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MP - MP* Eve 2023 Exercices pour les vacances 1 Nombres complexes 2 2 Asymptotique 3 3 Suites réelles et complexes 6 4 Séries , 7 5 Fonctions de variable réelle : continuité 8 6 Fonction de variable réelle : dérivabilité 9 7 Fonctions de variable réelle : classe C* 12 8 Intégration et équations différentielles 13 9 Polynémes et fractions rationnelles 16 10 Algébre linéaire : point de vue géométrique 19 11 Matrices 22 12 Espaces euclidiens 25 13 Probabilités 28 Ce document est congu pour vous rappeler l’essentiel du programme de MPSI, cn mettant l’accent sur la connaissance du cours ct la misc cn pratique des notions. Les exercices sont classiques et fondamentaux et, pour la plupart, assez simples. Scanned with CamScanner points essentiels du cours de premigre année. Aequérir une vraie compréhension des objets demande de maftriser cos résultats et leurs preuves. Pour fini, dows points importants, a. Le réle de la technique. En mathématiques comme en physique, le calcul Jone, bien an delA des concours, un réle central. On vous demandera surtout a'effectucr rapidement des calculs simples. Pour se lancer dans un calcul et le conduire efficacement, il faut un peu de confiance en soi et une bonne maitrise de gestes de base. On ne peut acquérir l'une et 'sutre que par la pratique : vous trouverez done ci-dessous tn assez grand nombre d’exercices techniques. En particulier, le calcul asymnptotique a tune place centrale dans le programme de seconde année. Plus largement, une bonne maitrise des techniques asymp- totiques est indispensable en analyse, Arriver en seconde année avec de bons automatismes sur le sujet permet de limiter les gammes ennuyeuses et d’appli- quer le calcul asymptotique a des problemes intéressants. b, Le role du dessin. La représentation géométrique est décisive dans de nownbreuses situations mathématiques. Tl est essentiel de la travailler; il vous cst done suggéré de dessinor dés que le contexte s'y préte. 1 Nombres complexes Outre les deux types de représentation des nombres complexes (partie réelle et iiaginaire, module et argument), il faut connaitre : « ln résolatow dius C de l'équation du second degré; «les transformations de 1-+el* et 1—e'" par « Vare moitié »: = le tochniques de calcul de sommes trigonométriqnes, fondées sur le « pas- sage dans C» : ~ les racines n-idmes de 1 et Ja résolution de de I'équation 2” - Vinégalit triangulare et son cas d'égalités - Finterprétation géométrique de t : 1. Suites arithmético-géométriques La suite (tn)n0 est définie par : YnEN, tay Sarath. Calculer 2 en fonction de 29,0,5,n. Ind. Le cas a = 1 est immédiat. Pour a # 1, considérer, sans le calculer Ace stade, £ tel que af +b = é et montrer que la suite (zy — ¢) est géométrique. 2, Soit « R. Simpliie les sommes Cl) = z () cos(kz), — S(x) = YP sin(ta. 0 3. Soit p € N avec p > 2. On pose w = e2/, Scanned with CamScanner (a) Montrer que = nm 16 a =s A+)". ooe,, (tn) azare) (b) Sig € (1)... 1), exprimer Eau tes) isiprisn AVaide des (1 +.) (c) Préciser les résultats obtenus pour p = 2 et p= 3. 4. Soit nun élément de N*. (a) Montrer que, pour tout polynéme P de Cy—1[X] : PoO=1 D Pw) ev, (b) Montrer que |P()| < max{|P(@)| ; # € Un} et caractériser le cas d’égalité. 5. (a) Soient nun élément de N*, w = ¢%*/", Donner un polynéme Q de Q[X] de degré n —1 tel que Q(w) = 0. (b) Soit « = 2cos(2x/5). En utilisant (a) et en remarquant que rawtl/u, avec w-on(¥), trouver une équation de degré 2 4 coefficients rationnels satisfaite par x. (c) En déduire la valeur de 2. 6. Soit j = e%*/3. Montrer que les complexes a,b,c sont, dans cet ordre, les sommets d’un triangle équilatéral de sens direct si et seulement si atbj+oj? =0. Ind. Noter que c est ’image de b par la rotation de centre a et d'angle 1/3. 