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es THINISTERE DELEDUCATION NATIONALE ETDELAJEUNESSE tow SESSION 2024 AGREGATION Concours externe Section MATHEMATIQUES Composition de mathématiques générales Durée : heures Lusage de tout ouvrage de référence, de tout dictionnaire et de tout matériel électronique (y compris la calculatrice) est rigoureusement intercit Wappartent au candidat de verifier qu'il a repu un sujet complet et correspondant&I'épreuve & laquelle il se présente, Si vous repérez ce qui vous semble éire une erreur d'énoneé, vous devez le signalertrés lsiblement sur votre copie, en proposer Ia corection et poursuivre 'épreuve en conséquence. De méme, si cela vous conduit & formuler une ou plusieurs hypothéses, vous devez la (ou les) mentionnerexpliitement. NB: Conformément au principe d'anonymat, votre copie ne doit comporter aucun signe distnctif, tel que ‘nom, signature, origine, tc. Si le travail qui vous est demandé consiste notamment en la rédaction d’un ‘projet ou d'une note, vous devrez impérativement vous abstenir de la signer ou de Midentifier. Le ait de rendre une copie blanche est éliminatoire. ‘Tournez la page S.V.P. Scanned with CamScanner [Les calenlatrices, télépliones, tablettes, ordinateurs, montres connectées et {tous appareils électroniques cle comnmmication ou de stockage, ainsi que les [documents sont interdits. La qualité de la rédaction est un facteur important d’appréciation des copies. [Les candidats sont donc invités a produire des raisonnements clairs, complets jet concis. /Les candidats peuvent utiliser les résultats énoncés dans les questions ou par- ties précédentes, en veillant dans ce cas & préciser la référence du résultat utilisé. Notations et vocabulaire On note N l'ensemble des enticrs naturels, N* l'ensemble des entiers naturels non nuls, Z l’anneau des entiers relatifs, Q le corps des nombres rationnels, IR le corps des nombres réels, C le corps des ‘nombres complexes. Dans toute la suite de ces notations, K désigne un corps. Si B est un K-espace veetoriel de dimension fine, In dimension de E sur K est notée dimg(#) et plus simplement dim(E) s'il n'y a pas d’ambiguit6. Si E et F sont deux K-espaces vectoriels, on note C(E,F) le K-espace vectoriel des applications linéaires de E dans F. On note £(£) la K-algébre des endomorphismes de £, GL(E) le groupe des inversibles de C(E); les éléments de GL(E) sont les automorphismes du K-espace vectoriel E. L’élément neutre de GL(E) est application identique de E, notée ide. Si B et F sont deux K-espaces vectoriels et u un élément de £(2, F), on désigne par Ker(u) le noyau de w ct par Im(u) Vimage de u. Si £; est un sous-espace vectoriel de E et si Fj est un sous-espace vectotiel de F contenant u(B;), on note uff} Vélément de £(B}, Fi) défat par vee B, wpi(z)=ulr). F et si By est un sous-espace vectoriel de E stable par u, cest-A-dire tel que u(Fi) C Ei, on abrége ule en us, Si B est un K-espace vectoriel non nul de dimension finie et u un endomorphisme de £, on note Xu Ie polynéme earactéristique dew Si B est un K-espace vectoril, une partie £ de £(B) est dite commutative si Wurvel, uov=vow. Pour (r,s) dans N*?, on note My(K) le K-cspace vectoriel des matrices & r lignes et s colonnes a cooficients dans IK. Pour n dans N*, on note Ma(K) la K-algébre des matrices carrées & n lignes et ni colonnes & coefcients dans K, GL, (K) le groupe des invesibles de My(K); les éléments de GL, (IC) 1 Scanned with CamScanner sont les matrices inversibles do Mn(K). L'slément neutre de GL, (KC) ext la matrice idemtité de Ma(), note Jy, Pour n dans N* ct M dans Mn(K), on note xay le polyuéme earactéristique dle Mf Si mest un élément de N’, tne partic M de My(K) est dite commntative si VM.N)EM?, MN =NM. Sin est un Clément de N*, on note Ta(K) le sous-espace vectoriel de M(B) constitné des matrices triangulaires supérieures, 72(K) le sous-espuce vectoriel de Tp éricures dout la diagonale est maT Dewx parties P et P’ de M,,(IK) sont dites conjuguées dans GL,(K) s'il existe P dans GLa(K) telle que Pia {PMP"; MEP}. Un espuce euclidien est un couple (E,(,, }) ott E est un R-espace de dimension finie et (, ) un produit calaire euclidien sur £, On note alors O(E) Pensemble des isométries de (B,(, }), cest-A-dire des } éléments ude £(B) tels que Vey) € £%, — (ulx), uly) = (2,9) ‘On rappolle que O(B) est un sous-groupe de GL{E). On note S$O(E) le sous-groupe de O(B) constitué des isométries de déterminant 1 Pour n dans N*, on note O,(R) ensemble des matrices orthogonales de M,(R), c’est-idire des matrices A de My(R) telles que MTAY = Ip, oi MT désigne la transposée de la matrice M. On rappelle que On(R) est un sous-groupe de GLn(R). On note $Oq(R) le sous-groupe de O,(R) constitué des matrices de On(R) de déterminant 1. cai on Sateostall . _ { cos(6) —sin(6) Pour @ dans R, on introduit la matrice ne) =( sin(0) cos(@) } On rappelle que S02(R) = {R(@) ; 8 € R}. ‘Deux parties P et P’ de M,(IR) sont dites conjuguées dans O,(R) s'il existe P dans O,(R) telle que Pi ={PMP™; Me Ph. On note U l'ensemble des nombres complexes de module 1; om rappelle que U est un sous-groupe du groupe (C*; x). Pour n dans N°, on désigne par U;, le sous-groupe de U dont les éléments sont les racines m- wes de 1. Un nombre complexe = est une racine de Punités'il existe n dans N tet que 2 € Un. Si x est un nombre réel, on note [2] la partie onlitre de 2, c'est-A-dire le plus grand entier relatit inférienr on égal A 2, et [2] la partie entire supérieure de 2, c’est-a-die le plus petit entier relatif supérieur ou égal & 2. Organisation et buts du sujet La partie T fait établir quelques résultats utlisés dans les parties TI et TI. Les parties IT et [1 sont indépendantes. La partie II est consacrée aux sous-algebres commutatives de dimension maximale de M,(K)- La partie III est consacrée aux sous-groupes commutatifs finis de cardinal maximal de GL,(Q). 2 ‘Tournez Ia page S.V.P, Scanned with CamScanner I. Préliminaires LA. Commutation et trigonalisation simultanée Dans les questions 1 a 3, K est un corps. 1. Soit B un K-espace vectoriel de dimension finic. a) Soient u et v deux endomorphismes de E tels que uov = vou. Démontrer que, pour tout 4 dans K, Ker(u— Aid) est stable par v. Plus généralement, démontrer que, pour P dans K[X}, Te sous-espace vectoriel Ker(P(u)) de E est stable par v. b) Soit £ une partie commutative de £(E) dont tous les éléments sont des endomorphismes trigo- nalisables de B. On suppose qu’au moins un élément de £ n'est pas une homothétie. Démontrer qu'il existe un sous-espace vectoricl F de E, non nul et diférent de B, stable par tous les ‘éments de £. 2. Soient un K-espace vectoriel de dimension fnie, £ une partie commutative de C(E) dont tous Jes éléments sont des endomorphismes trigonalisables de Ey, F un sous-espace vectoriel de E non nul, distinct de E et stable par tous les éléments de £. On note n= dim(E),m=dim(F), On a done 1 < m < n-Let n > 2. On fixe une base (e1,-.-1€m) de F, que l'on compléte en une base ty---9€n) de B. 1) Justifier que, pour tout élément ude C, la matrice My de u dans la base e s'écrit M (Ae Be) ot Cea Cu) Ma) Mn ane(B) x Ma-m(¥) Pour (u,v) dans £2, établir les relations Agdy=Avdy et QCy= CC ) Soit u dans £. Calculer yx en fonction de x4, et de xc,. En déduire que les matrices Ay et Cy sont trigonalisables. 