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B. CALVO, |. DOYEN A. CALVO, F BOSCHET exXercices danalyse “cycle scientifique préparation aux grandes écoles 2° Année Armand Colin _ collection W Série « Mathématiques » dirigée par André REVUZ Bernard CALVO, Jacques DOYEN Maitres-Assistants & l'Université Paris VII Adina CALVO, Frangoise BOSCHET Assistantes 4 I'Université Paris VII EXERCICES D’ANALYSE 1 Cycle, 2° Année et Spéciales MM’ LIBRAIRIE ARMAND COLIN 103, boulevard Saint-Michel, Paris 5° AVANT-PROPOS Le présent volume fait partie d’une série de recueils d’exercices & usage des étudiants en Mathématiques et Physique du premier cycle et aussi des éléves des classes préparatoires aux Grandes Ecoles. Il s’adresse plus particuligrement aux étudiants de deuxiéme année et traite des questions d’Analyse. Les exer- cices ont é€é regroupés en chapitres dont le sujet est indiqué en téte et ils sont, dans la mesure du possible, classés par ordre de difficulté croissante. On trouvera ci-aprés une table qui fournit une classification des exercices autour des themes principaux de chaque chapitre. Le dernier chapitre se com- pose de problémes d’examen dont certains ont été proposés aux concours entrée aux grandes écoles, Ecole Polytechnique et Ecole Normale Supé- rieure en particulier. ‘Nous nous référons fréquemment au Cours d’Analyse de MM. RAYMOND Coury et JAcgues Ezra (tomes 1 et 2) parus dans la méme série : par exemple f.C.E,, tome 1, Ch. 10, § III, n° 152 renvoie au numéro 152 du paragraphe III du chapitre 9 du tome I et of. C. E., Ch. 8, § I, n° 136 renvoie au numéro 136 du paragraphe I du chapitre 8 du tome 2. Nous avons extrait de cet ouvrage de nombreux exercices ; certains autres proviennent de devoirs donnés ces derniéres années en MPa la Faculté des Sciences de Paris ; nous tenons donc A remercier ici MM. RAYMOND Coury et JACQUES Ezra, et tous nos collégues, pour aide qu'ils nous ont ainsi apportée. Nos remerciements vont aussi 4 MM. ANDRE Revuz et MICHELQUEYSANNE qui nous ont proposé la rédaction de ce livre et A Ia librairie ARMAND COLIN pour le soin qu'elle a apporté & la présentation matérielle de Pouvrage. A. Catvo, B. Catvo, F. Boscuert, J. Doyen TABLE DES MATIERES Chapitre 1. Propriétés topologiques des espaces métriques .... Adhérence, intérieur, frontiére d’une partie : exercices 1.1 4 1.4 et 1.9. Espaces complets : exercices 1.6; 1.8 et 1.15. Fonctions continues : exercices 1.5; 1.8 et 1.10. Espaces compacts : exercices 1.11 4 1.15. Espaces connexes : exercices 1.16 & 1.18. Chapitre 2. Applications de Rx dans R° 35 Continuité : exercices 2.1 42.6. Différentiabilité : exercices 2.7 4 2.15 et 2.20. Dérivées partielles : exercices 2.16 & 2.19 ; 2.21 et 2.26. Etude des extremums : exercices 2.23 A 2.25. ‘Théoréme des fonctions implicites : exercices 2.27 et 2.28. Chapitre 3. Calcul différentiel extérieur. . 82 Algébre extérieure : exercices 3.1 43.3. Différentielles extéricures : exercices 3.4 3.10. Image transposée d'une forme différentielle : exercices 3.11 43.13. Champs de vecteurs : exercices 3.14 et 3.15. Chapitre 4. Intégration .. 106 Intégrales impropres : exercices 4.1 4 4.10, Intégrales doubles : exercices 4.11 4 4.16. Intégrales triples : exercices 4.17 4 4.19. Intégrales curvilignes : exercices 4.21 et 4.24. ‘Formule de Green-Riemann : exercices 4.25 et 4.26, Calculs de surfaces ct de volumes : exercices 4.20; 4.27.et 4.28. ‘Ghapitre 5. Fonctions de variable complexe .. Fonctions holomorphes : exercices 5.1 45.6. Intégration de fonctions de variable complexe : exercices Intégration par la méthode des résidus : exercices 5.11 4 7. 5.9 et 5.20. au 8 EXERCICES D'ANALYSE Chapitre 6. Séries .. 189 Séries numériques : exercices 6.1 a 6.21. Séries de fonctions : exercices 6.22 & 6.28. Séries entires : exercices 6.29 a 6.39. Séries de Fourier : exercices 6.40 a 6.43. Chapitre 7. Systémes différentiels et Equations différentielles ...-........... 237 Systémes différentiels du premier ordre : exercices 7.1 47.5. Systémes différentiels du second ordre : exercices 7.6 et 7.7. Equations différentielles linéaires & coefficients non constants : exercices 7.8 & 7.12. Chapitre 8. Problémes de synthése. -... 