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(Calvo) Exercices D'analyse 1er Cycle Scientifiqu (BookFi)
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A et V < B. Mais alors V et Urn B sont deux ouverts de B tels que B=VuWUoB) et VaUnB=Z. Comme Un B n’est pas vide, et B est connexe, on a nécessairement V = @ et U = Av B, ce qui prouve que A u B est une partie connexe de E. 117 Soient X¥ et ¥ deux espaces métriques connexes non vides, Z un espace métrique et f une application de X x ¥ dans Z. Si x est un élément de X, on désigne par f application de Y dans Z définie pour tout élément y de Y par fAy) =f Gc. 9). Si y est un élément de ¥, on désigne par f, 'application de X dans Z définie pour tout élément x de ¥ par f(x) = f(% y)- Soient (C,) et (C2) les conditions suivantes : (C,) Pour tout élément x de X la fonction f, est continue sur ¥. (C)) Mexiste un élément yo de ¥ tel que la fonction f,, soit continue sur X. ie Montrer que si les conditions (C,) et (C2) sont satisfaites, f (X x Y) est une partie connexe de Z.PROPRIETES TOPOLOGIQUES DES ESPACES METRIQUES 31 Solution 2© Montrer au moyen d’un exemple qu’il n'est pas nécessaire que les condi- tions (C,), (C2) soient satisfaites pour que f(X x Y) soit connexe dans Z. 3° Montrer au moyen d’un exemple que la condition (C,) n’est pas suffi- sante pour que f(X x Y) soit connexe dans Z. 1° Supposons que f vérifie les conditions C, et Cz. Posons pour tout élément x de X Ax = FO) UF,(X)- Comme pour tout élément x de X, la fonction f, est continue, f,(Y) est une partie connexe de Z (of: C. E., Ch. 1, § Ill, n° 13). La fonction f,, est conti- nue, donc f,,(X) est aussi une partie connexe de Z. Pour tout élément x de X ona L(G Yo) EFAV) 0 F(X) par suite A, est la réunion de deux parties connexes dont l’intersection est non vide ; on sait (of. C. E., Ch. 1, § II, n® 12) que dans ce cas A, est une partie connexe de Z. Comme F(X x Y= UI on aa fortiori i>) - yu Mais fy(X) © (Ay, donc (A,)e_x est une famille de parties connexes dont ede Pintersection est non vide. Alors f(X x Y) qui est leur réunion est une partie connexe de Z. 20 Posons X = Y = Z = [0,1]. Soit f la fonction définie pour tout élé- ment (x, y) de X x ¥ par (Ree si = xeQnr [0,1] f@y=y si xe(R—- Q)O [0,1]. Si x est rationnel, la fonction f, est la fonction constante de valeur 0 et si x est irrationnel f, est Pidentité de [0, 1] ; donc pour tout élément x de [0, 1], f, est une fonction continue. Par contre pour tout y de [0, 1], f, n’est pas continue. La fonction f ne vérifie pas (C,), pourtant f(X x Y) = 0, 1] est une partie connexe de [0, 1]. La condition « (C,) et (C,)» n'est donc pas nécessaire pour que f(X x ¥) soit connexe. 3° Posons X = ¥ = Z = 0, 1]. Soit fla fonction définie pour tout couple (x, ») de X x Y par (faze si xeQn[0,1] fyy=1 si xe(R—Q)O[O, 1].32 1.18 Solution EXERCICES D'ANALYSE Pour tout élément x de X, f, est une fonction constante donc continue sur Y. La condition (C,) est vérifige ; on a f(X x ¥)= {0,1} et f(X x ¥) n'est pas connexe dans [0, 1]. Par suite (C,) n’est pas une condition suffisante pour que f(X x ¥) soit connexe dans Z. On dit qu’un espace métrique E est connexe par arcs si et seulement si pour tout couple (x, y) d’éléments de £ il existe une fonction continue f de (0, 1] dans E telle que f(x) = 0 et f(y) = 1. 