LES birder AU Rea)
“8 an er ee
Rétro : Phantom of the at id
iFSUNOS en ae)
Rédaction, Administration : 49, rue de La
Rochefoucauld - 75009 Paris
ee erate
SSN Ss eet ne eae ces
COMITE DE REDACTION: Bertrand Collette, Yves
Re te eer
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Fabrice Delauré Bill George, Pierre Lev, Pierre Pattin, Carlo
eae ere et a
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Archives MAD MOVIES.
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LA FORTERESSE NOIRE
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SOMMAIRE
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NOTULES LUNAIRES
Pers el geo
LA RUBRIQUE DU CINE-FAN, Maquillages
ENO Cos
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Impression : SIEP ~ Distribution: NMP.P.
Pree eerste a eae
Recess ard
pierce nu keen
Photos de couverture (1) GEEK MAGGOT BINGO hour & gauche), SLEEPAWAY CAMP (bas & gauche), maqullage d'Ed French nspiré d'une
bistoire de Stephen King (Haut & droite, PHANTOM OF THE PARADISE (bos & droite), (2) Deborah Harry ot James Woods dans
PALL aolLe voyage fantastique ou [a rencontre d'un
utr type » est une émission de radio qui passe
{ous es samedi de 19 heures 320 heures sr Ai
Ure, 88.8 Mhz das la region de Montpelier, et
(cle le fantasti et Is SF
PE incne a remry
= i
he La
SU ee
Le festival de Porto est drow du 3 au 22
iver 1964 Por ls guntitme fb cette ve
levine aut Bed Gna antasque au Por:
{ual Au mera de cfte année on tal fa
ls tales, The ctx House oe fog shadows
te domes comb, Acie Ros, Woler Ls demere
Sager The tora! mas a ek ase
ce eke eco
Sin que a chose dun aur monde (5S et wa
Kedah a zone Foureun
exergue car c'
mation la plus futile de cette
meme torride
ro, on se croirait
‘sa carriére de maquilleur aux
U.S.A. Heureusement que
tout ceci n'est que du cinéma!
David Cronenberg fait tres
Le grand prc échut& Le cer combat Bsn)
Sint que fa meleure easton Le prs inter
pretation mascaline 4 Pc, Cshing Le et Car
ebec oe ea eal reer
teller actce: Amie Duperey dan cslemon
{Ln isl abt glement eps des ees
Spica), Outs! requt le pet special du jury
‘ht quel prix dela rique Le pix du pubic
coma or derail en
Spec Fantasporto fut déceme 3 un pays pour
(eS ace
Coninsons le demier combat Tes ar.
= MONSTER BS N33 vient de paar, 84 pages
ct couverture couleur. On y pare des ordnateurs
fous au cinéma, de James Bond, du festival du
Rex, de Victor Mature, de video et méme de la
‘maniere dont on peut se le procure 25 F3.No
bert Mouter, 34 bis, route dOivet 45100
deans
~Si vous aver le niveau bac et Fenvie de vous
rancher sla photo, le montage la ido, pas
‘sezdoncle concours de Université de Provence,
Centre Saint Charles, place Victor Hugo 13331
Marseile cedex 3. Date des estes: sland 30
ave au judi 3 mal inelus. Good luck.
= On arecu SCARFACE, petit ne de cin fantas-
tique qui nous pare de Brian de Palma (eh ou,
de Tight Zane, Night Dreams, The Fourth Man de
Video et méme dim st Ee. On env 6 3
CChistophe Ecofet,3 rue de la Républque 06600
‘Antibes et on attend,
‘= Seacon rest pas une marque de whisky mais
ben ire dea prochaine convention mondiale
ide Science-ction qui se tendra& Brighton di 20
{423 ave de cette année, hotel Metropole. Le
responsable pour la France en est Jean-Paul Cro-
rus, BP 318 12003 Rode.
~ Du cote de ive, sur RBL95 FM, tousleseudis
1.22 heures sévit €L'nnommable show de Wir
met de son couvre. L’équipe
de MAD MOVIES Iui a done
rd a Avo-
jement tout
avoué. Il faut dire que nous
avions des preuves flagrantes
en main.
Denis Tréhin livre le tro
le prochain MAD.
Sed Scanner». Isai une emission consacrée
av cinéma fantastique et Paventore particubére-
‘ment branche sur ls effets specious
= Carlo Vanzina nous lve \)tee, prodait pa a
Tris Fim et dstibue parla célébre Tanus sagt
«un gallo a li Dario Argento premitre maniere
(qui sera interprétée par Carole Bouquet, Jobn
Steiner et Gabriele Tt
Pour le reste vous retrouve-
rez les rubriques habituelles,
comme on dit, avec au som:
met pas mal de nouveaux
films dans la partie « Avant-
premiére> et puis notre nou-
veau Captain Vi
supprime
mesure...) ser
viewx routier du fanzinat en
général et de MAD MOVIES
en particulier. Nous sommes
tous extrémement ému:
Que dire de
‘stirement capa.
bles de faire encore pire. Ren:
dez-vous done au prochain
numéro oat 'on se mettra tous
sur notre trente et um So
Ions.
Jean-Pierre PUTTERS~Chez Failig, parution du bouguin
@’un denos camarades sur Mario Bava.
Pascal Martinet nous plonge avec
talent dans univers fou de « Liesthéee
écadent et vénénoux de Vangoisse
‘Allitaliana ». Fimographie, bibliogra-
hie, nombreuses photos et tous les
{films du maitre dans ost owwrage indie.
pensable. 48 F.
~Une nouvelle revue, OPTION, vient de
naltre. Elle est éditée par « Collectif
Selenee-flotion » ot se consacre a la SF
et au fantastiquelitteraires, Nouvelles,
articles, dessins, illustrations... unc
potion idéale pour expression ot
Pespace imaginaire, Lexemplaire
21,90 (frais d'envoi compris). Régle-
ment & Laurent Pfeiffer, 2 rue Fink
‘matt 67000 Strasbourg.
=Le tome $ de «Sou au monde dans lo
western italien» de Gian Lhassa et
Michel Lequeux vient de paraitre. IL
slagit d'un «dictionnalre du western
italien » auguel il sera bien utile de se
reporter lors de la parution du second
volume (eh out, 16 troisi¢me parait
avant le second...). Dans cette presente
ivralson, on trouvera tous les acteurs,
réalisateurs, sconaristes, caméramen,
‘musiciens du genre ainsi que lours
Pseudonymes usuels. Un index des
{Fils eltés clot le ivre en beaute, A lire
obligatoirement pour les amateurs. On
commande a Jean-Claude Lequeux, 26
rue de la Brasserie 1050 Bruxelles Bel-
Bique. 480 F belges (port compris.
~SUDDEN IMPACT livre son promier
‘uméro. Un nouveau zine consacré ast
cinéma fantastique avec notamment
es dossiers sur la serie Space 1000,
‘Avoriaz 84, la vidéo ot les films récem.
