Henry Thonier Tome 3

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enEy NTO T tote HENRY THONIER é CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES DE BATIMENT — HENRY THONIER CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES DE BATIMENT ception et calcul des structures de batiment (Tome 1) (1992), (Tome 2) (1993) ‘par H. THONIER précontrainte (1992) par R. LACROIX, J. PERCHAT, R. CHAUSSIN, A. FUENTES urabilité des bétons (1992) sous [a direction de J. BARON et J-P. OLLIVIER bétons & hautes performances (1992, 2* éd. revue et corrigée) sous Ia direction de Y. MALIER béton précontraint aux états-limites (1992, 2* éd. revue et corrigée) par H, THONIER rranulats (1990) . sous Ia direction de G. ARQUIE et C. TOURENQ constructions métalliques civiles et industrielles (1988) par P. BOURRIER, T. FOULT, ¥. LESCOUARC’H Le béton hydraulique (1988, 2« éd.) sous la direction de J. BARON et R. SAUTEREY JGranulats et bétons légers (1986) sous la direction de M. ARNOULD et M, VIRLOGEUX ‘Le béton jeune (1982) comptes rendus de colloque Toute reproduction, méme partielle, de cet ouvrage est interdite. Une copie ou reproduction par quelque procédé que ce soit, photographie, mi bande magnétique, disque ou autre, constitue une contrefagon passible des peines prévues par la Joi du Il mars 1957 sur la protection des droits d'auteur. ©1995 ISBN 2-85978-227-3 TOSSES Trak mime ia Rents et chaussées Département Edition de V'Association Amicale des Ingénicurs Anciens Eleves de l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées 49, rue de l'Université 75007 Paris Pitrodaction #5. A 1, Rappels de Résistance des Matériaux. Etude des poutres soumises a la flexion 1. Calcul des contraintes dans une section ......:esssssssssssesssseee 2 Calcul de V'effort tranchant V, du moment M, de la rotaion «, de la déformée ou flache y pour une charge p = p(x) -----. Rotation a l’appui gauche pour une travée Rotations dues & un moment C sur appui d’une travée & inertie constante 3 4, 5. Calcul des moments sur appuis des poutres continues. Théoréme des trois moments 6. Poutre continue. Calcul des moments sur appuis. Méthode de Caquot 7, Redistribution des moments en béton 8. Régles forfaitaires en béton armé 9. Portée de calcul 10. Quelques résultats intéressant Effort tranchant et cisaillement des pitces 2. Formulaire de calcul des poutres ...... 69 Travée isostatique sur deux appuis 69 . Console encastrée & gauche B 5 Travée sur deux appuis, encastrée & gauche 83 87 i: 2. 3. 4, Travée encastrée aux deux extrémités 5. Poutre continue de deux travées 6. Poutre continue de trois travées ég 7. Poutre continue de n travées égales ... 3. Actions et descente de charges Charges permanentes .. Actions sismiques Prise en compte des action: Descente de charges ‘Combinaisons d’actions SAA aeNe 4, Fondations superficielles .... 1, Contraintes du sol ...... 3, Semelles rectangulaires sous poteau. Mét 4, Semelles filantes avec flexion .. 5. Semelles ee avec flexion 12. Radiers généraux 1B. Charges concentrées sur dallage. Formules 14, Dallage en béton de fibre 15. Pathologie se 16. Résumé. Semelle sous poteau ou voile centré. Contrainte constante 17. Choix du type de fondation .. Bibliographic .. Index .. 5. Fondations profondes - Définition . Actions Combinaisons ...... |. Force portante des pieux . Capacité du . Capacité du pi . Semelles sur pieux - Généralités . Pieux soumis a un effort horizor 6 Calcul des dalles & la rupture - Méthodes des lignes de rupture 7. Dalle précontrainte & cables non-adhérents 8, Plancher-dalle .... 