IMPORTANCE DE LA PSYCHOTHÉRAPIE 3

Définition de la psychothérapie
La thérapie [psychothérapie] est le processus consistant à travailler avec un thérapeute agréé
pour développer une pensée positive et des capacités d'adaptation et traiter des problèmes de
santé mentale tels que la maladie mentale et les traumatismes. Répondre à la question « Qu'est-ce
que la thérapie ? » mais cela va bien au-delà de cette définition de base.
La définition de la psychothérapie dépend du thérapeute, du type de thérapie et de la période. En
explorant ces trois facteurs et leurs combinaisons, nous avons défini ce qu’était la thérapie, ce
qu’elle est et ce qu’elle pourrait devenir. Ces pièces forment la définition complète.
En lisant une réponse détaillée à la question « Qu'est-ce que la thérapie ? », vous devriez être en
mesure de choisir quelle partie de la thérapie et quel type de thérapeute vous intéresse le plus.
Comprendre ce qu'est une thérapie pourrait être la première étape vers l'essai de quelque chose
qui vous aidera à vivre une vie plus heureuse.

Comment les thérapeutes définissent-ils ce qu’est la thérapie ?

Une définition commune de la psychothérapie est difficile, car chaque thérapeute définit la
thérapie d'une manière au moins légèrement différente. En examinant les aspects sur lesquels ils
insistent, vous pouvez avoir une idée plus détaillée de ce qu'est la thérapie et si l'approche du
thérapeute correspond à vos objectifs.
Voici quelques définitions thérapeutiques que nous avons recueillies en interrogeant nos
thérapeutes de Talkspace et en dehors de notre réseau :
 Un engagement envers soi-même et une ouverture à l'autre ; être prêt à faire
suffisamment confiance à quelqu'un pour le laisser entrer dans votre vie et apprendre les
uns des autres - Alaina Brubaker , thérapeute Talkspace
 Une façon de changer votre point de vue sur la façon de gérer une situation — Noor
Pinna, thérapeute Talkspace
 Un processus de communication visant à clarifier et à comprendre davantage des
expériences spécifiques liées à des termes tels que l'inconfort, l'insatisfaction, la
déception, le mécontentement, le désenchantement et d'autres dispositions perçues
comme problématiques - Ken Fields , thérapeute Talkspace
 Un processus dynamique qui se produit dans un cadre relationnel sûr et contenu dans
lequel les schémas d'être destructeurs sont identifiés et remplacés par des schémas sains
et productifs - Paul Hokemeyer , thérapeute conjugal et familial
 Empathie, attitude sans jugement et création d'un espace sûr dans lequel rien que le client
veut explorer n'est interdit et tout est sur la table métaphorique - Kristen Martinez ,
thérapeute LGBT
 Apprendre à surmonter vos difficultés personnelles ou relationnelles en développant des
outils à long terme — Jennine Estes , thérapeute conjugale et familiale
 L'art et la science de l'ingénierie d'auto-amélioration et de croissance des clients via une
relation thérapeutique solide et des thérapies fondées sur des preuves — Michael Zito ,
thérapeute, Ph.D.
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 Aider les clients à se libérer des vieilles idées, schémas et blessures qui limitent leur
bonheur et leur contentement ; les accompagner à travers des passages de vie, des
compétences pédagogiques et des techniques pour la conscience de soi, les relations et la
réussite — Tina B. Tessina , thérapeute, Ph.D

Thérapie (basée sur chaque type)

Si vous demandiez à un thérapeute psychanalytique de fournir une définition de la

psychothérapie, la réponse serait bien loin de celle proposée par un thérapeute cognitivo-
comportemental.
Toutes les formes de psychothérapie existent pour améliorer la santé mentale des clients, mais la
définition de la thérapie pour chaque type met l'accent sur un objectif principal différent. Le
meilleur type pour vous sera la définition qui ressemble le plus aux raisons qui vous poussent à
envisager de suivre une thérapie.
S'il n'existe aucun type de thérapie qui vous intéresse ou qui semble suffisant pour vous aider,
envisagez un thérapeute qui utilise plusieurs approches ou qui ne s'identifie pas à une seule
approche.
Remarque : La liste suivante comprend les types de thérapies les plus largement pratiqués. Une
liste complète serait trop longue.
Thérapie centrée sur le client : vous déterminez le déroulement de la séance ; le thérapeute aide
à développer l'estime de soi et les capacités de résolution de problèmes mais ne guide pas la
séance
Thérapie cognitivo-comportementale [TCC] : remettre en question les schémas négatifs sur
soi-même et sur le monde pour modifier les comportements indésirables ou traiter des troubles
tels que la dépression
Thérapie comportementale dialectique [TCD] : mettre l'accent sur l'acceptation et le
changement tout en apprenant des compétences comportementales (pleine conscience, tolérance
à la détresse, efficacité interpersonnelle, régulation des émotions) qui aident les clients à
améliorer leur motivation, à surmonter les défis, à améliorer leur santé mentale ou à traiter un
trouble (souvent un trouble de la personnalité limite).
Thérapie existentielle : travailler avec un thérapeute pour trouver un sens à la vie et confronter
les « données » de l'existence humaine : l'isolement, l'absurdité, la mortalité et la liberté.
Thérapie centrée sur la famille [FFT] : travailler avec des membres de la famille et un
thérapeute pour comprendre l'impact de leur comportement sur votre trouble bipolaire ou votre
santé mentale globale
Gestalt-thérapie : prendre conscience des émotions et des comportements du présent plutôt que
de se concentrer sur le passé ; améliorer la conscience de soi et la responsabilité personnelle
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Thérapie interpersonnelle [IPT] : améliorer les modes de communication, les capacités

relationnelles et la façon dont vous vous voyez pour mieux gérer et exprimer vos émotions,
traiter les maladies mentales telles que la dépression et améliorer la santé mentale.
Thérapie psychodynamique : comprendre l'influence des processus passés et subconscients sur
le comportement présent

Qu'était-ce que la thérapie avant Freud ?