2 Asymptotique On a dit dans I'introduction le réle central du calcul asymptotique. Les cexercices suivants sont done parmi les plus importants de ce document. lest esseutiel de bien connaitre les développements limités usuels et de savoir mener rapidement un calcul simple de développement limité. A cet effet, voici quelques points importants : - prévoir a priori Pordre du développement, pour limiter les calculs, 3 Scanned with CamScanner = factorser les termes prépondérants, par exemple éerre : +0(2)) = (145 +oz))” =2'(1+z+0(z)), = multiplier si besoin est les calculs interinédiaires, = ne pas oublier que 1% est une forme aussi indéterminée que 0 x oo. Les équivalents ne passent pas & Pexponentielle, plus précisément, en ely a anda 90. Pour composer, on utilise un développement asymptotique : nr dy = F(bn) = F(An + O(@n))- Diautre part, les deux relations suivantes, qui ne sont pas explicitement ‘au programme, sont souvent utiles = = Ve > 0, arctan (2)+ arctan (1/2) = #/2, = arccos (1 — 2) ~ Viz quand 2 0+. 7, Pour quels réels @ a-ton : et eh 7 8. Développement limité 4 'ordre 4 on 0 de: In(eos(z))- 9. Développement limité & Vordre 2 en 0 de: 2 @=1 10, Développement limité a Vordre 2 en 0 de: exp(e*) - 11. Développement limité & Yordre 3 en 1 de: 12, Equivalent en 0 de : 13, Limite en 0 de: 14. Limite en +00 de Scanned with CamScanner 15, Limite en +00 de: (Fann) 2 actin 2) 16. Equivalent en +oo de : e241) Te 17, Limite on 5/4 de : (tan 2)", 18, Soient a et b deux réels, avec a > 0. Equivalent en too de In in(az +8)) —In nz). 19. Soit @ dans R*. Equivalent en -+o0 de : (ch z)® = (sh 2)*. 20. Soient u et v dans R*, (aq) et (by) deux suites d’éléments de R* telles que: an" u, dy” Fv. Déterminer la limite de (4) Les exercices ci-aprés concernent l'étude asymptotique dquations & pa- ramétre. Lexistence et Vunicité des racines d'une équation s'établissent ze plus souvent en étudiant des variations; l'étude des variations permet aussi, par simple lecture du tableau, de placer wn réel par rapport aux racines d'une équation, et donc d'encadrer les racines. 21. Soit : f: RoR au ee (a) Montrer que f est une bijection de R sur R dont la réciproque f- est de classe O° (citer un théoréme précis). (b) Donner un équivalent de f-1(2) quand z -+ +00, puis un développe- ment asymptotique & deux termes. 22.(a) Sin €N*, montrer que Péquation 2" +2 = 1 posstde une unique solution +, dans Rt (b) Montrer que la suite (_) converge vers une limite £& préciser. (c) Donner un équivalent de ay — &. 23. Soit n > 3 un entier. (a) Montrer que ’équation 2%e~* = 1 d’inconnue « € R* admet exacte- ‘ment deux solutions. On les note a €t Yn AVEC Tm < Yo (b) Montrer que (y)nzs tend vers +00 et donner un équivalent de vn Scanned with CamScanner (c) Moutrer que la suite (29) converge vers une limite £ 8 préciser. (a) Donner un équivalent de tq ~ 6 24. (a) Montrer que l’équation tan x = x posséde, sin € N, une unique racine tq dans) — 4/2407, 2/2 + nat. (b) Donner un équivalent simple de zq, puis un développement asympto- Lique a trois termes. 3 Suites réelles et complexes Les points essentiels sout les suivants: - définitions de la convergence, de Ia divergence vers 00 = théoremes de limite monotone étude des suites ting = J (tn) i - théoréme de Bolzano-Weierstrass sur R et C. Le théordme de Boleano- Weierstrass et ses extensions jouent un role es sentie! en analyse. I! est important de maitriser les preuves pour les suites réelles (dichotomie) et complexes (extractions successives). 25, Trouver les z dans € tels que la suite (2")nz0 converge. 