1° Montrer qu’un espace connexe par arcs est un espace connexe. 2° Considérons les parties suivantes de R? muni de la métrique habituelle : A={(@y)]x=0 et -I1o et y=sin]. Montrer que C = AU Best une partie connexe de R? qui n’est pas connexe par arcs. 30 Soit U un ouvert de espace métrique R”. Montrer que les conditions suivantes sont équivalentes : (@) U est une partie connexe par arcs. (B) U est une partie connexe. 1° Soit E un espace connexe par arcs. Supposons qu’il existe deux ouverts non vides A et B tels que E=AUB e& ANB=Q. Soient a un élément de 4 et b un élément de B. Il existe une fonction continue, de [0, I] dans E telle que (0) = a et f(1) = b. Posons T = f({0, 1}). Le: parties [7 A et I'm B sont deux ouverts non vides de I tels que T=(FAAU(E OB) et CAAA OB=B. Mais ceci est impossible car f étant continue et [0, 1] étant une partie connex: de R, la partie F =f ({0, 1}) est une partie connexe de E (cf. C. E., Ch. I § II, n° 13). L’hypothése faite est donc fausse et E est un espace connexe. 2° Remarquons d’abord que I'adhérence B de B contient A. En effet s (0, y) est un élément de A, il existe un nombre réel strictement positif z te que y = sinz et ona @ y)= Ae. (sh a Rg sin + 2k) par suite (0, y) est limite d’une suite de points de B. Alors Bn A = @ et d Pexercice 1.16 on déduit que AU B est connexe.PROPRIETES TOPOLOGIQUES DES ESPACES METRIQUES 33 Pour montggr que C n’est pas connexe par arcs, nous prouverons par l’ab- surde qu’il n’existe aucune fonction continue f de [0, 1] dans C telle que FO =a) et fl) = (6. sin} out (0, a) est un élément de A et (b, sin 1/5) un élément de B. Soit f une fonction continue de [0, 1] dans C définie pour tout nombre réel t de [0, U1 par $0) = (fC, fa) et tele que fO=O0,a) ee f= (°, sin i): Les fonctions f, et fz sont donc des fonctions continues qui vérifient pour tout réel r de [0, 1] fi) =0 ow (no #0 et f= sing): Comme f,(0) = 0 et f,(1) = b avec b > 0, il existe des éléments # de [0, I] tels que f;(1) > 0. Soit « la borne inférieure de ensemble des éléments ¢ de [0, 1] tels que f,(¢) > 0. La fonction f, étant continue on a a < bet fy(a) = 0. On a donc pour tout f strictement supérieur & IO = (no, si La fonction f étant continue on a lim £@ = (0, f.@)) mais ceci est impossible car sin (1/x) n’a pas de limite quand x tend vers 04 et par suite sin (t)) ne peut en avoir quand f tend vers a. La fonction f n’est donc pas continue et C n’est pas connexe par arcs. 3 D’aprés 1° on sait que (@) entraine (f). Montrons la réciproque. Soit U un ouvert connexe de R” et x un élément de U. Soit V ensemble des points y de U pour lesquels il existe une fonction continue f de [0, 1] dans U telle que £) = x et f(l) = y. Mest clair que V est non vide puisque x € V. Montrons