Pour bien comprendre ce qu’est quelque chose, vous devez explorer son passé, son présent et son
avenir possible. Cette chronologie vous donnera une compréhension plus riche de ce qu’est la
psychothérapie et de son évolution.
Avant Freud et d’autres psychologues comme Wilhelm Wundt, la philosophie était ce qui se
rapprochait le plus de la thérapie. C'était le seul domaine qui explorait le comportement humain
et la santé mentale.
"La psychologie est une émanation de la philosophie", a déclaré le psychologue Bart Rossi à
Talk space.
Rossi a cité des écoles de philosophie telles que le rationalisme et l'empirisme. Il a également
déclaré que des philosophes, dont Emmanuel Kant, avaient contribué au développement de la
thérapie.
L’un des meilleurs exemples de philosophie qui éclaire la psychothérapie est la thérapie
existentielle, dérivée de la philosophie existentielle. Le psychothérapeute existentiel Irvin Yalom
, qui a façonné le domaine de la thérapie existentielle moderne, a déclaré que des philosophes
existentiels tels que Nietzsche ont inspiré son travail.
Qu'était-ce que la thérapie à l'époque de Freud et au XXe siècle ?
Parce que Freud était psychiatre, les premières psychothérapies visaient principalement à réduire
les symptômes. Il suivait un modèle médical plutôt que le modèle de bien-être/médical que nous
voyons aujourd’hui. La thérapie était destinée aux « patients » souffrant de maladies mentales
pouvant être diagnostiquées, et non aux « clients » qui consultent un thérapeute pour diverses
raisons.
«Je pense que dans le passé, la thérapie visait à« réparer »ce qui n'allait pas chez les gens», a
déclaré la thérapeute Kristen Martinez. "Certaines personnes pensaient qu'elles étaient en bonne
santé, et la psychothérapie visait à amener les personnes en mauvaise santé à être en bonne santé
comme elles."

Qu’est-ce que la thérapie maintenant ?

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La psychothérapie moderne tend à équilibrer un modèle de bien-être et un modèle médical. Les

thérapeutes veulent réduire les symptômes chez les personnes aux prises avec une maladie
mentale, mais ils se concentrent davantage sur la personne.
La TCC a changé la définition de la thérapie, selon Rossi. Elle est désormais davantage axée sur
le comportement et utilise moins souvent l’approche dynamique.
L’avènement de la thérapie en ligne a également modifié ce qu’est la thérapie. Bien que les
définitions antérieures de la thérapie ne la décrivaient pas explicitement comme se déroulant
uniquement en personne, elle devait se dérouler dans un cabinet car Internet n’existait pas.
Les définitions antérieures de la thérapie impliquaient également que la thérapie ne pouvait avoir
lieu que lors de « séances » au cours desquelles le thérapeute et le client planifiaient une réunion
ou un appel téléphonique. Grâce à la technologie et aux approches telles que les SMS
asynchrones proposés par Talk Space , la thérapie ne nécessite pas de séances.

Que deviendra la thérapie ?

La définition de base de la thérapie semble rester là, mais certaines tendances élargiront la
réponse à la question de savoir ce qu’est la thérapie.
Voici quelques tendances qui pourraient faire évoluer la définition de la psychothérapie :
 Plus d'avancées technologiques dans la thérapie en ligne
 Réalité virtuelle
 Intégration des soins médicaux
 Plus d’attention à la relation thérapeutique
 Plus de considération culturelle
 Nouvelles approches CBT
Maintenant que nous avons discuté de ce qu'est la thérapie et que nous avons une définition
commune de la psychothérapie, prenez un moment pour réfléchir à ce qu'elle peut faire pour
vous. La question titulaire est aussi l'occasion d'améliorer votre santé mentale et de vivre une vie
plus heureuse.
La psychothérapie est un terme général utilisé pour décrire le processus de traitement des
troubles psychologiques et de la détresse mentale par l'utilisation de techniques verbales et
psychologiques. Au cours de ce processus, un psychothérapeute qualifié aide le client à faire face
à des problèmes spécifiques ou généraux tels qu'une maladie mentale particulière ou une source
de stress dans la vie.
Selon l'approche utilisée par le thérapeute, un large éventail de techniques et de stratégies
peuvent être utilisées. Cependant, presque tous les types de psychothérapie impliquent de
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développer une relation thérapeutique , de communiquer et de créer un dialogue, et de travailler

pour surmonter les pensées ou les comportements problématiques.
La psychothérapie est de plus en plus considérée comme une profession distincte à part entière,
mais de nombreux types de professionnels s'adonnent régulièrement à la psychothérapie. Ces
personnes comprennent des psychologues cliniciens , des psychiatres, des conseillers, des
thérapeutes conjugaux et familiaux , des travailleurs sociaux , des conseillers en santé mentale et
des infirmières psychiatriques.