267 1 PROPRIETES TOPOLOGIQUES DES ESPACES METRIQUES il Soit E un espace métrique muni de la distance d. Pour toute partie X de E, on note X Padhérence de X. 1° Soit A une partie de E. Montrer que A est égale & l’intersection de toutes les parties fermées de E contenant A. = 20 Soient A et B deux parties de E telles que A < B. Montrer que Ac B. 3° Soient A et B deux parties de E. Montrer que AUB=AUB. 4° Soit A une partie de E. Montrer que l’élément x de E appartient & A si et seulement si inf d(x, a) = 0. aed Solution — 1° Soient x un élément de A et F une partie fermée de E qui contient A. Pour tout voisinage V de x ona Vin. A # Get par suite Vn A # Z, ce qui prouve que x est un élément de F. Mais F étant fermé, F = F et xe F, par suite x appartient l'intersection de tous les fermés de E contenant A. Cette intersection contient donc A. _ Réciproquement, soit x un élément qui_n’appartient pas a A. Alors il existe un ouvert U de E tel que xe U et UN A = @. Mais E — U est une partie 10 1.2 EXERCICES D'ANALYSE fermée de E telle que A c E — Uetx¢ E — U. Mexiste donc une partie fermée de E qui contient A et ne contient pas x, ce qui prouve que x n’appartient pas A intersection de tous les fermés qui contiennent A. ‘Nous avons done montré que A est égale & Pintersection de tous les fermés qui contiennent 4, ou en d'autres termes que 4 est, pour Pinclusion, le plus petit fermé qui contient A. 2° Comme B < B, on a A & B. Donec B est un fermé qui contient A et A est le plus petit fermé vérifiant cette propriété. Par suite A < B. 3° Comme 4 c A et Bc B, ona AUBCAUVB. La partie AU B est fermée comme réunion de deux fermés, et contient 4 U B ; par suite AUBCAUB. Réciproquement, comme A c AU Bet Bc AUB, le résultat de la ques- tion 2° montre que dc AUBet BCAUB, dot AUBCAUB. 4° Supposons d’abord que x soit un élément de A. Soient ¢ un nombre réel strictement positif et B(x, ¢) la boule ouverte de centre x et de rayon «. Comme BGx, 0) 0 A # @, il existe un élément a de A tel que d(x, a) < . Comme ceci est vrai pour tout nombre réel strictement positif ¢, on a inf d(x, a) = 0. aed Réciproquement, supposons que inf d(x, a) = 0. Soit V un voisinage de x ; awl par définition V contient une boule ouverte de centre x. Si r est le rayon de cette boule, il existe un élément a de A tel que d(x, a) f(A). 20 Montrer que pour toute partie A on a les inclusions suivantes : AcAcA a(A) < (A) (A) & f(A) Acad) c payed Ac aA) c fA) cA. 3° Trouver une partie A de Vespace R muni de la métrique habituelle, telle que les sept ensembles A, 4, A, a(4), fA), a(A), f(A) soient tous distinets et T’aient pas d'autres relations d"inclusion que celles énumérées & la question 2° et celles qui en résultent par transitivité. 12 EXERCICES D'ANALYSE Solution 1° Par définition «(A) est le plus grand ouvert contenu dans A, et on a Ac A. Done si A est ouvert, on a Ac a(A). De méme, f(A) est le plus petit fermé contenant A. Comme A > 4 si A est fermé, on a f(A) © A. 20 Des exercices 1.1 et 1.2 il résulte que a et B sont deux applications croissantes de Pensemble §8(Z) muni de inclusion dans lui-méme. Comme par définition A < A & A, on obtient immédiatement ° = - ° a(A) < oA) P(A) H(A) P(A)C A et A aA). Liensemble A est ouvert, done d’aprés 1° on a A < a(A). De méme, A est fermé, done (A) < A. Dvautre part a(A) = f(A) done a(A) < f(A), de plus f(A) = (A) donc a(A) < pA). 3° Posons A = (Qr]- 1,0) U1, IU I, Fu {3}. Ona A =10,1(UN, 20 A=[-1,2]u{3} aA) = = 1,20 BA) = (0, 2] (A) = JO, 20 A) = [— 1,2]. Ces ensembles sont tous différents et on vérifie aisément quils ne satisfont pas & autres relations d'inclusion que celles indiquées dans l’énoncé. 14 Soient E un espace métrique et X une partie de E. On appelle frontiére de X et on note Fr (X) l'ensemble xa (E— X) ot X désigne Padhérence de X. 1° Montrer que Fr (X) = ¥ — X ou ¥X désigne l'intérieur de X (of. exer- cice 1.2). 2° Montrer que Fr (¥) © Fr (X) et Fr (2) © Fr (X). Trouver une partie ¥ de espace métrique R telle que les trois ensembles Fr (X), Fr (X), Fr (X) soient distincts. 