3. a) En raisonnant par récurrence, démontrer que, pour tout élément m de N*, pour tout K-espace ‘vectoriel E de dimension n et toute partie commutative £ de £(£) dont tous les éléments sont des endomorphismes trigonalisables de F, il existe une base ¢ de £ telle que, pour tout u de L, Ia matrice de u dans appartienne A Tq(K). On demande de rédiger trés précisément la démonstration par réeurrence. 1b) Soit n un entier supérieur ou égal & 2. Expliciter un couple (A, B) de Ta(K)? tel que AB # BA. La réciproque de la propriété démontrée dans la question a) est-elle exacte ? ¢) Soient n dans N*, Eun K-espace vectoricl de dimension n, uy,...,t des endomorphismes nilpotents de E qui commutent deux a deux. Calculer ty 0+ 0 uy. 4. Soient E un R-espace vectoriel non nul de dimension finie, C une partic commutative de £(E). ‘Démontrer qu'il existe une droite ou un plan de £ stable par tous les éléments de £. Indication. On pourra fixer une base e de E, considérer les matrices des éments de £ dans ¢ ‘comme des matrices complexes, justfier que ces matrices ont un vecteur propre complexe com- mun et décomposer ce vecteur en partie rélle et partic imaginaire. 3 Scanned with CamScanner LB, Sous-groupes abéllens dle O2(R) 5, Soit nm dans NY. 4) Démontrer que Up est le seul sous-groupe d'ordre nde U. by) Expliciter, sans détailler la vérification, un tsomorphisme de groupes de U sur $03(R). Démontrer que le groupe SO,(R) amet exactement in sous-groupe d'ordre n, «ue Von note Rey dont on écrira les éléments, 6. a) Soit O dans O,(R)\$0,(R). Justlier que O est conjuguée dans O,(R) & $= ( 1 ). Déterminer le contralisateur C(S) de $ dans O,(R), ic. le soussgroupe de O2(R) constitué des Aéments de O2(R) qui commutent & S. 1b) Démontrer que les sous-groupes comntatifs de O2(R) sont les sous-groupes «ie SO2(R) et les sous-groupes de O2(R) conjugués dans ©,(R) a l’un des deux sous-groupes {lS} et (I$, a, -$}, ' icoan (0 7! Ata matrco A= (° 7): 8) Démontrer quil existe P dans GLa(R) telle que R(%) = PAP“, b) Démontrer que le sous-groupe Re de $O2(R), défini & la question 5.b), est conjugué dans GL,(R) A un sous-groupe de GLa(Q). IL. Sous-algébres commutatives de dimension maximale de Ma(K) Dans toute cette partie TT, n est un élément de N*, IK un corps. oA Si n est pair, on écrit n = 2m ob m © N*. L’ensemble des matrices de la forme ( ue h ob A parcourt Mm(K), est un sous-espace veetoriel de Ma(K), que Yon note ¥a(K). On ne demande pas de le justifier. Sin est impair ot supérieur ou égal & 3, on Gerit n 2m +1 ot m € Nt. Lensemble des matrices det forme (fj 08 A parourt Mnmti(K) (respectivement Mr oa(K)) est un eoisespace ectoriel de Mq(K), que l'on note V3(IK) (respectivement V3(K)). On ne demande pas de le justfier, Si n est pair, on pose An (K) = {Aln+.M; 4 €K, Af € Va(K)}- Si n est impair ot supérieut ou égal A 3, on pose, pour i dans (1,2), Ai(K) = (Mn 4M 5 ACK, ALE VA(K)}. e FI Pour € dans N°, on pose b{€) = | Tourncz la page S.V.P. Scanned with CamScanner ILA. Les sous-algebres An(X), A,(K) si next pals, la dimension do Vy(K) est b(n) et que, si n est impair sup cn 6gal 3 oti et dans {1,2}, ln dimension de V4(K) est b(n) si M ct M’ sont dans Vy (), que vaut Af"M? Méme question si a est impair si fest dans {1,2} ot si AY ot AM! sont dans Yi(X). 1b) Si m ost pair e ssupéricur ou égal A Dans les questions 9 et 10, Y est. sous-espace vectorie! de Ta(K) vel que Ye vt, MIM =0. On note d = dim(¥) et on pose A= (Mn tM; EK, MeV}. 