26. Autour du théoréine de Cesaro Soit (2n)nzo une suite réelle. Pour n dans N, soit = 1 wehbe (a) Montrer que si (z»)n20 converge vers le réel &, il en est de méme de (va)nzo- Que se passe-tiil si (Zn)nzo tend vers +00? (b) Donner un exemple montrant que «la» réciproque du résultat de (a) est fausse. (c) Montrer que si (r)nz0 est monotone et si (Yu)azo tend vers &, alors (2n)nz0 tend vers £. (4) Soient d un entier > 2. On suppose YneN, tuta= 2a Moutrer que (yn)n20 converge vers un nombre réel que l'on précisera. (e) On suppose YneN, t= (-1)"n. Etudier la convergence de (ys)n30- (£) On suppose WnEN, t= (=1)"Va. Etudier la convergence de (yn)n>0- Scanned with CamScanner 27. Théoréme du point fixe attractif Soit f une application de classe C' d'un intervalle I de R dans lui-méme, @ dans I un point fixe de f tel que : V@l<1, (un)nz0 une suite d’éléments de I telle que : Stn). (a) Soit k dans J)f’a)|,1[- Montrer qu’il existe a > 0 tel que f soit k- lpschitaienne sur 1M a — a,a + a]. (©) Situ est dans A [a—a,a-+a], montrer que (ts)a20 converge Vers a. Un dessin est recommandé. On notera que le résultat est local: si uo est loin de a, le comportement de (tin)nz0 peut étre trés different. WneN, tna 28. Bolzano-Weierstrass dans R Soit (z,) une suite réelle non majorée. Montrer qu'il existe une extrac- trice ¢ telle que : gin) > $00. 29. Caractérisation des suites convergentes (@) Montrer qu’une suite complexe bornée converge si et seulement si elle nadmet qu'une scule valeur d’adhéronce. (b) Montrer que cet énonoé est faux si l'on omet Mhypothése « bornée >. 380. Soit (un)nz0 une suite réelle bornée telle que Ungt = Un > 0. ‘Montrer que ensemble des valeurs d'adhérence de (tin)>0 est un inter- valle. Ind, Prendre a et deux valeurs d'adhérence avec a 0, Jan © om (6) In(th (Vin), (f) (near =n, (g) pr?* od pp est le nombre de chiffres dans l’écriture décimale de n, (i) Arccos (1-3) avec a> 0, ‘32. Convergence et somme de la série de terme général 1 21 nna ” 33. Donner un exemple de suite (tin)up1 de réels positifs ou nuls telle que la série de terme général tu, converge mais que la suite (n”Un)n>1 ne soit bomée pour aucune valeur de a dans Rt 34. On suppose que la suite (u,)u21 est décroissante et que la série de terme général uq converge. Montrer que tin = 0(1/n). Ind. Encadrer 5 Fonctions de variable réelle : continuité Les points majeurs sont les suivants : - définition des fonctions continues, caractérisation séquentielle = théoréme des valeurs intermédiaires, image continue d'un segment et application a lexistence d’extrema ; - earactérisation des fonctions continues et injectives de I dans R si I est un intervalle de R (une fonction continue de I dans R est injective si et seulement si elle est strictement monotone); - définition de l'uniforme continuité et théoréme ce Heine. 35. La plus classique des équations fonctionnelles Déterminer les applications continues f de R dans R telles que Veer’, — fle+y)= fla) +S). (a) En utilisant la densité de Q dans R. (b) En montrant que si f est solution alors f est de classe C} (« intégrer pour dériver »). Scanned with CamScanner 36. L'image d’un intervalle borné I de R par une fonction continue de I dans Rest-clle bornée? L'image d'un intervalle borné / de R par une fonction continue de R dans R est-clle bornée? 31. Bxistence de points fixes (a) Si f est une application continue de (0, 1] dans lui-méme, montrer que f aun point fixe. (b) Une application continue de R dans R a-t-elle nécessairement un point fixe? (©) Soit f : R + R continue et décroissante. Montrer que f posséde un ‘unique point fixe. 38. Existence d'un minimum global Soit f une fonction continue de R dans R tendant vers +00 en too. Montrer qu’il existe 9 dans R tel que : VWeeR, — f(z) 2 f(20). Dessin évidemment conseillé. L'idée est de se ramener & un segment en dohors duquel f > f(0) (on « attrape » Ia fonction). 39. Existe-t-il une application continue f de R dans R telle que : WeeR, fof(z)=-x? 40. Soit f une application continue et surjective de R*+ dans R. Montrer que f s’annule une infinité de fois sur Rt. 41. Donner une application continue et bornée de R* dans R non uniformé- ‘ment continue. Dire que f est uniformément continue, c'est dire que l'on peut contréler [f(2) - f(y)| par une fonction de |x ~ y| de limite nulle en 0. II suffit done, pour montrer qu'une fonction f n'est pas uniformément continue, de produire deux suites (xn) et (yn) telles que (tn Ya) tende vers 0 sans ‘que (f(2n) ~ f(Un)) tende vers 0. En se représentant géométriquement ce que ie cette condition, il n'est pas difficile d’exhiber un exemple. 