3° Soient A et B deux parties de E. Montrer que Fr (A UB) & Fr (A) U Fr(B). Trouver deux parties de R telles que ces deux ensembles soient distincts. PROPRIETES TOPOLOGIQUES DES ESPACES METRIQUES 13 Montrer que si les parties A et B de E sont telles que An B = @, alors Fr (AU B) = Fr (A) Fr(B). Solution 1 Soit x un élément de ¥ o (E — X). Comme x est un élément de E tout voisinage de x rencontre E — X, ce qui prouve que X n’est pas un_voisi- age de x et que x mappartient pas a ¥. Donc x est un élément de ¥ — ¥ et ona X¥nE-xXcx-k. Réciproquement soient x un élément de ¥,— ¥, et U un ouvert contenant x. Si Un E — X) était vide, Yensemble UU ¥ serait un ouvert contenu dans X et on aurait UU Fc ¥, ce qui est impossible puisque x n’appartient pas a ©. Par suite Un (E — X) # Get x est un élément de ¥n E— ¥, d’ot ¥-XeXnE- 2 OnaFr¥=¥oE— Yet FrX¥ =X¥mE—X. Comme ¥ c X, ona 7 E-XcE-X et E-XcE-X, donc FrX¥cFrX. _ Diautre part on a $e xX, Fr R= ¥— Let rex = ¥— ¥. On sait que ¥ < ¥, done Fr ¥ « Fr X. Posons ¥ = }0, If UJI, 2[ v {3}. On a alors ¥ = (0.210 (3},¥ = Jo, ro, F = (0.21. = 10.2 FrXx = {0,1,2,3},FrX = {0,2,3},FrX = (0,1,2} 3° Ona Fr(A UB) = AUBNE— (AUB) = (AU B) nN E-A)OE- B) =[AnE—- 40 E= BD) v[Bo E- AOE- B)] or E-AAE-B)cE-A ct (E-AK(E-B)CE-B 14 EXERCICES D'ANALYSE donc Fr(Au B) c (AN E— Au (BOE — B) ‘soit Fr(A u B) c Fr(A) U Fr(B). Sion pose A = [0, If et B = }0, 2Jona Fr(A)={0,1} Fr(B) = {0,2} AUB=(0,.2) Fr(AUB)={0,2} Fr(A)U Fr(B) = {0, 1,2}. Supposons maintenant que An B= & et soit x un élément de Fr (A) ; alors x appartient 4 A donc & Au B. Comme x appartient & A il n’appartient pas a B, par suite il existe un ouvert U de E tel que x € Vet Uo B= ©. Suppo- a sons que x appartienne & A U B; alors il existe un ouvert V de E tel que x eV. et Vc AUB. Posons W = UV. L’ouvert Wcontient xetona Wc AUB et WOB=QGdoneWoA et x € A. Mais ceci est impossible car x € Fr (A) donc x n’est pas dans A u Be qui prouve que xeFr(AUB) etque -Fr(4}c Fr(AUB). On démontre de méme que Fr (B) < Fr (A u B), donc Fr (A) U Fr(B) = Fr(A vu B). —— eh 16 Soient E et E’ deux espaces métriques et f une application de E dans £’. Montrer que les trois propositions suivantes sont équivalentes. (@) fest continue. (B) Pour toute partie ouverte U de E’, f~1(U) est une partie ouverte de E. () Pour toute partie fermée F de E’, f ~*(F) est une partie fermée de E. Solution lest clair que (f) et (9) sont deux propositions équivalentes car on a pour toute partie A de E’ S7ME' — A) = E- f(A). Supposons (a) vraie, et soient U un ouvert de £” et x un élément de f ~1(U). Alors U est un voisinage de f(x) et par suite il existe un voisinage V de x tel que f(V) ¢ U. Mais on a alors Vc f~*(U) ce qui prouve que f~*(U) est un voisinage de x. La partie f~1(U) étant un voisinage de chacun de ses points, est un ouvert de E. On a donc montré que (a) entraine (f). PROPRIETES TOPOLOGIQUES DES ESPACES METRIQUES 15 Supposons maintenant que (f) est vraie. Soient x un élément de E et W un voisinage de f(x). Il existe un ouvert U de £’ tel que f(x)eUet U c W. Alors f 4(U) est un ouvert de E tel que xef ~1(U) et f(f—(U)) © W. La fonction f est done continue au point x et par suite (a) est vraie. 1.6 Solution Soient E un espace métrique complet et (F,)nen une suite décroissante de parties fermées non vides de E dont le diamétre tend vers 0. On pose F = () Fy Démontrer que F est une partie non vide réduite 4 un seul élément. Pour tout entier », soit x, un élément de F,. Soit ¢ un nombre réel stricte- ment positif. Comme lim 3(F,) = 0, il existe un entier N tel que pour tout entier n supérieur & Non ait 6(F,) < e. Soient p et q deux entiers supérieurs a N. Par définition x,¢ F, et x,€ F, et comme la suite (F,),en est décrois- sante on a x, € Fy et X,€ Fy, dou Up) < HF) <€.- La suite (x,),en est donc une suite de Caucuy, et l’espace E étant complet elle admet une limite x. Si p est un entier, pour tout entier n supérieur a p, ona x,€F,; par suite x= lim x4) et xe F,. Comme F, est fermé, x € F, a+ et ceci pour tout entier p. On a donc xe () F, et F est non vide. eX Soit y un élément de F. Pour tout entier’p, les éléments x et y appartiennent A Fy» donc d(x, y) < OF) - Comme lim 6(F,) = 0, on a d(x, y) = 0 et x = y, dot. i= {fo}; 17 Soient E un espace métrique, dont la distance est notée d, F un espace métrique complet dont la distance est notée d’, A une partie de E dont Tadhé- rence A est égale 4 E, i injection canonique de A dans E et f une fonction de A dans F. 1° Soit a un élément de E. Montrer que les propositions suivantes sont équivalentes : (a) f admet une limite au point a. (8) Pour tout nombre réel strictement positif ¢, il existe un voisinage V de a tel que pour tout couple (x, y) d’éléments de V > A, on ait a'(£),f)) N ona a(S GS Od) <# et comme a(F@,fO) = fie (I$), fn) ona a(J@,f@) N et n> N on ait d(5,, 5,) N, on a a5, is) < e ce qui prouve que s = lim j(s,). 