9. a) Vérificr que A ost une sous-algebre commutative de Ma((K). Exprimer dim(A) en fonction ded, bj Démontrer que Ie groupe des léments inversibles de A est AX = (Alot a; (MN) EK x VJ. qn €) Démontrer que V est le seul idéal de la K-algebre commutative A différent de A et qu'il est + imaxizual pour l'inclusion parmi les idéaux de A different de A. 10. a) Démontrer que le groupe (A*,.) est isomorphe au produit direct du groupe (K*, x) par le groupe (X*, +). }) Soient p un nombre premier, run ékément de N, ¢= pt, By um corps de cardinal 9. Démontrer que, si K = Fy, le groupe (A%,,) des éléments inversibles de A est isomorphe au produit direct du groupe (Z/{q — 1)2, +) par le groupe ((2/p2)", +). Indication. On rappelle que le groupe multiplicatif d'un corps fini est eyctique- ILB. Sous-espaces vectoriels commutatifs de matrices nilpotentes Le but de cette sous-partie LL.B est d’tablir le résultat suivant. ‘Théoreme 1. {i La dimension mazimale d'un sous-espace wectoriel commutatif de Ma(KK) dont les éléments sont des matrices nitpotentes est b(n) (ii) Sim > 4, tout sous-espace vectorial commutatif de My(K) dont les éléments sont des matrices nilpotentes et dont la dimension est b(n) est conjngué dans GLa(iK) aw sows-espuce V,(IK) sé n est pair, d Vun des deur sous-espaces V1(K), V2(IK) sin est impair. Scanned with CamScanner Soient E un KK-espace vectoriel de dimension n, V un sous-espace vectoriel commutatif de £(E) dont leg éléments sont des endomorphismes nilpotents de E. On note F le sous-espace vectoriel de B engendré par les images des ékéments de V, ic. Ye sousespace des Géments de E de la forme }>v(2i) ot r parcourt N°, (u1,..-)up) parcourt VT et (t1,.-.527) parcourt E*, a Soient $ un sous-espace vectoriel supplémentaire de F dans E, W Uapplication de ¥ dans £(8,F) définie par YWwev, ¥(u) application W est linéaire; on ne demande pas de justifier ce point. 11. a) Démontrer que application W est injective. Indication. On pourra déterminer le noyau de W en s'aidant de la question 3.0) b) Démontrer que dim(V) < dim(F) (n - dim(F)) < b(n). On a ainsi établi Pitem (i) du théoréme 1 Dans les questions 12 et 13, on suppose que V est de dimension b(n) et que n > 4. On note d = dim(S). 12, a) Démontrer que V'application i est un isomorphisme de K-espaces veetoriels. b) Démontrer que, si n = 2m avec m dans N*\ {1}, alors d =m, et que, sim = 2m +1 avec m dans N° \ {1}, alors d appartiont & {m,m +1}. En particulier, on a done d > 2. 13. On se propose d’établir que Wur)ev, wouxd Raisonnant par l'absurde, on suppose qu'il existe w et u dans V tels que u ow # O. 4) Justifier Pexistence de x1 dans $ tel que v! ou(21) #0. b) On compléte 2 en une base (21,...,2g) de S. Démontrer qu'il existe v et vf dans V tels que v(e)=w(t2), ves) =0, ves) =0, van) = ules) ¢) Démontrer que » et +” ne eommutent pas et conclure. 14. Etablir Vitem (ii) du théoréme 1. 6 ‘Tournez la page 8, Scanned with CamScanner ILC, Sous-algébres commutatives de M,(K) Le but de cette sous-partie HI.C est d’établir le résultat snivant. ‘Théordine 2. (La dimension mazimate d'une sous-algébre commutative de Ma(K) est b(n) +1 . (ii) Sim > 4, toute sous-algebre commutative de dimension O(n) +1 de My(K) est conjuguée dans GL,(K) 4 la sous-algebre An(K) sin est pair, d Uune des deur sous-algébres AL(K), AR(K) sin est impair. 15. Soient ny et nz deux éléments de N* tels que my < m2. Démontrer que (bm) +1) + (Ofna) + 1) $ Ola +2) +1. Dans Ia suite de cette sous-partie J.C, on pourra utiliser sans démonstration le résultat suivant. Sir est un entier supérieur ou égal A 2, si Seu) +1) . 17. On ne suppose plus que K est algébriquement clos. Soit © une extension algébriquement close de K : K est un sous-corps du corps algébriquement clos 9. Soient A une sous-algébre commutative de Mq(K) de dimension m, (K4)icpiym) une base du Keespace vectoriel A, Ap le ®-sous-cspace veetoriel de Mn() engendré par (Ui)ict1m}- 1) Démontrer que Ap ost une 9-sous-algdbre commutative de M,(2) de dimension m. Diaprés la question 16.b), on a done m < b(n) + 1. Dans les questions b) & d) on suppose que m = b(n) +1 et quen > 4. Scanned with CamScanner b) Démontrer que A