42. Soit f une application uniformément continue de R+ dans R. Montrer quill existe A> et B > 0 tels que : WeeRt, — [f(a)| 0 d’uniforme continuité associé A 1. En faisant un pas de 6 en ‘abscisse, on fait un pas d’au plus 1 en ordonnée. Un dessin dit alors tout. 6 Fonction de variable réelle : dérivabilité Pour "étude a J'ordre 1, les points essentiels sont les suivants + - dérivabilité, interprétation en terme de développement limité a Vordre Let eu termes de taugente, opérations sur les fouctions dérivables; - condition nécessaire d’extremum local en un point intérieur Scanned with CamScanner «= théoréme de Rolle (qui est, avec le théoréme des valeurs intermédiaires, Toutil essentiel pour produire des points d’annulation) ; = théoreme des accroissements fini, application @ Ia variation des fonc- tions et au théoréme de la limite de la dérivée = fonctions de classe C', définition, classe C* par prolongement. Le point ci-aprés est essenticl. = Hest en général impossible de contréler f' a partir de f peut étze partout petite avec une dérivée grande en certains points. La raison en est qu‘on ne peut pas dériver les inégalits. - Bn revanche, on peut intégrer les inégalités et done contréler f & partir de f’. Dans le cas C?, on récupére f & partir de f' et de Pégalité : une fonction fle) — Heo) = [fF Le théoréme des accroissements fnis est en fait un théoréme d’intégra- tion. Sous la seule hypothése « f dérivable » (qui ne permet pas d'utiliser Tintégrale, il montre que I'hypothése Yee las, ms f(2)sM implique la conclusion m(b—a) < f(b) ~ f(a) < M(b- a). En particulier, si|f"| est majorée par M, alors f est M-lipschitzienne. Cinématique : en se déplagant a vitesse au plus égale 4 M pendant un intervalle de temps T,, on parcourt une distance inajorée par MT. Soient f et g deux fonctions de R dans R dérivables en xo. On pose : M(z) = max{f(2), 9(2)}. La fonction M est-elle dérivable en zo? 44, Soit f une fonction de [0, 1] dans R dérivable en 0 et nulle en 0. Pour n dans N°, soit “s fs wad! (3) Montrer que (tin)n>1, converge, détermincr sa limite. Ind. Borner soigneusement le reste. 45. Donner une fonction dérivable de R dans R dont la dérivée ne soit pas continue en 0. freer (i+e00(2)), z. que 'on prolouge par coutinnité en posant f(0) = 0. Montrer que f est dérivable sur R, que f admet un minimum global en 0, mais que f“ n’est de signe constant sur aucun intervalle ] - a, 0{ ou J0,a] avec a > 0. 43. 46. (a) Soit 10 Scanned with CamScanner (b) Donner un exemple de fonction de classe C' vérifiant les propriétés précédentes. 47. Contréle des annulations de f a partir de celles de f(") Soit f une fonction n fois dérivable de R dans R. On suppose que J) Stannule en exactement p points distincts de R. Majorer le nombre de Points en lesquols f s'annule. 48. Dérivation et caractére lipschitzien (a) Montrer qu’une application dérivable de R dans R est lipschitzienne sit soulement si sa dérivéo est bornée sur R. (b) Montrer que toute application de classe C1 sur un segment $ de R est lipschitzienne sur $. Les deux exercices ci-aprés illustrent le fait qu'il est possible de contro- ler f a partir de f’ et non pas inverse. On pourra se contenter de traiter Je premier sous I'hypothése f de classe C. 49. Soient A dans R, f une fonction dérivable de R* dans R telle que : £0) => Montrer que 1) 4 Soit f une fonction dérivable de R+ dans R, bornée sur R¥ et telle que 50. f(0) = 0. Montrer qu'il existe C > 0 tel que veeR*, | f(z)|< Cz. 51. Donner un exemple de fonction f de classe C? sur R*, & valeurs dans R, ” admettant une limite en +o mais telle que f’ ne tende pas vers 0 en +00. 52. Indgalités de convexité Prouver les inégalités ci-aprés : —vWreR,e*>2+1, —vreRt, Inz Soient a et 6 dans R*. Montrer : ul Scanned with CamScanner

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