00 Done tout élément de E est limite d'une suite d’éléments de j(E), ce qui prouve que E = j(E). . a 4° Soit (yen une suite de Caucny d’éléments de E Comme E = j(E), pour tout entier il existe un élément x, de E tel que ae 1 Gn 0%) <5 Posons x = (Xen €t montrons que x est une suite de CAUCHY. Soit ¢ un nombre réel strictement positif. Il existe un entier N tel que pour tout couple (p, q) Centiers tel que p > N et g > Non ait © he et AGS) <5. Pour un tel couple on a AGO) IE) < AED, 5) + AG pp 59) + Aq) < A% pp 4) i neo St Wp i) +5 m > p, ona AG.) < SUP (ACs 1)» Ad 9 Gt. ado 9 Mey 15 Gy) < ce qui prouve que (4,),.n est une suite de CaucHY. 2° Ilest clair que @) (W(x, ») eB’ x E’)[d'(x, y) = Ox = y]. (B) (Vou EE’ x E')[d'(s y) = ay, X)]- Soient x, y, z des éléments de £’. Six = y, y = zoux a(x, 2) < sup (d's, yd’, 2). Supposons que x = (Xeon Y= Owners 2 = Geen Soient distincts deux & deux. Alors on a K(x, z) > inf (k(x, »), KO 2)) car si on avait k(x, z) < k(x, y) et k(x, z) < (y, z) on aurait , il est clair que Xara) = Vatu) = Zatz) ce qui est impossible puisque par définition xi...) % Zuyx.2~ Par conséquent ona @) (WG: y, 2) eB’ x E’ x E’) [d'(x, z) < sup [d'(x, y), a’, DI]. L’application d’ est donc une distance ultramétrique. PROPRIETES TOPOLOGIQUES DES ESPACES METRIQUES 2B Soit (Xp)pen* une suite de Caucny d’éléments de E". Pour tout entier stricte- ment posttif p, posons x, = (%p,)ren D’aprés la question 1° on a lim d'(Xp Xpa1) = 0- pote Pour tout entier strictement positif n, il existe des entiers NV tel que pour tout entier p vérifiant p > N on ait “ L Gp Xu) <5 Soit N, le plus petit de ces entiers. croissante. On a pour tout entier p supérieur a N, et tout entier k inférieur An Xp = Xpttk car d’(%p Xpy1) < Un entraine (xp) = (pri) OU K(Xp per) > Par suite on a pour tout entier p supérieur A N, et tout entier K inférieur & 7 %pk = XN + w Définissons 'élément y = (y;)rent de E’ en posant pour tout entier strictement positif i Montrons que y est la limite de la suite (x,)pens. Soit un nombre réel_stric- tement positif ; il existe un entier strictement positif n tel que I/n < ¢. Soit p un entier supérieur 4 N,. Pour tout entier inférieur & on a Th = Xr et, en tenant compte de Pégalité (1) et du fait que la suite (W,), ont est croissante Ye = Xpae- Ceci prouve que pour p > N,, ona y = x, OU k(x», y) > net par suite - I A,X) <5 <8 Ona donc bien y = lim x, et la suite de CAUCHY (x,), €. La suite (x,),.~ admet x pour limite, mais il est clair que f(x) ne peut étre la limite de la suite (f(%,))nen- 2 Soient x un élément de E et (x,),en une suite d’éléments de E telle que x= lim x,. Posons K=(U fs }u Od 28 EXERCICES D'ANALYSE ensemble K satisfait & la propriété de BOLZANO-WEIERSIRASS, car toute partie infinie de K admet le point d’accumutation x. Par suite K est un compact et la restriction de f'4 K est continue, On a alors f@) = lim f(%,)- Ceci étant vrai pour toute suite qui tend vers x, d’aprés 1° la fonction f est continue au point x. Comme ceci est vrai pour tout élément x de £, la fonction f est continue sur E. 1.15 Solution Soit E un espace métrique muni d'une distance d. Montrer que les proposi- tions suivantes sont équivalentes : (@ E est un espace compact. (B) Ecst un espace complet tel que pour tout nombre réel strictement posi- tif ¢, il existe un recouvrement fini de E par des boules ouvertes de diamétre strictement inférieur & c. Supposons (a) vraie. Soit (x),en une suite de Caucny d’éléments de E. L’espace E étant compact, Ja propriété de Botzano-WetrrstRass (¢f. C. E., Ch. I, § II, n° 10) est vraie et il existe un élément x de F et une suite (Xn ken extraite de la suite (x,),.y telle que x = lim (x,,). Soit ¢ un nombre réel ket strictement positif. 1! existe un entier NV, tel que pour tout entier p supérieur aN, onait d(x, %,,) < 5 5 et un entier Nz tel que pour tout couple (g, r) d’entiers tels que Np A et V < B. Mais alors V et Urn B sont deux ouverts de B tels que B=VuWUoB) et VaUnB=Z. Comme Un B n’est pas vide, et B est connexe, on a nécessairement V = @ et U = Av B, ce qui prouve que A u B est une partie connexe de E. 117 Soient X¥ et ¥ deux espaces métriques connexes non vides, Z un espace métrique et f une application de X x ¥ dans Z. Si x est un élément de X, on désigne par f application de Y dans Z définie pour tout élément y de Y par fAy) =f Gc. 9). Si y est un élément de ¥, on désigne par f, 'application de X dans Z définie