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Willard and Spackmans Occupational Therapy Thirteenth North American Full Chapter PDF
Willard and Spackmans Occupational Therapy Thirteenth North American Full Chapter PDF
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Occupational Therapy Examination Review Guide 4th
Edition, (Ebook PDF)
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Reconstruction aides, recruited to provide
occupational therapy for soldiers injured in WWI,
are lined up to march in a parade in 1918. They are
shown in contrast to occupational therapists in 2018
ON THE COVER working in a variety of settings, supporting clients
in a range of occupations across the life span.
CONSULTING
EDITORS
Sanetta H. J. Du Toit, PhD, M Occ Ther, MSc Occ Ther, B Occ Ther
Lecturer, Discipline of Occupational Therapy
Coordinator FHS Abroad
Faculty of Health Sciences
University of Sydney
New South Wales, Australia
Affiliated Lecturer
Department of Occupational Therapy
University of the Free State
Bloemfontein, South Africa
Laura S. Horowitz, BA
York Content Development
York, PA
Will S. Horowitz
Student, Harrisburg Area Community College
York, PA
Margaret Boelter
Occupational Therapy Student
Program in Occupational Therapy
Department of Rehabilitation and Regenerative Medicine
Columbia University
New York, NY
Genni Hester
Occupational Therapy Student
Program in Occupational Therapy
Department of Rehabilitation and Regenerative Medicine
Columbia University
New York, NY
Bailey Hicks
Occupational Therapy Student
School of Occupational Therapy
Ivester College of Health Science
Brenau University
Gainesville, GA
Morgan Hudson
Occupational Therapy Student
Occupational Therapy Program
College of Health Sciences
Midwestern University
Glendale, AZ
June Ilowite
Occupational Therapy Student
Program in Occupational Therapy
Department of Rehabilitation and Regenerative Medicine
Columbia University
New York, NY
Courtney Kinnison
Occupational Therapy Student
School of Occupational Therapy
Ivester College of Health Sciences
Brenau University
Gainesville, GA
Aislinn Mason
Occupational Therapy Student
School of Occupational Therapy
Ivester College of Health Sciences
Brenau University
Gainesville, GA
Natalie Mordwinow
Occupational Therapy Student
Occupational Therapy Program
College of Health Sciences
Midwestern University
Glendale, AZ
Karlee Steward
Occupational Therapy Student
Occupational Therapy Program
College of Health Sciences
Midwestern University
Glendale, AZ
Samantha Wolff
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Avez-vous fait bon voyage ? N’avez-vous pas pris de rhume en
route ? Je vous reste bien reconnaissant d’avoir bravé l’hiver pour
venir de si loin procurer à votre fils quelques bonnes heures — je
n’ose pas dire de vie de famille, puisque maman et Jeanne y
manquaient — mais de tête à tête et de cœur à cœur filial. Le beau
temps est parti avec vous : je l’ai senti le lendemain. Autrefois, je
n’aurais pas supporté le vide poignant que laisse après elle une
visite comme la vôtre ; aujourd’hui, j’accepte tout, parce que c’est le
devoir.
Mais que n’avez-vous pu prolonger votre séjour à H. jusqu’à mon
avènement au trône !
— « Quel trône ? »
Dame ! j’y suis monté si inopinément et j’en suis descendu si vite
que j’ai eu à peine le temps de m’apercevoir qu’il avait des pieds et
des bras dorés et qu’on y est fortement secoué par les porteurs.
Quant à mon royaume, je ne l’ai jamais vu et n’en sais même pas le
nom : c’était très loin, du côté de l’Orient, patrie des Rois Mages.
Voici comment, sans le savoir, vous êtes devenu l’illustre père d’un
illustre potentat.