‘ment sortis en salles. On commande
SR. Calonge, La super Rouviére BO, 83,
Ba du Redon 13000 Marsoille. 15 F que
a coate,
=Dans le nouveau Lucio Fulet, I guer
ori detanno 2072, Rome a enfin recor-
quis son empire et cecl grace dune sup-
prématic informatique et tolévisuelle.
‘La WBC, une multinationale aux pou-
volrs limites, organise de nouveau
combats de gladiateurs pour une
audience mondiale. S'inspirant 4 la
fois de Mad Max 2, do La coursa dla mort
de Fan 2000 et de Rollerball, oe I guerrieri
@eltsnno 2072 nous promet de beaux
combats et de savoureuses cascads
(es trois photos de corto page)
=Crest officiel: te prochain Carpenter
sera Starman, histoire dun extrater-
Festre égagé sur terre: mis en chantier
‘dos 82, le projet avait éxé anmulé du fait
Gola sortie aT.
James Bond contre Mister Di Eh out,
Jombohant » de Froma view toa ll» ne
serait autre que le « thin white duke >
himself, David Bowie, Let's Dance 007..
~Fanatiques de Stephen King, prépa-
rez-vous a une avalanche @horrour?
autour le plus adapté de ces derniéres
années va publier consécutivement
The talisman, Skeleton crew (recuell de
nouvelles), 1t, The oannibale, The tom:
‘mykaoekors et The napkins par la méme
‘occasion, vous connaissez ainsi los
titres des prochains monuments du
cindma fantastique
~Tout les lund, de 14h 4 18m, sur Fre
quence Libre, Vémission la plus terri
Sante jamais diffusée sur les onde:
THRILLER! Une heure d’harreur indi.
cible dans les méandres du cinema fan-
tastique en compagnie de Bertrand
Collette (dies Fianommable et Lucas
Balbo («le maitre Capello de
Vangoisse»), bien connus pour leurs
sombres activites dans le cadre de
Thonorable Mad Movies.
~Aprés Indiana Jones et Jo temple de la
mort, Steven Splelberg enchaines
directement sur le hyper top seeret BT
TL Unique réevélation ayant peret: Ia
gargoullle extraterrestre revient ef
Donne compagnie.
~ Congo, le bouquin « grande aventure »
{de Michel Crichton, devrait finalement
Sire porte 4 eran par son auteur,
an de Palma ayant abandonné Vidée
de le réaliser... Pour se consacrer & la
Pre-production de son prochain film
ineitulé Fire et se situant dans les
zmailieux du rook and roll (Travolta en
‘sera la vedette: ale, ale, aie!)
David Cronenberg, suite au succes
innattendu de the dead zone, devrait
mettre on chantier pour De Laurentiis
son Frankonstein envisagé depuis pl
‘leurs années.
Le socond volet de la saga des avencu-
Fes de Conan, Conan lo voloursortira aux
USA le 16 juillet prochain; tourns prin-
cipalement au Mexique, on retrouve
Gans la distribution limposant Arnold
Schwarzonneger flanqué de Grace Jone
(dans le role de Y'amazone Zula), Wilt
Chamberlain et Sarah Douglas (a@ja vu
dans Superman ID.
~Aprés avoir fait mourir le Vuleain M.
Spock dans Star Trok I la coltre de
‘Khan, on raconte que les seénaristes dit
troisidme volot (Ia search of spock liqus-
deraiont par la méme occasion tous los
membres de 'équipage original; alors
bblentét, Star Trak 1V'"A la Hochareho de
Tonterprise ??
= Griice aux courageux efforts deT'infs
gable compagnie « Arts et Mélodies »
(iseributeurs du nulllssime Seyker),
Rous aurons le doux plaisir de contom:
pler enfin 'immortel Motalstorn de
Charles Band, lamentable sous produit
indéfinissable exploitant la mode relief
sans autre innovations, Attention!
Tattaque est pour juin...
Le producteur/scénariste/réalisateur
es Chapean melon ot bottes decuir, Brian
Clemens, envisageralt de tourner un
long méizage tire de la célébre sérle.
‘Tiere de production: Rovenge of the
avengers, driginal n'est ee pas?
~ Sylvester Stallone a été contacté par
les fréres Salitind pour reprenare Ie
rOle de Superman, Isissé vacant par
‘Christopher Reeves!
On reparierait dans les studios cana
Giens d'une adaptation fidele une
venture de Bob Morane contre son en-
znemi oriental 'Ombre Jauno. Titre: Le
talisman do Tombre jauno, les noms de
Gérard Lanvin (Morane), E. Mitchel
(Gallantine) et Yul Brinner (Ming) ont
‘steavancé..
~ Day of the dead, 1 conclusion de la tri
logic zombiesquo de Georges Romero
sera centré autour d'un groupe de per-6
sonnages sans scruples utilisant tes
morts-vivants comme leurs esclaves,
seul probléme: celui de leur nourri-
Aprés s'éere fait un pou oublier des
amateurs, Wes Craven nous revient en
force avec un nouveau thriller d'epou-
vance: Nightmare Oa Elm Strost et aussi
comme nous vous l'avions deja
annoneé, la suite attendue de The Hils
Have Byes.
=e nouveau film de Michael
Wadieigh (Wolfen) présente une now
volle race de super-hommes nommée
Hyper Sapien et qui peut loisir lire les
pensées, prévoir Vavenir, changer les
couleurs, et déterminer leur propre
Se héu desu INS
oy
The Sins Of Dorian Gray est une now:
velle version du oélabre roman d'Oxcar
Wilde filme pour la television par
Tony Maylam (Tho Burning) avec
Anthony Perkins, Belinda Baur, et
Joseph Bottoms.
—Bgalement pour la télévision ost pro-
‘uit actuellement tn film @’animation
Intitulé The Fight of Dragons dans
Iequel un homme est ramené al’époque
Togendaire des dragons et des soreiers.
Réalisé par Arthur Rankins, avec
voix de Jules Bass, James Earl Jone,
Vietor Buono (parmi d'autres).
= La vogue des « survivals »se poursult
"Trois, teenagers effec
‘sont soudain pourcha:
‘86s par des commandos armes. Cst
‘une fois de plus la dure loi de tuer pour
he pas Tere.