dabord que V est un ouvert de U. Soit y un point de V. Comme U est ouvert, il existe un nombre réel strictement positif r tel que la boule ouverte BQ, r) de centre y et de rayon r soit contenue dans U. Soient z un élément de B(y, r), f une fonction continue de [0, 1] dans U telle que f(0) = x et f(1) =y, et ‘fia fonction définie sur [0, 1] par al si O donc lim (0) = + 00 Les applications partielles g, et g2 n’ayant pas la méme limite au point (0, 0), la fonction g n’admet pas de limite en ce point. esses 2.2 Soit f application de R? dans R définie pour chaque élément (x, y) de R? par 46,9) =lexp( ply si x #0 x x S&%yY=0 si x=0. 1 Soient 2 un nomore réel et g, la restriction de f & l'ensemble des cou- ples (x, ») de R? tels que y = Ax. Calculer la limite de g, au point (0, 0). 2© Soit y la restriction de f 2 Ja partie de R? formée des couples (x, y) tels que y = x’, Trouver Ia limite de la fonction y au point (0, 0). Solution 1° Nous avons 63,9) = 466,38) ~ 5 bexp(= 2") pour x # 0. Si 2 = 0, nous avons : lim go(x, y) = 0 (9910,0)APPLICATIONS DE R" DANS R? 37 ; a Al " et si A # 0, comme lim “31 = + co, on déduit que mel lim LV exp (— Val) 0. =o x x Nous avons done lim (x, y) = 0 pour tout nombre réel 2. 6.9700.) 2° Nous avons (x, ») = f(x, x?) = ew! pour x # 0 donc lim y@y) =e" (9900.0) Comme les restrictions —, et de f possédent des limites différentes au point (0, 0), la fonction f n’admet pas de limite en ce point. 23 Etudier la continuité au point (0, 0) des fonctions de R? dans R définies pour chaque élément (x, y) de R? par w fo, =& ote si») #©0) et fO,0) = y 3 +¥" si (9) #0) et £00) =0 v 3 x 20 g(x, y) = > x 30 h(x, y) = (? + y?) sin = f 3 Si (YOO) et hO,0)=0 x+y Solution 1° Nous avons fe y=14+ 27 i (4 OO). x+y Considérons Ia restriction de f 4 l'ensemble des éléments (x, y) de R? tels que x = y. Nous avons 2ae x)= 1+ S09) _ si x #0 et par suite lim f(x, x) = 2. Considérons maintenant Ia restriction x90) de fA Vensemble {0} x R. Comme f(0, y) = 1 si y # 0, nous avons lim f(@, y) = 1. yo38 EXERCICES D'ANALYSE La fonction f n’admet done pas de limite au point (0, 0) et n’est pas continue en ce point. 2° Nous avons “ee =axy ay Nous allons démontrer que la fonction ¢ définie sur R? — { (0, 0)} par as) = +) si y) 0,0). 2 pm oy) = yoy x? + y? est bornée, Si x = 0 et y # 0, nous axonsleny y) = 1. Si x # 0, en posant y = A, x, il vient xiii Ag oe (x, y) = 2S lx, y) ade doit Ba- atl (x, y) = FS x,y) i+ Soit w la fonction de R dans R définie pour chaque élément 4 de R par nous avons A a) = ae vw) 142? doit 1-% {Q)=—-——< ty a+?y Etudions les variations de la fonction y ; on a a © -1 1 +0 G 2 Y | v 1a a “ bo Az 1 Par suite pour tout élément (x, y) de R? — { (0, 0)} ona 3 |e@ »| <3 <25 Ia fonction y est bornée.39 APPLICATIONS DE R" DANS R? 24 Solution Nous avons done [es y) — 20,0 | =|s@»)| <21x+y1 0} par — cos yxy Gy) = 7 Soit u un nombre réel strictement positif, d’aprés la formule de TaYLoR ~ avec reste de LaGRanck il existe un nombre réel @ tel que 0 < 0 < wet cosu — 1 = u(— sin) + cos 