 et pour éviter toute confusion, chimistes et physi-~ jens adopterons comme référence 1' isobope 126 avec un poids fixé : {a10000. Avec cette base, on obtient les poids atomiques suivants: a= 162000” PRtrore ete =e) ae Beye 37 0 345.872. 16.000 ee 15,9994 | N 213.896 wee 13.105 ee 213,453 ee Les poids molaires sont obtenus en sommant les poids atomi- ques des tous les éléments qui constituent 1a molécule. EX. HO (2 x 1.00797) + 15.9994 | ‘NHS (3.x 1.00797) # 13.453 0. 2 15.9994 2 ( ) (cfr Chap. VIII pour la table compléte des poids atomiques) IV. H¥POTHESE D'AVOGADRO L'étude des réaction chimiques a 1'état gazeux apporte des preuves’ supplémentaires de la validité de la théorie atomique de DALTON: 1. La loi volumétrique de GAY-LUSSAC (1808) A chaque quantité d'une substance pure, correspond & une température et pression défintes, vn volume de gaz bien défini & condition que la substance se laisse transformer en gaz. Tl est gbserver les rapports en volume au lieu des rapports donc possible a’ des $oi8s’au cours des réactions chimiques. La décbimposition de l'eau dans 1'électrolyse donnne un rapport volumeyoxygene =. 1 4 Voiun tne nyaeoge gene Bi? oe ba synthése de 1’eau dans l'eudiomdtre & des température inférieures 3 100 °C donne 1a relation + 1 Vol d'oxyg8ne + 2 Vol vageur d'eau . 2 vol d'hydrogéne pes essais analogues montrent 1 ginyarogane * 1 Vol as chlore - + 2 Vol gaz chlorhy re + 1 Vol d'azote > 2 Vol d'ammoniac 3 vol 4" nydrogene , ature et de #10 " pression “RYPoth8se 4" AVOGADRO-AMPERE (1811) Cle pea re le cHimiste italien AMEDEO AVOGADRG qui dpportéta i Roe x ‘observations de GAY-LUSSAC en btopdsant en 4811 ‘ ee aa Feng Se formuler conme suit: "moll 18s gaz, ebHsiaé- Sie mémes conditions de température et aM; FeHESrhent ones gaux, le méme nombre de moiécules". ee o ed nty a pas de réactlon of un véLiine athyaes- ‘ ore font . plus de deux volumes de gaz chidt- hydrique, il faut admettre qu'une molécule d'hydrogené oti tne molé— Fe cule ‘de chlore est constituée de deux atomes. Dé 12 hme mdniére, 41 faut admettre qu'une molécule d'azote est constituse dé dak ato- | : mes d'azote etc.... Lthypothése d'AVOGADRO dittiodult ainsi 1"exis- tence'de molécules qui sont des agrégats poiyatomiquas de mine natu- re ou de natures différentes formant en fait la pits petite pattie de corps susceptible: d'exister normalement & 1'état libre. p'une,maniére schématique, les réactions précédentes peuvent se re- présenter de la manitre suivante 0° + [ool] —~ [excel 1 vol_d'hydrogéne 1 vol_de chlore 2 Vol chlorhydrique [coloo} 2 Vol_dteau 2 vol_dth drogene 0|CO [oo sta ; es 1 Vol d'azote 2 Vol d'ammoniac 3 vol a'hydrogene sen pothese d'AVOGADRO @ des nombreuses conséquence: L'hy! chimie. ~ 3, volume occupé par une mole de gaz parfait arr ae temperate ot ae pr Ga conditions de température °° Ott Ge mol penne est proportionne! par des condit! 0 ui mene rs gaa parfait occupe un volume 0 _ Rem. Pour les gaz réels, le volume & 273.15 K sont quelque: férents de cette valeur, 4, Le nombre d'AVOGADRO mais gto: Les SO{as atomiques et moléculatres sont relat portionnels aux. vrais folds’ des atomes et holéciless ne riombte &° AVOGADRO est le nombre d'atomes contenus Hana Sxuctemelit 12 ¢ Ge 126. De mane une mole est une quantité déuié subatuniee Gill dohtient un nokbre de particuies égal au nonbre atavoGabie: ained aétinie, la mole se rapporte a un nombre invariable def particuiés. on parleq ra alors d'une mole d'atomes, d'une mole de molécules, d'une mole d"ions, d'une mole a'électrons, © We nombre d'atomes