9, Dalles précontraintes alvéolées 10, Dalles mixtes béton & bacs . Dispositions constructives 13, Charges sur planchers en cours de travaux .. Bibliographie .......... patven ame Tinctaspentaateiae rota secreaceestatnsias dorneteod 7, Poutres et planchers ... 1, Calcul des planchers . Caleul des poutres continues . Planchers & entrevous a 3 4 5 6. 7. Liaisons éléments préfabs 8. Dalles avec prédalles 9. Plancher mixte - 10. Planchers en bois 11, Calcul de la fléche d'un plancher 12. Actions des charges dynamiques 13. Points particuliers .. Bibliographie Index Tome 3 8. Poteaux ..... 19 1. Généralités 19 2. flambement 782 3. Le flamber 804 4. Poteaux de ts en béton armé sous charges centrées et d’élancement inférieur & 70 ......- 5, Poteau en béton armé avec moment (ou excentrict 6. Dispositions constructives .....-- 5 7. Exemple de poteau en béton armé 8 9. 0. . Programme «POTO> de calcul et fet . Poteau en béton armé suivant I'Eurocode 2 |. Poteau en acier suivant les CM 66 ..... 15, Flexion d6Vi6e ....0.0sseesssssesssee ‘Tableaux de calcul (flambement, déversement, poteaux en béton armé) ........ Bibliographie 9. Portiques et ossatures ... 1 2, a, 4. > 6. 7, Bibliographie ...... Voiites de décharges . Linteaux . Poutres-cloisons ). Maconnerie armée ... 2 « Ouvertures dans les voiles et MUrS ......eees000 coe . Panneaux de maconnerie sous charge horizontale dans leur plan Raccourcissement différentiel .... + . Calcul des voiles en béton - Méthode pratique Bibliographie ..... Liste des programmes ..... Annexe : Mode d'emploi des programmes de calcul de poutres «POCO» + Index BAEL 91 Index. général... CHAPITRES A PARAITRE Contreventement Structures diverses : poutres-cloisons, consoles courtes, escaliers, rampes, Ftude d'un batiment ‘Murs de souttnements Coques minces 8. POTEAUX 1. GENERALITES 1.1, Définitions Un poteau est un élément généralement vertical, rarement incliné, dont une dimension, la longueur, est grande par rapport aux deux autres. I] est destiné principalement & transmettre les charges gravitaires de la structure. Il peut étre incorporé dans des ensembles constitués d’éléments horizontaux (planchers) et de poteaux qui travaillent en portiques (voir chapitre 9). Dans ce cas, il est soumis a des moments en téte et en pied qui le font travailler en flexion composée et non en compression simple. En réalité, dans les batiments, les poteaux qui ne sont soumis 4 aucun moment en téte et en pied sont rares. Il faudrait que la téte soi re, sans effort horizontal ou que les deux extrémités soient articulées. Cependant, il est habituel de considérer : —les poteaux de bitiments courants dont les extrémités ne sont pas susceptibles de déplacements horizontaux, du fait d’un contreventement rigide (voiles en béton, murs en maconnerie, triangulation) et qui sont calculés en compression simple en prenant forfaitairement en compte l’effet des moments résiduels et du flambement ; — les poteaux de batiments dont les extrémités peuvent se déplacer horizontalement qui sont calculés au flambement et en flexion composée ; — les poteaux de portiques ; — les pyl6nes, piles, colonnes qui sont en général des éléments de grande hauteur, alors oe les poteaux de batiments ou portiques ont des longueurs courantes variant de 2,50 m_ 6m. Pour tout ce qui suit dans ce chapitre, nous supposerons connues les sol en téte et en pied de poteaux : tations appliquées — solicitations normales déduites de la descente de charge (voir chapitre 3, art.7) ; — les moments dus & des charges excentrées ou déduites des résultats de calcul en portique (chap.9). 