Au dîner de l’Épiphanie, chaque table a tiré son roi : le dixième et
dernier morceau de brioche, qui me revenait comme chef de ma
section, contenait la fève enviée. Il n’y a pas eu de triche : j’avais fait
les parts avec une précision géométrique et surveillé rigoureusement
la distribution. Je pris pour reine un garçon qui me déteste et que je
n’aime guère, pour figurer les ménages qui ne ressemblent pas au
vôtre. Je bus, on but, on cria : Vive le roi ! et Vive la reine ! Puis, les
trente monarques furent convoqués autour d’une autre brioche,
immense, mystérieusement recouverte d’une serviette, sous
laquelle, tour à tour, nos mains tremblantes et fiévreuses plongèrent.
Un génie bienfaisant guida la mienne : je ramenai la fève des fèves
et je fus le roi des rois.
Les roitelets évincés absorbèrent avec résignation un nouveau
petit verre en l’honneur de Sa Majesté Ker Ier. Après quoi, on me mit
au front un diadème, tout flamboyant de pierres précieuses et de
papier d’or ; sur les épaules un manteau de pourpre qui, jusque-là,
couvrait prosaïquement un lit de dortoir ; dans la dextre, un sceptre,
redoutable aux méchants, clément aux bons. Puis, on apporta mon
trône à brancards ; j’y pris place avec la solennité convenable ;
quatre vigoureux gaillards, costumés à la dernière mode du moyen
âge, m’enlevèrent comme une plume, et précédé d’un long cortège
d’hommes d’armes et de pages, qui blancs, qui noirs, qui bronzés,
guidé par l’étoile de Jacob au sommet d’une bonne perche, traînant
à ma suite mes trente vassaux princiers, fièrement drapé dans ma
grandeur, le poing gauche sur la hanche, l’œil haut, je parus sur le
grand perron. Mon nom avait déjà circulé avec la rapidité d’une
traînée de poudre ; je fus acclamé comme aurait pu l’être
Charlemagne, Napoléon ou tout autre.
Pour ne pas me laisser griser par cette gloire subite : « Sire, me
disais-je tout bas, prenez garde ! Le peuple est comme l’Océan,
mobile et perfide : méfiez-vous de sa faveur et soyez maître de vous
comme de l’univers ! » Ainsi affermi dans l’humilité, je pus savourer à
mon aise le plaisir de voguer au-dessus de la houle de mes sujets
empressés. On me fit faire le long tour des préaux, des jardins et
des corridors, entre deux haies de curieux et de curieuses (car toute
la ville y était), dont je recueillais les hommages avec une aimable
condescendance.
Tout à coup, les vivats cessèrent et je me trouvai en face du Père
Recteur, qu’entourait tout le corps professoral. Je faillis saluer, par
habitude, mais me rappelai à temps que le gros personnage ici, pour
le quart d’heure, c’était moi. Je m’inclinai simplement, de l’air
protecteur qui convenait à ma dignité.
Par dignité encore, je jugeai bon de me taire. Mon grand vizir
Joannès-Pacha, que vous connaissez bien, parla pour moi. Il apprit
au Père Recteur que j’arrivais en droite ligne des pays où le soleil se
lève, à seule fin de lui témoigner ma haute faveur, avec mon estime
pour ses éclatantes vertus et ma satisfaction de le voir à la tête d’un
jeune peuple si bien discipliné, si intelligent, si parfait. En souvenir
de ma visite, je sollicitais de sa bonté paternelle pour eux un congé
extraordinaire.
Le Père Recteur, tout confus de l’honneur que lui faisait un si
grand prince, offrit à Ma Majesté ses plus humbles actions de grâces
et se déclara charmé de pouvoir m’être agréable en accordant ce
que je souhaitais. Je le remerciai d’un sourire bienveillant de mes
augustes lèvres, tandis que le peuple donnait carrière à un
enthousiasme délirant pour son royal bienfaiteur.
Un quart d’heure après, dépouillé de ma couronne, de mon
manteau et de mon sceptre, je rentrais dans ma plus simple
expression, et feu Joannès-Pacha me disait avec mélancolie :
« Hein ! mon gros sultan de carton, c’est dommage que ça
s’arrête là ! A nous deux, nous ferions peut-être le bonheur d’une
grande nation.
