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PDF Rhinology and Allergy Clinical Reference Guide Brent A Senior Ebook Full Chapter
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Rhinology
and Allergy
Clinical Reference Guide
Rhinology
and Allergy
Clinical Reference Guide
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prior written consent of the publisher.
Every attempt has been made to contact the copyright holders for material originally
printed in another source. If any have been inadvertently overlooked, the publishers will
gladly make the necessary arrangements at the first opportunity.
Introduction ix
Foreword by David W. Kennedy, MD, FACS, FRCSI xi
About the Authors xiii
Acknowledgments xv
Contributors xvii
v
vi Rhinology and Allergy: Clinical Reference Guide
Index 533
Introduction
“Surgery will not only develop new and previously impossible procedures,
but all uncertain operations which depended on luck and approximation
will become safe under the influence of direct vision, since the surgeon’s
hand will now be guided by his eyes.”
—Philipp Bozzini, 1806
ix
Foreword
xi
About the Authors
Brent A. Senior, MD, FACS, FARS, is Nat and Sheila Harris Professor of
Otolaryngology and Neurosurgery at the University of North Carolina
at Chapel Hill, where he also serves as vice chair of Clinical Affairs
and chief of Rhinology, Allergy, and Endoscopic Skull Base Surgery. Dr.
Senior has lectured and instructed in nearly 120 national and interna-
tional rhinology courses and authored 120 articles and chapters in the
field. In 2005, he coedited the very successful text The Frontal Sinus,
now in its second edition. Dr. Senior’s passion for education has been
honored with his receipt of the “Cottle Award” from the American Rhi-
nologic Society, the highest award for education from that society. His
humanitarian efforts garnered him a “Humanitarian of the Year” Award
from the American Academy of Otolaryngology in 2005. He served as
president of the American Rhinologic Society in 2010. He currently
serves as associate editor of the International Forum of Allergy and
Rhinology, president of the Christian Society of Otolaryngology, and
president-elect of the International Rhinologic Society, and he sits on
the Board of Directors of the American Academy of Otolaryngology/
Head and Neck Surgery and the International Rhinologic Society.
xiii
xiv Rhinology and Allergy: Clinical Reference Guide
I would like to thank the many authors who participated in this project
and contributed so admirably. I would also like to thank my mentors
Drs. David Kennedy and Fred Kuhn without whose guidance and inspi-
ration, rhinology may not have been my chosen field of study. And
finally, I would like to thank my long-suffering wife, Dana, and my
wonderful children for their interminable support despite long work-
filled nights. You are amazing and you are loved! Sole Deo Gloria.
—Brent A. Senior
I echo Dr. Senior’s gratitude to all the authors who volunteered their
time and expertise to help make this book possible. I would like to
thank Dr. Senior for his guidance and tremendous input in shaping
the contents of this monograph and his eagle eye in the editing pro-
cess. I would like to thank my mentor Dr. Fred Kuhn for teaching me
to “never stop looking and to never stop thinking about what you are
looking at.” I would also like to thank my mentor Dr. K. J. Lee for his
support and belief in me. Last but not least, I would like to thank my
family, especially my parents without their love and support, I would
not be who I am today.
—Yvonne Chan
xv
Contributors
xvii
xviii Rhinology and Allergy: Clinical Reference Guide
De tous les pays que nous avons visités, le Pérou est celui dont
l’histoire primitive est la plus intéressante, d’abord parce qu’elle
porte un cachet d’originalité très remarquable, ensuite parce que la
race actuelle tient beaucoup plus de la race indigène qu’en aucune
autre contrée de l’Amérique du Sud.
Tout porte à croire que le continent américain a été peuplé par
des migrations asiatiques, mais je n’oserais m’engager dans une
discussion sur ce point. Ce qui est considéré comme certain, c’est
qu’avant l’arrivée des Incas, dont le premier, Manco-Capac, est tout
simplement descendu du ciel avec sa femme Mama-Oello, vers l’an
1000 de notre ère, le territoire péruvien était occupé par diverses
tribus dont les plus importantes étaient les Chinchas, les Quichuas
et celle des Aymaraës. Cette dernière avait la singulière coutume de
déformer la tête des enfants, le plus souvent de manière à lui donner
une hauteur tout à fait anormale ; une telle distinction ne s’appliquait
qu’aux personnes bien nées, et sans doute il y avait à cet égard des
règles de convenance absolument obligatoires.
On croit que Manco-Capac, avant de descendre du ciel, avait
passé les premières années de sa jeunesse parmi ces guerriers au
crâne pointu.