1.2. Types de poteaux ités de fabrication des coffrages. Les formes des poteaux sont liges aux poss O ff LF Poteau avec poutre Poteau Poteau Poteau poversants. circulaire en H enl section en pied section en téte Vv section A mi-hauteur Poteau de portique section constante (béquille) Poteau de forme variable Fig. 1 — Formes de poteaux Le ferraillage longitudinal comporte des aciers dans tous les angles, ou au moins six barres pour les formes circulaires. Les armatures transversales ceinturent les armatures petites dans deux directions, sauf cas particuliers que nous verrons plus loin ig. 2). 780 Fig. 2 — Formes et types de ferraillage de poteaux Conditions d’extrémités Les extrémités sont encastrées, articulées ou partiellement encastrées suivant la raideur des éléments situés & leurs extrémités (dalles, poutres dans une direction ou deux directions, traversantes ou non (Fig. 3). Direction (1) Direction (2) Acier de A <-}--> Direction (1) :artioulé v7 7797 m Encastré Articulé ' snpied orca Direction (2) : encastré Poteau articulé dans une direction, encastré dans l'autre Acier de liaison centré (BAEL 91 art. AB.4.3) Fig. 3 — Types de poteaux erticulés en pied 781 1.3. Calcul des poteaux Un des parametres essentiels est I’élancement du poteau, Cest-a-dire, le rapport de sa plus grande dimension (longueur) sur sa plus petite, ou plutot I'élancement mécanique 2 : L, =a eo i ot Ly = Jongueur de flambement (voir en 2 ci-aprés) i = rayon de giration = J 3 1 = moment d'inertie de flexion dans la direction considérée S = aire de la section droite a bh Remarque : Pour un poteau rectangulaire ; $= bh et I= 9% doa i = —* = 0,289. V2 Les poteaux en béton armé sont calculés en ELU. On étudiera les poteaux soumis & des charges centrées ou A des moments en téte et/ou en pied. En fonction de la longueur de flambement ou de l’élancement, les Régles BAEL 91 distinguent les limites et méthodes d’emploi comme indiquées dans le tableau ci-dessous. Moments non nuls Moments nuls Pink excentricité de la charge : «compression simple ou axiale» @o = Mu/Nu Elancement a’ < 70 4 > 70 Ly < 15h Ly> 15h jou Ly < 20e0/ et Ly > 20e Méthode Forfaitaire Etude du Forfaitaire Etude du BAEL, flambement BAEL, flambement art. B8.4.1 art. A.4.35 |(Voir en 2 et 3} (Voir en 4 (Voiren5 | ci-aprés) ci-aprés) ci-aprés) 2. FLAMBEMENT Nous considérons dans cet article des poteaux en matériau homogéne. 2.1. Description du phénoméne Un élément élancé, c’est-a-dire ayant une grande dimension par rapport & au moins une des deux autres, soumis 2 un effort de compression axial, peut se déplacer transversalement 782 de fagon importante sous de faibles charges. (On peut facilement se rendre compte de ce phénomene avec N une lame de scie A métaux tenue verticalement et chargée avec Ja main appuyée en téte (Fig.4). (On constate qu’a partir d’une charge de V'ordre de 20 N ' @ kilogrammes), le déplacement latéral commence et que pour \ 25 N, on transforme la lame de scie en boucle en se faisant i rejoindre les deux extrémités. Ce phénomene d’instab appelé flambement ou, quelquefois, flambage. Fig. 4 — Flambement d'une