pour tout élément x de ¥ par f(x) = f(% y)- Soient (C,) et (C2) les conditions suivantes : (C,) Pour tout élément x de X la fonction f, est continue sur ¥. (C)) Mexiste un élément yo de ¥ tel que la fonction f,, soit continue sur X. ie Montrer que si les conditions (C,) et (C2) sont satisfaites, f (X x Y) est une partie connexe de Z. PROPRIETES TOPOLOGIQUES DES ESPACES METRIQUES 31 Solution 2© Montrer au moyen d’un exemple qu’il n'est pas nécessaire que les condi- tions (C,), (C2) soient satisfaites pour que f(X x Y) soit connexe dans Z. 3° Montrer au moyen d’un exemple que la condition (C,) n’est pas suffi- sante pour que f(X x Y) soit connexe dans Z. 1° Supposons que f vérifie les conditions C, et Cz. Posons pour tout élément x de X Ax = FO) UF,(X)- Comme pour tout élément x de X, la fonction f, est continue, f,(Y) est une partie connexe de Z (of: C. E., Ch. 1, § Ill, n° 13). La fonction f,, est conti- nue, donc f,,(X) est aussi une partie connexe de Z. Pour tout élément x de X ona L(G Yo) EFAV) 0 F(X) par suite A, est la réunion de deux parties connexes dont l’intersection est non vide ; on sait (of. C. E., Ch. 1, § II, n® 12) que dans ce cas A, est une partie connexe de Z. Comme F(X x Y= UI on aa fortiori i>) - yu Mais fy(X) © (Ay, donc (A,)e_x est une famille de parties connexes dont ede Pintersection est non vide. Alors f(X x Y) qui est leur réunion est une partie connexe de Z. 20 Posons X = Y = Z = [0,1]. Soit f la fonction définie pour tout élé- ment (x, y) de X x ¥ par (Ree si = xeQnr [0,1] f@y=y si xe(R—- Q)O [0,1]. Si x est rationnel, la fonction f, est la fonction constante de valeur 0 et si x est irrationnel f, est Pidentité de [0, 1] ; donc pour tout élément x de [0, 1], f, est une fonction continue. Par contre pour tout y de [0, 1], f, n’est pas continue. La fonction f ne vérifie pas (C,), pourtant f(X x Y) = 0, 1] est une partie connexe de [0, 1]. La condition « (C,) et (C,)» n'est donc pas nécessaire pour que f(X x ¥) soit connexe. 3° Posons X = ¥ = Z = 0, 1]. Soit fla fonction définie pour tout couple (x, ») de X x Y par (faze si xeQn[0,1] fyy=1 si xe(R—Q)O[O, 1]. 32 1.18 Solution EXERCICES D'ANALYSE Pour tout élément x de X, f, est une fonction constante donc continue sur Y. La condition (C,) est vérifige ; on a f(X x ¥)= {0,1} et f(X x ¥) n'est pas connexe dans [0, 1]. Par suite (C,) n’est pas une condition suffisante pour que f(X x ¥) soit connexe dans Z. On dit qu’un espace métrique E est connexe par arcs si et seulement si pour tout couple (x, y) d’éléments de £ il existe une fonction continue f de (0, 1] dans E telle que f(x) = 0 et f(y) = 1. 1° Montrer qu’un espace connexe par arcs est un espace connexe. 2° Considérons les parties suivantes de R? muni de la métrique habituelle : A={(@y)]x=0 et -I1o et y=sin]. Montrer que C = AU Best une partie connexe de R? qui n’est pas connexe par arcs. 30 Soit U un ouvert de espace métrique R”. Montrer que les conditions suivantes sont équivalentes : (@) U est une partie connexe par arcs. (B) U est une partie connexe. 1° Soit E un espace connexe par arcs. Supposons qu’il existe deux ouverts non vides A et B tels que E=AUB e& ANB=Q. Soient a un élément de 4 et b un élément de B. Il existe une fonction continue, de [0, I] dans E telle que (0) = a et f(1) = b. Posons T = f({0, 1}). Le: parties [7 A et I'm B sont deux ouverts non vides de I tels que T=(FAAU(E OB) et CAAA OB=B. Mais ceci est impossible car f étant continue et [0, 1] étant une partie connex: de R, la partie F =f ({0, 1}) est une partie connexe de E (cf. C. E., Ch. I § II, n° 13). L’hypothése faite est donc fausse et E est un espace connexe. 2° Remarquons d’abord que I'adhérence B de B contient A. En effet s (0, y) est un élément de A, il existe un nombre réel strictement positif z te que y = sinz et ona @ y)= Ae. (sh a Rg sin + 2k) par suite (0, y) est limite d’une suite de points de B. Alors Bn A = @ et d Pexercice 1.16 on déduit que AU B est connexe. PROPRIETES TOPOLOGIQUES DES ESPACES METRIQUES 33 Pour montggr que C n’est pas connexe par arcs, nous prouverons par l’ab- surde qu’il n’existe aucune fonction continue f de [0, 1] dans C telle que FO =a) et fl) = (6. sin} out (0, a) est un élément de A et (b, sin 1/5) un élément de B. Soit f une fonction continue de [0, 1] dans C définie pour tout nombre réel t de [0, U1 par $0) = (fC, fa) et tele que fO=O0,a) ee f= (°, sin i): Les fonctions f, et fz sont donc des fonctions continues qui vérifient pour tout réel r de [0, 1] fi) =0 ow (no #0 et f= sing): Comme f,(0) = 0 et f,(1) = b avec b > 0, il existe des éléments # de [0, I] tels que f;(1) > 0. Soit « la borne inférieure de ensemble des éléments ¢ de [0, 1] tels que f,(¢) > 0. La fonction f, étant continue on a a < bet fy(a) = 0. On a donc pour tout f strictement supérieur & IO = (no, si La fonction f étant continue on a lim £@ = (0, f.