=2084 est Ia nouvelle réalisation de
Roger Christian (dont nous avions dit
du bien de son premier et toujours iné-
it long-métrage, The Sender, dans
MMine 28) qui aborde cette fois-ci la SF
sur la plangte totalitaire Ordessa, d'ok
va essayer de s'échapper le héros de
= The Might Guost est un flim de terreur
se déroulant dans un hotel tenu par
eux jounes filles dont V'existence va
Aovenir un eauchemar dés Varrivée de
deux mystérieux clients,
=Fllms Aound The World Ine qui
Abtiont aux USA lee droits de distribn-
tion de films tels Croepshow. Vigilante,
Eating Raoul ot Evil Dead a présente &
YAFM de I. A-oette année, Night Of The
‘Claw qui nous montre un orabe mons-
trueux congu et construit par ceux qui
flrent le King-Kong produit par Dino De
Laurentiis,
Cingmascore est une revue améri-
caine éditee par Randall D. Larson
(Fandom Unlimited, Cinefam, The
Robert Bloch Fanzine, ete.) qui se
consacre a la musique de film fantasti-
que, Au sommaire du numéro 11/12,
Rous trouvons un entretien aveo Jerry
Goldmith, un reportage sur Metaistorm,
tun dossier Retour du Jedi, an autre sur
les effets sonores de Tron ainst qu'un
large tour d'horizon, avec références,
de ‘toutes les bandes originales do
films. Ga coute 4 dollars et se com
‘mande a Fandom Unismited Enterpr!
ses, P.O. Box 70868, Sunnyvale, Califor:
als USA.
— Fritz Kiersch vient determiner la réa-
lisation de Children Of Tho Corn (Les
Enfants du Mais) d’aprés la nouvelle
Pi
ae
Re en tite
SHILDREN OF THE COR!
Siren
Ge Stephen King parue dans le recueil
francais «Danse Macabre». Cest la
terrifiante histoire d'un jeune couple
qu s'égare dans une ville déserte du
Nebraska ot qui découvre bientor qi
Jes champs de mals alentour sont hal
és par une secte religieuse d’enfants
fanatiques.
= Le troisiéme festival du Film fancas-
‘tique de St-Malo se tiendra du 27 avril
‘au lev mai 84 au centre Salvador Allen-
2 films de
Cronenberg, dont quelques inédits,
‘White zombie, La mouche noire, The
lost continent, Liautre, Quintet, La
Malédietion d’Arkham ete. Il s'y dé
roulera en outre un concours vidéo
amateur dove de prix. Pour de plus am.
ples renseignements contactes le Cen-
tre Salvador Allendo, rue des Acadiens
35400 St-Malo.(09)81.20.58.
—Les extraterrestres et autres « cho-
Ses > venues de Tespace n'en finissent
plus de tomber sur notre bonne vieille
terre, comme en témoignent Night Of
The Comet, un nouveau petit film de SF
signe Thom Eberhardt, et The Paling de
Deran Saraflan qui devoile Vhorreur
‘engendrée par la chute du Skylab dela
NASA! On se croirait revenu dans losannées cinquante (voir par exemple
Strange Invaders dans notre précédent
numero).
=Au sommaire du n¢2 de TRAVEL
LING: une étude sur Bob Fosse inter:
views pour Toecasion, un compte.
Fendu antlconformiate du deraler fes-
tival d’Avoriaz, les. voitures diaboli-
ques & Vecran; Pour les nostalgique:
Grune certaine BD et d'un certai
cinéma: Prince Vaillant. de Vari Maree!
Burel également rédactour d'une
déclaration d'amour a Diana Rigg, ex
Emma Peel de Chapeaux melon ot bot
tes de cuir. Toutes cos bonnes choses
Pour quinse francs seulement dans
fous les ilosques de France et de
Navarre,
De plus en plus, les cineastes ont ten-
ance a traiter de sujets graves sur le
‘mode humoristique. Le nouveau film
e William Fridiein (The French connec:
tion, ‘Tho Exorcist Soroerer, Cruising)
intitulé Deal Of The Century, nous fait
énétrer dans le dangereux monde du
Inarché des ventes d'armes, ses tran-
sactions colossales et ses modéles des:
truccours terrifiants, ce sur un ton a la
fols satirique et alarmant.
= Killpoint est un nouveau thriller qui
[prend pour sujet la violence incontr6-
Ibe ot ditficilement contrélable qui se
Aévellope dans les rues des oités. Suite
aun vol d'armes a feu, une vague de
tuerles se répand dans 1a ville, bli
geant les policiers & battre les tireurs
‘Sur leur propre terrain. Aveo Cameron
Mitchell, Stack Pierce, Richard
Rounsltres et Leo Fong.
= Artists Releasing Corporation est une
firme qui se spécialise dans lo ciném
fantastique, comme en témoignent des
films abordant aussi bien 'epouvant
‘que la SF et qui risquent blentdt de
daferier sur nos écrans démoniaques :
Tracker, film se situant aprés Tholo-
causte et montrant de redoutables
mutants sangulnaires, Tho Power de
Jeffrey Obrow dont la vedette ost un
‘émon venu du Mexique et qui hante
wane petite ville californionne, Mutant
{de John « Bud » Cardox (Kingom Of The
Spiders, The Day Time Ended. Tho Dark)
‘qui met en seéne des zombies anthropo-
phages
=e tournage du nouveau film de John
Boorman, intitulé The Emorald Forast,
vient de débuter dans les forets plu:
vieuses de Amazonte. Boorman s'est
ontouré diune prestigicuse ¢quipe
technique pour mener abien cet ambi-
Houx projet! PhUlppi Rousselot (le
chefopérateur de Diva); Paul Engelon
gut vient do fintr lea maquillages de
Greystoke : The Legend Of Tarzan, Lord Or
‘Tho Apes; Simon Holland, le directeur
artistique de Greystoke
Une comédie musicale mélangeant
Fock et SF: Cest Voyage Of The Rock
‘Aliens réalisé par James Fargo (eonnu
pour ses realisations de flims avec
Eline Eastwood) et rassomblant un
-contre: NIGHT OF THE COMET.
Du 20 mai au 3 juin 84, FOCUS propose
do faire le point sur ia création ciné-
matographique issue de Poltou-
Charentes et faire connaltre les réall-
Sateurs, professionnels ou non, origi-
aires decette rogions.
‘Au programme de ces journées, outre
Ia projection des films, sont prévus des
échanges entre le public et les réalisa-
tours, des débats aveo les productours
ctaitfuseurs do la région.
Pour tous renseignement (présenta-
tion d'un film ou désir d'assister aux
séances) priére de contacter la « Mal-
son des jouness, BP. $09, 10 bis, rue
‘Amelot 17013 La Rochell
ronnant «casting: Pia Zadora, Ruth
Gordon et Michaol Berryman (mais
‘out, le tare mongolien de The Hills Have
Byes).
=Bt encore un thriller basé sur lo
voyeurisme ct ponctué demeurtres viow
Tents. Cest Through Naked Eyes de John
Liewellyn Moxey (City Of The Dead avec
Christopher Lee).
= Screans For Help est letitre du nouveast
‘Michael Winner (The Seatine) un thrll-
ler psychologique qui nous dépeint les
angoisses d'une jeune fille suspectant
son beau-pére do vouloir tuer sa mere.
Encore une dispute de famille!
San HELVINGEd French s'est consacré au
métier de maguilleur et de
cconcepteur d'effets spéciaux i!
ya seulement quatre ans. En
Fespace d'une dizaine de films
ia fait montre dindéniables
falents et ilne fait pas de doute
‘que dans un proche avenir on
entendra parler de ses réalisa:
tions 2 travers, peutéire, un
budget plus important que
ceux sur lesquels ila eu 'ocea
sion de travailerjuequ’t main
tenant, Ed French se rangera
alors aux cétés des Tom Bur
‘man, Chris Tucker ou autres
Rick Baker. L'un de nos infat:
‘dobles collaborateurs est done
allé ui rendre visite avant que
toutle monde ne vousen parle.