Cet homme extraordinaire ne tarda pas à devenir grand prêtre et
empereur incontesté de tous ceux qui entendirent sa parole. Il
mourut paisiblement après avoir régné quarante ans ; son fils
continua l’œuvre commencée, compléta ses lois, agrandit ses
domaines, et, successivement, douze Incas s’assirent sur le trône de
Manco-Capac.
Cet empire théocratique, fondé par un seul homme, se
perpétuant et prospérant pendant quatre siècles et sur l’étendue de
douze générations consécutives, est certainement le fait le plus
étrange de l’histoire du monde. Par quelle mystérieuse influence ces
souverains improvisés ont-ils pu faire respecter leur domination sur
plusieurs peuples très différents, occupant un espace de trois
millions de kilomètres carrés ? Nul ne peut l’expliquer. Bien des
livres donnent, avec force détails, des renseignements sur la religion
fondée par les Incas et principe de leur autorité ; malheureusement,
on ne peut avoir que peu de confiance dans ces récits, parce qu’ils
émanent d’Espagnols fanatiques ou de métis convertis au
catholicisme.
Il est vraisemblable que le Soleil, plutôt que l’idéalité par laquelle
ces historiens ont cherché à le remplacer, occupait le premier rang
dans la mythologie des Incas ; l’empereur n’était rien moins que le
petit-fils du Soleil, ce qui le faisait, dans le fait, l’égal de la plus haute
divinité. La coutume des empereurs Incas était d’épouser une de
leurs sœurs ; l’impératrice devenait ainsi la personnification de la
lune (ainsi que le prouvent les statues des temples de Cuzco), et la
succession au trône était dévolue aux premiers enfants mâles issus
de ces mariages.
Si les Incas s’étaient bornés à ces joies de famille, constamment
isolés au milieu de leur peuple, ils eussent vraisemblablement été
renversés ou abandonnés avant la venue des Espagnols. Mais le
prudent fondateur de la dynastie avait eu le soin de laisser, en
dehors de ses enfants légitimes, une postérité des plus nombreuses,
officielle sinon régulière, en sorte que, imité par ses successeurs, la
famille impériale devint bientôt une nation dans la nation, multipliant
avec une incroyable rapidité, grâce au pouvoir absolu dont
jouissaient tous ces descendants d’Apollon.
Bien que les empereurs fussent, de droit divin, maîtres de leurs
sujets et de leurs biens, législateurs et justiciers, autocrates dans
toute la force du mot, ce n’est pas par la terreur qu’ils avaient assis
et maintenu leur puissance. Leur despotisme allait jusqu’à défendre
de changer de lieu et jusqu’à interdire absolument l’écriture. On ne
peut donc imaginer un esclavage plus étroit que celui de ces
malheureux peuples ; cependant il n’y eut, pendant la domination
des Incas, que peu d’exécutions, et les idoles ne réclamaient que
rarement des sacrifices humains. Ces tyrans ne manquaient jamais
de proclamer bien haut les principes de droit et « d’égalité », de
protester de leur respect pour les anciennes coutumes, de leur
tendresse à l’égard de leurs sujets, du souci qu’ils avaient de leur
bien-être. Mais ce n’étaient là que de vaines déclamations ; leur
fantaisie était la loi, le sol et ses habitants leur propriété ; nul ne
pouvait se mouvoir, parler, trafiquer, aimer, vivre, en un mot, sans la
permission du maître.
Il suffit d’une poignée d’aventuriers pour renverser le colosse.
L’empereur mort ou prisonnier, il ne devait plus rester de ce
monstrueux état social qu’un troupeau d’esclaves à la merci du
premier venu ; aussi ne fut-ce que par précaution qu’après le
meurtre d’Atahuallpa, Pizarre le remplaça par un fantôme
d’empereur, dont il ne s’embarrassa guère, malgré ses tentatives de
révolte. Ce dernier des souverains Incas se nommait, ainsi que le
premier, Manco-Capac.
Après la bataille vint le pillage. L’Espagne, pendant trois siècles,
recueillit avidement le butin que quatre années de combats (1532-
1536) lui avaient acquis. La rapacité brutale des conquérants réveilla
parfois le courage endormi des vaincus ; il y eut des rébellions, qui
furent réprimées avec une terrible cruauté. La race indienne,
écrasée, épouvantée, se mourait ; mais une race nouvelle venait de
naître et grandissait chaque jour : fille des Indiens et des Espagnols,
maîtresse du pays et par droit de naissance et par droit de conquête,
jeune, ardente, impatiente, il lui tardait de venger à son profit les
aïeux opprimés des aïeux oppresseurs.