@)) mais ceci est impossible car sin (1/x) n’a pas de limite quand x tend vers 04 et par suite sin (t)) ne peut en avoir quand f tend vers a. La fonction f n’est donc pas continue et C n’est pas connexe par arcs. 3 D’aprés 1° on sait que (@) entraine (f). Montrons la réciproque. Soit U un ouvert connexe de R” et x un élément de U. Soit V ensemble des points y de U pour lesquels il existe une fonction continue f de [0, 1] dans U telle que £) = x et f(l) = y. Mest clair que V est non vide puisque x € V. Montrons dabord que V est un ouvert de U. Soit y un point de V. Comme U est ouvert, il existe un nombre réel strictement positif r tel que la boule ouverte BQ, r) de centre y et de rayon r soit contenue dans U. Soient z un élément de B(y, r), f une fonction continue de [0, 1] dans U telle que f(0) = x et f(1) =y, et ‘fia fonction définie sur [0, 1] par al si O donc lim (0) = + 00 Les applications partielles g, et g2 n’ayant pas la méme limite au point (0, 0), la fonction g n’admet pas de limite en ce point. esses 2.2 Soit f application de R? dans R définie pour chaque élément (x, y) de R? par 46,9) =lexp( ply si x #0 x x S&%yY=0 si x=0. 1 Soient 2 un nomore réel et g, la restriction de f & l'ensemble des cou- ples (x, ») de R? tels que y = Ax. Calculer la limite de g, au point (0, 0). 2© Soit y la restriction de f 2 Ja partie de R? formée des couples (x, y) tels que y = x’, Trouver Ia limite de la fonction y au point (0, 0). Solution 1° Nous avons 63,9) = 466,38) ~ 5 bexp(= 2") pour x # 0. Si 2 = 0, nous avons : lim go(x, y) = 0 (9910,0) APPLICATIONS DE R" DANS R? 37 ; a Al " et si A # 0, comme lim “31 = + co, on déduit que mel lim LV exp (— Val) 0. =o x x Nous avons done lim (x, y) = 0 pour tout nombre réel 2. 6.9700.) 2° Nous avons (x, ») = f(x, x?) = ew! pour x # 0 donc lim y@y) =e" (9900.0) Comme les restrictions —, et de f possédent des limites différentes au point (0, 0), la fonction f n’admet pas de limite en ce point. 23 Etudier la continuité au point (0, 0) des fonctions de R? dans R définies pour chaque élément (x, y) de R? par w fo, =& ote si») #©0) et fO,0) = y 3 +¥" si (9) #0) et £00) =0 v 3 x 20 g(x, y) = > x 30 h(x, y) = (? + y?) sin = f 3 Si (YOO) et hO,0)=0 x+y Solution 1° Nous avons fe y=14+ 27 i (4 OO). x+y Considérons Ia restriction de f 4 l'ensemble des éléments (x, y) de R? tels que x = y. Nous avons 2ae x)= 1+ S09) _ si x #0 et par suite lim f(x, x) = 2. Considérons maintenant Ia restriction x90) de fA Vensemble {0} x R. Comme f(0, y) = 1 si y # 0, nous avons lim f(@, y) = 1. yo 38 EXERCICES D'ANALYSE La fonction f n’admet done pas de limite au point (0, 0) et n’est pas continue en ce point. 2° Nous avons “ee =axy ay Nous allons démontrer que la fonction ¢ définie sur R? — { (0, 0)} par as) = +) si y) 0,0). 2 pm oy) = yoy x? + y? est bornée, Si x = 0 et y # 0, nous axonsleny y) = 1. Si x # 0, en posant y = A, x, il vient xiii Ag oe (x, y) = 2S lx, y) ade doit Ba- atl (x, y) = FS x,y) i+ Soit w la fonction de R dans R définie pour chaque élément 4 de R par nous avons A a) = ae vw) 142? doit 1-% {Q)=—-——< ty a+?y Etudions les variations de la fonction y ; on a a © -1 1 +0 G 2 Y | v 1a a “ bo Az 1 Par suite pour tout élément (x, y) de R? — { (0, 0)} ona 3 |e@ »| <3 <25 Ia fonction y est bornée. 39 APPLICATIONS DE R" DANS R? 24 Solution Nous avons done [es y) — 20,0 | =|s@»)| <21x+y1 0} par — cos yxy Gy) = 7 Soit u un nombre réel strictement positif, d’aprés la formule de TaYLoR ~ avec reste de LaGRanck il existe un nombre réel @ tel que 0 < 0 < wet cosu — 1 = u(— sin) + cos 6) = cos 0. Nous avons donc 2 w |1—cosu| 0}, nous avons done Soit ¢ un nombre réel strictement positif, alors si |x| <. et |y| 2) et soit (x, y) un élément de R? tel que N(x, y) <1, alors si p, vérifie pi=xty?, nous avons p; <1, d’oit les inégalités I~ 2 < mp) < f(y) 4, nous avons | f(4) — /| A, nous ayons | /(2) — 1| < e. Par suite | u/o| > A implique | f(u/v) — 1] 4. Si x] lea Leal Jumxi. (x, Y ees Solution 16 Pour chaque élément (x, y) de R?, nous avons a an of — Gx OY) = e* sin y et By % 9) = Ecos y. Ces deux dérivées partielles sont des fonctions définies et continues sur R? done f est différentiable sur R? (cf. C. E., Ch. 2, § TV, n® 31). 