YL: Vous avez commence & tro
caller comme spéciolite deffets
spews de moqullage In 6
ineéressé par le magullage. plus
EF.:Oh si! Vers ge de 13-14
fans. Crest probablement apres
avoir vu les classiques, du
envie de me maauiller. Mon pre-
ler essal até de me fabriquer
tun front carré avec du savon,
‘etals done tres inéressé parle
Fantastique et, les. trucages.
Mais, venant d'une région (le
‘aud du New Hampshire) ot on
Nlapprécieguére les meters fo
isistes et pensant mol-méme
fque je ne devals pas me consa-
frer-au maquillage, Jat aban-
ddonné. De plus fétais passionné
par Tart dramatique et j'ai
fessayé de devenir acteur. Je
frois avotr fat Ferteur, & Tépo-
‘que, de penser qu'on ne pou’
pas faire deus choses & la fo
fouerla comédie et etre un pe
tre-sculpteur. Car je me
ébroullais pas mal dons ces
fleux domaines, Au bout d'un
certain temps fai réalisé que
art dramatique aboutissait &
une impasse. Je n'artivais rien
Et jal recommence a dessiner
puis a seulpter. Je me suis
mus Arecréer des masques de
monstres apercus dans la série
TV, the outer limits, Je me
suit intéresse de nouveau ‘au
fantastique a travers divers
magazines comme Fangoria et
Faidone commence a sérieuse-
ment penser faire carrieve
Comme maguilleur deffets spe
claus. Crest 1A que je me suis
rendu compte de ouverture di
marché et de Fincompstence de
certains. Sur Cauchemare a
Daytona Beach, par exemple,
lis avaient engage. un maquil
eur qui faisait nimporte quot
our faire un moule de Tactrice
AW suivait es Instructions. d'un
bouguin. Quand e sulsarriv, le
rmanmequin quil avait fabriqué
‘avait aucun trait, on auratt dit
tun ballon. Ce que Je veux dire
est quil est difficile de croive
qu'on peut rencontrer des gens
Somme ga En fait cest un
domaine passionnant mais aussi
{rds intimidant pour les produe-
teurs. Var, la peinture, la sculp-
ture lear échappe un peu et est
ce qui explique probablement
‘qu'on puisse engager un ineapa-
bie ou donner une chance ‘un
(image séparée en
), magnifiant aspect baroque du
tre par des éclairages trés vifs et
colorés donnant une luminosité particu
ligre au film. Le rythme est rapide, &
Vépoque De Palma se sacrifiait pas &
Vesthétisme gratuit, la technique est
utilisée dune facon optimale notam-
‘ment les focales. Les scénes sont rapi-
des, ainsi lévasion de W. Leach de Sing
Sing resemble a un dessin animé et
venge le spectateur d'interminables
films sur des prisonniers en cavale.
Film-spectacle, PHANTOM OF THE
PARADISE demeure unique et magi
que, déja un classique.
Marcel BUREL
Fiche technique : Réol.: Brian De
alma. Seen, : Brian De Palma
Prod, Edword R. Presema, Photo
Larry Pizer, Music: Paul William
Mag. Rolf Miller, 91 minutes 1974
Int. Paul Willams (Swan), Willa
Finley (Winslow, le fantéme), Jessica
Harper (Phoents), George Memmal
(Philbin), Gernt Graham (Beef)
snow, Archie Hahn,
arold Oblong,STRANGE
TANGENTS
éaleation tscénaro: Mark horns. Effets
spécaue’ Greg Snook, Witam’ Dempsey et
Mark Chominsky. Ine. Casey Dinengo, Rick
Hoban, fing Engler, de Lond. Prd.
Mark Chorvineky: USA. 1983.23 minutes.
Strange tangents est un court métrage
fantastique de 28 minutes produit par les st
‘dios Choruinsky et présenté pour la premlore
fols au public en décembre 83 4 Los Angeles.
Produit, Gerit ct réalisé par Mark Chor
vinsky, Strange tangents 0 nécessté trols
‘aunéet de préparation et le concours dune
quipe de 40 personnesDe nombreusestech~
rigues deffets spectaux ont et ulisées et
ilses au point par Greg Snook et William
Dempsey.
La lecture du scénario tradut le soln apporté
ppar Mark Chorvinsky & la création d'un uni
‘ers de Sword and Sorcery metianten scone
‘ols personages principaux Raven, Arla et
tle Maitre». Dans tun monde Indéfil, le
jetine magicien Raven parvient & communi-
{quer avec son aimle Aria par Mintermédiaive
eine statue afsiaine,
Ula prie de le rejoindre au plus vite ear leur
maitre vient de tomber gravement malade. It
Tut indique un moyen de e teleporter rapide
ment car une grande distance les sépare
‘Arla, aldée par Newt, une petite salamandre
‘vivant dans la cheminée du grand magicien
se met en devoir de snuver son maitre. Ses
incantations redonnent pouvoir & un eristal
i seul, peut permettre la guerison du mou
Tris vite Aria retrouve Raven et vient au
chevet du Maitve qui est au plus mal: son
‘corps sublt d'atroces transformations gui lal
‘ausent d'horribles souffrances. Le Maitre
rdresee A Ariet Il fait jurer d'abandonner
fa vie normale pour se cansacrer 3 ses dons
haurels de magicienne afin d'tudler et mal
riser les grands secrets de Fwnivers
Le cristal traverse alore d'innombrables un
vers totalement différents du nde et dont a
tion fgurant dans le scenario
laisse A penser quilsagit ade a séquence la
plus travallée du film en une debauche
effets spéciaus
‘Au terme d'un long vovage, le cristal por-
vient dans la chambre du mourant.
Aria sy précipite et découvre Je. Maitre,
debout devant sa bibliothéque, tenant un
livre a fa main et apparemment en bonne
‘mais une autre surprise fatiend
STRYKER
(le mad max du pauvre)
Réal: Chto H. Santiago/Seén + Howard R.