lame de scie Longueur de flambement Si l'on divise par deux la longueur de Ia lame de scie, on se rend compte que Veffort entrainant le flambement est beaucoup plus élevé — quatre fois plus — comme nous Ie verrons. ‘On appelle longueur de flambement Ly la longueur comprise entre deux points articulation de la barre. Dans le cas d’une structure, nous nous trouvons rarement dans le cas d’éléments comportant deux articulations aux extrémités. Nous verrons en 4 ci- aprés comment calculer la longueur de flambement dans les autres cas. 2.2. Effort critique de flambement Leffort limite & partir duquel se manifeste les grandes déformations allant jusqu’a I’instabilité est appelé effort critique de flambement, noté N.. N Considérons un poteau dont la ligne moyenne n’est pas | y, rigoureusement rectiligne, mais possdde une excentricité initiale ONG tay ta as eo(x) Fig.5). a 80(X) iN yx Fig. 5 — Poteau bi-articulé 783 Cette excentricité initiale engendre en tout point un moment Ne,(x) ; done une rotation @ = | NE-G)4X (oir chapitre 1 , article 2) et une déformation y = | @dx, donc une excentricité supplémentaire qui elle-méme engendre & son tour un moment supplémentaire Ny, ete. cir Si la somme de toutes ces excentricités supplémentaires converge vers une limite finie, ibre, sinon on a une «instabilité de forme» dite de flambement (voir i-aprés) ‘A Véquilibre, sil existe, on aura pour excentricité finale et totale e, = y(x) et M = Ny@). La relation moment-courbure de la théorie des poutres (voir chapitre 1, art. 2.3) s*écrit : 1__y" _=M ro 3 ET ® a + yy")? En négligeant le terme y’? devant l'unité, on trouve : M = -Ely” = Ny soit: N y+ pp =0 @) Cette équation différentielle du deuxiéme ordre sans second membre a pour solution = y=Yo sin( wl 3) @ Les conditions aux limites, a savoir déformée nulle aux deux extrémités pour x = 0 etx = L, entrainent : sinnL =0 soit L JN =n ov N= "EH _ WEI Leffort d'équilibre final vaut done: Ne = "py ©) Crest cet effort qui est appelé effort critique de flambement ou effort critique d’Buler. Remarque : On a négligé le terme y’? devant l'unité dans ’équation (2). Or les déformées dues au flambement peuvent étre importantes. On obtiendrait alors I’équation différentielle : y AL ently Ce qui veut dire que pour un méme effort normal N, la déformée y est plus faible et donc le moment plus faible. On va ainsi dans le sens de la sécurité en négligeant le terme y’?. Ny _ +ET= 2.3, Déformée critique, dite déformée du deuxiéme ordre Supposons que le poteau posséde une excentricité initiale eo 4 mi-hauteur et que la déformée, maximale 4 mi-hauteur et nulle aux deux extrémités, soit représentée par une demi-onde de sinusoide. 784 Celle-ci a pour équation :_y = yosin ea Cette déformée-excentricité entraine un moment Mo = Nyo = Neo sin (2): : * Neo 5. RX ‘Ce moment engendre une rotation @, = \ =. sin dx + A © Pour satisfaire aux conditions aux limites, & savoir : ©; => pourx=0 be = 0 pours = ¥ par raison de symétrie @) = —@o pourx = L, on trouve A = Oet _ Neo L og BX O= ~ ET x 8 TL et la déformée correspondante : yy = | o.dx + B. La condition aux limites pour x = 0 donne B = 0. On a alors: £ ™Xx NeoL? 5... mx ST Bla eaL Le maximum de la déformée, pour x = 4°, vaut ¢, = y(O) L? NL e, = Neol? = Key en posant K = fy o> Cette déformée sinusoidale Keo sin ee entraine A son tour : —un moment supplémentaire NK eo sin (3) — une rotation supplémentaire —NK eo —E cos (2) SAU OMC SED! 0 TEL i —une fléche supplémentaire NK ey yey sin (=) = Keq sin 2) ainsi de suite. Liexcentricité totale & équilibre, s'il existe, vaut : €or = eof + K + K? + K3+K4 +... + Kn + WEI Tr Ne On retrouve bien ‘effort critique d’Euler. On a alors, pour N < N., une déformée Cette série converge si K <1 donc siN < totale : Cor = Tx ©) 785 2A. Cas général Considérons un poteau artic moment K(x), par exemple I |" y M1 a ses deux extrémités (poteau bi-articulé) soumis a un ire (Fig. 6). x Me Fig. 6 — Moment linéaire A Véquilibre, s'il existe, la déformée y (x) engendre un moment N(x). Le moment total vaut : M(x) = w(x) — N.y@). oO) Mais comme M = Ely” d’aprés (2), on obtient l’équation différentielle du 2° ordre avec deuxitme membre : = 40) P » a wet EI Bz En posant k = | N, la solution générale de Véquation avec second membre est [13] : y@) = A cos(kx) + B sin(kx) + ¥@) (9) Les cor ions de déformée nulle aux deux extrémités permettent de trouver les valeurs des constantes A et B. On obtient alors la solution suivante ; y@) = Yea) — Yo) SAE 0) avee : ve) = -£ [we sinter — 9) a a i Remarque ; On constate dans T’équation (10) que si sin (kL) = 0, cest-a-dire si A ; KL =m ousi N= "7B! tadeformée est infinie. On monte ainsi que Veffort critique WEL @'Euler vaut toujours N. = quelle que soit la distribution des moments linéaires i 4) imposés au départ. 786 2.5. Cas particuliers 2.5. Excentricité constante eo (Fig.7) Fig. 7 — Excentricité constante On peut calculer la déformée d’aprés les équations (8) et (9) en posant : H(t) = Neo = constante On trouve : yee) = -e! — cos(kx) — 1 = 20sGL) sin ex) conte sath) | _ _ cos [k(L/2 — x)] i -e[ ‘cos (KLT2) i = vaut: = -e|1 - (2) dont le maximum pour x = 5 vaut: yma = —€[1 — SE—EETD 2 Cette déformée inclut la déformée du premier ordre : Neo a EXEMPLE : Soit un poteau carré de 0,12 m x 0,12 m de 3 m de longueur, en matériau homogéne resistant & Ia traction avec un module d'Young E = 15 000 MPa, soit : BI = 15 000 22" = 9.2592, soumis une charge N = 0,12 MN. Supposons Fexcentricité initiale constante ¢9 = 0,02 m. 2 Leffort critique d’Buler vaut, apres (5) : N. = 5*% 02592 ~ 0.2842 MN > N. On calcule -/§- geen = 06804 < 1. 787 Diaprés (12) , on calcule : Yon = 0,02 [: * RSORWOTETSS Sennen Om ee Ne a = 10,42 mm. Le moment total maximal vaut : Nymax + Neo = 0,12 x 0,01825 + 0,12 x 0,02 = 000459 MNm 2.5.2. Moment constant Léquation (ll) s'écrit: | ¥(x) = -kf [isin [k@ - 1] qui s‘intégre en : Yq) = -f (1 = coskx) et Péquation (10) devient : __qsin@eL) — sin(kx) — sin(kL — kx) y@) = -K sinkL) On vérifie bien que yx) = 0 pour x=0 et x=L. Par raison de symétrie, le maximum de y(x) a lieu pour x = 5 et vaut : L) wf, _ > sin@L/2) »5) =-N [: 2 ~GnkL) | i L) _ wh? . SiN tend vers zéro, on trouve ys) = RET (en prenant les développements limités 3 de sinx =x — = pour x voisin de zéro). Cette déformée est bien celle d'une travée isostatique soumnise 2 un moment constant 1 (voir chapitre 2, cas 20). APPLICATION. NUMERIQUE : Avec . = 0024 MNm, on trouve Y san = 001825 m, valeur de l’exemple précédent puisque nous avons le méme moment. En revanche si N est nul, Vmax = 200249 mex = 80,2592 Le moment maximal vaut : p+ Nymax = 00024 + 0,12 x 0,01825 = 000459 MNm. = 0,01042 m, alors que dans le cas précédent, si N = 0, Ynax = 0. 