— Pourquoi pas ?… Mais ce brancard sur ces quatre chameaux
du désert a failli me donner le mal de mer ! Non, j’en ai assez de la
royauté. »
Le profit le plus clair de ma splendeur d’un jour, ç’a été une
bonne demi-journée de patinage dans les fossés de la citadelle, mis
gracieusement à la disposition du collège par le commandant de
place, qui a son fils en Humanités. Pour glace un miroir, devant nous
un espace magnifique, point de faiseurs d’embarras, et, comme
bouquet, une conférence pratique, sur le terrain même, par le P. L…,
auteur estimé d’un Art de patiner et patineur sans rival. Aussi, on
s’en est donné à cœur joie. Mais les jambes au retour ! Aïe !… Des
morceaux de bois rhumatisés !
Le lendemain, reprise générale des affaires sérieuses. En rhéto,
où l’on n’a pas l’habitude de lambiner, ç’a été vite fait : en un instant,
la machine est visitée, graissée, chauffée, le personnel au poste, le
coup de sifflet donné et le train en route… vers les vacances de
Pâques ! Quelle charmante perspective au bout de ce voyage !
Mais, auparavant, il faudra trimer. Aux élections d’hier pour
l’Académie, mon grand vizir a été nommé président à l’unanimité. Je
lui sers de vice : il n’en a pas d’autre ! Au travail ordinaire du cours,
nous allons joindre la préparation d’une séance littéraire. Y viendrez-
vous ? Je le voudrais bien, si la saison le permettait, et, en
attendant, je vous embrasse tous trois comme si vous étiez trente-
six.
21. A Louis.
16 janvier.
Tu me fais dire par ma sœur que les Jésuites sont des esprits
chagrins ! Pour le coup, mon bon, je ne reconnais plus ta subtilité
ordinaire de jugement : car tu t’es mis, non pas à côté, mais aux
antipodes de la vérité.
Si les jésuites ne donnent pas de vacances au nouvel an, c’est,
m’a-t-on dit, parce que, dans leur système d’études, le premier
semestre est sacré : il représente le grand effort de l’année scolaire
et n’admet pas d’interruption notable. Le programme de chaque
classe doit être parcouru une première fois tout entier avant
Pâques : alors seulement on a mérité quelques jours de repos
complet. Après Pâques, on n’a plus qu’à revoir, à parfaire l’œuvre.
Cette méthode semble avoir du bon, et, quoiqu’il soit très doux
(je le sais par expérience) de retrouver pour un peu de temps, après
ces trois premiers mois d’absence, le nid de famille, je comprends
qu’on sacrifie ce plaisir à un intérêt plus sérieux.
D’ailleurs, le sacrifice a eu ses compensations. Donner aux
élèves la clef des champs, c’est une excellente recette pour
s’épargner la peine de les amuser intra muros ; mais quand on réduit
les plaisirs des élèves à sortir, on les habitue à ne voir dans leur
collège qu’une cage ou une prison. Les Jésuites ne traitent pas leurs
oiseaux ou leurs captifs en condamnés : ils dorent volontiers les
barreaux, les agrémentent de quelques verdures et de fleurs, y
laissent pénétrer le soleil, la musique et les francs éclats de rires. Je
constate qu’ils se donnent presque autant de mal pour nous
délasser, à certains jours, qu’aux autres jours pour nous instruire. Et
de la sorte ils arrivent à faire, non pas seulement supporter, mais
aimer le collège. Tout y gagne : les esprits sont plus libres, les cœurs
plus ouverts, par conséquent le travail et le bon ordre mieux
garantis, tout l’homme mieux formé.