Cohen, apres unchisoire orginale de Léonard
Hlermes/Prod.: ). Buenaventura et V. Doy
Les trois scénes : STRANGE
TANGENTS. C-dessous
Charles Brand maquile
Irving Engleman,
n/n: Stove Sandor, Andria Savi, Willa
Ostrander, Jule Gray, Michaél Lane, Monique
Saint Pier
lest notolrement connu que le cinéma fan
fastique Italien actuel est un des plus org
faux qui solent. Trbutaire des grands suc-
‘és dela saison, ses producteurs fort hablles
Sont passés malires dans Tart d'accommoder
fant bien que mal les nouveaux prodults de
leur industre alimentaire & leurs moyens
financiers plutot limités, Voie! poindee &
horizon un de ces nouveaux chefs-d'aeuvre
imperissables, Inspire de Tétalon-oF type
«Mad Max Il»,complet avecmutants dege-
nérés (3 figurants_passablement abut),2
grandiose décor apocalyptique (terrains
‘vaques de Cinecitta) et véhicules bzarroides
(une ev trafiquée). Quant aux péripéties
Judicieusement amalgamées au cours du
récit elles rendralent pale de rage George
Miller himself, jugexen plutét: suite & un
confllt nucieaire mondial, la terre ¥est Vie
réduite & un vaste désert fumant oa errent
Iimpitoyablement des bandes de survivants
préts& tout pour obtenir~ eh ben non, pas de
Fessence mais tout bétement de Feat, deve-
nue denrée rarissime !Or de belles amazones
‘ont découvert une source et se Ia sont imme.
tement approprie, ce qui n'est pas du
‘ott d'un certain Kadie,chef d'une horde de
Imaraudeurs assoiffes: Trois des amazones,
faites prisonnieres, parviendront & senfuit
sans devoiler Femplacement de Ia source
poursulvies sans relache par Kadie et In
‘bande de Truan ne pas sesclaffer, c'est bien
Je nom du personage D, nos gracieuses ama-
Zones ne devront leur salut qu'a Tarrivée
{ntempestive de Styker (sonnez havbols,
‘esonnes trompettes) Nouveau Messe pre
thant la bonne paroi, Stryker convaincra
intmazone de prtoae Insure a Ia
communauté de Truan, pour pouvotr ahr
vec Tal conte Pabomianble Red
Ni meilleur nt pire que les autres copies
Cconformes tires du meme moule (« Depaie
Ia chute de New York »,« Les ¢
du Bronx ete le film de Santiago (dea
realisateur d'une « Attaq is
fnues» de réjoulssante mémo a
‘is pourtant d'engendrer un certain humour
‘second dearé chez le spectateur, la faute
‘en incombant principalement au manque de
‘moyens évident dont souffre cette produc:
tion, Les amateurs de ringardise seront done
avis, moyés sous un prétendy del
action comets, affrontements divers, ca
fades), quant aux autres lls pourront tou
sours passer une bonne heure de rigolade, en
‘savourant tout particullérementinterpeéta-
ton pleine de finesse de Steve Sandor (
‘vu dans «La guerre du fer), ainsi que In
plastique irréprochable de ses compagnes;
est peu maison se console avec ce qu'on a!
ABOMINATION
‘Crest dans Ia lignée de Parasite ou des
‘Monstres de ia mer que sinscrit Abomi-
ination dont la mise en scene doit tre
Confige a Ruggero Deodato passé ala poste
"UE grace a son Cannibal Holocaust. Le
Seénarlo écrit par Robert Booth et Nick
‘Alexander sinspre d'un fat divers reel pour
Te moins étonnant qul s'est prodult au Pakis-
‘tan en janvier 84: Des chiturgiens ont rtiré
six foetus de Tabdomen d'un nourriston, un
seul d'entre eux salt développé normale-
iment, les cing autres talent totalement
Inhumains.
Cette idée de départ a permis Iélaboration
un scénario classique propice au maquil-
lage gore. L'action se situe & bord d'un
bbateau of les différents passagers vont tre
décimés les uns apres ls autres pendant une
terrible temptte.
Laseassin n'est autre qu'un foetus «ibéxé >
par une filete, dont Faspect physique a vo.
fué rapidement dans le genre bien connu du
Dphénoméne Alien
Une certaine relation tlépathique «était
‘entre le monste et sa petite seer. Atnsi cha-
‘que fois que la fllerte est menacte, "horrible
frangin decide de faire le menage. Tout ca
tourne bien vite & la partie de cache cache
Inabituelle, parsemée de joyeuses mises &
‘mort. La fin reste fiddle A un schema dévo
‘mais consacr@; La fillete ayant plus d'un
ti ets turbulent dans son abdomen.
FINAL EXECUTOR
Final Executor Filmde Romolo Guerier.
“Avec Wiliam Mang, Marina Costa
Horrson Muler, Woody Stroode
Directeur de a photographie: Guglielmo
“Mancont Seénarig Roberto Leoni.
‘Musique: Cariode Nomo. Flman ttle
‘On nous certife ques jamais i se produisait
dans quel état ? Sur ce point: Final exee
tor vest tres optimist le méchant nara on™
Jour une babe ben taille avec un beau co
fume en euirnoir et le« gent» aura toujours
ton jean ets ehemisette cr de toute focon
iTfera beau. Sachant le message principal de
fm, vous vlla paré pour subi son ie=
toite. Cela se passe done apres une guerre
iucleaive. Ceux qui sen sont sorts wont
Aun passestemps: jouer In. chasse
taux de radionc-
: deleur cholestrol
Etcestlors dune chasse plus rigourese que
les autres que nos chasseurs foment Sur
Thoplta oa Alan (notre heros) e'ccupe nest
(nals. plus religleusement) des. iradies.
Vovant'cela nor chasseurs détrusent tout
‘Alan réussit cependant & chopper et est
ecuellt par un viewx noir dont Te meter,
vant Fexplosion, était dete policier. Deve:
fant amis, le brave homme entreprend ton
Education morale mals avs physique et ui
‘donne son magntim 44. Apres avoir bien
fappris Ses lecons, Alan separt venger ses
‘malades Les demigres minutes deco film se
fompasent done dune mulade dexter
tions dont Alan sorravalnqueur Et oul Yen
plus elas tormine ben
RATS
‘RATS. Fm de Vincent Dawn, Avec Poul
‘erin, Ve Mitchell Ann York Linda
“Ararews Béarce male,
Le him commence 200 ane aprés une guerre
rnucléaire dont les seulssurvivants humains
sont des primitifs nomades vivant at jour le
Jour dans le seul espoir de survivre et des
hhommes habitent dans des villes souterrai-
‘nes continuant & développer leur fantastique
‘avance technologique. Un petit groupe de
primitifs(11 exactement)erre done deruines
fen ruines jusqu’au jour of ces survivants
pendtrent dans une ville od la nourritare et
Peau abondent, a teree est cultivee et les
‘machines électroniques fonctionnent. Mais
le seul inconvenient de ce decor charapétre
‘Cest quil et parsemé de cadavres passable:
A gauche : STRYKER. Ci-deseus:
FINAL EXECUTOR. Page ci-
‘contre :le projet pour le monstre
de ABOMINATION.4
ment entamés par de gros rats voraces,
deur commencant a éte insoutenable ls
decident de se debarrasser de ces corps en
les brilant. Hiélas les rats n'appréciant pas
‘qu’on leur éte leur casse-crodte se retour.
Tent vers nosamis. C'est alors quele carnage
commence tour & tour quatre de noe pa
‘res survivants se font dévorer par ces «mie=
key» dégenérés Les autres réussissent & se
protéger dans un immeuble of des machines
‘Sontinstallées. Collesl leur révélent que les
habitants de cette ville ont été attaqués par
les rats mais qu'une partie dentre eux cher-
chent toujours un moven pour les detrule.