ou de molécules contenus dans une mole est le nombre d'AVOGADRO (Na) . Sa valeur a été déduite d'un grand nombre d'expériences utilisant plusieurs méthodes (théorie cinétigue des gaz, mouvement brownien, diffraction des rayons X, charge élec- trique d'une goutte d'huile, aécomposition radioactive, ...) et vaut 6.022 102° particules /mole x 6022 5209 108? meet wot De par la définition, on,voit que le poids d'une mole G* une sistance équivaut & son poids atomique ou moléculaire exprimé en gramme. D'od le poids d'un atome ou d'une molécule peut se cal- Na culer A partir de N,. Meee . ‘pds d'une mole d'atomes: poids d'un atome = 28 d'une mole cs ara A wn teers. ‘ a poldsfa'une molécule = a8 d'une mole de_nolésut: (ut. a .V, LES LOIS DES GAZ a L'hypothése d'AVOGADRO sur la st yechinwetrie des réaction en phase gazeune nidtait pan Fawsnihe, moth alinnnigait das ioi6 gaz bien antérieures aux lois sur les réactions chimiques, II.10 ha loi de BOYLE-MARIOTTE Se Pun point de vue général, le volume de toute substance so- liguide ou gazeuse dépend de 1a température (T) et de la pres- sion “(p) auxquels cette substance est soumise. Lae, La relation analyti- que entre le volume d'une quantité de substance et les valeurs de ia témpérature et de la pression est appelée "équation d'état” et peut s'écrire Vi o= V(T,p,n) (11.6) | od nest le nombre de moles de la substance, La fonction V est différente pour les différents états de la matié- re. Dans le cas des gaz, les premidres tentatives de aétermination de l'expression de V en fonction des variables p, T et n sont dues & BOYLE (1662) qui en emprisonnant a l'aide du mercure une quantité de gaz dans une enceinte (fig. I1.2), observe que la pression & 1! intérieur de l'enceinte et le volu- me du gaz n'étaient pas indépen- @ants. Mais que leur produit était constant. D'ot, p.V = constante (12.7) D'autre part, 1'é1évation de la température & pression constante résulte en uno augmentation du : Pig. 11,2 Montage dg principe ee = rt i volume, La courbe p = £(V) es fabs itenpéelenee aetheea a une température donnée, une hyperbole équilatére dont les axes de coordonnée sont les assympto- tes (fig. II.3). Lorsque pour un ‘tel gaz, on trace la fonction p = £(1/V), on obtient une droite dont l'expression mathé~ matique est pe cla, T) (12.8) Vv ob C(n,T) est une constante dont Fig.II.3 Isothermes p-v pour les a valeur dépend de la température gaz parfaits ene et de la quantité de gaz(fig.II.4), Si le gaz est parfait,. 1a varia- “gion du produit de la pression par le volume en fonction de la pres- gion doit donner une horizontale (fig. II.5), wv Pig. 11.4 Bression d'un gaz Fig. 11.5 produit p Parfait en fonction de la ré- parfait en foAétion | ciprogue du volume sion ; ee, Les données expérimentales sur les gaz nidntrent que téus jes gaz obeissent & peu prés & la loi de BOYLE dans certaines limi: tes de pression et de volume : 2. a loi de CHARLES et GaY-LUSsAC | Diaprés la loi de CHARLES et GAY-LUSSAC, 1e volume afun gaz dst une fonction linéaire de 1a température & pression constan- peer) . k sa viz volt + at) (12.9) od Vest le volume du gaz A la pression considerée et A la tempéra- ture t en degrés Celsius, V, est le volume du méme gaz & la méme Pression et a 0° Celsius, a est une constante dont la valeur est de 1/273 pour tous les gaz. Ainsi, pour les gaz, on peut en bonne 4 approximation admettre que le comportement de leur volume en fonc- tion de la température est toujours le méme. P.ex., lorsqu'on 618- ve la’ température de 0° C elsius A 100° Celsius, le volume‘au