2° Pour chaque élément (x, y) de R?, nous avons og -y 24 yyere Fey) = 2x07 — yx? + yee et eg ie a? ayo = AVE pels, + NE Pour les mémes raisons que précédemment, la fonction g est différentiable sur R, APPLICATIONS DE R" DANS R? 45 3° Pour chaque élément (x, y) de R? — {(0, 0)} nous avons oh (x2 + y?)-— 2x? _ y? — x? = Wi) eee eae ax (x? + yy (x? + y’ et ah —2xy Cen =—a ke. ay BE WE Les fonctions dh/ax et dh/dy sont continues sur R? — { (0, 0)}, donc la fone- tion h est différentiable sur R? — { (0, 0)}. 28 Soit « un nombre réel tel que « > 4, démontrer que la fonction réelle f définie sur R? par f(x, y) = | xy [est différentiable au point (0, 0). Solution — Désignons par |] (x, y) || la norme euclidienne (¢f: C. E., Ch. 1, § I, n° 2) dun élément (x, y) de R?, nous allons démontrer que la fonction f admet une différentielle nulle au point (0, 0), c’est-a-dire que Fy) = of & YI)- Il faut done démontrer que | xy |* = o(/(@? + y?)) autrement dit que " xy tin 1H - sli a Comme le nombre réel (| x1 — | y |)? égal & x? — 2] xy | + 9? est positif, nous avons les inégalités O<[xy|<2[xy1 4, done (x? + yy" = Vx? + yx? + AO Coit Mais lim (x? + y4)"-@ = 0 car @ — 4 > 0, done (=1-00,0) lim Ixy| cort0.0y x? + y? 46 EXERCICES D'ANALYSE ce qui montre que la fonction f est différentiable au point (0, 0) et que sa diffé- rentielle en ce point est nulle. Remarque Sis Vor 20) + in a sin Bo A (x, + 08 90 9 ( + sin Go sin Bo 5, (or Yor 70) oa, Hor Yor 20) - Nous avons de méme eG in @o sin 8) ip (70» Bo» Ba) = — Fo SIN Go Sin Bo 5, (or You 20) + : ok + rosin po 008 Bo 3, (or Yor Z0) 0G ek FE (ro Or Be) = Fa 208 o 608 Ba (on Yor Z) + «ok A ak + Fo €08 Po Sin Bo 5, (Xo» Yor 20) — Y0 SiN Po Z (os Yer 20) - APPLICATIONS DE R" DANS R? 57 Par des combinaisons linéaires de ces égalités nous obtenons ok _ 0G Fy Mor Yor Zo) = COS Oy SiN Po “G_(o» B0s Po) — 7 Sin a © (1 80» 90) cos 8, cos e eee Pe. (0, Box Go) vo ok . . 0G COs Oy 0G FE Go Yor 20) = $8 Sin.9o FFs Bo Pe) + 5m ep 0» Boro) + 4 810.80 608 e6 ro Io Wo 90» Go) - singe ee ok 0G Fz Mor Yor 20) = 08 Po -G,. (For Bor Po) = Gp Wo Yor Po) 2.16 1° Soit f, la fonction réelle définie sur 2 > on) Di =R-{(yeER x+y =O} par As y= FEy- Calculer en chaque point (x, y) de D,, 5 aa Hew oh Coe on ‘9, ». 2° Méme question pour la fonction réelle f; définie sur D,=RExR par f(x, y) = y Logx. 3 Méme question pour la fonction réelle f, définie sur Dy3=R? par f(x, y) =e cos x. 49 Méme question pour la fonction réelle f, définie sur D,=RxR* par 1 5° Méme question pour la fonction réclle f; définie sur Ds=RxRi par fs(%s y) = y". 58 Solution EXERCICES D’ANALYSE 1° Si (x, y) appartient 4 D,, on trouve oh =4y . ®h - %h =»), CEE emeayi axe Oper ADD? &f, 4x 7% Y) = as ay?“ wty 20 Si (x, y) appartient & D2, on trouve * -y, Mh Of, 5 x, y) = £2, y= 4; 29) = 5 ay © y= aes » Gan 3 (x,y) = 0. ey? 3° Si (x, y) appartient 4 D3, on trouve 2 2 Bo. = —ecosx; 7 (x, y= & y= -esinx x Hoan = © cos x. 4° Si (x, ») appartient & D,. on trouve Be _ 2xy_ fe _ os ea ae $0 9) = aaa 5, ap OO Bea OY ~ Ga ge! ae, Dixy) Of (5, yy = 229 “oF + 5° Si (x, y) appartient & Ds, on trouve OG, y) = (Log y)* e* 7, APPLICATIONS DE R" DANS R? 59 2.17 Soit fune fonction de R dans R définie, deux fois contindment dérivable sur R. On suppose que la dérivée seconde f” de f ne s’annule pas. Soit g une fonction de R? dans R admettant en chaque point de R? des dérivées partielles d'ordre deux. On suppose que g est harmonique, autrement dit que pour chaque élément (x, y) de R? on a og og mee” tap en= 0. Démontrer que la fonction F = fog est harmonique si ct sculement si la fonction g est une fonction constante. Solution En chaque point (x, y) de R? nous avons Fw») = ste Xe 99 et x Gy) =f’ Tes 9] # @, ¥) doi OF 7 as Pn & SE Go 9) = SLs M1 99) + 10.9) ZB 9 et oF : a - a, ay @» = S'Tee »)] (2 &, ») + S'(g(x, y)) im @y)- Comme g est harmonique on a oF ea) + a en = state 0l[(%e.9)' + (0 ») ik La fonction F sera harmonique si et seulement si pour chaque élément (x, ») de R? ona reo (Een) + (¥en) ']=0. 