Types de psychothérapie
Lorsque de nombreuses personnes entendent le mot psychothérapie, elles imaginent
immédiatement un patient allongé sur un canapé en train de parler tandis qu'un thérapeute est
assis sur une chaise voisine et note ses pensées sur un bloc-notes jaune. Il existe en réalité une
variété de techniques et de pratiques utilisées en psychothérapie. La méthode exacte utilisée dans
chaque situation peut varier en fonction de divers facteurs, notamment la formation et les
antécédents du thérapeute, les préférences du client et la nature exacte du problème actuel du
client.
Certaines des principales approches de la psychothérapie comprennent :

Thérapie psychanalytique : Alors que la psychothérapie était pratiquée sous diverses

formes dès l'époque des Grecs anciens, elle a officiellement débuté lorsque Sigmund Freud a
commencé à utiliser la thérapie par la parole pour travailler avec des patients. Certaines des
techniques couramment utilisées par Freud comprenaient l'analyse du transfert, l'interprétation
des rêves et la libre association. Cette approche psychanalytique consiste à fouiller dans les
pensées et les expériences passées d'un patient pour rechercher des pensées, des sentiments et des
souvenirs inconscients susceptibles d'influencer son comportement.
Thérapie comportementale : Lorsque le behaviorisme est devenu une école de pensée plus
importante au début du XXe siècle, des techniques telles que différents types de conditionnement
ont commencé à jouer un rôle important en psychothérapie. Même si le behaviorisme n’est peut-
être plus aussi dominant qu’il l’était autrefois, bon nombre de ses méthodes sont encore très
populaires aujourd’hui. La thérapie comportementale utilise souvent le conditionnement
classique , le conditionnement opérant et l'apprentissage social pour aider les clients à
modifier leurs comportements problématiques.
Thérapie humaniste : À partir des années 1950, l'école de pensée connue sous le nom de
psychologie humaniste a commencé à avoir une influence sur la psychothérapie. Le
psychologue humaniste Carl Rogers a développé une approche connue sous le nom de thérapie
centrée sur le client , qui se concentre sur le thérapeute montrant un respect positif
inconditionnel envers le client. Aujourd’hui, certains aspects de cette approche restent
largement utilisés. L’approche humaniste de la psychothérapie vise à aider les gens à maximiser
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leur potentiel. De telles approches tendent à souligner l’importance de l’exploration de soi, du

libre arbitre et de la réalisation de soi .
Thérapie cognitive : La révolution cognitive des années 1960 a également eu un impact
majeur sur la pratique de la psychothérapie, alors que les psychologues ont commencé à se
concentrer de plus en plus sur la façon dont les processus de pensée humaine influencent le
comportement et le fonctionnement. La thérapie cognitive est centrée sur l’idée que nos pensées
ont une puissante influence sur notre bien-être mental. Par exemple, si vous avez tendance à voir
les aspects négatifs de chaque situation, vous aurez probablement une vision plus pessimiste et
une humeur générale plus sombre. Le but de la thérapie cognitive est d’identifier les distorsions
cognitives qui conduisent à ce type de pensée et de remplacer ces pensées par des pensées plus
réalistes et positives. Ce faisant, les gens peuvent améliorer leur humeur et leur bien-être général.
Thérapie cognitivo-comportementale : L'approche connue sous le nom de thérapie
cognitivo-comportementale (TCC) est un type de traitement psychothérapeutique qui aide les
patients à comprendre les pensées et les sentiments qui influencent les comportements. La TCC
est couramment utilisée pour traiter un large éventail de troubles, notamment les phobies , la
dépendance, la dépression et l'anxiété. La TCC est un type de psychothérapie qui fait appel à des
techniques cognitives et comportementales pour modifier les pensées négatives et les
comportements inadaptés. Cette approche implique de changer les pensées sous-jacentes qui
contribuent à la détresse et de modifier les comportements problématiques qui résultent de ces
pensées.

Formats de psychothérapie
La psychothérapie peut également prendre différentes formes selon le style du thérapeute et les
besoins du patient. Voici quelques-uns que vous pourriez rencontrer :
 Thérapie individuelle , qui consiste à travailler en tête-à-tête avec un psychothérapeute.
 Thérapie de couple , qui implique un thérapeute travaillant avec un couple pour aider à
améliorer le fonctionnement des deux dans leur relation.
 Thérapie familiale , qui se concentre sur l'amélioration de la dynamique au sein des
familles et peut inclure plusieurs individus au sein d'une unité familiale.
 Thérapie de groupe , qui implique un petit groupe d'individus partageant un objectif
commun. Cette approche permet aux membres du groupe d'offrir et de recevoir le soutien
des autres, ainsi que de pratiquer de nouveaux comportements au sein d'un groupe
solidaire et réceptif.
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Quelle est l’efficacité de la psychothérapie ?

L’une des critiques majeures adressées à la psychothérapie est celle qui remet en question son
efficacité. Dans une étude ancienne et fréquemment mentionnée, le psychologue Hans Eysenck a
constaté que les deux tiers des participants se sont améliorés ou se sont rétablis d'eux-mêmes en
deux ans, qu'ils aient ou non suivi une psychothérapie.
Cependant, dans une méta-analyse portant sur 475 études différentes, les chercheurs ont
découvert que la psychothérapie était efficace pour améliorer le bien-être psychologique des
clients. Dans son livre The Great Psychotherapy Debate , le statisticien et psychologue Bruce
Wampold a rapporté que des facteurs tels que la personnalité du thérapeute ainsi que sa croyance
dans l'efficacité du traitement jouaient un rôle dans le résultat de la psychothérapie.
Étonnamment, Wampold a suggéré que le type de thérapie et la base théorique du traitement
n’ont pas d’effet sur le résultat.
Comment savoir si vous avez besoin d'une psychothérapie ?
Même si vous réalisez peut-être que la psychothérapie peut aider à résoudre les problèmes de la
vie, il peut parfois être difficile de demander de l'aide ou même de reconnaître quand il est temps
de parler à un professionnel.
Une chose essentielle à retenir est que plus tôt vous demanderez de l’aide ; plus tôt vous
commencerez à ressentir un soulagement. Au lieu d’attendre que vos symptômes deviennent
incontrôlables, vous devriez envisager de demander de l’aide dès que vous commencez à
reconnaître qu’il pourrait y avoir un problème.
Voici quelques signes clés indiquant qu’il est peut-être temps de consulter un psychothérapeute :
 Le problème provoque une détresse ou une perturbation importante
dans votre vie . Si vous sentez que le problème auquel vous êtes confronté interrompt
un certain nombre de domaines importants de votre vie, notamment l’école, le travail et
les relations, il est peut-être temps de voir si une psychothérapie peut vous aider.
 Vous comptez sur des mécanismes d’adaptation malsains ou dangereux.
Si vous faites face à votre problème en fumant, en buvant, en mangeant trop ou en vous
déchargeant de vos frustrations sur les autres, demander de l'aide peut vous aider à
trouver des stratégies d'adaptation plus saines et plus bénéfiques.
 Les amis et la famille se soucient de votre bien-être . Si vous avez atteint un
point où d’autres personnes s’inquiètent de votre santé émotionnelle, il est peut-être
temps de voir si une psychothérapie peut améliorer votre état psychologique.
 Rien de ce que vous avez essayé jusqu'à présent n'a aidé . Vous avez lu des
livres d'auto-assistance, exploré certaines techniques que vous avez lues en ligne ou
même essayé d'ignorer le problème, mais les choses semblent rester les mêmes, voire
empirer. N'oubliez pas que vous n'avez pas besoin d'attendre que vos problèmes
deviennent si accablants qu'il semble impossible d'y faire face. De l'aide est disponible et
plus tôt vous la contacterez, plus vite vous retrouverez un état d'esprit plus sain et plus
heureux.
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Importance de la psychothérapie pour le traitement des comportements