2.5.3. Charge répartie constante p (action du vent par exemple) Léquation du moment vaut : u(r) = 220 . En intégrant et quation (8), on trouve d’aprés [10] : ye) = ae ft - EE | + Be - vee w= aL 2 La fléche maximale, pour x =}, vaut : _ SpL# 24(1 — cosu) — 12u?cosu Ynux = — 384 ET Sutcosu et le moment maximal vaut_ M = 24" 20 — cos) EXEMPLE : Avec les mémes données que pour l’exemple précédent et avec une charge latérale répartie p = 1 kN/m, on calcule : u = k 7 = 0,6804 x 1,5 = 1,0206 et : 5.x 0,001 x 3¢ 384 x 0,2592 La déformation du premier ordre vaut : x 1,7332 = 0,00705 m Vmax _ Spl! _ 5x 0001 x34 _ 3B4ET ~ ~ 384 x0,2502 ~ 090407 m La fléche due au seul moment imposé est majorée du fait du flambement par un coefficient 1,733 (7,05 mm au lieu de 4,07 mm). Le moment total vaut : oy + Nymar = 0001 x3 + 0,12 x 0,00705 = 0,00197 MNm alors que le seul moment de flexion vaut_p 4" = 0001125 MNM. 2.5.4. Moment linéaire On pourrait intégrer Péquation différentielle (8) pour trouver la déformée maximale par résolution de 'équation ¢% = 0. et le moment maximal par aM — 0. 1 est plus rapide d'intégrer numériquement (par la méthode de Simpson par exemple. Cf. [12]. page 232) et d'appliquer V’équation (10) pour la fléche, 'équation (7) pour le moment our un nombre de points de cote x variant de 0 L (10 ou 20 points par exemple). C’est Ce qu'exécute le programme “DEFPOT". 2.5.5. Programme “‘DEFPOT”’’ * Ce programme calcule les excentricités du deuxiéme ordre des poteaux en matériau homogéne pour une excentricité du premier ordre quelconque (constante, linéaire, charge répartie transversale, etc.). * Disponible aux Presses de I'ENPC, ‘© Mode d’emploi Ligne 1 Ligne 2 Ligne 3 Ligne 4 Ligne 5 Ligne 6 (si Typex = 1 ou 2) Ligne 7 (si Typex = 2) Ligne 8 (Si Typex = 3) Ligne 9 (si Typex = 4) Ligne 10 (si Typex = 4) * Exemple de données 3 15000 1.728B-5 0.12 2 L; Longueur de flambement (m) FIN : Ly = E Module d’Young (MPa) Z Moment d’it N Effort normal (MN) Typex = 1 pour une excentricité constante e; (m) = 2. pour une excentricité linéaire variant de e; en téte 2 ex en pied (m) = 3 pour une excentricité due a une charge répartie transversale constante p = 4 pour un moment linéaire variant de M, en téte A Mz en pied (MNm) = 5. pour une excentricité du premier ordre quelconque dont on rentrera l’équation en ligne 870 du programme = 6 pour un moment du premier ordre quelconque dont on rentrera ’équation en ligne 890 du programme tie (m4) woul Re constante (m) si Typex en téte (m) si Typex e Excentricité en pied (m) PB Charge répartie transversale uniforme (MN/m) M Moment en téte (MNm) Ma Moment en pied (MNm) ‘longueur de flambement (m) “module d’Young (MPa) ‘moment d'inertie (m*) ‘charge (MN) té linéaire 003 ‘valeur de lexcentricité en téte (m) oor ‘valeur de Vexcentricité en pied (m) 3 ‘longueur de flambement (m) 15000 ‘module d’Young (MPa) 1.728E-5 ‘moment d’inertie (m*) 0.12 ‘charge (MN) 5 ‘charge répartie transversale uniforme (cas 5) 0.001 ‘valeur de cette charge (MN/m) ¢ Données sur écran DEFPOT = lVoulez-Vous Entrer les Donnees'i.1 = au Clavier , 2.= en DATA =? 1 lLongueur de Flanbenent L (a) =? 3 fredale d*Young E =? 0.12 Excentricite est Constante Excentricite est Lineaire te Moment est Parabol!que Ccharge repartie? Monent est Lineaire Excentnicite est Quelconque (tod! Excentricite en Tete =? 0.01 Vateurs maximum : iSui te = Touche Retour? lLongueur de Flanbement L ¢m> =? 3 Hodule d'Young £ Moment est Lineaire Excentricite est Quelconque

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