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TECHNIQUE D’EXPLORATION

CONVENTIONNELLE

DR ACKO-ESTELLE
RADIODIAGNOSTIC ET IMAGERIE MEDICALE
CHUT
L ’Abdomen Sans Préparation
Indications
• Les indications vont conditionner la technique de
réalisation et doivent donc être exposées clairement
sur la demande d ’examen

• Analyse des gaz digestifs , recherche de niveaux


hydro- aériques -NHA- dans les syndromes occlusifs
ou extra- digestifs ( recherche de pneumopéritoine )

• Recherche de calcifications ( calculs biliaires,


rénaux, calcifications pancréatiques, … )
Technique I
• L ’ASP peut-être réalisé de différentes façons : debout
de face ( avec souvent un cliché centré sur les
coupoles diaphragmatiques en complément ), couché
de face ou couché de profil. La technique utilisée
dépend du diagnostic évoqué et de l ’état général du
patient.

• La recherche de Niveaux HA ou de pneumopéritoine


se fait idéalement sur des clichés réalisés en position
debout pour rechercher:
Technique I

la limite air-eau dans les NHA sous la forme


d’une ligne horizontale

> ou un croissant gazeux dans la zone la plus


haute c’est-à-dire sous les coupoles
>
diaphragmatiques dans un pneumopéritoine.
Technique II

• Analyse des parties molles ( recherche de


calcifications…) : clichés en position couchée de
face afin de respecter les repères anatomiques de
projection des différents organes
Technique II
Positionnement du patient:

Décubitus dorsal
Débout
De face/Profil
Vessie vide
Apnée

Choix du film:
Adapté au morphotype pour couvrir tout l’arbre urinaire;
le plus souvent 36*43.
En pédiatrie, on peut utiliser des films 30*40 , voire 24*30.
Parfois 2 film nécessaires.

Centrage: au centre de la ligne bi-crêtes


Rayons droits
Technique II
Exposition:

A adapter au morphotype du patient


Le plus souvent bas kilovoltage ( 60-70 kV) avec
temps de pause court

Si obèse, on peut augmenter les kilovolts jusqu’à


80-85 kV…
Distance focale = 1 mètre ( peut être augmenté
pour agrandir l’image si besoin…)
Technique III
• Comparez sur les clichés d ’ASP suivants la projection des organes et
notamment du côlon. Le cliché fait en position couchée donne une visualisation
plus « anatomique » des différents organes.

COUCHE DEBOUT
Technique IV
Les critères de réussite de l ’ASP doivent
être respectés au maximum pour permettre
la meilleure analyse possible des clichés :
• voir en haut les coupoles
diaphragmatiques
• en bas la symphyse pubienne
• pénétration suffisante pour voir la
projection des différents organes
abdominaux et pelviens ( reins, foie,
rate, psoas essentiellement )
Syndrome occlusif I
Mise en évidence des NHA
 occlusion colique ( niveaux périphériques plus hauts que larges )
 ou grélique ( niveaux plutôt centraux et plus larges que hauts )

•Sur les clichés suivants, il


s ’agit d’une occlusion du
grêle avec un premier cliché
réalisé en position de
face couchée ne permettant
pas de mettre en évidence
les NHA.

On visualise bien une


distension aérique
Syndrome occlusif II
• Et un second cliché en position debout ( à gauche ) ou l’on voit
distinctement les niveaux et leur localisation (comparez par rapport a un
cliché normal à droite)
Syndrome occlusif III
• On peut différencier les types de
NHA sur ce cliché fait en position
debout de face:

– Des grands niveaux gréliques plus


larges que hauts

– Des petits niveaux gréliques centraux

– Des niveaux coliques périphériques


plus hauts que larges
Pneumopéritoine II

• Chez cet autre patient, voyez


vous un pneumopéritoine sur
le cliché suivant ?

•Ici, et comme dans la majorité


des cas, le pneumopéritoine se
voit mieux sous la coupole droite
( à gauche, on est gêné par la
poche à air gastrique et l ’angle
colique gauche )
Pneumopériotoine III

Un pneumopéritoine plus important


se verra:
• au dessous des 2 coupoles
• mais reste plus facilement
visible à droite.
Pneumopéritoine IV
• Comme pour les occlusions, il est parfois impossible de réaliser des clichés debout
parce que le patient est âgé ou en mauvais état général ( fréquents dans les recherches de
pneumopéritoine ). Le cliché est alors réalisé en profil couché à la recherche d ’un
croissant gazeux sous la paroi antérieure.