‘Mais les rats les ont retrouves et la tuerie
continue. Soudain, les rats sarétent, pan
‘quent et ils vont pas méme le tomps de
Senfuir que déja un gaz empoisonne les
fentoure et les tue. Alors les deux derers
survivants du petit groupe descendent
dune:
eux approche. enleve son casque- et
Mais cest Theure de «Récré A2>, je vous
raconteral la fin une avtre fol.
THE BLACK THRONE
‘THE BLACK THRONE. Flim de Steve
Lander. Béatrice fir/le
action se déroule dans Pile volcanique Kaa-
‘mar od le prince Onswud (aide du sorcier
Giobus) convoite le royaume du roi Goth son
em fréve. Une bataille sanglante s'ensuit
dont Globus sortira vainqueur grace @ une
farmure magique qui lul donne Tapparence
du" prince Onswud. Seul le pet
Valiant, fils de Goth, réussit a chap,
massacre accompagné du fidéle Zundar. Et
Globus avec le visage «'Onswu
clamé roi. Cest vingt ans plus tard que
etrouve le prince Valiant capitaine d'un
bateau. Mais, lorsqu’a la mort de Zandar il
‘apprend quil est le vértable hériter du
‘one, Vallant jure de venger son pére et
Fetourne & son futur royaume od Justement
lun mouvement de rebellion, dirigé par Vavin
fet Aurora sa serur, commence 2 s'éever
‘contre le tyrannique Globus. Celuich grce &
‘son miroir magique, est averti de ce qul se
Drépare et envoie Yoram (un ancien fidale
‘SOnswd) ancancir les rebelles mais aussi
‘ramener ches ii Ia belle Aurora (he he, pas
foul: Valiant et Aurora réussissentas'échap~
per. Hélas Aurora est quand méme capturée
et est seul que notre héros apprend Te
moyen de détruire Globus: partir 8 le des
deux demander Ia cape magique. Apprenant
‘cela par son miroir magique Globus parvient
4 faire couler le bateau de Valiant. Trim
phant, Globus (tesa victoire par los teste
ts du mariage forcé de a pauvre Aurora. Et
est deguises en Jongh
sev ania ayant suc aun as
Senta posséder Globus et le supprimer-L'le
fest de nouveau libre, Aurora et le prince
‘Valiant peuvent enfin s'aimer. Combien vo
parler quils seront heureus et auront be
Coup denfants ?
‘ZEUS, Fimde Domingo Haman et
mimo Sol
‘Avec Atron Hikis Navocha Windies, CA,
Pendleton Iter Trons, Directeur des
, Walken était com-
plétement nul en maths
dans sa jeunesse... le défi
paradoxal que représentait
Tefilm Ma séduit, ainsi que sa
dimension proprement ori-
ginale, quoiqu'imprégné
dune bonne dose de bon-
dieuserie difficilement sup-
portable...
Pour Walken, lexpérience
fut unique, car Tacteur vient
du theatre New-Yorkais
duquel i a gardé une cer-
taine capacité & pouvoir se
glisser dans la peau de
aiimporte quel personage.
Bien qu'il passe la plupart deson temps a tourner ses
films en californie, Walken
reste fiddle a «La grosse
pomme »: «les gens aiment
critiquer New-York, et je la
critique aussi, Il y a beau:
‘coup de choses que l'on
pourrait y améliorer, mais
d'un autre c6té, cest ia ville
qui présente le plus de
variete, les éléments les plus
fascinants de tous les
endroits oii je sois jamais
all...» New-Yorkais de
eur, sinon de naissanc:
Walken a consacré plusieurs
années de sa vie & Tappren-
tissage du dur métier de
comédien avant de s'llus-
tuer dans de nombreuses pie-
‘ces présentées a Broadway
et ce n’est qu’ensuite qu’
pu commencer sa carriére &
Pécran; Ce changement de
moyen dexpression I
demanda un certain effort,
qu'il poursuit encore actuel-
Tement, car, confie-il, «Je
ne sais pas grand chose sur
la facon de jouer des films.
‘Un nouveau-venu au cinéma
‘A gauche : VOYAGE AU BOUT
DELENFER. Ci-contre
BRAINSTORM. Haut: THE
DEAD ZONE. Ci-dessous
LES PORTES DU PARADIS.
essaye de répéter une prise,
de Taméliorer. Les gens qui
sont vraiment bons n'en ont
pas besoin... Malgré cette
Tegere difficulté d'adapta-
ton, Walken a décidé de
poursuivre dans cette voie,
Sans pour autant abando
ner le théatre; le pari s'est
lé payant_puisqu'aprés
lefilm de Douglas Trumbull,
il eut la chance d'étre pro:
posé par Debra Hill pour le
‘casting du nouveau film de
Pour la petite
histoire, on peut souligner a
actif de Walken quiil a 6
Pequipe a
apprécier « Vidéodrome »,
Te precedent film du réalisa:
teur: d’aucuns diront que
Crest & cause de son sens de
humour particulier... Sens
de Phumour qui ravit positi-
vement le réalisateur cana-
dien, «The dead zone» a
‘connti le suce’s que Mon salt
permettant du méme coup &
29
son réalisateur d’Ambition-
ner une carriére plus + com-
merciale »; gageons pour-
tant que Christopher Wal-
ken n'est pas étranger &
Vémotion qui s’en dégage, &
Vimpressionnante humanité
de son interprétation qui
nous le rend plus proche que
le commun des interprétes
pessimiste et dangereuse-
ment cruel dans ses pre-
miers films, Christopher
Walken est devenu en
Vespace de deux films
esprit différent mais de
situations conflictuelles tres
semblables, incarnation de
toute la fragilité humaine:
un peu & la maniére de
David Bowie dans
homme qui venait
ailleurs», Walken
demeurera pour nous un
etre étrange au regard
perdu, un acteur inclassable,
tun mutant du cinéma fan-Vous en doutiez-vous, Vidéodrome est un
film éminemment hermétique? Jamals Cro-
nenberg n’avait été aussi loin dans.sa recher-
‘che personnelleet bien particullare dela psy-
‘ché humaine au sein d'un corps pouvant etre
‘soumis au phénomene évolutf de toute vie
{errestre. Pour ful le stade actuel humani-
{aire peut ne pas étre defini vie en mo.
‘Vement se volt eujette& des adaptations suc-
‘cetsives dues & Fenvironnement physiolog-
‘que ou au conditionnement peychologiqu
Pourquot lire Darwin et sa théorle du trans.
formisme lorequ'on peut soffrir un’ bon
« Cronenberg »pourlemémeprix?