6) = cos 0. Nous avons donc 2 w |1—cosu| 0}, nous avons done Soit ¢ un nombre réel strictement positif, alors si |x| <. et |y| 2) et soit (x, y) un élément de R? tel que N(x, y) <1, alors si p, vérifie pi=xty?, nous avons p; <1, d’oit les inégalités I~ 2 < mp) < f(y)4, nous avons | f(4) — /| A, nous ayons | /(2) — 1| < e. Par suite | u/o| > A implique | f(u/v) — 1] 4. Si x] lea Leal Jumxi . (x, Y ees Solution 16 Pour chaque élément (x, y) de R?, nous avons a an of — Gx OY) = e* sin y et By % 9) = Ecos y. Ces deux dérivées partielles sont des fonctions définies et continues sur R? done f est différentiable sur R? (cf. C. E., Ch. 2, § TV, n® 31). 2° Pour chaque élément (x, y) de R?, nous avons og -y 24 yyere Fey) = 2x07 — yx? + yee et eg ie a? ayo = AVE pels, + NE Pour les mémes raisons que précédemment, la fonction g est différentiable sur R,APPLICATIONS DE R" DANS R? 45 3° Pour chaque élément (x, y) de R? — {(0, 0)} nous avons oh (x2 + y?)-— 2x? _ y? — x? = Wi) eee eae ax (x? + yy (x? + y’ et ah —2xy Cen =—a ke. ay BE WE Les fonctions dh/ax et dh/dy sont continues sur R? — { (0, 0)}, donc la fone- tion h est différentiable sur R? — { (0, 0)}. 28 Soit « un nombre réel tel que « > 4, démontrer que la fonction réelle f définie sur R? par f(x, y) = | xy [est différentiable au point (0, 0). Solution — Désignons par |] (x, y) || la norme euclidienne (¢f: C. E., Ch. 1, § I, n° 2) dun élément (x, y) de R?, nous allons démontrer que la fonction f admet une différentielle nulle au point (0, 0), c’est-a-dire que Fy) = of & YI)- Il faut done démontrer que | xy |* = o(/(@? + y?)) autrement dit que " xy tin 1H - sli a Comme le nombre réel (| x1 — | y |)? égal & x? — 2] xy | + 9? est positif, nous avons les inégalités O<[xy|<2[xy1 4, done (x? + yy" = Vx? + yx? + AO Coit Mais lim (x? + y4)"-@ = 0 car @ — 4 > 0, done (=1-00,0) lim Ixy| cort0.0y x? + y?46 EXERCICES D'ANALYSE ce qui montre que la fonction f est différentiable au point (0, 0) et que sa diffé- rentielle en ce point est nulle. Remarque Sis Vor 20) + in a sin Bo A (x, + 08 90 9 ( + sin Go sin Bo 5, (or Yor 70) oa, Hor Yor 20) - Nous avons de méme eG in @o sin 8) ip (70» Bo» Ba) = — Fo SIN Go Sin Bo 5, (or You 20) + : ok + rosin po 008 Bo 3, (or Yor Z0) 0G ek FE (ro Or Be) = Fa 208 o 608 Ba (on Yor Z) + «ok A ak + Fo €08 Po Sin Bo 5, (Xo» Yor 20) — Y0 SiN Po Z (os Yer 20) -APPLICATIONS DE R" DANS R? 57 Par des combinaisons linéaires de ces égalités nous obtenons ok _ 0G Fy Mor Yor Zo) = COS Oy SiN Po “G_(o» B0s Po) — 7 Sin a © (1 80» 90) cos 8, cos e eee Pe. (0, Box Go) vo ok . . 0G COs Oy 0G FE Go Yor 20) = $8 Sin.9o FFs Bo Pe) + 5m ep 0» Boro) + 4 810.80 608 e6 ro Io Wo 90» Go) - singe ee ok 0G Fz Mor Yor 20) = 08 Po -G,. (For Bor Po) = Gp Wo Yor Po) 2.16 1° Soit f, la fonction réelle définie sur 2 > on) Di =R-{(yeER x+y =O} par As y= FEy- Calculer en chaque point (x, y) de D,, 5 aa Hew oh Coe on ‘9, ». 