Sur les clichés suivant, il s ’agit d ’une


perforation colique :
L ’ ASP de face couché ne permet pas
d ’affirmer le pneumopéritoine même
si la répartition des clartés aériques est
pathologique ( on peut voir la paroi du
colon droit moulée à l ’extérieur par
l ’air extra-digestif ).
Pneumopéritoine V
• En revanche, sur le cliché de profil couché ( le patient est en décubitus dorsal
et le rayon est horizontal - le haut est à gauche et le bas à droite -), l ’air extra-
digestif est bien visible sous la paroi antérieure sous la forme d ’un
croissant aérique.

< TÊTE PIEDS >

DOS
Analyse des parties molles
• Il s ’agit essentiellement maintenant :

– Recherche d ’un fécalome chez les personnes


âgées ou non mobiles, d ’une importante stase
stercorale dans le cadre de troubles du transit

– Recherche de calcifications ou de corps étrangers


( ingérés ou post-chirurgicaux voire introduits dans
différentes cavités anatomiques… )
Calcifications I

• L ’ASP permet de rechercher


divers calculs ou
calcifications

• s ’agit d ’un volumineux


calcul vésiculaire bien visible
en sous hépatique sur ce cliché
réalisé en position couchée.
Calcifications II
On voit souvent sur les ASP des calcifications fortuitement découvertes, non
pathologiques et dont il faut connaître l ’aspect:

calcifications vasculaires:
• Aorte
• artères iliaques primitives
Calcifications III
matériel chirurgical :
Ici prothèse biliaire sur cancer
Zoomée sur le cliché de droite
Calcifications IV

• phlébolithes pelviens

• calcifications costales

• ganglions calcifiés...
Recherche de corps
étrangers
• Sur ce cliché, on visualise
plusieurs images de tonalité
métallique situées en projection
des anses digestives ( grêle et
colon ) qui évoquent des
plombs de chasses.

• Le patient n ’ayant pas été


blessé, il s ’agit en fait de
plombs ingérés alors que le
patient mangeait du gibier.
Stase
stercorale
• Pour estimer l ’importance
d ’un fécalome ou d ’une stase stercorale
(visualisation des matières appelé granité cæcal )
l ’ASP est l ’examen à demander.

•Pour conserver des rapports


anatomiques compréhensibles, il sera
demandé de face en position couchée.
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF

Deux types de produit de contraste peuvent être


utilisés

La baryte (sulfate de Baryum)

Les produits de contraste iodés


(Gastrograffine)
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF

La baryte (sulfate de Baryum)

Proscrite lorsqu'il y a un risque de fuite


péritonéale de la baryte (contrôle post-
opératoire immédiat d'anastomose digestive,
suspicion clinique de perforation digestive )
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF

Les produits de contraste iodés (Gastrograffine)

 Utilisée dans toutes situations à risque (contexte


clinique d'urgence
 Mieux tolérée par la cavité péritonéale en cas de
fuite et résorbée par le tube digestif en cas
d'occlusion.
 Opacification obtenue : qualité inférieure à celle de
la baryte.
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF

Transit oeso-gastro-duodénal (TOGD)

examen pratiqué patient à jeun.


Si simple contraste:
Recherche d'anomalies morphologiques
majeures.
Troubles fonctionnels moteurs.
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF

En double contraste:


technique plus complexe car nécessite
insufflation de l'estomac à l'air et une
hypotonie médicamenteuse (injection IV de
Viscéralgine ou de Glucagon).

Nécessite mobilisation du patient: debout,


couché, en décubitus ou en procubitus,
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF

Permet de mobiliser la baryte dans cavité


gastrique et d'explorer successivement les
différentes portions de l'estomac en double
contraste.

Progression suivie sous scopie


OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF

Œsophage

tuyau contractile.
Déplacement des contractions aide la
progression du bol alimentaire.
Ces contractions sont étudiées lors d'une
analyse dynamique en scopie télévisée
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF

La muqueuse œsophagienne est lisse sur les


clichés en double contraste.

Le trajet est rectiligne et comporte trois


segments : cervical, thoracique et abdominal.

La portion cervicale difficile à analyser en


distension car le transit y est très rapide.
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF

La portion thoracique comporte les


empreintes de la crosse de l'aorte, de la
bronche souche gauche et enfin de l’oreillette
gauche

 La portion abdominale est rétrécie à son


origine au niveau de la traversée du
diaphragme.
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF

 L'estomac se distend avec l'augmentation de son contenu.

 L'angle de Hiss situé entre l'oesophage et grosse tubérosité


forme un mécanisme anti-reflux.