anormaux

Psychothérapie:
Malgré l’usage répandu des thérapies biologiques, personne ne peut nier l’importance des
thérapies psychosociales. Surtout la psychothérapie incluant la psychanalyse n’a pas été oubliée
comme certains auraient pu le penser. Ainsi Alexander (1946) a observé à juste titre que « la
psychothérapie n’est pas très éloignée de la vision de la plupart d’entre nous ».
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Annonces:
L’objectif général de la psychothérapie est de :
(a) Accuser des modèles de comportement inadaptés.
(b) Minimiser ou éliminer les conditions environnementales qui sont à l'origine d'un tel
comportement.

Annonces:
c) Améliorer les compétences interpersonnelles et autres.
(d) Résoudre les conflits intérieurs handicapants ou invalidants.
(e) Modifier des hypothèses inexactes sur soi-même et son monde.
(f) Favoriser un sentiment clair de son identité personnelle et l'ouverture de voies vers une
existence plus significative et plus épanouissante.

Publicités : Une relation parent-enfant défectueuse, renforcée par de nombreuses années

d’expériences de vie, conduit souvent à une image de soi malsaine, à une image de soi inférieure
et rend la psychothérapie difficile. De plus, outre la psychothérapie, des exigences conjugales,
professionnelles et sociales adéquates nécessitent des changements considérables dans la
situation de vie du patient.
Pour les troubles graves, la psychothérapie a lieu en milieu hospitalier ou clinique. Toutefois,
pour les troubles mineurs, la psychothérapie est utile en ambulatoire ou elle aide le psychologue
clinicien en pratique privée. Les étapes de la psychothérapie sont les suivantes par lesquelles elle
progresse.
(1) Création d'une atmosphère et d'une relation thérapeutiques, (2) Libération émotionnelle ou
catharsis, (3) Insight, (4) Rééducation émotionnelle et (5) Résiliation.