Les temps de Charles-Quint étaient passés ; l’aigle espagnole
combattait ailleurs, non plus pour sa gloire, mais pour sa vie. Bientôt
le Chili se soulève au nom de la liberté ; l’illustre Bolivar accourt du
fond de la Colombie et vient pousser le cri de l’indépendance jusque
dans les murs de Lima ; le peuple entier prend les armes ; et le
drapeau victorieux du Pérou remplace à jamais celui de la métropole
(1826).
Ainsi qu’on pouvait le prévoir, ce fut au milieu des troubles et des
désordres politiques, des pronunciamientos, dans le tourbillon d’un
changement perpétuel des hommes et des institutions, que grandit
la jeune république. Elle grandit cependant ; elle a franchi
aujourd’hui l’ère redoutable du travail trop facile et des fortunes trop
rapides ; l’or et l’argent ne sont plus à la surface du sol, et le
président ne pourrait, pour entrer dans son palais, s’offrir la fantaisie
de faire paver toute une rue de Lima en argent massif, ainsi que le fit
le vice-roi espagnol, duc de La Palata. Le Pérou a payé très cher
une chose dont le prix n’est jamais trop élevé : l’expérience, et, s’il
lui en reste à acquérir, il est encore assez riche pour le faire.
Nous voici depuis deux jours installés sur un des beaux steamers
de la Pacific Mail Navigation Company, qui fait le service de l’isthme
de Panama à New-York. Après avoir visité les États-Unis, nous irons
rejoindre la Junon à San-Francisco.
Le lendemain de notre départ du Callao, nous avons eu
l’occasion d’observer un phénomène très curieux et assez rare, que
les marins appellent « la mer de sang. » Quoique la côte ne fût pas
très éloignée, elle était cependant hors de vue, le temps presque
calme, un peu couvert. Aux environs de midi, et sans transaction,
nous vîmes les eaux passer du vert à un rouge peu éclatant, à
reflets faux, mais absolument rouges. La teinte n’était pas uniforme ;
le changement de couleur se produisait par grandes plaques aux
contours indécis, assez voisines les unes des autres. De temps en
temps, l’eau reprenait sa teinte habituelle ; mais, poursuivant
toujours notre route, nous ne tardions pas à entrer dans de
nouvelles couches d’eau colorée, et nous naviguâmes ainsi pendant
plus d’une heure. La couleur primitive, d’un vert pâle, reparut alors
brusquement, et peu de temps après nous avons revu l’eau tout à
fait bleue.
On explique ce phénomène d’une manière aussi claire
qu’insuffisante, en disant que la coloration accidentelle de la mer est
due à la présence d’un nombre infini d’animalcules ; s’ils sont blancs,
on a la mer de lait ; s’ils sont phosphorescents, on a la mer
lumineuse ; s’ils sont rouges, on a la mer de sang. Voilà qui est bien
simple. Mais pourquoi ces petites bêtes sont-elles là et non ailleurs ?
Ah ! dame ! Elles sont là… parce que…
On n’a pas pu m’en dire davantage.
Du Callao à Panama, la distance est d’environ 1,500 milles ;
nous l’avons franchie en six jours et demi. Ce n’était pas trop de
temps pour mettre un peu d’ordre dans nos cerveaux fatigués. Cette
revue du monde entier à toute vapeur laisse tant d’idées et rappelle
tant de souvenirs qu’il est nécessaire de se recueillir un peu pour
classer dans l’esprit et la mémoire ces fugitives images.
Je constate cependant que nous commençons à nous faire à ce
« diorama » de pays et de peuples. Nous voyons mieux, nous nous
attardons moins aux détails ; nos surprises sont moins grandes
lorsque nous nous trouvons en présence de tableaux nouveaux et
en contact avec d’autres êtres ; de même qu’en regagnant le bord
nous possédons le calme du marin qui supporte la tempête avec la
même insouciance que le beau fixe. En résumé, notre éducation de
voyageur est en bonne voie, et j’espère qu’elle sera terminée
lorsque nous atteindrons les rivages asiatiques.
Le 10 novembre, nous avons coupé l’équateur pour la seconde
fois, mais sans aucune fête ni baptême, puisque nous sommes tous
devenus vieux loups de mer et porteurs de certificats en règle,
délivrés, il y a deux mois et demi, par l’estimable père Tropique. Le
charme des magnifiques nuits étoilées nous a fait prendre en
patience la chaleur parfois accablante des après-midi, et, sans
fatigue ni mauvais temps, nous avons atteint, dans la nuit du 13 au
14, les eaux paisibles du golfe de Panama.