 Muqueuse gastrique possède un plissement régulier, plus


épais au niveau de la grosse tubérosité et plus fin au niveau
antral.
 Au niveau du duodénum, le plissement prend un aspect plus
tortueux et plus serré (aspect en "feuille de fougère").
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF
Le transit du grêle
Examen pratiqué sur patient à jeun.
Nécessite ingestion grande quantité de baryte
(1 litre) afin d'opacifier le grêle de bout en
bout.
La baryte peut également être injectée dans
une sonde naso- duodénale (technique dite de
l'entéroclyse)
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF
Progression baryte est surveillée en scopie.

Clichés pratiqués qu'après injection de Viscéralgine


une fois la dernière anse atteinte.

La palpation des anses grêles sous scopie


radiotélévisée, qui permet de dissocier chaque
segment intestinal, est essentielle à la qualité du
résultat obtenu.
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF
Transit du grêle est donc d'une technique en
simple contraste.
Le double contraste est peu utilisé pour
l'exploration de l'intestin grêle car difficile à
analyser (superpositions des anses).
Progression du transit liée au péristaltisme des
anses intestinales bien visible en scopie, se fait
en 1 à 3h après début examen.
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF
Le plissement est légèrement différent entre la
partie jéjunale qui présente un aspect en
"feuille de fougère" et la partie iléale qui
présente un plissement plus espacé.

Le calibre des anses est habituellement


régulier.
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF
Le jéjunum, qui fait suite au duodénum, siège
dans l'hypochondre gauche.

L'iléon siège plutôt dans le pelvis et la fosse


iliaque droite, puis rejoint le caecum au niveau
de la dernière anse.
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF
Les anses se répartissent de manière régulière
dans la cavité abdominale.
Elles ont des courbures harmonieuses, à faible
rayon.
La palpation permet d'apprécier leur
souplesse et leur mobilité.
A l'état normal, l'espace inter-anse ne dépasse
pas 3 mm et la largeur d'une anse intestinale
25 mm.
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF
Lavement baryté
Sauf situation d'urgence, le lavement opaque est
pratiqué après préparation colique (lavements
évacuateurs, régime sans résidu) visant à vider le
colon de son contenu stercoral.

Lavement en simple contraste consiste à assurer un


simple remplissage de la totalité du côlon: utile
recherche anomalie grossière de type sténose.
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF
 Le lavement baryté en double contraste associe un
lavement baryté puis une insufflation à l'air.

 Clichés faits sous hypotonie médicamenteuse


(Viscéralgine) selon différentes incidences afin
d'explorer chaque segment colique en double
contraste.

 Comme pour TOGD, cette technique est donc


complexe et requiert une certaine mobilité du patient.
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF
Colon : tube cylindrique à paroi lisse
comportant cinq parties

Colon siège d'une segmentation haustrale


mieux visible à droite qu'à gauche.

L'épaisseur des haustrations ne doit pas


dépasser 2 à 3 mm. Le calibre du colon doit
être inférieur à 5 ou 6 cm.
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF
Sémiologie élémentaire
Images d'addition (niche) : tâche opaque due à
accumulation de contraste dans une cavité
creusée dans la paroi (ulcère, ulcération, trajet
fistuleux) ou correspondant à une déhiscence
de la paroi (diverticule).
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF
Sémiologie élémentaire
Une image d'addition est généralement visible
en double contraste quelque soit l'incidence
des rayons X par rapport à la paroi digestive.

En simple contraste, elle peut n'être détectée


que sur une vue de profil car masquée de face
par l'épaisseur de la baryte.
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF
simple contraste
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF
Images de soustraction (lacune) : désigne un
défect localisé de baryte consécutif à un
nodule pariétal (polype, tumeur maligne
végétante) ou une nodulation (hyperplasie
lymphoïde...).
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF
Images lacunaires bien vues en double
contraste quelque soit l'incidence du rayon X.

En simple contraste, facilement repérées


lorsqu'elles siègent sur une face latérale mais
peuvent être masquées par l'épaisseur de la
baryte lorsqu'elles sont sur la face antérieure
et postérieure de la structure digestive.
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF
simple contraste
OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF

Les autres anomalies

 Anomalies positionnelles (refoulement, attraction,


malposition cardio- tubérositaire, malrotation, ...).

 Anomalies de calibre (sténose, dilatation).

 Anomalies fonctionnelles (atonie, spasme, reflux...).


OPACIFICATION DU TUBE DIGESTIF

Anomalies de plissement de l'estomac, de


l'intestin grêle ou du côlon : épaississement,
élargissement, augmentation de hauteur,
raréfaction des plis normaux.

Anomalies du relief muqueux (relief aréolaire


gastrique).

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