60 EXERCICES D'ANALYSE Comme f” ne s’annule pas, F sera harmonique si ct seulement si pour chaque élément (x, y) de R? on a (en) +(#en)' =o ce qui est équivalent & oe oe _ m7? et _ a) Si la fonction g est constante, la condition (1) est satisfaite et F est harmo- nique. Réciproquement supposons la condition (1) satisfaite ; alors comme g/éx = 0, pour chaque élément (x, y) de R? on a g(x, y) = a + g(y) ob aest un nombre réel et @ une application différentiable de R dans R. Nous avons alors donc @ est constante ; par suite la fonction g est constante. 2.18 1° Montrer que la fonction f, définie sur (R°)* par 1 files 2) = SS e+ +2 est harmonique (¢f. exercice 2.17). 2° Méme question pour la fonction fz définie sur R* x R par Sule, y) = Aretg®. 3° Méme question pour la fonction réclle f, définie sur (R?)* par Sal y) = Log Vx? + y? 4° Méme question pour la fonction réelle f, définie sur R? par Ix, Y) = & cosy. Solution 1 En chaque point (x, y, z) de (R*)* on a: x nH ee ft = ve Ben d= ream OMI GETS aa APPLICATIONS DE R” DANS R? 61 Zz @? + y? + 27°? of a (Ys Z) = a ¥2) yt et 2x? eat—2y? ve oa oh Gaya ye Berd 2, a (ys 2) = Bi fy 2 x+y — 22 F(x, y, 2) = = em) GF? hz7)7? OH 8H eh i= yt Ma oat at at 20 En chaque point (x, ») de R* x R, ona ex, y) = ra % X=a a ey wae = ey way donc 3° En chaque point (x, y) de (R2)* on a Ben y= Perea? a oF ow y= a aa 7h, ) = ee done =% , Mh 29. ire ay? 4° En chaque point (x, y) de R? ona Leo, y) =e cos y Ho, y= —etsiny a 4 a . een, y) =e cos y Aen= =e cosy 62 EXERCICES D'ANALYSE donc ar) af, = of 4 Se 9, ax?” dy? 219 Soit f une fonction de R? dans R admettant des dérivées partielles d’ordre deux. Soit g la fonction de Ry x [0,2 n{ dans R? définie en posant pour chaque élément (r, 8) de Ry, x [0,2 xf g(r, 8) = (r-cos 0, r sin 6). On pose F = fog. Calculer L(g.) + 2 a L(e¢r,0) en fonction de r, 0 et des dérivées A de F. Solution — Nous avons vu (of. exercice 2.15) que pour chaque élément (r, @) de R, x [0,271 ona sin @ 6F # x (87 8) = cos oe 5 (rs 8) — 0) a OF s0 OF SE (ete. 0) = sin OFF (7.0) wot FOO). Par suite il vient , i 3 (etr, 0) = cos = {Z s onl 7 ee a es Ce o)] = wet? fen 2002 xo, a - ee & [cos (7,8) — and & | F d’oi aprés calcul et simplification & OF 2 eco 6 a 3 ((r, ) = cos? 05 (8) + snibioes 9 OO) + i 2, _ 028, 9 tintent 2 gaat oF 0) a ( E = oreo ia APPLICATIONS DE R" DANS R? 63 Un calcul analogue nous donne a ys 2 sin @ cos @ OF SE eto.) = si? 05 0) — NE + cos? @ OF 2sin @cos@ @°F cos? @ 0?F +- 5 —— (r, 0) + — 5 8) Bo Hee aarp OM aT Tage Nous obtenons done ef oF 1 OF gaz 89) +3 La, ®)= ath OO} +t BO) * a spa 8)- 2.20 Soit a un nombre réel. On se propose de trouver toutes les fonctions réelles PS définies ct différentiables sur R &lément (x, y) de R? — { 0, 0)} a xeon tyg { (0, 0)} telles que l'on ait, pour chaque (yy) =avx + a) Soient f une fonction vérifiant la condition (1) et g la fonction de RY x [0, 2x[ dans R? définie en posant pour chaque élément (r, 6) de RY x [0, 2 xl g(r, 6) = (r-cos 0, r sin 8). Posons F = fog. Montrer que pour chaque élément (r, 6) de R% x (0, 2 xf ona F(r, 8) = ar + 90) ol g est une fonction différentiable de {0, 2 n{ dans R. En déduire toutes les solutions du probléme. Solution Nous savons (ef exercice 2. 15) que pour chaque élément (r, 0) de R% x [0, 2 7] ZL (re0s0, rsino) S cos 0 ¢r,0) E ane oo 4) Zeeose, rsin 6) = sino (, 6) + eee Fe 0. EXERCICES D'ANALYSE L%galité (1) devient done OF sin 0 6F e086 cos 0 fy *oo)| a ~ ae cos 0 OF + rsinofsin 0% (7,0) + £282 SF (0) = ar d’out apres sit = a (r, 0—) = ar et comme r 4 0 Il en résulte que pour chaque élément (r, 6) de R4 x [0, 2x[ on a F(r, 8) = ar + @(8) ott @ est une fonction réelle définie et différentiable sur [0,2 z[. Par suite pour chaque élément (x, y) de R? — { (0, 0)} on a Sy) = avx? + y? + Uy) oit y est une fonction différentiable de R? — { (0, 0)} dans R telle que yog ne dépende que de 0. Montrons maintenant que les fonctions f ainsi définies sont les solutions du probléme. Si f est une application de R? — { (0,0)} dans R définie pour chaque élé- ment (x, y) de R? — { (0, 0)} par Ly) = aN +? + 0) oi y est une application différentiable de R? — { (0,0)} dans R telle que og ne dépende que de 0, alors on a en chaque point (x, y) de R? ~ { (0, 0)} a a x, Y= = + he, Ys ti Gy) = ax oy? fax) ay vet ty de plus si x = rcos @ et y = rsin 0, ona oy sin @ ay og) 3x (7 COS 6, r sin 6) = — 30 (r, 8) ey a _ cos 0 AWoxg) By © 008 Bsr sin) = Aa (rs)

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