Dynamique de la psychothérapie :
Les patients doivent subir au moins un changement partiel de personnalité. Le psychiatre doit
modifier ses attitudes immatures et émotionnelles, éliminer les traits malsains mais fermement
enracinés et réorienter sa vision de la vie. L’établissement d’une relation émotionnelle favorable
ou d’un rapport avec le patient est essentiel.
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Fonction du Thérapeute :
Le thérapeute, par sa sincérité, son bon comportement et sa compréhension, doit produire un
sentiment de confiance chez le patient pour obtenir sa coopération. Il doit être un patient
auditeur, tolérant, sensible aux sentiments du patient. Il ne doit en aucun cas condamner ou
ridiculiser les pensées et les actes de ses patients. Si le patient n’a pas confiance dans le
thérapeute, la thérapie ne sera pas un succès.
Le patient doit être encouragé à persévérer dans sa recherche d’une meilleure compréhension de
soi. Il faut aider le patient à retrouver sa confiance en lui brisée. Le travail du thérapeute est de
montrer le miroir au patient afin qu'il puisse voir les reflets de ses désirs, souhaits et difficultés
inconscients, qu'il puisse essayer de résoudre ses difficultés par ses propres efforts et qu'il soit
capable de développer à nouveau une vie mentale saine.
Psychanalyse freudienne :
Le premier type formalisé de psychothérapie conçu par Freud s'appelle la psychanalyse. Selon
les freudiens, les problèmes au début de la période de développement psychosexuel conduisent
au développement de certains complexes, souvenirs refoulés, motivations et conflits.
La psychanalyse est avant tout une procédure thérapeutique intensive et à long terme visant à
faire prendre conscience de ces problèmes et à les résoudre à la lumière de la réalité adulte. Les
psychanalystes insistent sur le fait qu’en développant une compréhension de ces matériaux et
complexes refoulés, l’individu sera libéré du gaspillage de son énergie à utiliser des mécanismes
de défense malsains et inutiles.
Publicités : La théorie de la psychanalyse a été postulée par Freud qui a reconnu l'existence de
l'inconscient, réservoir d'impulsions biologiques et d'expériences traumatisantes de l'enfance. Ces
impulsions biologiques et expériences traumatisantes provoquent soit des névroses, soit des
psychoses, soit tout autre type de trouble mental.
Les troubles mentaux résultent d'expériences de l'enfance qui affaiblissent l'efficacité du contrôle
et l'intensité de la demande intellectuelle, ce qui entraîne l'anxiété chez les hommes. Un
fonctionnement défectueux du mécanisme de contrôle et une surcharge de la personnalité avec
des impulsions dangereuses provenant des instincts biologiques d'Eros et de Tanat provoquent
beaucoup de stress et d'anxiété. Le but de toute thérapie psychanalytique est d’atteindre la
maturité psychologique.
La psychothérapie augmente la force de l'ego et diminue la pression des impulsions, donnant au
patient la liberté de gérer sa propre vie. Lorsqu'un tel objectif est atteint, le patient développe une
vision et une connaissance de soi lui permettant de contrôler efficacement son comportement
avec le monde physique et social extérieur.
Frassociation :
Dans la technique d'association, le thérapeute et le client prennent leur place respective dans la
salle thérapeutique. Habituellement, le patient est assis confortablement sur une chaise ou est
allongé dans une position détendue. Il lui est ensuite demandé de laisser son esprit vagabonder
librement et d'exprimer spontanément ses pensées, ses sentiments et ses désirs. Au début,
l'analyste et le patient peuvent parler face à face, mais après un certain temps, il est demandé au
patient de s'allonger sur un canapé, face au thérapeute.
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Le thérapeute s'assoit hors du champ de vision du patient et, à ce stade, la libre association est
appliquée. Le thérapeute, comme c'est la pratique habituelle, s'assoit derrière le patient afin de ne
pas interférer avec le flux des associations du client. Ensuite, l'analyste est invité à rapporter
librement et spontanément toutes les découvertes, idées et associations qui lui viennent à l'esprit.
C'est la tâche du thérapeute d'identifier correctement les matériaux refoulés qui se trouvent dans
l'inconscient du patient.
C'est le travail du thérapeute uniquement de montrer un miroir au patient ; il interprète le
matériel au patient, lui explique ses désirs inconscients, le guidant vers une meilleure
compréhension des motivations et des conflits sous-jacents dont il n'avait pas conscience jusqu'à
présent. Cela conduit le processus de pensée à ralentir le niveau conscient de l'esprit du patient.
En d’autres termes, il incombe au thérapeute de faire des commentaires et des interprétations
fréquents, ce qui contribue à améliorer la perspicacité du patient. Le thérapeute doit encourager
la libre association et offrir la possibilité de minimiser les réponses aux stimuli physiques et
sociaux. Au début de la libre association, des pensées peuvent surgir de manière symbolisée pour
éviter la censure.
Le client doit encourager à réduire la censure autant que possible pour permettre aux pensées
libres de suivre leur propre cours jusqu'au niveau conscient de l'esprit. A ce stade, le patient
comprend le problème et découvre les causes de sa maladie mentale. Cette prise de conscience
aide le patient à s'autoréguler et à contrôler son propre comportement et finalement il est libéré
de tout symptôme.
Interprétation de rêve :
On dit que le rêve est la voie royale ou la porte d’entrée vers l’inconscient. L’interprétation des
rêves est une autre façon de découvrir et de retracer les conflits refoulés de l’inconscient grâce à
la technique de la libre association. En analysant son rêve, ses motivations inconscientes ; les
désirs et les conflits peuvent être révélés.
Pendant le sommeil, les défenses répressives du moi sont abaissées, les désirs et les souhaits qui
n'étaient pas acceptés par le moi et donc refoulés, circulent librement dans le rêve. Mais certains
souhaits et désirs, tout à fait interdits et strictement inacceptables, apparaissent même sous une
forme symbolique et déguisée dans le contenu des rêves.
Un rêve a deux types de contenu, le contenu manifeste et le contenu latent. Le contenu manifeste
est le rêve tel qu'il apparaît aux rêveurs et le contenu latent est constitué des souhaits,
motivations et désirs réels du patient.
En interprétant les différents symboles du contenu manifeste du rêve, le thérapeute peut
découvrir ces désirs, souhaits, conflits et motivations déguisés qui ont été refoulés il y a
longtemps, ainsi que la ou les causes de sa maladie mentale. Freud a découvert différents
symboles et leurs significations dans le but de connaître la signification d'un rêve particulier du
point de vue psychologique.
Analyse de résistance :
Pendant que le processus de libre association est en cours, le patient peut éprouver un fort
sentiment de résistance, c'est-à-dire inhiber ou freiner la libre circulation des complexes et des
désirs inconscients vers le niveau conscient. La résistance fait référence au refus ou à l’incapacité
de raconter certaines pensées, motivations ou expériences.
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Publicités : c’est ce qu’on appelle le blocage. Par exemple, tout en révélant un sentiment
personnel important, le patient peut immédiatement essayer de le vérifier ou de changer de sujet.
Mais pour avoir un aperçu du processus inconscient et faire en sorte que les souhaits exprimés
atteignent le niveau conscient, il est souhaitable de briser la résistance. Cela l’aidera à faire face à
ses problèmes et conflits de manière réaliste.
La résistance peut être de deux types : directe et indirecte. Refuser de payer, de parler ou de
s'allonger sur le canapé selon les instructions de l'analyste peut être classé dans la catégorie de la
résistance directe, tandis que le fait de formuler des exigences déraisonnables d'implication
sociale avec le thérapeute, de devenir trop émotif et de refuser de répondre aux diverses
interprétations de l'analyste peut survenir. sous résistance indirecte. Cependant, si la résistance
est correctement gérée, le client acquiert une vision plus claire et plus saine de sa vie et de ses
sentiments et représente le « processus de croissance analytique corrective ». (Bien, 1973)
Analyse du transfert :
Au cours du processus de psychanalyse, les patients agissent de manière très émotionnelle, soit
positivement, soit négativement, c'est-à-dire qu'ils aiment ou détestent beaucoup le thérapeute. C'est ce
que Freud a appelé le phénomène de transfert.
Ceci est très important pour apporter le remède au patient. Le phénomène de transfert aide à
libérer les sentiments refoulés envers des personnes ressemblant à l'analyste, qui peuvent être
l'un des parents ou le patron du bureau, qui ressemble également aux parents et à l'analyste.