gaz est toujours multiplié par un @acteur d'& peu pras 1.4 . La relation II.9 permet de définir la température par 7 (11.10) De cette *manidre, om peut dire que le postulat de CHARLES et cay- LUSSAC n'est pas A proprement parler, une loi mais plutét une aé¢i-~ -nition: de la température & partir du comportement des gaz. , 3, L’echelle absolue de température Da relation II.9 permet aussi.d'écrire v : wee ‘ érons deux températures en degrés Celsius geet to et les Dans cet! te nouvelle échelle, 1a relation 11.13 devient at ape = 2 : (zz.15) D'od l'on peut admettre que ‘ vy = Constante * (2.16) Cette dernigre relation mont: ‘un gaz ado que 1d tenpésnture dinibue ot dorrece ecatakes «ett aa e zéro lorsque T = OK. soit At = -273.15 °C, Ce qui latse suggerer que T = 0 K est 1a plus basse température imaginable, une température plus basse impliquant un volume de gaz négatif, En réalité, 1'équation 11,16 ne pout @tre véritiée expéri~ mentaloment A 0K p.c.q. & cette température, tous les gaz sont con- densés, La température de -273.15 °C reste 1a plus basse températu= re concevable et-approchable mais inaccessible en pratique. Le rey 1 ged, dane ce domaine 3 ce Jeu ee eae 4, L'équation des gaz parfaits Phypwted clutamniky , 1986 {Atti oF 19589 te eee classique, on dit qu'un gaz « parfait est Diane maniére beit rigoureusement aux lois de BOYLE et NARIOPTE, En ent lorsque la pression diminue et, le volume augmente. La raison moléculaire (cfr §VI) en est que que ‘volumes nioLe~ 3 interactions moléculaires et que le Bag 3a eee ae Tresceinee dana 2aqueble Suiaizes # les comparés au volume de : t enfexmé. Pragan sie to!, GelbOTs 2c, MARIOTTE, on & » un gaz qui ol ¢. pratique, tous les 902 Y obeissi te gaz oF “D'apréy 1a loisdecCHARLES et cay-ut sion constante est proportionnel & la c'(t,n) = Cn). T od c(i) est une nouvelle constante dont 1a valeuf ne a6 nombre de moles du gaz. Ainsi II.17 peut stécrire pV = Cin) .T cats 43) et B= cin) : * . eg Pour deux états différents du gaz, aiétat 1 find pat Bye Vir bit et H, ef 1'état 2 aéfini par pz, Var 72 & ona PavV2 ; ia8.44) vession et tennérature? Gonstantes : omre de moles du gaz- une nouvelle consta’ Suivant AVOGADRO, on sait qu'd un gaz est proportionnel au ni ction d! Ee le voliime a' Bon peut donc considerér C(n) en fo Ret . (11.22) cin) = n.R ; substituant ¢(n) par sa valeur dans II.19, on a pw 2 mR 5 (11.23) ce qui: peut encore s'écrire ; PVE seo Re 5 (17.24) gaz" ou "constante des Rn est appelée 1a "constante universelle des gaz parfaits". n et du nombre de moles. 15K, le volume d'une température, de la pres~ se calculer en considé~ mole de gaz parfait est Elle est indépendante de 1a Sa valeur peut siol ta 1 atm et 273. rant qu'a 1., de 22.414 dm? selon AVOGADRO. Diod 0.0821 am?.atm.K7! ymole utilisées pour exprimer la pression, le volume oy cnitéa c.9-8,.00 MoRjS-0> jl Saag e de 13-595 g/en? & 20°C). 1 g.3143 FoRy| MO2enenaGeaSy ° R aépend des’ unités et la température du gaz- curt te de 1a densite au mercure @2 Be tug oad 10. 