Preuve :
Dans les lycées, il y a aussi des jeux qui exercent et
assouplissent le corps, des leçons d’agrément qui développent les
goûts artistiques et constituent de véritables divertissements ; mais
je n’ai pas souvenance d’y avoir jamais vu donner par les élèves une
séance littéraire ou dramatique. La grande raison de cette absence,
je la conçois très bien depuis un mois : c’est que la préparation, avec
la bonne volonté des acteurs, réclame une somme extraordinaire de
dévouement, de savoir-faire et d’autorité chez le professeur. Or, mon
bon, il est certain que ces qualités-là ne courent pas les rues — ni
les établissements d’instruction où les maîtres jouissent d’un
traitement pour faire leur devoir, sans plus. Tu as compris.
Je sais bien que vous êtes libres d’aller au théâtre, parfois même
avec des billets de faveur : j’y suis allé, malheureusement. Mais
qu’est-ce qu’on en rapporte pour son perfectionnement intellectuel
ou moral ? Dans nos petites soirées dramatiques, on s’amuse peut-
être moins, on s’instruit davantage et l’âme n’y perd rien.
Un théâtre de collège, évidemment, ne peut offrir qu’un très
modeste reflet des merveilles que savent opérer sur les grandes
scènes les machinistes, les costumiers et les décorateurs ; les
jeunes artistes qui assument la charge d’intéresser un auditoire plus
difficile parfois qu’on ne pense ne songent point à se comparer,
même de fort loin, à un Coquelin ; enfin les productions qu’ils ont à
interpréter ne constituent pas toujours des chefs-d’œuvre d’art
littéraire ou dramatique, et même quand elles sont empruntées aux
grands auteurs, d’impitoyables ciseaux leur enlèvent plus d’un
élément d’intérêt piquant ou croustillant.
Mais le but n’est pas de fournir aux collégiens ou à leurs familles
un équivalent du théâtre où ils ne vont pas. Il s’agit de leur donner,
pour une circonstance exceptionnelle, une petite fête joyeuse,
honnête, distinguée, qui puisse, selon le précepte antique, les
divertir en les instruisant.
Je soupçonne les Pères de ne pas faire grand fond sur l’efficacité
de la comédie pour la réforme des défauts de leurs élèves ; ils ont
d’autres moyens plus sûrs. Que les pièces n’aient rien d’immoral :
cela peut suffire. Si, en outre, elles sont spirituelles et bien
interprétées, elles rendront toujours deux services précieux : aux
jeunes spectateurs, celui d’affiner leur esprit ; aux acteurs, celui de
développer leur talent d’expression.
Mon père t’a certainement parlé de la comédie à laquelle il a
assisté, le jour de l’an. Je garde une vive reconnaissance au
professeur qui m’a appris là, non sans peine et fatigue, à me
présenter correctement devant le public, à dominer le trac, à parler
au naturel — toutes choses que j’ignorais et que je suis enchanté de
savoir un peu mieux qu’avant. Après la représentation, mon père a
bien voulu me dire que mon avenir ne l’inquiétait plus, attendu que
sûrement je gagnerais ma vie comme avocat, député ou comédien.
Député, je veux bien ; avocat, peut-être encore, si tu ne me fais pas
une trop rude concurrence ; mais comédien, merci ! C’est bon au
collège, un jour de l’an ou de carnaval. Dulce est desipere in loco,
pour mieux travailler après.
La semaine prochaine, grand branle-bas pour la préparation
d’une séance solennelle, dont le sujet est encore un mystère
impénétré. Elle aura lieu le 29 janvier, fête de saint François de
Sales, ancien élève des Jésuites et patron de toutes les Académies
des classes supérieures. Nous serons une douzaine de rhétoriciens.
Il paraît que les traditions nous obligent à faire très bien : on s’y
emploiera de son mieux. La comédie m’a mis en appétit — quoique
la future séance ait une bien autre signification. Nous en reparlerons
avant ou après, si tu veux.
Adieu.
Ton ami,
Paul.
22. Au même.
30 janvier.
Paul.
23. Au même.
12 février.
Paul.
22 février.
Ma petite sœur grande,