Publicités : Mme Rao, employée dans une usine particulière, était très en colère contre son
patron ; détestait beaucoup son travail et cela créait tellement de conflits en elle qu'elle pensait
abandonner son travail. La psychanalyse a révélé que la dame détestait inconsciemment son
patron qui ressemblait à son père qu'elle détestait et craignait terriblement.
Lorsqu’elle a découvert cela, son manque d’intérêt pour le métier a disparu. Ainsi, lorsque le
thérapeute tente de résoudre le transfert et guide le patient à percevoir la situation sous un angle
réaliste, la maladie disparaît.
Le transfert selon Freud indique l'approche d'un conflit névrotique dans la petite enfance du
patient. En transférant ses sentiments refoulés, il les libère et se rapproche de la porte de la
guérison. Selon Coleman (1981), « à mesure que le patient et le thérapeute interagissent, la
relation entre eux peut devenir complexe et émotionnellement impliquée. Souvent, une personne
perpétue et applique au thérapeute les attitudes et les sentiments qui se sont développés dans sa
relation avec d'autres personnes significatives dans le passé, réagissant peut-être à l'analyste
comme il l'a fait à sa mère ou à son père et ressentant l'hostilité et le rejet qu'elle ressentait
autrefois envers son thérapeute. de vrais parents. »
Il ajoute en outre…. « Essentiellement, les effets pathogènes d’une relation précoce indésirable
sont contrecarrés en travaillant sur un conflit émotionnel similaire dans un cadre thérapeutique.
Puisque le fait de revivre par la personne son propre passé pathogène recrée en un sens ses
névroses réelles ; cette expérience est souvent qualifiée de névrose de transfert.
Non seulement le patient est émotionnellement impliqué avec le thérapeute dans le processus de
transfert, mais le thérapeute peut également développer une sorte de sentiment mitigé envers le
patient. C’est ce qu’on appelle le contre-transfert. L'analyste doit comprendre ses propres
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conflits, frustrations, motivations et complexes et doit se comporter avec prudence lorsqu'il

manipule le patient.
Le but de la thérapie psychanalytique est de dévoiler le mystère de l'inconscient plein de conflits,
de désirs et de motivations. En plus de cela, cela aide également le patient à « les intégrer dans la
dimension consciente de sa personnalité ». L’objectif est de rediriger la pensée et les énergies
psychiques de l’individu des canaux névrotiques vers les modes de vie les plus adaptatifs et
constructifs.
Au cours du traitement, le patient obtient un aperçu approfondi de ses problèmes et de ses
complexes. Vers la fin de la thérapie, le patient bénéficie d'une possibilité de rééducation
émotionnelle. Cela accélère également la généralisation de nouvelles connaissances sur ses
situations réelles.
Évaluation:
Soulignant l'énorme importance de la psychanalyse dans le traitement des maladies mentales,
Fine (1973) commente : « La psychanalyse représente dans les sciences sociales la plus grande
révolution intellectuelle du 20e siècle. Elle a donné à l'humanité un nouvel outil de recherche
grâce au concept d'inconscient et de facteurs connexes.
Il a classé les possibilités de bonheur qui existent chez les philosophes et qui ont prévalu au
cours des siècles précédents ; et cela a fourni une base solide pour l’investigation de l’homme
dans tout son fonctionnement psychologique et solide. À la fin d’un traitement réussi, l’individu
ressort avec un état mental sain et heureux, développant une attitude très réformée et positive
envers la vie.
Cependant, la psychanalyse présente de nombreuses limites. Comme elle prend beaucoup de
temps et est coûteuse, les avantages de cette technique ne peuvent être accessibles qu'à un
nombre limité de membres de la société. Elle est en effet limitée à ceux qui sont financièrement
en mesure de bénéficier de traitements quotidiens pendant une période ou pendant un an à trois
ans.
Compte tenu de ses limites, la psychanalyse freudienne classique a subi un changement assez
appréciable dans le sens d'une réduction des coûts et des délais nécessaires. Contrairement aux
psychanalystes freudiens, les psychanalystes modernes comme les néo-freudiens ont davantage
mis l'accent sur la relation interpersonnelle actuelle du patient que sur les expériences d'enfance
du patient.

Critique:
Mais malgré ces modifications, la psychanalyse se heurte encore à certaines critiques. La
psychanalyse ne peut être appliquée qu'à des clients intellectuellement supérieurs et dotés de
IMPORTANCE DE LA PSYCHOTHÉRAPIE 16

capacités d'auto-introspection et de connaissance de soi. La psychanalyse réussit mieux avec les