221% eet 1,989 cal mole + : donne - gf (ow gaz imparfaits) et co Be 41 faut premiarement introduire une « ‘ton due & attraction des molécules par les for. Cette attraction a pour effet que ‘© volume, la p¥ession d'un gaz réeh d'un gaz parfait: tne deuxiame cor- non négligedbiés ded molécules, ag Tl a été proposé & ce 5 augméente moins vite que celle *ection est lige dix dittierisions our plusieurs équdticH générotse 3 pour ies gaz réels. Une)dea! plus) coanieamaem L'éqtatdiy ae r VAN DER WAALS qui s'écrit 2 (pe seen aaa (Vo - nb) = opr (31.25) od a et b sont des coristahtes Caractéristiqtbs au giz; termes ont la m&me signification que dans i! tante b est une correctio# giii tient compté a moléciles; tés aurteg quation £1124: fa cona— lu volutie biopre deb elle est dénommée Hcovolume". ta qiléneieé a/v? Bae appe- iée "pression cohésive"; c'est 1a correction de i! itettet des ihter- i actions entre les molécules. iA ‘ VI. THEORIE CINETIQUE DES baz fe see is PO particules d'un gaz erifermé dans une endsinte sont per- Petuellement ‘ba mouvement de transiation. Du fait de ce/mouvemehy, elles subissent des collisions entr'elles et des collisions avec ° les parois de l'endeinte, Les chocs des particules avec les parois & de l'enceinte sont reSponsables de 1a pression du gaz dans 1'encein- te. i : La théorie cinétique des gaz relie la pression du gaz au mouvement des particules & pabtir des hypoth&ses suivantes: 1°), le gaz est parfait, c.a.d. que ie volume} propse des partie cules du gaz est = infiniment petit ‘.gomparé au volume du récipient i dans lequel le gaz est contenu et que-les forces d'interaction en- tre les molécules du gaz sont inexistantes. 2°) les chocs des particules (entrfellles ou avec les parois a Ltenceinte) sont absoiument siaariauae 3°) les particules du gaz (atomes ou molécules) sont en otique; c.A.d. d'une ° Siasiteeien Ene Tolces condos atunatenuze speaman vite: es ie : uvemen sion préférentielle (tout 4, équiprobables) ._ ' 7 ale de 1a théorie ciné L'équation fondament: : 4 ; Soient\.N particules de gaz contenues dans une volume'V (fig.II.6). Le nombre de particules par unité de est ean Can _ GT, 26) péfinissons sur la parois de l'en- vebt ceinte une surface élémentaire S. si v est la vitesse des particules du gaz’ (qui en premiére approxima~ tion e&t considérée comme constan- te pour toutes les particules), on peut cOhstruire sur la surface é16- mentaite 8 un oyiindre de hauteur © ig. EEG) Ea imaginaire v.At ot At est un intervalle de dans} avenc ot one temps notablement supérieur au temps: moyen du libre parcours d'une molécule entre deux chocs successifs. Le nombre de particules dans ce volume est .AN = ny-S.v.At (12.27) pendant le temps At, un nombre de particules vont heurter la surfa~ ce S. A chaque choc de la molécule contre cette surface, il s'ope- nsfert de quantité de mouvement de la particule vers la 4 Ce transfert s'effectue en deux temps: dans un premier temps,*lorsque 1a particule heurte la surface et s’y immobilise, 4 complétement sa quantité de mouvement m.v au profit de la le choc étant élastique, lorsque re un trai surface. elle per surface; dans un deuxiéme temps, porte dans une direction opposée une la particule rebondit, elle em in net en quantité de mouvement quantité de mouvement -m.v. Le ga pour la surface est nv ‘+ (-mv) = 2 mv (11.28) ¢ toutes les directions ticules sont en méme temps ent des particules est chaotique iprobables. - Les 4N par’ mouvement dans les trois @irections orthogonales X, Y, 2. ame de particulesse meut peripendiculairement & § et vers la ace, tandis que un autre 1/6 me se aéplace péripendiculairemen' « gansulel seBsyCEaaes .e mouvem 3 l'espace sont équ: 11.16 Pendani & le temps At, le nombre de chocs sur 1a gurtage!S.est a, San) 7 At. Le Galcul de 1a variation de 1a quantité de mouvement sur 1d: eee S est ar is i : rg ny -S.vedt (11.29) suit aprés Harbangenent 1 ars any ‘ I 3 n\s mv?.S.At . (11.30) La force agissatit suk id surface $ est donnée par la variation’ de la quantité de tiouvement par unité de teéiips: 2 4r . 