IN nous indique que ce qui demandait des
dizaines de millénalres a 'époque du paléol
‘thique peut fort bien se dérouler sur un seul
sldcle de nos jours dans cette dre moderne 02
le« progres» sous toutes ses diverses formes,
court de plus en plus vite et od une généra:
tion sufft pour temettre en questions. nos
‘modes de vie. Contrairement & ce qu se par:
faltiinya pas cinquante ans, nous nous in
Fessons fous aux mémes choses, au méme
‘moment, nous réagissons aux_mémes
Signaux. Luniformisation dee ‘médias fait
‘que parfois jusqu'a une dizaine de millions
individus receivent la méme information
‘au méme instant et souvent avec la maniére
de Papprthender (ce nombre ston prend un
‘exemple francais, mals le phénomene s'éiend
‘au globe entierjusqu’a Fabsolutisme soviet
‘que, par exemple). On reloint nettement le
probleme de la réalité fabriquée que nows
‘émontralt George Orwell dans son 1984.En
effet le grand sujet de Videodrome réside
dans ce postulat nouveau de la distorsion de
la réallté objective. Qu'est-ce qui est vral, ce
4u’on nous présente comme tl, ce que nos
Sens. nous ‘ransmettent ou autre chose
‘encore? Dans les deux premiers cas la tom-
Perle se retrouve au bout de la course.
Quappetons-nous Ia realite dans notre
entendement? Uniquement ce que nos sens
‘nous disent et quils nous afirment dre vr
‘Un peyehopathe, par exemple, ne peut abso-
Tument pas se crore fou pulsque ses exiteres
de jugement sont Justement déterminés par
folie. Pour lul sa logiaue confuse appa
fait comme la seule verte et la normale rea-
Iie, Noue-mémes ne ralsonnons pas autre-
ment. D'une manigre tout Mentique le lan-
‘gage defini Ia limite extréme de notre pen-
sée et pourtant on se doute bien que notre
‘mental pourralt aller beaicoup pl loin. I eu
fira pour sen convainere de songer& la stn.
ple force évocatrice du séve et du matériel
‘érisoire transmis lorsqu'on tentera de le
amener a des données normales, de le tra:
dduire en mots ou de le faire partager & un
Interlocuteur en tentant de lui décrie Ia
puissance mentale avec laquelle ila surgi
dans notre espit. La psychanalyse saffronte
{el 8 la sementique, Le signifiant restera-til
Teternel otage du signfié? tol semble étre la
question que Cronenberg nous pose avee
Vidéodrome (ainsi que dans une bonne
partie de son eeuvre) avec une forte envie d'y
Fépondre «non >
Le contenu méme de son film participejuste-
‘ment de cette dynamique mentale: on n'y
Comprend rien, on pourrait difficilement le
‘éeumer et pourtent on ressent tout d'une
‘maniére incroyablement forte et obsédante,
(Crest sans doute a ia reusste d'un artiste qui
‘8 au faire passer son message au-dela de la
ompréhension de ses spectateurs. Cest un
peu une expérience a la Eraserhead qui
ous est proposée lel od chacun ypusera ce
ul voudra bien y rouver ou y reconnaitre,‘Au premier dearé on y trouve déja analyse
‘de impact émotionnel d'un spectacle de fe-
jon visant fasciner son spectateur. Une
image restituant un fat se substitve au fait
Iuiméme dans Tesprit de la majrité surtout
Toraquil se voit, comme maintenant, volon-
tairement détourné sous sa forme la plus
spectaculaie. Limaginationetlafiction peu-
‘Vent desormais ce confondre avec laréalit si
cellect sont adrottement distilés
‘gence en #amolndrissant pourra accepter
importe quot pourvu qu‘on le lui présen
habllement et de manire unique. Pour cela
Asuffie qu'un pouvorrtotaitaire le déeide, un
pouvoir qui ne sera pas foreément politique,
mals plutot détenu par Tomniprésence des
‘médias, cette gigantesque machine a halluck
nner comme semble vouloir le démon
Vidéodrome.
Danse film, le signal « Vidéodrome > enclen-
‘che une nouvelle fonction du corps humain,
‘quelle estelle et jusqu’od pourra-telle alle,
‘one sat trop mals ce quiest montré dans le
‘ect, avec tout son Iyrme einematographi-
fave et les phantasmes coutummiers de Cro-
hnenberg, laisse supposer des horreurs pas
possibles.
La démarche des divers protagonistes donne
Deutetre la cle de cette couvre ambigu®. Le
Feros cherche des programmes qui captive
ront son public, pour cela il ne s’embarrasse
par de serupuies, ai sur la manidre de les
‘btenir ni sur application qui en sera fate,
{a cent que le spectateur peut étre man
pule, que ses émissions ont Ia fonction d'une
rogue 4 accoutumance. Le sexe et la v
lence participent a evidence de cette fasc-
nation que recherche le spectateur & tout
prix etl veut leuren donner pour leur argent.
Brun autre cote Finventeur du projet « Vidéo-
‘drome a sent la pulssance qu'il peut titer de
‘ce nouveau spectacle qui utilise Le snuff
‘movies pour captiver encore davantage son
pubic eta dépendance qui en résultera pour
fe consommateur- Enfin le projet sera récu-
péré par un groupe d'individus qui visent &
iminer lee dévionts, Les mocurs se relé-
c’chent, les valeurs s'estompent, la nation
Samollt face & la rigueur d'autres pays
‘concurrents. Les amateurs 'émations fortes
‘contre nature seront done prs & leur propre
pidge et purement éliminés. Les trois camps
‘ont saffronter sans que l'on puisse determi
her sily aura véritablement un vainguewt. A
moins que cette « nouvelle chair» ne consi
{ue réellement la passation 3 un stade supé-
eur of esprit se détacheralt enfin du corps
‘aul traine comme un boulet depuis des
Iinalres, L'accession 2 une spiritualité
cexempte de toute obédience théologique (3
toine que Ton aceepte le concept « Dieu >
‘dans sa signification panthélste re est-d-dire
plus implement : Dieu n'a pas créé la nature
mals la nature est le seul Dieu). Quoi quil en
oit Cronenberg nous laisse pantols et désar-
més face & nos propres interrogations.
Mais tout cela n'est pas ts important dans
Ta mesure of le film fonctionne aussi au
nier degre et consttue un veritable specta
Cle. Les effets spéciau de Rick Baker part-
Cipent pleinement de cet aspect & a ftsfas-
‘inant et Ecarurant qu’a voulu nous livrer
Cronenberg. Car noublions pas que le signal
jideodrome> c'est aussi _nous-mémes,
Spectateurs, en train de regarder Video
Fome, Ia vest pas Ia moindre reussite de
auteur,
Dans un film 03 tout est possible. Baker nous
‘a. montré impossible: une télevision pre-
fant vie, sagitant, se brant de veines mul-
tiples puis finalement éelatant dans une
{Sebauche d’organes sanglants, une main fa
Sant corps avee le revolver dont il devient le
prolongement vivent, un corps xe gondolant,
‘elatant,laisant apparaltre ses viseeres et
surtout ia stupéfiante scéne du revolver ou
‘dela cassette rentrant litéralement dans le
Corps du héros. Cronenberg montre encore
2 fascination pour lhomme atteint dans son
physique, son intéet presque morbide pour
fa mutation du corps humain et les effets
tmonstreux qui en decoulent (voir & cet effet
31
notre dossier «Cronenberg» dans Mad
Movies 26) Il vhicue la un malaise qu! nous
‘emporte au-dela de a simple sigification de
fon film et nous intepelle au plus profond
‘dans la mesure oa, cete foi il ne nous four-
nit pas une explication plau
‘ne (contraivement aux P
Bers, Chromosome 3 ou enc
‘Sonel-Il nous dit simplement que le mal est
en nous tlle une excrolssance monstru
dont on ne pourra jamais se debarrasser. La
Complexite volontaire de son film servant
justement son propos de la réalité et de
reali.