clients qui étaient plus ouverts et plus flexibles dans leur esprit.
Cela ne réussit donc pas chez les personnes dont la structure cognitive est assez rigide et peu
réceptives au changement. La psychanalyse réussit généralement chez les clients qui sont
généralement très motivés à rétrospecter leur esprit intérieur, leurs sentiments et leurs émotions
intérieurs.
Son application est assez limitée car elle attend des individus qu’ils acquièrent un aperçu et
réalisent un changement majeur de personnalité. Il ne peut traiter que les patients névrotiques.
Comme la structure cognitive du patient psychotique est extrêmement rigide, la psychanalyse
peut ne pas être en mesure d'exposer son inconscient au champ conscient, faute de possibilité
d'avoir un aperçu de ses propres problèmes.
La psychanalyse est très coûteuse et prend beaucoup de temps. Cela peut durer dans certains cas
de 1 à 10 ans, exigeant beaucoup de dépenses, de patience et de sacrifices. Il est donc réservé aux
personnes qui en ont les moyens. La psychanalyse est également critiquée parce qu'elle repose
sur un modèle biaisé de la nature humaine, parce qu'elle néglige les problèmes immédiats du
patient dans la recherche de causes sous-jacentes et parce qu'elle manque de preuves
expérimentales de son efficacité.
Malgré ces limites, la psychanalyse a influencé diverses formes de psychothérapie individuelle.
De nombreux analystes l’utilisent encore pour le traitement de patients névrotiques intelligents et
au-dessus de la moyenne.
Beaucoup de gens ont également profité de la thérapie psychanalytique. Ils rapportent une
meilleure compréhension de soi, un soulagement des conflits intérieurs, de l'anxiété et des
relations interpersonnelles grâce à la psychanalyse.
Hypnotisme:
L'hypnose est l'une des méthodes de psychothérapie les plus anciennes et trouve son origine au
18ème siècle avant JC. L'origine de l'hypnose peut être attribuée au mesmérisme. La méthode de
suggestion qui est le concept clé du mesmérisme a été utilisée par Mesmer pour guérir les
maladies mentales. Mais l'affirmation de Mesmer selon laquelle il possédait un fluide
magnétique qui pénètre dans le corps du patient et le guérit, étant mystique et surnaturel, a
suscité de nombreuses critiques de toutes parts, notamment de la part des médecins de Paris.
Ils découvrirent que la guérison par le mesmérisme était due à une suggestion qui était en outre
temporaire. De plus, la Révolution française a fait beaucoup pour éliminer le mesmérisme en
France. Bien que de nombreux psychologues aient tenté plus tard d’établir l’hypnose, James
Braid était en effet l’inventeur du nom d’hypnose dont l’accent mis sur la nature subjective de
l’hypnose ne peut être exagéré.

Cependant, Blenheim, Charcot et d’autres ont jeté les bases de l’hypnose moderne. La méthode
de suggestion qui était la caractéristique principale de l'hypnotisme est également devenue le
concept clé de l'hypnotisme et de la guérison sous hypnose, dépendant uniquement de la méthode
de suggestion.
IMPORTANCE DE LA PSYCHOTHÉRAPIE 17

L'hypnose, au lieu d'être considérée comme une méthode de guérison surnaturelle et mystique
comme le mesmérisme, était considérée comme une méthode de traitement psychologique en
raison de sa nature subjective ainsi que de l'utilisation de la suggestion.

L’hypnose constitue historiquement le point de départ de la psychothérapie en général et de la

psychanalyse en particulier. Le succès de la méthode hypnotique dépend principalement de la
suggestion de l'analyste qui consiste en l'acceptation sans réserve des autres par le patient. À
moins que le patient n’ait une grande confiance en l’analyste, à moins que le rapport entre
l’analyste et le patient ne soit établi, la guérison d’une anomalie mentale par la méthode de la
suggestion devient inutile.

Ainsi, Alexander dit : « Tout le phénomène de l'hypnose était dû à la volonté du patient et en

influençant la volonté, il était possible de lui faire oublier quelque chose qu'il connaissait
parfaitement ». L'hypnose est une technique psychologique qui, grâce à l'utilisation de la
suggestion, est capable d'influencer l'individu sur sa propre ligne. L'hypnose donne la possibilité
de comprendre l'influence qu'une personne peut avoir sur une autre. Afin d’expliquer les aspects
subjectifs de l’hypnose, de nombreuses causes ont été avancées.

La question est : qu’y a-t-il chez un individu qui influence un autre individu. Ainsi, White estime
que « les scientifiques modernes n’ont pas réussi à comprendre les indications données par
Charcot, les indications étant que ce que l’hypnotiseur communique à son sujet et ce que le sujet
essaie de faire à ce propos, White suggère que lorsqu’on suggère à un patient, quelque chose est
communiqué à son esprit et il agit ainsi d'une manière dont il est complètement ignorant et
inconscient.

La personne hypnotisée agit comme une machine et même parfois, l'individu peut commettre un
meurtre ou voler si on le lui suggère. La suggestion, étant donc la caractéristique principale de
l’hypnose, lui donne une base psychologique. Pour les phénomènes de suggestion, une
atmosphère calme et psychologique est nécessaire. On dit au « S » de s'allonger sur un canapé et
de se détendre dans un fauteuil confortable pour partager à un endroit désigné et de regarder
directement l'hypnotiseur.

Ensuite, des suggestions sont faites d'une voix basse et monotone, en essayant de créer une
sensation de fatigue dans le ton. Les expressions « vous êtes si fatigué que vos yeux sont fermés,
vous vous sentez de plus en plus somnolent » sont le genre de suggestions utilisées.
L'hypnotiseur lui demandera alors de se détendre complètement, de ne penser à rien d'autre qu'à
se concentrer sur un point particulier.

Peu à peu, ses paupières commenceront à devenir lourdes et un changement dans son
comportement sera noté. Si le « S » poursuit la suggestion et fait ce que dit l'hypnotiseur,
l'hypnose devient efficace, sinon la tentative d'hypnotisation est abandonnée.

Lorsqu'un état suggestif est créé, le « S » est invité à se comporter de manière très semblable à
celui qui marche dans le sommeil. En conséquence de la suggestion, le visage peut exprimer une
émotion profonde et le « S » peut se déplacer assez rapidement.
IMPORTANCE DE LA PSYCHOTHÉRAPIE 18

À ce stade, afin de créer divers états psychologiques, illusions et hallucinations chez le patient,
des suggestions positives et négatives peuvent être utilisées.

En suggestion positive, on dit au « S » qu'il ressent quelque chose qui n'est pas réellement
présent. Il se comporte donc comme s'il percevait l'objet. Même si l’eau a un goût salé, elle se
comporte comme s’il s’agissait de sucre. Ainsi, une suggestion positive aboutit à la perception
hallucinante d’un état de choses inexistant. Mais une suggestion négative a pour conséquence
l’incapacité de percevoir sans difficulté ce qu’une personne non hypnotique observe.