contient une matrice non inversible et nom nulle Indication. On pourra s'intéressor a intersection de A et du sousespace vectoriel de Ma(K) constitué des matrices dont la premigre colonne est null, 6) Soit M dans A. D'aprés Item (i) du théoréme 2 appliqué au corps algébriquement clos 2, la matrice M s'écrit AJ, + N od \ est un élément de 2 et oi N est une matrice nilpotente de Mp(Q). Soit C une matrice de A non null et non inverse. Etablir Pégalité (M — A,)C = 0. En déduire que A appartient K ct V & Mn(K). d) Etablir le théoréme 2 ILD. Cardinal maximal d’un sous-groupe abélien de GL,(F,) On fixe un nombre premicr p, deux ékéments d et n de N*, avec n > 4. On pose q = pf et on note Fy un corps de cardinal g. On note Bon) = (a ~ 1). On remarquera que, grice & V’étude menée dans la sous-partie II-A, on dispose des résultats suivants, que Von ne demande pas de justifier : « sim est pair, le groupe des inversibles de A, (Fy) est un sous-groupe commutatif de GLn(Fy) de cardinal fg(n) ; = si n est impair, les groupes des inversibles de AL(F,) et A(R.) sont des sous-groupes commutatits de Gln (Fy) de cardinal £q(n). Le but de cette sous-partie ITD est d’établir le résultat suivant, ‘Théoréme 3. Supposons que n > 4. (i) Le cardinal marimal d’un sous-groupe abélien fini de GLn(Rq) est By(n)- (G8) Tout sous-groupe abétien de Gln(F,) de cardinal y(n) est conjugué dens GLy(F,) au groupe des inversibles de An(E,) sin est pair, au groupe des inversibles de Ax(Fa) ou au groupe des inversibles de A2 (By) sin est impair. 18, Soient G un sous-groupe commutatif de Gln(F,), Vo le sous-espace veetoriel de Ma(Fy) en- gendré par G, de la dimension de ce sous-espace, a) Démontrer que Va est une sousalgebre commutative de Ma(Bq) et que |G < g# — ) On suppose que le sous-groupe G est de cardinal maximal parmi les sous-groupes commutatifs de GLa (Fy) et que n > 4 Démontrer que dg = 8(n) + 1, puis que [G] = y(n). En désuite le théoréme 3 ‘Tournez la page $.Y, Scanned with CamScanner III. Sous-groupe abéliens finis de GL,(Q) de cardinal maximal Pour n dans N*, on pose e(n) = 67 si n est pair, c( Le but de cette partie IIL est d'tablir le théoréme suivant. est impair. ‘Théordme 4. Soil n dans N*. (i) L'enserable des cantina des sous-groupes commutaifsfinis de Gly(Q) @ pour mazimum o(n), (ii) Deus sous-groupes de GLn(Q) de cardinal e(n) sont conjugués dans Gln(Q)- IIL.A, Irréductibilité des polynémes cyclotomiques Un nombre comploxe z est dit algébrique si Tidéal annulateur J, = {P € Q[X]; P(z) =0} n'est pas nul, Si tel est le eas, on note H, le générateur unitaire de cet idéal, Le. le polyndme minimal de z sur Q; on rappelle que T, est un iméductible de Vanncau Q(X]. Siz cot un nombre complexe, on dit que z est un entier algébrique s'il existe P € Z[X] unitaire tel ‘que P(z) = 0. Les enters algébriques sont done en particulier des nombres complexes algébriques. On note Z Pensemble des enters algébriques Pour m dans Ri, on pose n= {ow(™) } & te Tor). keflnl, kan= 19, Soit n dans NV a) Démontrer que ji est ensemble des éléments d'ordre n du groupe U. b) Soit Da ensemble des diviseurs de n dans ¢) Démontrer que ®,, appartient & 2{X], Dans toute la suite de cette sous-partie III.A, on pourra utiliser sans démonstration le fait que Z est un sous-anneau de C. 20, a) Démontzer que Z@ = 2. Que peut-on en déduire sia et Bsont deux éléments non nuls de Z tels que a divise b dans Z? b) Solt 2 dans 2. Démontrer que Hl appartient & Z[X]. Indication. On pourra établir que les coeficents de Ml, sont des éléments de ZN Q. 21. Si P est un élément de C[X] unitaire de degré d appartenant & N* qui se factorise sous la forme 4 P= ]](X—a) oli es 2 sont dans C, on pose fet ae)= TI e-al isketcd Scanned with CamScanner a) Avec