4 2 F SE = dayne? sb : (12,31) Par définition, la pression sur id surfade 68 1d f8ce par unité de surface \ ¢ 1 \2 pe B= $nymv (11.32) L'éqiation 11.32 est 1&gidtidh fondamentai de 12 EASSKLE Sdneeique sRiée pak th:28: on a des gaz. En remplacant bh pai sa valeur doi p= 44 N nev? (Ft, 33) p'ot pv = dn.mv? \ multiplions dans le deuxitme mémbre le nuilérateur par 2, pve 3humv? = 3 Fein \ (11,35) Eoin est L'énorgie cinétique de 1'chsonble des molécules du gaz. le volume de 1'enceinte dans Le produit de la pression du gaz par laquelle il est contenu est proportionnel a 1'énergie cinétique de translation du gaz. , par comparaison avec 1'équation générale des gaz parfaits II.24 et gn prenant que (11.36) ona E (11.37) ta constante R est relative A la mole. On pent aéfinir une nouvelle Gonspante relative & 1a particuze pay R 4.38084 10723. g x7? (= 1.38054 1071 erg K="f11,38) kOe ON, k est appelée 1a constante de BOLTZMANN. i ta transhation des molécules du gaz pouvant se fail probabilit® dans chacune des directions x, y et 2 gie cinétiqte dans chaque direction est = = = 1 Fein, ony “ Fein, “ 2 ba pour une molécule. 2, La vitesse des molécules du gaz oe gee ee La théorie,cinétique des gaz a considéré une méme vitesse. Dari au gaz gont toutes doyées a! gaz présente fait des collisions, les molécules du molécules ont une vitess de sorte que 1'équatio ¢ sont suffis ~ des vitesses telle que Ny + ont une vitesse v2, etc.-- s'écrire , si les différentes vitesse re avec 1 a part de | (17.41) 4iié les molécules wisla réalité, du nt une distributien e vy, Ng molécules yn fondamentale peut anment discernables zm 2 Be semnys + Nov7 et, Maan oo} (12.42) soit ¥ pv = 4m inyyy J (12.43) res calouls théoriques des vitesses des particules véalisés par MAXWELL en partant des deux hypothe se nya pas dans le gaz méme vitesse et 2°) le nombre ge entre v et v ¢ Av est directer de molécules N},& la largeur de la vitesse v- ant ¢= N.-£(v) dv fonction £(v) représente le ob la unité d'intervalle de vitesse (£4g.12.7) AN lv) * Seven ee appeiée “fonctdon 4s istribution des vitesses iécules du gaz £(v) est (1860) pile donne 14 distribution des mo nombre relatif de molécules p: d'un gaz ont été s suivantes:1°) il deux molécules ayant exactemeng 1a méme de molécules 4N dont 1a vitesse est compri~ ment proportionnel au nombre total l'intervalle Av et A la grandeur de (1E.4a) (aie! " Ge 11.18 2. (11.46) - BakT Lorsqué la température augmente;la - © courbe est applatie et le maximum est déplacé vers la droite. Si l'on définit un intervalle de ie vitesse Av, le produit £(v).Av donne la proportiori AN'/N de mo- lécules dont la vitesse est comp- rise entre v et v + dv. L'extremum de la fonction définit vg (By) veing), av v la vitesse la plus probable vy Fig.II.7 Fonetion.@9 distribution . des vitesses d'un ga dont la valeur est obtenue & atv) . eu + 0 Ur. 47) pioa Yo (nyt? f (11548) 7 pour une molécule. he calcul dans le cas d'une role, donne 2Rr,1/2 F Yo c (11.49) ot Mest la masse molaire du gaz. partir de 1'équation £0) vitesses car ndamentale de 1a théorie, on peut définir deux autres actéristiques des molécules du gaz. pV = dm thy} = NkT . (1.50) . Posons (11.51) Vquadr e des molécules du gaz, od Yguaar ost 18 vitesse quadratique moyenne des 9 ae sorte que 5 Z . (11.52) vos 4" Yguaar wr on en aéduié aisément que pour une molécule, : 2 (ee /? (11.53) Vquadr 1 . {4 pour une mole devient aa 3 suet (13.54) var 7 OR . ae teique est quant a elle définie conne pa vitesse moyenne arithmé am potiune nolécule’- Colquilpourturetas enaete : 8 RT) 1/2 Varin * on) a Toutes ces vitesses sont fonctions de la température et de des particules. Vil. L'EQUATION CHIMIQUE 1 Formule chimique et équation. chimique ee Une réaction chimique est un processus physique par leque: un systene d'atomes passe d'un état & l'autre. Ziéquation, epimidus — constitue un langage universel jugé simple pour bgorésehter Tes réac~ tions Ghimiques. Dans ce langage, & chaque élément est attribué un symbole: le symbole chimique. 