Même si on lui dit que l'homme disparaît et que la chaise est vide, il ira lui-même, s'assiéra sur la
chaise vide et se comportera comme s'il était assis sur les genoux d'un homme.

Un homme sous hypnose, si on lui dit qu'il est Napoléon, il se comportera immédiatement
comme Napoléon. Après une hypnose profonde, on observe généralement une amnésie assez
complète des expériences hypnotiques. Ainsi, l’état hypnotique, qui est le résultat de la
suggestion, crée des illusions, des hallucinations et des délires, l’amnésie et de nombreux autres
états psychologiques dans l’organisme.

Mais si le patient n'est pas influençable, tout effort visant à le rendre influençable pour lui
communiquer des pensées serait vain. Il a été constaté que l’hypnose devient un échec total dans
des cas comme les névroses d’obsession-compulsion et la paranoïa où la suggestion n’est pas
efficace.

Divers hypnotiques ont suggéré qu'il est possible d'influencer des parties du corps qui ne sont pas
sous contrôle conscient. On dit qu'il est possible de produire des rougeurs de la peau et des
cloques en suggérant au patient que les parties à affecter ont été brûlées.

Enfin, l’hypnose en tant que condition subjective n’est pas provoquée par magie, mais c’est une
condition physique produite dans le corps. Valeur thérapeutique de l'hypnose La valeur
thérapeutique de l'hypnose est un sujet de grande controverse depuis le mesmérisme. L'hypnose a
été utilisée dans la pratique médicale au cours des 100 dernières années jusqu'à ce que Charcot se
lance dans l'hypnotisme, et il a été déclaré que l'hypnotisme n'avait pas sa place dans la recherche
médicale.

Si le chloroforme n'avait pas été inventé dans la pratique médicale, l'hypnose aurait
probablement été plus facilement reconnue. En fait, au XVIIIe siècle, l’hypnose était utilisée à
des fins chirurgicales. L'hypnose en tant que méthode de traitement a une valeur non seulement
théorique mais aussi thérapeutique. L’objectif principal de la psychothérapie est d’aider le
patient à comprendre les causes des symptômes et ainsi à les guérir. Lorsqu'un patient est
hypnotisé, il exprime facilement tous ses désirs et souhaits refoulés, sans hésitation ni résistance,
ce qu'il aurait fait s'il avait été au stade conscient.

Autrefois, lorsque la psychanalyse n'occupait aucune place dans la psychothérapie, l'hypnose

comme méthode de traitement était abondamment utilisée. La valeur de l'hypnose en tant que
méthode thérapeutique est plus significative dans les cas d'hystérie, de névroses traumatiques,
d'hystérie de conversion, etc., dans lesquelles le patient peut être facilement influençable.
IMPORTANCE DE LA PSYCHOTHÉRAPIE 19

Charcot et Brenham ont acquis une grande réputation en guérissant l'hystérie et les névroses de
guerre, etc. Par cette « méthode d’hypnose ». Avant la découverte de la psychanalyse,
l’hypnotisme était la seule méthode utilisée pour traiter les maladies mentales. Critique

L'hypnose en tant que méthode de traitement a été trop critiquée en raison de ses défauts. Il a été
constaté à partir de l'histoire de nombreux patients mentaux que la maladie guérie par l'hypnose
rechute. Ainsi, la guérison par cette méthode est temporaire. Ceci est dû au fait; L'hypnose, au
lieu d'approfondir les causes sous-jacentes d'une maladie mentale, s'attaque uniquement aux
symptômes. Il traite donc les symptômes sans toucher à la maladie. La maladie n’est donc guérie
que temporairement.

La valeur thérapeutique de l'hypnose est très limitée. La suggestion n’est efficace que lorsqu’elle
est donnée de manière autoritaire par une personne jouissant d’un prestige et d’une grande
réputation. Mais il n’est pas toujours possible de s’attendre à ce que l’analyste soit une personne
jouissant d’un grand prestige.

L’hypnose ne constitue pas une thérapie efficace pour toutes les maladies mentales. Il n'est
efficace que dans l'hystérie et les névroses traumatiques. Mais des cas comme l'obsession, la
compulsion et d'autres maladies mentales psychotiques aiguës telles que la MDP, la
schizophrénie, la paranoïa, l'épilepsie, etc. ne peuvent pas être guéris par l'hypnose, car les
patients souffrant de ces maladies ne peuvent pas être hypnotisés. De nombreuses personnes se
montrent critiques envers elles-mêmes et envers leur entourage. Ainsi, l’hypnose échoue à cet
égard.

Le succès de l'hypnose en tant que méthode de traitement dépend de l'attitude de dépendance, de

soumission et d'impatience du patient, car on ne peut pas s'attendre à ce que des patients atteints
de diverses maladies mentales aient une attitude de dépendance et d'impatience. L'hypnose n'est
pas efficace dans le cas de toutes les maladies mentales. Cependant, le succès total de l'hypnose
dépendait de la relation du patient avec le médecin.

En raison de ces défauts de l’hypnose, Freud a développé la psychanalyse qui est considérée
comme l’unique méthode de traitement des psychonévroses. Aujourd’hui, l’hypnose en tant que
méthode de traitement des maladies mentales a peu de valeur. Elle est remplacée par la
psychanalyse.

Cependant, on ne peut pas complètement effacer l’hypnose des pages de la psychothérapie et on

ne peut pas totalement nier sa valeur en tant que méthode thérapeutique, car elle est également
utilisée en hypnoanalyse. La suggestion, qui est le concept central de l’hypnose, est également
utilisée en psychanalyse. Historiquement, l’hypnose constitue le point de départ de la
psychothérapie en général et de la psychanalyse en particulier. Par conséquent, malgré ses
défauts, sa valeur en tant que méthode de traitement ne peut être totalement écartée.