Videodrome est un film curiewx dont on
sort eprouve, frustre, Jou nett
tine exper
coup sr Is
pula st vous a
pas trop grave,Tressentiel est de pariciper et
fe ressenti.
Jean-Pierre PUTTERSDAVID
CRONENBERG
Pourquoi ya-til eu un tel délai entre
Scanners ci Vidéodrome ?
= Ils'agit uniquement d’un probleme de
distribution ; aprés Seanners j'ai aus-
sitdt écrit Videodrome mais ca prend
du temps et, en fait. iy a déja deux ans
que j'ai réalisé Vidéodrome. Il y a un
aan que le film est sorti aux Etats-Unis et
il sort actuellement en Angleterre juste
avant Dead Zone, ce qui est ordre
dans lequel ils ont été faits,
= Vous abordes. souvent le theme de
Vanormalité qui s'attaque physiquement &
"homme. Ce sujet vous intéresse particul:
= Crest réellement quelque chose que je
vis, un mode de vie parce que la norma-
lité n’est qu'une illusion ; cect est pat
culigrement fort dans Vidéodrome.
Le sujet tourne autour de la normalité
apparente, celle que nous pensons étre
Ja réalité mais qui ne 'est pas c'est une
sorte de réalité, mais pas la seule, C'est
tune illusion, et je pense que je vis cela
‘comme tout le monde mais certains le
ressentent plus que d'autres. Alors ca
apparait toujours dans mes films d'une
facon ou d'une autre.
Comment cholsissez-vous vos sujets car
vous écrivez la plupart de vos scénarios.
= Oui, mais pas Dead Zone; j'y ai
quand méme collaboré avec Debra Hill
et Jeffrey Boam qui est le seul credité
au générique. Mais en Amérique du
nord, comme le disait Louis Malle, vous
n'étes pas autorisé & mettre votre nom
en tant que scénariste si vous ne faites
que collaborer au liew de vous asseoit
afin d’écrire tout le cript.
‘Stephen King n‘a pas collaboré au scéna
cROMOsSOMA~-3
Pourquol votre carrie est-elle unique.
‘ment composée de films fantastiques et de
SE?
= de ne sais pas pourquol, peut-étre
parce que je pense que ce que nous
‘croyons étre la réalité n'est qu'illusion,
lors ce queje mets dans mes films n'est
pas fantastique, c'est la réalité. Ce n'est
as conscient de ma part, ca vient
quand je commence a écrire, ce genre
de choses vient automatiquement
pourtant ‘aime tous les genres cinéma
tographiques et pas seulement le
‘cinéma fantastique. Mais quand je com
ence & faire un film, il semble qu'il y @
jours un élément de SF.
Sagi pour vous de raconter une belle
histoire ou de développer une idée ?
= Crest beaucoup de choses, cest
‘comme un podme. Parfols vous avez un
réve qui est trés Gtrange et dérangeant
Duis, vous vous réveillez et vous dites &
Votre femme ou quelqu'un d'autre:
«j'ai fait un réve bizarre » et vous racon-
tez Vhistoire du réve et ca se revele etre
peu de chose du siyle: «Je marchais
dans une maison et j'ai rencontré des
gens » et c'est tout; mais dans le réve
était trds dérangeant et je ne peux le
dire avec des mots, pourquoi ?
(C’@tait un réve ou un cauchemar?= Cest peut-dtre un cauchemar mais
quand on a dit & quelqu'un ce que c'est
avec des mots, ca n'a pas Tair effrayant
ou terrfiant, est ordinaire. Et pourtant
en réve c’était terrfiant. Parfois c'est le
ton du réve, son ambiance qui était ter-
rifiant, passionnel ou émotionnel et non
pas histoire ou la narration. Alors
dans un film je visualise un réve avec
lune ambiance étrange qui est sans
doute plus importante que l'histoire ou
les personages.
~ Et les réves de King sont les votres ?
= En occurence oul, mais c'est intéres-
sant car Christine, qui est également
Ici en compétition, m’avait 6té proposé
par agent de King ainsi qu’a John Car-
enter, George A, Romero et quelques
autres, afin de voir si quelqu'un était
Intéressé a acheter ou A trouver un
producteur intéressé. J'ai lu le livre et
Fal pensé que ce n'était pas un sujet
pour mol. C'est pourquoi tous les réves
de King ne sont pas les miens, mals cer-
tains se croisent.
ensee vous que la notion d'auteur soit
toujours valable et vous considérea-vous
= Jepense que oul. Pour moi un film est
Vexpression d'une individualité
@abord, ensuite clest également une
collaboration entre beaucoup de gens.
Pew importe que ce soit Hitchcock ou
quelqu’un d’autre, ily ade nombreuses
personnes qui travaillent sur un film
‘mais il n'y a qu'une seule personne qui
connait la totalité du film. Un acteur
vient pour quelques jours ou quelques
semaines mais il n'y a qu'une personne
qui est 1a du début a la fin: cst le réa
lisateur, Du_moins ca devrait étre
comme cela. Mais il est également pos-
sible que ca soit le producteur, prenons
le cas de David O'Selznick, qui était
auteur de la plupart des films qu'll pro-
duisait, i était 18 en pert
pourquoi ca n'est pas toujours le
sateur qui est auteur. Mais pour
cinéma le plusintGressant est le cinéma
auteur,
= Vous avee travail avec Debra Hill pour
Dead Zone, est-alle différente des auires
producteurs avec lesquels vous aver tra
allé ?
= Oui car elle peut faire beaucoup de
choses. Elle est la seule productrice qui
puisse écrire des scénes et nous en
avons écrites ensemble pour Dead
Zone parce qu'il fallait le faire vite et le
scénariste était a Los Angeles. Elle
connait également trés bien le montage,
elle a deja fait et il n'y a pas beaucoup
de producteur qui alent été récemment
dans une salle de montage. Elle a réa-
lisé des documentaires ou des secondes,
Equipes, ce qui explique en quol elle est
tres patticuligre et j'espere que nous
retravaillerons ensemble,
Vous semble intéressé par la méde
= Cest un sujet qui m’a toujours inté
ressé, cette fagon que nous avons de
transformer nos corps et nos esprits par