1 Ex.: Hydrogéne H, Oxygéne 0, azote N, sodium Nay «++ Il y a.actuellement environs 109 éléments représentables chacun par un symbole différent. substances pures sont représentées par leur formule: Ex. : “Eau H)0, ammondac NH, acide chlorhydrique HCl, .-- une formule chimique est généralement une association de plusieurs symboles a'éléments, Les formules chimiques sont les mots du langa- ge. On distingue principalement trois typés de formules: 1a formule brute, -la formule moléculaire et 1a formule structurale. la formule brute (ou aussi formule empirique) décrit le raP= port le plus simple possible entre le nombre d'atomes de chaque es= péce présents dans 1a substance pure. Lorsque 1a substance ne con~ tient qu'une seule espéce d'atomes, le seul symbole chimique de 1'é1 ment est sa formule brute. Fe pour le fer, H pour 1'hydrogéne, Les s chimiques. 4 “cl pour le chlore, P pour le phosphore, +++ orsque par contre, la 5 41 faut.en indiquer le rapport ubstance contient plus d'une espéce ‘atone! le plus simple entre le nombre d'ato’ mes de,chaque espéce. ai HO, tetrachioronéthane benzene :CH, acide ma: de ce ait, la formule a + avoir une substance, gr 1éique HCO, ,.., ute est la formulé la plus sim La formule molécul 5 aire est 1, Position de la molécule, i iécule javec leurs synboles t la formule qui représente 1a com- Elle indique les atomes #¢ésents dans 1a mo- ee ea s placés es ins apréé its aires dans un mors ectronégativité (il existe des exceptions p.ex. NH). Le nombre d'atomes hac ace i ldadl on ahs atomes de chacune des espéces est 1hdidué en indi- ce au bas de chaque symbole, ‘ Ex. eau H20,chlore Clz, tétrachlorométhane CCl4, acétyl8HS Cplig, benzéne Clg, eau oxygénée W202, etc... Pour plusieurs substances, la formule brute et 1a formule moléculai- Fe sontddentiques, Lorsque 1a formule brute et 1a forinule molécu- idire sont difgérontes, cette dernitre est simplement un tultiple en- tier de la formule brute, Ex. eau oxyygénée ON x 2 , 4,0, £. brute - f£, moléculaire D'autre part, une méme formule brute peut s'appliquer & différentes formules moléculaires. CH s'applique aussi a Colly (acétyléne) et Cgllg wbenzéne) La formule structurale (ou formule développée) est une for~ mule qui donne la structure de 1a molécule en indiquant les différen= ces liaisons sont communément représentée EX. tes liaisens des atomes. par des traits dourts entre les symboles atomiques. H-H, C1-Cl, H-O\, c1-0", - g. 24 cet Bratch 3 cL # Les Squations chimiques sont, des expressions qui décriyent gn chimique en indiquant les quantités exactes deseyb= 3 produites, le sens de la transforma tion et éventuellement les conditions sous lesquelles elle s'effectue pe ce fait; Les équations chimiques #0nE 168 phrases du langage chimi- giles impliqueront toujours au moins deux formules moléculaires. t 2 HCL Ex. la transformatii tances réagissantes et dercelle! al BerexeumiCl as tata exacerae wor indiqué dans aire de 1a substance. ‘ ‘tance dans 1a réaction te nombre réaction emure moréovd: subs’ fo: had ” gxique de 1a Les £l8ches remplacent le signe d'égal! algébrique. Elles