2° Méme question pour la fonction réelle f; définie sur D,=RExR par f(x, y) = y Logx. 3 Méme question pour la fonction réelle f, définie sur Dy3=R? par f(x, y) =e cos x. 49 Méme question pour la fonction réelle f, définie sur D,=RxR* par 1 5° Méme question pour la fonction réclle f; définie sur Ds=RxRi par fs(%s y) = y".58 Solution EXERCICES D’ANALYSE 1° Si (x, y) appartient 4 D,, on trouve oh =4y . ®h - %h =»), CEE emeayi axe Oper ADD? &f, 4x 7% Y) = as ay?“ wty 20 Si (x, y) appartient & D2, on trouve * -y, Mh Of, 5 x, y) = £2, y= 4; 29) = 5 ay © y= aes » Gan 3 (x,y) = 0. ey? 3° Si (x, y) appartient 4 D3, on trouve 2 2 Bo. = —ecosx; 7 (x, y= & y= -esinx x Hoan = © cos x. 4° Si (x, ») appartient & D,. on trouve Be _ 2xy_ fe _ os ea ae $0 9) = aaa 5, ap OO Bea OY ~ Ga ge! ae, Dixy) Of (5, yy = 229 “oF + 5° Si (x, y) appartient & Ds, on trouve OG, y) = (Log y)* e* 7,APPLICATIONS DE R" DANS R? 59 2.17 Soit fune fonction de R dans R définie, deux fois contindment dérivable sur R. On suppose que la dérivée seconde f” de f ne s’annule pas. Soit g une fonction de R? dans R admettant en chaque point de R? des dérivées partielles d'ordre deux. On suppose que g est harmonique, autrement dit que pour chaque élément (x, y) de R? on a og og mee” tap en= 0. Démontrer que la fonction F = fog est harmonique si ct sculement si la fonction g est une fonction constante. Solution En chaque point (x, y) de R? nous avons Fw») = ste Xe 99 et x Gy) =f’ Tes 9] # @, ¥) doi OF 7 as Pn & SE Go 9) = SLs M1 99) + 10.9) ZB 9 et oF : a - a, ay @» = S'Tee »)] (2 &, ») + S'(g(x, y)) im @y)- Comme g est harmonique on a oF ea) + a en = state 0l[(%e.9)' + (0 ») ik La fonction F sera harmonique si et seulement si pour chaque élément (x, ») de R? ona reo (Een) + (¥en) ']=0.60 EXERCICES D'ANALYSE Comme f” ne s’annule pas, F sera harmonique si ct seulement si pour chaque élément (x, y) de R? on a (en) +(#en)' =o ce qui est équivalent & oe oe _ m7? et _ a) Si la fonction g est constante, la condition (1) est satisfaite et F est harmo- nique. Réciproquement supposons la condition (1) satisfaite ; alors comme g/éx = 0, pour chaque élément (x, y) de R? on a g(x, y) = a + g(y) ob aest un nombre réel et @ une application différentiable de R dans R. Nous avons alors donc @ est constante ; par suite la fonction g est constante. 2.18 1° Montrer que la fonction f, définie sur (R°)* par 1 files 2) = SS e+ +2 est harmonique (¢f. exercice 2.17). 2° Méme question pour la fonction fz définie sur R* x R par Sule, y) = Aretg®. 3° Méme question pour la fonction réclle f, définie sur (R?)* par Sal y) = Log Vx? + y? 4° Méme question pour la fonction réelle f, définie sur R? par Ix, Y) = & cosy. Solution 1 En chaque point (x, y, z) de (R*)* on a: x nH ee ft = ve Ben d= ream OMI GETS aaAPPLICATIONS DE R” DANS R? 61 Zz @? + y? + 27°? of a (Ys Z) = a ¥2) yt et 2x? eat—2y? ve oa oh Gaya ye Berd 2, a (ys 2) = Bi fy 2 x+y — 22 F(x, y, 2) = = em) GF? hz7)7? OH 8H eh i= yt Ma oat at at 20 En chaque point (x, ») de R* x R, ona ex, y) = ra % X=a a ey wae = ey way donc 3° En chaque point (x, y) de (R2)* on a Ben y= Perea? a oF ow y= a aa 7h, ) = ee done =% , Mh 29. ire ay? 