les notations préobdentes,démontrer que ap)=(-y"%" J] Pen. fet b) Soit n dans N*. Démontrer quil existe ey dans {1,1} tel que A(X" —1) = eq n", 22, a) Soient d un entier tel que d>2,U Vélément U= [] (Xe — Xz) de Z[Xi,-.., Xa} sckcted Si o est une permutation de Tensemble [2,d], exprimer U(Xg(ny---Xogg) en fonction de la signature e(a) de o et de U(X4y---5Xa)- b) Soient A un sous-anneau de C, P dans A[X] un polyndme unitaire non constant, d le degré de P. Démontrer que A(P) appartient & A. Indication. Sim € [yd soit Bn = XqXiqs--Xtqe OM pourra utiliser sans 1Sincaecin Sd démonstration le fit suivant: si Vest un élément de 2[X1,..., X4] tel que, pour toute permu- tation o de [1,¢], V(Koqay---sXota) = V(y--- a alors il existe un élément W de Z{X;,...,X4) tel que V(X1,-...Xa) = W(L1,-.-,Ea)- 28, Soient n dans N*, = dans un et p un nombre premier a) Démontrer que, pour P dans Z[X], P(X?) ~ P(X)P appartient & p 2X} En déduire que 11;(2”) appartient & p Z. 'b) Démontrer que, si I1.(2”) # 0, p divise n dans: Z. 24. a) Soit n dans N*. Démontrer que le polynéme #q est iéductible sur Q. }) Soit P un polynéme non constant de Q(X]. On suppose que ls racines de P dans C sont des racines de Funité et que P admet au moins une racine diféente de 1. Démontrer que P admet au moins une racine de la forme exp(#) avec @ dans [5,7]. IILB. Sous-groupe abéliens finis de O,(R) Soient (E,{, )) un espace cuclidien non nul, ||| 1a norme euclidienne associée & (, ). Pour u dans £(E), on pose ufop = sup(Iu(z)I|; 2 € £, || = 1). Liapplication 1+ lulop est une norme sur £(E). 25. On suppose dans cette question 25 que E est de dimension 2 et on oriente B. Soient 0 dans [0,2x[, rela rotation d'angle 0 du plan euclidien orienté ainsi défni, Exprimer le nombre réel le —idpllp en fonction de sin @) Dans la suite de cette sous-partic THB, G est un sous-groupe commutatif de O(E). 10 Tournez Ja page S.V.P. Scanned with CamScanner 26. Démontrer que Von peut Gerire sme décomposition en somme direete orthogonale Aoi g 0... ODOM E an ‘i(k, €) est dans N?, of: Dy... Dk sont des droites stables par tous les éléments de G, des plans stables par tous les éléments de G, et of, pour tout j dans [1,é] et tout g de Gi, Vendomorphismie gi, cle P; appartient & $O(P)). Dans In suite de cette sous-partie ITI.B, on suppose que G est fini. On pose k fi V=@Dd, ct W=@P. ‘ i On note Go = {9 € G; gy = idy}. ensemble Go est un sous-groupe de G, la justification de co point est pas demande. 27, a) Démontrer que [G| divise 2 [Gol On suppose dans la suite de cette question 27 que Gp # {ide}. On pose ¢ = min{||g — idgfep s 9 € Go {ide}} ») Déimontrer quo ¢ appartient & J0,2) et que, pour tout couple (g,4/) d’éléments distinets de G, lla lop 2: e ©) Démontrer que [Gol $ 2s Cnn deca pain 28 prt g dans G, le polyndme caractéristique Xq de 9 appartient & Q[X]. Démontrer que [Go] <6 29. Soient n dans N*, G un sous-groupe fini de G(R). Démontrer que G est conjugté dans GLm(R) ‘un sous-groupe de On(R). Indication. On pourra partir un produit scalaire quelconque {, ) et considérer V'application B (zy) ER"XR™ 4 (a2), 9(y)). xe 30. a) Etablir le point (i) du théoréme 4. 'b) Etablir le point (ii) du théor’me 4. Indication. On pourra admettre sans démonstration le fait suivant : deux parties de My(Q) conjuguées dans GLa(R) sont conjuguées dans GL,(Q). Scanned with CamScanner INFORMATION AUX CANDIDATS Vous trouverez c-aprés les codes nécossaies vous permettant do compléto les rutriques fqurant en en-tta de votre copie. Ces codes dolvent re reporés sur chacune des coples que vous remelez. AGREGATION EXTERNE - MATHEMATIQUES Concours Section/option Epreuve Maliere isi) «(4o4) sii Scanned with CamScanner

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