indiquent le sensdans lequel 1a transfo chimique se produit, c.a 4. des réactifs vers les produits Ex. , CaCO > CaO + co, Une double fléche indique que larééaction est reversible et équil brée Bx. (2H, + 02 ¢ 24,0 Les conditions de température, de catalyse ou de pression sont géné—— ralement transcrites au dessus ou en dessous des fléches. Bi, 450 °C Ex. (2 SO, + O2 iz 2 SO, 9 Pt ,Up0,. Parfois, un produit de 1a réaction peut quitter le milieu réactionnel soit sous forme de,gaz, soit sous forme de solide. Une £léche vers le ‘pas’ou vers le haat & la suite d'une formule molécula: re indique soit une substance gazeuse qui s'échappe du milieu réactic nel, soit un solide qui quitte le milieu réactionnel par précipitati Ex. Zn’ + H2S0, * ZnSO, + uf Phino,), + HS * Pbs} + 2 HNO, pans céS derniers cas, 1a réaction ne peut étre, équilibrée du fait qd la réadtion inverse n'est pas possible. “Lorsque une substance présente des charges électriques exc dentaires nettes, sa formule moléculaire est écrite surmontée de si- gnes +.on - selon que 1a ou les charge(s) excédentaire est tou sont) positive(s) ou négative(s). On a alors un fon. Ex. HY, Agt, SOgr «++ ta 44ctiéns chimique impliquant des substances de cette natur atre balancée du point de vue des charges électriques: le no! tal defcharges doit @tre le méme de part et d'autre de la fli 'équakion chimique. § ee eh 2 Agia t. "22 ae agys + 248 ~ Préparer 50 ani ~ On écrit gr 3 Deux moles de chlorate de Potassium donnent par thaciiSddssis eiften, ‘rois moles d'oxygane moléculaire, — Peids de deux moles de KC1Oy = 245.29 rods. re? abord la réaction ‘ F ZUR CIOge ‘i ‘ ae) 2 Kl + 3 0, Le poids d'un am doxygene pasent 50 x't.429 = les: doxygine moléculdiie pdsent 3x 332 98 g Il suffit ds lors dappliquer ia ragie de trots et 1" pour produire 50 dm? d'oxygane abit 71.45 gi ad Ex. 2 f€ombien de am? a'hyarogailé se dégagerdnt l'acide Sulfurique dilué (Le poids a! < Sh EFkwe gue faut 18223 § de C183. St on Falk peager de Ex._3 Quel poids de cuivre cont. hydrate? Rép.: 249.6 g — Ex. 4 Combien de fer peut. athématite Fe,03?" Rép.: 3.5 tonnes tent 1 kg de sulfate cuiviique peta- we ett, prot cba ‘ ‘ “on obtenir par réduction de éing LS, Ee f @ tonnes Ex.8 Un oxyde d'europium contient 86.48 a'eu. le lavplus simple? “Rép.: Eu 203 Quelle est sa formu- 3x.6: Une substance organique est: constituée dec, H, Nvet 0, La gppustton Gans un débit’a!oxyadne fe| 25/ngide cette eurstence donne 36.2 mg,de coz ee 11.40 wy ation. 2a sencur st 1a foxmule la plus simple de cet: 99 g. dteau. Rép.: (C3Hy Bx. 8: donne volumes a'Ny. Tous ces volumes sont déterminés & la mi re et pression. Quelle est la formule brute du composé? Rép.: C2H7N a VII|. LA VALENCE ET LE porps Egurvanent (Ey wvetnt po), 1, La valence Les atomes des différents éléments se combinent entr‘eux avec des: pouvoirs de combinaison bien déterminés appelés valence- La valence fixe le nombre dég/atomes avec téesquels petit se combiner un atome donné Si l'on considére les composés binaires ci-dessous dont les formules sont trés différentes et correspondent 4 divers rapports ato- miques , NaCl cH, 1205 P3N5 #20 PCls SiN, Mn207 : NH3 SF6 "P205 OsFg , on peut constater que certains é1éments comme 1'hydrogne ne se com~ bineat rormalement pas avec plus d'un atome d'un autre élément; Les ‘ composés de 1'hydrogéne ont 1a formule générale HO, aves x Ziyi H forme. des composée tels HCl,:H28, H3P, etc... mais jamais das com posés de formule HX2, HX3, -+- on dit qu'un tel élément est univatent (ou monovalent) « ptune maniére relative, 