4° En chaque point (x, y) de R? ona Leo, y) =e cos y Ho, y= —etsiny a 4 a . een, y) =e cos y Aen= =e cosy62 EXERCICES D'ANALYSE donc ar) af, = of 4 Se 9, ax?” dy? 219 Soit f une fonction de R? dans R admettant des dérivées partielles d’ordre deux. Soit g la fonction de Ry x [0,2 n{ dans R? définie en posant pour chaque élément (r, 8) de Ry, x [0,2 xf g(r, 8) = (r-cos 0, r sin 6). On pose F = fog. Calculer L(g.) + 2 a L(e¢r,0) en fonction de r, 0 et des dérivées A de F. Solution — Nous avons vu (of. exercice 2.15) que pour chaque élément (r, @) de R, x [0,271 ona sin @ 6F # x (87 8) = cos oe 5 (rs 8) — 0) a OF s0 OF SE (ete. 0) = sin OFF (7.0) wot FOO). Par suite il vient , i 3 (etr, 0) = cos = {Z s onl 7 ee a es Ce o)] = wet? fen 2002 xo, a - ee & [cos (7,8) — and & | F d’oi aprés calcul et simplification & OF 2 eco 6 a 3 ((r, ) = cos? 05 (8) + snibioes 9 OO) + i 2, _ 028, 9 tintent 2 gaat oF 0) a ( E = oreo iaAPPLICATIONS DE R" DANS R? 63 Un calcul analogue nous donne a ys 2 sin @ cos @ OF SE eto.) = si? 05 0) — NE + cos? @ OF 2sin @cos@ @°F cos? @ 0?F +- 5 —— (r, 0) + — 5 8) Bo Hee aarp OM aT Tage Nous obtenons done ef oF 1 OF gaz 89) +3 La, ®)= ath OO} +t BO) * a spa 8)- 2.20 Soit a un nombre réel. On se propose de trouver toutes les fonctions réelles PS définies ct différentiables sur R &lément (x, y) de R? — { 0, 0)} a xeon tyg { (0, 0)} telles que l'on ait, pour chaque (yy) =avx + a) Soient f une fonction vérifiant la condition (1) et g la fonction de RY x [0, 2x[ dans R? définie en posant pour chaque élément (r, 6) de RY x [0, 2 xl g(r, 6) = (r-cos 0, r sin 8). Posons F = fog. Montrer que pour chaque élément (r, 6) de R% x (0, 2 xf ona F(r, 8) = ar + 90) ol g est une fonction différentiable de {0, 2 n{ dans R. En déduire toutes les solutions du probléme. Solution Nous savons (ef exercice 2. 15) que pour chaque élément (r, 0) de R% x [0, 2 7] ZL (re0s0, rsino) S cos 0 ¢r,0) E ane oo 4) Zeeose, rsin 6) = sino (, 6) + eee Fe 0.EXERCICES D'ANALYSE L%galité (1) devient done OF sin 0 6F e086 cos 0 fy *oo)| a ~ ae cos 0 OF + rsinofsin 0% (7,0) + £282 SF (0) = ar d’out apres sit = a (r, 0—) = ar et comme r 4 0 Il en résulte que pour chaque élément (r, 6) de R4 x [0, 2x[ on a F(r, 8) = ar + @(8) ott @ est une fonction réelle définie et différentiable sur [0,2 z[. Par suite pour chaque élément (x, y) de R? — { (0, 0)} on a Sy) = avx? + y? + Uy) oit y est une fonction différentiable de R? — { (0, 0)} dans R telle que yog ne dépende que de 0. Montrons maintenant que les fonctions f ainsi définies sont les solutions du probléme. Si f est une application de R? — { (0,0)} dans R définie pour chaque élé- ment (x, y) de R? — { (0, 0)} par Ly) = aN +? + 0) oi y est une application différentiable de R? — { (0,0)} dans R telle que og ne dépende que de 0, alors on a en chaque point (x, y) de R? ~ { (0, 0)} a a x, Y= = + he, Ys ti Gy) = ax oy? fax) ay vet ty de plus si x = rcos @ et y = rsin 0, ona oy sin @ ay og) 3x (7 COS 6, r sin 6) = — 30 (r, 8) ey a _ cos 0 AWoxg) By © 008 Bsr sin) = Aa (rs)