1a valence d'un autre élément peut a@tre définie comme le nombre d'atomes d'un é1ément ‘univalent avec dew el s6 combine cet élément, Ainsi pour Cly 1@ SiiGa® est univalent, Lioxygene est divalent (ou bivalent); pour Nig, L'azote pour CHq, le carbone est tétravatent; etc. _—- Ltoxygehe est bivalent dans la plupart Ge se3, iia ont paumose.mancye? coe: ieee. dans l'eau oxygénée) - en pute Moning avon peniguennt tout 208 eee ' qu pour H20, trivalent) II.24 Sine forment plusieurs oxydes différents a 14 fois, 1a ,valence usuel- te des éléments est déduite. des leurs oxydes. , . La valence d‘un élément est une notion relative. définie’ par rapport a 1a molécule dans laquelle 1'atome est impliqué. Ainsi, le Na dans Na20 est monovalent, le Cu dans CuO est divalent, 1' Al dans A1,03 est trivalent, le B dans P33 est est trivalent et Un é1émerit peut donc avoir plusieurs Elle est dans P,0,, il est pentavaleiit; valences. Oh distingue des valences positives &t des valen8es néyati- ves en affectant aux métaux une valencé poditi¥S St aif Hon-H@tdlx; une Ainsi la valence de l'oxygéne ést dé <2 par atome; certains éléments pdt tariéét tine p.ex. ith¥arogene vaience négative. celle du cuivre cuivrique est de +2. valence positive, tantét une valence négative. est +1 dans HCl, mais -1 dans NaH. Les liaisons de valence entre les atomes dans ilié hoigcule dtatonies. peuvent étre représentées par des traits unissant les paire Un double trait représente une double liaison et uh triple trait re- prSsente unc liaison triple. La valence des ions correspond 4 leur charge. Le poids équivalent gyrveQit ’ On définit généralement Poids équivalent Poids molaire/valence Cette valeur exprimée en grammes est appelée équivalent gramme. p.cx. un équivalent-gramme d'aluminium (a1**) est’de 8.9938 g. Celui du chlore dans. L'acidé perchlorique (HC1O4). est de 14.351 g d'HC1O4. ha notion d'équivajent-gramme dépend dans certains cas de 1'atome C'est ainsi que pour (22,58) ou partie de la molécule qui est consiidérée. le méme acide perchlorique, 1'équivalant-gramme par rapport & 1'H est de 100.458 g d'HC10,. Solution molaire et solution normale _ Une solution molaire est une solution contenant une mole 3 ae colution, prex. whe solution tioldive dé NaCl. de soluté par dm contient 58.443 g de NaCl/am". ion est,le.nombre de moles de solu- -La molarité d'une solut: Une solution qui contiendrait exactement té par dm? de golution. Une solution qui contient exactement de soluté par am? de Solution est appelée solution 1 Solution 1N. Dans le cas ‘od elle ne conti i équivalent-gaanine par an? de Solution, el te. 2 endrait qu'un 4 le est 0.1N et ains ja normalité d'une solution est le nombre a" équivalent~ grammes “qu"in dm? de cette solution contiendrait, la relation e: ntre molarité et normalité n'est pas simple. Elle est lige 4 i'équilibre considéré et aang un méme équilibre, elle dépendra du nombre de particules (protons ou électrons) échangées., Ainsi s'gune solution con! | ja fois! une solution no: tenant 36.46 g d'HCl par dm? de solution est & male et une solution molaire. Par contre, “ne solution contenant 98,077 g "12804 est une fois molaire mais bien deux fois normale vis-a-vis de 1'échange de protons. Hae olution une fois nornale en acids phosphesique Gee eye a-vis de 1'échange des protons, Webs: Lnudbeclerrine wed air f omen dt awbit meals a “de bey Centebicd th ate cad thin inde Len ack ata eines > Misa ees thm ‘ so di le f Bal 2 fib sade i he aaa Le we hrs, a, at? Afi a ‘

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